Wednesday, November 30, 2005

Long day

Je hais le post hardcore. Ou sont mes groupes de teenagers cradingue hurlant dans un micro pendant que leurs camarades, armés de trois, quatres cordes, démontent a coup de tatane le studio ? Ou ils sont ces gens là ? Parce que le Metal, c'est bien, c'est bon, j'adore ça. Mais quand vous avez besoin de prendre une petite mandale, pas trop lourde, mais efficace quand même, vous ne trouvez rien. Besoin de distorsion et d'energie ? Alors prenez un groupe de Hardcore. Mais ou sont les groupes de Hardcore qui ne pechent pas par excès de testostérone ces jours ci ? Et je hais le post hardcore parce que cet ersatz de genre bouffe toute l'attention. En fait j'aurais peut etre dut dire que je detestais le Metalcore vu que c'est le genre à la mode et que, même si on se dirige vers une surabandance de groupe à la Isis /Cult of Luna, nous y sommes pas encore arrivés. Mais que voulez vous, la contreverse, ça ne tombe pas des arbres, et il faut bien des fois prendre le public a rebrousse poil. Donc voila, c'est dit, je n'aime pas les genres à la mode.

Alors qu'est ce que j'etais venus foutre dans une petite salle de Paris, situé derrière un bar / restaurant dans la rue Barbanègre, ça ne s'invente pas, un Dimanche soir ? Et bien j'etais venus voir si, par hasard, le post hardcore ne pourrait pas aussi rimer avec énergie et émotion brute. "the Chronoclast", l'album de Buried Inside, puisque c'est d'eux dont il s'agit, est une merveille qui s'apprivoise progressivement. Signé sur Relapse, le label d'extreme denicheur de talents fou (a plus d'un titre), leur album conceptuel sur le temps ressortait du lot des groupes de death et autre briseurs de convention, mais pas dans le bon sens. Un groupe decrit dans sa bio officiel comme un groupe de post hardcore est un groupe qui demande a ce que l'on lui lance des pierres, des caillous, des rochers, voir même des immeubles. La mode je vous dit, les suiveurs de mode. Voila ce que je hais. Et un groupe comme Buried Inside, même si ils sont bourrés de bonnes intentions, arrive au mauvais moment après tout le monde. Et ça aurait été dommage de passer à coté d'eux, très dommage même.

A l'entrée de la salle nous rencontrons, moi et mon camarade que j'avais entrainé dans cette aventure, quelques personnes très sympathique, puis nous nous introduisons dans ce petit trou dans le mur qui ne paye pas de mine mais restera inscrit dans ma mémoire comme etant une bonne salle de concert, intimiste et a l'acoustique sympathique. Entre moi et mon compagnon, l'attente est partagé entre deux extrèmes. L'un sais a quoi s'attendre, moi, le plus enthousiaste, et l'autre ne sais. Il ne sais pas car il n'as pas entendu l'album. Il n'a pas succombé au appels passioné d'une chronique de disque enthousiaste et il n'a pas déboursé son argent a la sortie du disque en se disant que, même si c'etait du post hardcore, c'etait du Relapse. Et comme les quelques personnes bien informés, il ne s'est pas pris une bonne claque à chaque écoute. En fait,l e terme de claque est beaucoup trop fort et mentirait sur mon impression. Je n'ai pas découvert Buried Inside d'un seul coup, je les ai apprivoisé lentement et avec interet. Passant et repassant l'album, toujour de plus en plus attiré par cette couverture verte clair et granulé. Chaque tour de disque revelant plus en plus de choses et une émotion brute qui manquent a pas mal de construiseurs d'ambiance aux intentions honorables.

