Sunday, November 11, 2007

Soirée du Samedi 10 Novembre 2007

Hier soir, soirée à Lubrun's castle. Parait que je dis ça souvent. Mais je m'en fous, j'ai le droit de refaire des blagues ! Même si elles sont nulles ...
Résumé la soirée ne sera pas très compliqué car il suffit de vous dire que c'était "vachement bien" et que j'étais très content de revoir toutes ces têtes souriantes dans ma maison bien vide. Mais passons de suite à l'illustration de cette bonne soirée :D'abord la présentation des protagonistes de la première heure. THE motherfucking Thomas en premier lieu. Très classe avec sa coupure nike sur le doigt, vestige de son défunt travail qu'il regrettera beaucoup hormis les conseils mal avisés de coupage de poireau prodigués par son patron et les clientes bavardes qui le déconcentrent.
Passage ensuite à NIGGA WHAT Romain, un homme dont l'humour cynique et acerbe ne trouve d'égale que dans sa bonne humeur et sa gentillesse. Fo real ! Il n'a pas souffert a cause d'un poireau mais il souffre déjà assez quotidiennement à cause des clients de la FNAC. Alors envoyez lui des sous pour qu'il puisse survivre dans le monde impitoyable des connards qui ne savent pas lire leurs contrats.

Et enfin, pour ce qui est du premier lot de participants, l'hôte de la soirée. Le Mathieu que l'on appelera gentillement le "type qui devait arrêter de courir dans tout les sens pour ce rendre serviable "ou "le gars qui essaye desesperemment de raconter des gags visuels". Il travaille en ce moment a la rédaction d'un synopsis de débat et profite de sa pause pour vous raconter sa soirée qui lui aura permi de survivre dans les méandres de Paris peuplé de tecktonics sauvages et de passagers ronchons des RERs et autres metros.

Passons ensuite a Clo, la demoiselle de la soirée, bucheronne fumeuse et grogneuse en chef pour rappeler a tout le monde que dire "caca" c'est très rigolo et que les noms au générique des séries peuvent avoir des noms marrants. C'est la notre, c'est pas la votre alors essayez pas de nous la piquer sinon vous aurez affaire au rouquin :
Le Pierre !
Une espèce roublarde, très grande gueule, qui garantira a chaque discussion de ne jamais trop partir dans le politiquement correct en précisant "qu'ils sont chiants ces cons". C'est pour cela qu'on l'aime et si vous appreciez pas d'avoir tort alors faudra pas trop parler. Ou alors venir avec des bons comics pour vous faire pardonner. Ci joint, une photo de l'homme en train de lire son comics tandis que sa compagne cuisine, une version plus moderne et beaucoup plus classe de l'homme de maison et de son journal.
Dernier numéro de la soirée : le Faya. Poseur magique nous venant directement de la Martinique, ses lunettes noirs sont vendues séparemment. Extremement doom, il ne finit pas ses phrases et les laisse trainer dans les airs comme un bon riff de drone. Voilà un type complet ! En dehors de ça ? Et bien il mange des pates et il sera toujours là pour dire des conneries et être rigolo et c'est pour ça qu'on l'aime. Fo real !


Mais, ils font quoi ces gens là a des soirées ? Et bien ils parlent. Et ils regardent des trucs bien aussi. Mais bon, d'abord, ils jouent a des jeux videos ou on peut se peter la gueule ! Parce que c'est bien ! Et ensuite ? Bon et bien ils essayent de regarder un peu de Ichii the killer. Petit problême : L'ami Thomas kiffe pas trop et le noir arrive et aimerait voir le film depuis le début ! Raaah. Bon ben pas grave on fera ça une autre fois. Par contre y'a toujours the Wire ! Et the Wire c'est toujours bon pour tous ! D'ailleurs certains finiront par être tellement inspiré qu'ils prendront des poses très très ghetto.
Autre effet de the Wire : Ca donne faim. Passage obligatoire a la cuisine vers 3H du matin pour manger un bout de steak (deux) et des pattes (option bolognaises). On reconnaitra bien sur l'étudiant ou l'ancien étudiant dans son amour des pates, élément reconstituant essentiel pour survivre quotidiennement. A noter aussi le duo dynamique, réuni sur cette photo ou Pierre trouve le moyen d'avoir pratiquement la même pose que sur l'autre photo que j'ai posté en haut. Coincidence ou preuve qu'il serait en fait un robot tueur venu du futur ? Je préfère penser que c'est notre robot tueur venu du futur et même le MEILLEUR de tous !
Et après cela ? Et bien après cela on se rend compte qu'il est tout de même 4H du mat et que se coucher ce serait pas du luxe. Alors on remballe tout, on se fout dans un lit et on pionce tant que l'on peut. A noter un featuring tardif du chat de la maison qui vint m'empêcher de dormir pour que je lui ouvre la fenêtre et que je lui donne a manger. Faut dire que la présence inopportune (pour elle) des invités ne lui convenait pas du tout et qu'il fallait donc un peu la contenter, pauvre bete.
Le "lendemain", reveil a 11H30 pour toute la troupe et début des hostilités avec un voyage jusqu'à la boulangerie qui nous permettra de découvrir de nombreuses choses au sujet d'Epinay sur Orge :
il y a des vendeurs de tapis dans les rues !
des cyclistes nanards !
très peu de poubelles convenables !
et une population noir assez limité (+ 100% depuis l'arrivée de Faya, - 100 % depuis son départ)
Conclusion : Epinay sur Orge, c'est comme Baltimore mais sans pleins de trucs mais encore et toujours des personnes qui posent devant des maisons !
Merci a tout ceux qui sont venus. Prout a tout ceux qui ne sont pas venus ! Vous aurez interêt a ramener vos fesses la prochaine fois sinon ce ne sera pas polit. La suite Mardi !

Playlist du soir :
Ulver - Shadows of the sun
Wu Tang Clan - Enter the 36 Chambers
Jesu - Conqueror
Dalek - Absence
Fantomas - Suspended animation
Techno Animal - Brotherhood of the bomb
Darkspace - II (un peu)
Suma
Isis - Panopticon
the Ocean - Fluxxion

Saturday, November 03, 2007

Unholy - Blood of the medusa (Lambgoat Records) 2007


Path of Resistance, Godbelow, Santa Sangre, the Promise ou Another Victim sont des noms de groupes de hardcore qui résonnent dans les annales du genre comme des références de ce qui était appelé le metal hardcore. Avant les coupes de cheveux, il y avait les crânes rasés. Avant les refrains mélodiques il y avait des cris gorgés de rage. Et avant In Flames et At the Gates, il y avait Slayer. Unholy ne fait pas que se revendiquer de cette scène mais provient de cette scène du début des années 90. Ils ne sont pas influencés par mais continuent de produire les même riffs thrash incisifs et excellents qu'une énergie et une rage hardcore propulse. Il n'y a pas grand chose à décrire sur un album aussi simple, direct et efficace mais il y a beaucoup a en tirer quand aucune des onze chansons (avec une plage d'introduction) ne tombent en dessous de la moyenne fixé par le très efficace premier titre de "Blood of the medusa". Même les mosh part sont metallisés et écrasent les comparaisons avec tout ces jeunes groupes qui oseraient utiliser le même terme pour définir leur musique. Unholy est le metal hardcore et envois se faire foutre tout les prétendants au trone pour rejoindre All Out War ou Ringworm dans la cours des groupes qui méritent ce titre.