Les premiers groupes jouent, finissent et ne se ressemblent pas. Revok joue une sorte d'emo klingon tandis que Gantz vogue sur des terres Oceanic mais bien balancé avec ce qu'il faut d'energie et de bonnes mélodies. J'ai crut entendre dans leur son encore un petit quelque chose de leur passé screamo, et c'est tant mieux vu que ça leur donne une petite touche en plus. En tout cas je les retiendrais comme etant de bons musiciens, et pas uniquement a cause d'un nom qu'ils partagent avec un manga dont je suis friand. Les petits bonshommes de Buried Inside montent sur scène, enfin, et se mettent en place. Pas beaucoup d'espace pour le groupe de 5 canadiens mais ils tiennent quand même, le chanteur faisant parfois dos au public pour manipuler ses samples. L'experience commence alors, et les petits bonshommes d'il y a deux secondes font places a des piles electriques. Ca va de haut en bas, ça hurle, ça colle sa guitare contre les amplis. Non, madame, ça ne fait pas de quartier. C'est marrant d'ailleurs parce que Revok avait conclus son set avec un hurlement de basse collé a un ampli, doucement et proprement. Buried Inside par contre, c'est une toute autre affaire. Ca saisit son instrument et ça le colle, ça l'appuie même, contre les enceintes. "Les" puisque les guitaristes et le bassiste le font tous ensemble pendant une a deux minutes, sinon plus.

Mon couple de voisin qui sirrotait leur biere s'eloigneront d'ailleurs de tout ce boucan, pauvres enfants n'ayant pas pensé a prendre leurs protections auditives, et ils me laisseront donc le champ plus libre et l'esprit plus tranquille sans avoir a me demander si je ne vais pas foutre un cheveux dans leur bon dieu de verre de biere. Non, mais quel idée de boire pendant un set ? Enfin si, je peut comprendre. Mais pas quand on est devant la scène ! Enfin, ils se barrent et moi j'avance. Tout va pour le mieux. Sans etre doté de membres charismatique, le groupe evolue ensemble tout au long de leur album qu'ils joueront sans interruptions, mais pas en entier. Dommage mais comprehensibe quand on y met autant de coeur et d'énergie. Le chanteur hurle ses paroles, sans temps mort, et se place comme le capitaine du navire, ses lieutenants le soutenant vocalement dans des parties de triolisme guttural mémorable. Et puis le batteur. Si ces collègues sont des piles electriques, lui est surement une pile energizer. Le roulement bon dieu ! Le roulement de deux minutes ! Peut etre même plus, et non stop en plus. Hypnotique et transcendant. Le dernier coup est donné sur la caisse clair qui s'envole et voila que tout le monde descend pour partir se reposer. Le public reste hagard en se demandant si tout est bien finis. Le chanteur s'assoie sur le bord de la scène et se bois un peu d'eau avant de repartir au stand.

Et puis voila, c'est finis. C'est tout ? Alors je prend mon courage a demander a je vais voir la bête qui se brisé les cordes vocales devant moi, il y a quelques instants. Le chanteur répond a mon "excuse me" avec un sourire et je lui demande alors, rassuré, si ils comptent revenir vite histoire de nous redonner encore un peu de cette magnifique energie ? Il ne sais pas. Ah bon, dommage. Mais c'etait très bien, alors merci beaucoup. Il continue à me sourire et je pars rejoindre mes amis. La soirée est finis et je rentre à l'antre de mon camarade. Mais en y repensant le lendemain je me demande si je reverrais encore les murs blancs de cette petite salle autour des membres de Buried Inside. Si il y a une justice, alors jamais plus je ne les reverrais ici mais dans une salle un peu plus grande que celle là. donc nous voila en 2005, le Hardcore est relegué a l'underground profond et le post hardcore remonte la corde raide. Mais l'energie n'est pas perdus, et elle perdure dans la peau de cinq canadiens aux intentions louables et a la musique fantastique.

Tuesday, November 15, 2005

There's no difference between you and me

I love my job. No, I really do. I always smill and laugh a lot during the day. I would love to read every book I put into boxes, all day, every day, from 14 to 22. And I never look at my bosses in disbelief ? No, that's just not me. Well, not the motherfucker who is working, I can assure you. When I come back to my home, now that's another story alltogether. I look back at my day and thanks every god to let me have a job but I also curse them all for this lifeless day. It would seem that I'm not a happy fellow but that would be totaly untrue. My work makes me happy because I am working, in other words, because I'm making money and I am therefore able to buy all the stuff I want. Look at the precedent article and re read it if you want an explanation about my satisfaction concerning my financial wealth.

Anyway, everything is not as grim as a Black Metal record and I still go to my job without stiching my claws to the walls while my parents try to throw me in the car. I like my job because I can make up stories about the content of the books I put in my boxes all day long. the Latest exemple ? Elmer ! Elmer is a friendly elephant with nice and shiny colors on his body. I am sure he is the most beautiful elephant of the jungle and all his friends love him. What a lucky guy ! Elmer is the hero of a lot of children book, of different sizes and shapes. A small but important detail when you are looking for a specifc variation of the book and people insist on sending you the wrong one. They have computers and boxes at my job, but nno guns. Now I know why they don't have any. They don't want this place to turn into a bloodbath. But lets go back to Elmer and his wonderfull world of elephants. Elmer'st story always have a second level. Yes, Elmer has a old grand father and he likes to talk to him. But it's also a nice way to tell the yound readers about death and what happends when people gets old.

Another exemple of this kind of second level would be "C'est mon papa". When coming back at home the mother of the heroine is a little rude so our wonderfull little girl is not very happy. During the whole night, and the whole night, she will do everything to piss off her mother and make her very sad. Isn't she beautifull ? But hey, don't worry, at the end of the book she makes up and kiss her mother and everything is alright. the Morale of the story ? don't fuck with children. But again, let's go back to our budy Elmer. Today, while I was putting back Elmer's book in his box, I could not help but read the back of one of the book, "Would you like to know about Elmer's many friends ?". Oh yeah, we would all like to know to know about Elmer's many friends ! Well, that's what THEY want you to say. They, meaning the bunch of souless bastard who wrote this damn book just to get some more cash. Don't misunderstand me I am still happy that kids are reading nice books with shiny colors and that I help providing them the first real stories they will ever hear.

But I can't help to be disapointed by the general lack of imagination from this book when a stupid concept can be turned into a giant cash machine. the Best exemple of this behavior would be "L'histoire de la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait dessu". Hell, with a tittle like this you don't really need to read the book. No surprise here, you will get what you all want, small animals and all kinds of shit. Our new friend the mole wakes up with a nice big shit on her head. Damned, who would have the gut to do this to her ? So she starts asking around to all the animals who live around her hole. And every animals shit to show her "Well, you see, my shit looks like this, so it cannot be me". Genius isn't it. And in case you were wondering, I am not making this up. In fact, it's so real that we have the book in three or four sizes, a german version of the book (the author is german) and even a box with a fluffly mole with, you already guessed, a shit on her head. Parents around the world can all be very proud of their kids now. Just don't look all surprised and innocent when your kids will turn into scatophiles. This is where the next generation of perverts and maniac is coming and I am a part of it. Now that's something to be proud of.

Monday, November 14, 2005

le Grand brun avec une chaussure dans la Tamise

Tonight I was talking through MSN with my girlfriend, and guess what, she started asking me when was I going to start writing again on my blog. So I start to explain I could not do it this week end because I was always somewhere else, far away from my computer. But she is having none of it, hey that's why I love her, and she told me I should start writing in English. Damn, hat's a nice idea, thank you my girl. Before it was a pain in the ass to get my hands to move quicker to write my daily article, and now I've got to do it in a foreign language. Sometimes, I wish you would have told me this earlier since I'm speaking in english a lot in my head. And when I say a lot, I mean an awafull lot. I speak as much in english as in french in this little twisted head of mine. Alright most of time my internal speaches are only made of sentences I've heard somewhere else, but that's a start. And look at what I'm doing right now. Impressive isn't it. Now if I could only get on this damn Titanic in time to push Di Caprio in the water earlier and scream I'm the ing of the world instead of him that would be the highlight of my day.

But enough of this personal babbling and let's get to the core of what you're all waiting for, my personal babbling about everything and nothing. It's quite the same but in a more focused form. Damn, writing in english for the first time on this blog make me feel a little weird. But anyway let's get on with it and start this thing. I am a Metal fan. According to some people it's not written on my face but I can definitly feel it in my gut. I'm so much into Metal it's sometimes ridiculus. If you go ito a record store with me you'll always seem me looking for classic record I've only heard about. One guy on this board said this album was great so it must be, right ? the Almight internet, without it we would be lost metal fans around the world without the knowledge to listen to the good stuff. And that's why I'm obsessed by record store. They are the altar where I seek the essence to keep me on my toes. I come in and look at every title, every new thing that wil catch my attention will make feel a little nervous. I pich up the record, Look at the slave, try to decipher the meaning of the tittle, and then only, if I don't recognize the band at all, I will look at the label that put out the damn thing. Sometimes you learn a lot more about a band with a specific record label than you do with the sleeve.

For exemple, Relapse will only put out good record. And most of the time this is a true fact. Wel, at least according to my taste, cause I know a lot of people that might argue with this point. But that's my blog, and if you're happy with the content, you might just skip this part and start reading something else. Anyway, I always look for this kind of small detail that would not matter to most people but are, like lost footprints on a dirty road, a clue that will awake the appetite of the detective in me. Going back to my topic, I said record store were a safe heaven for me. I always feel a little more confortable in the company of music, even if no CDs are playing. Music is my life, and there is no way, no possibility that I could deny that. Metal is a big part of this, and I must admit that I am never very happy to buy a different record, but at the end of the day, it's this kind of music that I will buy reluctantly that will make me evolve to the next level. I remember clearly the day I found "Formulas fatal to the flesh" by Morbid Angel. I only got into Death Metal because of the feel of this record, and I did push myself a little to buy it.

Same again with "Lateralus" by Too. I was planning on letting it in the store, then after I said goodbye to a girl friend of mine, I rushed back to the store thinking it was a good opportunity to make up my mind on this band everyone was so extatic about. It only prove a little more that I shound trust my instincts more often and don't look too much at the expense I am making. Well, no, I should watch a little more all the money I spend in this kind of shops, but money can alwayd be found again. Not records. My personal philosophy is that good music can make you evolve spiritualy and help you in your life. Gret art does this to people. A book, a painting or a movie can change one's life and it's the same with music. the Littles sparks in my body are to be trusted when I look at the cover and see a name not familiar enough with my always expanding knowledge about Metal and music in general. Don't pass on a hidden gem of you might regret it. I will always remember the records did not get when I found them, thinking they were not very good. I try to not repeat this kind of situation so I am always lookinf for more informations. You might call it a never ending loop but I prefer to call it my life. Scarry for some, fantastic for others. Me ? I love it. And that's all that matters.

Tuesday, November 08, 2005

50% complete

Voila ce qui arrive quand on fait un boulot aussi paliptant que d'écosser des haricots, on finit par penser à tout un tas de choses qui n'ont rien à voir avec notre travail. Alors parfois ça reste bloqué sur une phrase et entre deux livres on la prononce mentalement. Je ne peut pas vous le cacher plus longtemps, c'est extremement excitant et j'en fretille de joie. Et puis il y a les sujets un peu plus serieux, et c'est là qu'interviens mon carnet. Precieux petit objet glissé dans ma poche arrière, pret a l'emploi. Je n'oublie plus grand chose et je peut developper des idées eu sur le tas un peu plus tard et ne plus les laissé aller au grès du vent. Ce qui est toujours regrettable. Donc, en prenant un livre et en fermant un carton, mon cerveau à tilté cet après midi. La balle a frappée le bon bout de féraille et j'ai rebondis sur un concept que je tiens à vous presenter ce soir. Je tiens à le faire car je n'ai pas d'autres idées, car j'ai besoin d'ecrire, et aussi car si je ne le fais pas ce soir je vais encore le laisser pourrir dans un coin.

Encore une fois je replonge dans les évenements se trouvant à la une des quotidiens nationaux. La violence dans les cités. Quand est ce que l'on va bien finir par arrêter d'en parler. Quand les médias auront épuisé le filon, bien sur, mais au rythme ou les evenements se profilent, il y a des chances pour que les instigateurs de tout ce boxon obtiennent ce dont ils désiraient, de l'attention. Alors voila, la jeunesse est dans la rue et on prete attention aux cités. Les endroits que l'on refusaient de regarder en face et que l'on a trop souvent laissés a l'abandon de bande ou de flic peu compétent (ou trop surchargé pour faire quelque chose de correct). En lisant des articles quotidiennement et on decouvrant peu à peu les possibilités de vie de ces gens, je me suis rendus compte d'une chose qui n'avait pas encore été soulevé. Du moins pas dans les textes que j'ai eu a me mettre sous les yeux.

Je vous dresse vite fait le tableau : une population minoritaire dans un pays riche se révèle être dans un niveau de pauvreté et d'abandon absolument honteux et necesitant des mesures drastiques afin de leur rendre une vie meilleur. Et là je parle globalement, mais vu comme ça, on pourrait penser que je parle de la Nouvelle Orléans. Des territoires désolés et annihilés par la force de la nature, révélant la crasse de l'Amerique, ceux que l'on voulaient oublier mais qui ont laissés entendre leur plainte devant les yeux des caméras. Je ne vais pas aller trop loin dans mon parallèle car les lignes ne sont proche qu'en apparence, et uniquement si on est miope. Mais les images de ces temps ci appuient là ou ça fait mal. Et dans nos villes en plus, juste à coté de chez nous. Un sentiment reste commun pour ces deux situations. La honte. La honte de ne savoir rien de ce qui se passe à coté de chez nous, de regarder trop loin quand il suffit de baisser le nez pour voir des problêmes graves.

Oh oui, on peut toujours donner des sous aux types qui font la manche dans le métro. Là voila la misère qui se penche et nous assaillis en pleine gueule. Mais les problêmes quotidiens de toute une partie de la population que l'on a vu comme des profiteurs, voila une autre misère que l'on a abandonné et que l'on a repoussé. Je ne vais pas non plus partir dans un laîus destiné a jetter la pierre à toute la population française. Un méa culpa est necessaire, mais il n'est pas a faire a toutes les personnes vivant dans une cité HLM. Oui, un amalgame a était fait et des gens ont patis pour d'autre. Mais ce n'est pas une raison pour partir dans l'extrême inverse. Dommage tout de même qu'il at fallus une banderolle enflammé et un message de rage incontrolé, attisé depuis bien trop longtemps, pour se pencher un peu plus sur la question.

Monday, November 07, 2005

Johnny mérite une balle dans la tête

Je ne vous rappelle pas les évenements du moment, vous n'avez qu'a appuyer sur le bouton d'allumage de votre télévision pour en entendre parler. Des jeunes, des flammes et des flics dans al rue. Voila ce qui s'appelle une bonne petite révolution à la Française et c'est ironique de constater qu'elle est déclenché justement à cause d'un ras le bol contre les Français. Contre le gouvernement, c'est classique, mais des types de 14/15 ans qui matraquent à coups de batte de baseball en criant au nom de Allah, voila qui nous ramène au croisade. Mais je ne ferais pas la connerie de vous rappeler ce que notre cher Maurice Dantec nous rappelle, voila d'ailleurs un lien direct vers son article si vous ne l'avez pas encore lut. C'est ironique mais ça remet les choses en place :
Moi m'excuser beaucoup
Passons donc maintenant au propos de mon article, un thême que j'ai peut-être déja abordé dans des conversations. Je veut bien sur parler de la mort de la culture française.

Pendant des années, la France etait le pays de la culture et rayonnait d'auteurs luent comme des saints patrons de la littérature. Je ne cite pas de noms afin de ne pas trahir mon inculture en la matière mais je vous laisse imaginer la liste. Elle est longue, elle est bourré de noms en majuscules et vous l'avez surement ecrites plusieurs fois dans vos carnets en classe. La soupe populaire de la culture pour les enfants ce sont des auteurs aussi contemporains que Louis XVI et Albert Einstein. Et même si la poésie adouçit les moeurs, elle doit perdre un bon paquet de lecteur dans les classes de cours, cités ou pas cités. Pas besoin de stigmatiser plus des mômes vivants des quartiers défavorisés, tout le monde est concerné de toute façon. Mais le pire ne s'arrête pas à la salle de classe, et si on pouvez isoler le virus ce serait tellement bien. Mais ce n'est pas le cas.

Sortis de l'école, ou se trouve la culture moderne ? A la télévision, dans les émissions de variétés diffusés a une heure tellement tardive que même les night clubbers vont se coucher avant ? Ou ne sont pas encore rentré de boite, ça depends de leur resistance. Et de quel culture parle t'on ? Est ce la culture française vielle comme le soleil ou de nouveaux astres ? Des étoiles filantes plutot ? J'en vois un paquet défilé dans mes cartons, et je ne vais pas me placer comme une grande référence culturel en la matière. Ce serait le comble. Un expert je ne suis point. L'observation que je fait est uniquement limité à mon maigre travail. Mais l'evidence est là. Ce qui vend est vite lut et vite oublié. Le fast food version livre. Et qui lit de nos jours, de toute manière. Surement pas les gens qui ont besoin de se cultiver pour sortir la tête de la merde dans laquelle on les plonge tout les jours.

Oui, la culture, la lecture, l'education peuvent sauver des vies et permettre à des gens dont l'avenir n'était pas rose de trouver une voix qui les mène a un peu de bonheur. Je le crois franchement et sincerement. C'est même la croyance qui mène ma vei et me pousse a fourer sous les yeux de tout le monde les albums les plus obscures. Parce qu'on ne sais jamais ce qui pourras plaire et que les gens sont bien plus ouvert que l'on ne le crois si on leur en donne la chance. Je donnais recemment à ecouter une chanson d'un groupe de Black Metal français à un pote qui fait du hip hop. La t'il refusé ? Que dalle ouais, et il l'as trouvé ça sympa. Je ne l'ai pas amené a se badigeonner el corps de peinture pour aller violer des chauve souris, mais il a écouté et ça lui a donné des idées pour un texte. C'est le principal et c'est exactement l'effet que je cherchais.

Cloisonner les gens dans la même culture mène a des amalgames. C'est comme répété un texte sans cesse, à la fin on se mélange et les mots ne ressortent plus dans le même ordre. Les mêmes mots, mais pas le même sens. J'imagine que c'est un peu ce processus auquel on assiste avec les jeunes enfermés dans leur croyance aveugle du Coran ou de tout autre livre religieux. "Nous n'avons jamais lut le Coran". Voila un titre de livre que je met en carton et qui contribue a ma petite croyance personelle. Autre exemple, une ancienne collègue de travail. Une jeune demoiselle d'origine magrébinne, sympathique et gaie, et de confessions musulmane, qui me disait n'avoir pas encore lut le Coran. Comment croire dans une réligion sans au moins avoir lut le livre ? La foi est bien sur plus importante, mais ça me paraît tout de même être un passage essentiel à ne pas contourner, rien que pour sa culture personelle. Mais la culture est un mot sale, c'est le mot des autres, ceux qui gouvernent, qui enseignent. Les énemis. Et qui voudrait ressembler à son pire énemis ?

Friday, November 04, 2005

Enemy of the sun

Depuis mon enfance, et encore maintenant, je suis le dernier de la classe quand il s'agit de grimper à la corde, sauter sur des énemis, bousiller des zombies ou voler un sac à main à une grand mère. Ma force physique n'a jamais été l'attribut dont je pouvais me vanter, et à vrai dire j'ai tendance a penser que cet ingrédient a été omis quand on mis au point la sauce qui me constitue aujourd'hui. Intelligence ? Euh pas trop. Sens du devoir ? Ouais, rajoutes en toujours une cuillérée. Mais en ce qui concerne les biscotos et autres dévelopement physique, Hulk Hogan a eu la part en plus qui me revenait. Si je devais donc me retrouver face à face avec un monstre ou une simple "racaille", j'aurais donc beaucoup de mal a me defendre. Je pourrais toujours lui taillader la peau avec mes ongles, si je ne les aient pas coupés le jour précédent. Ou j'esserais aussi de courir, très très vite. Aussi vite que je peut. Et là, peut être que je reussirais a bousculer la grand mère et lui voler son sac à main. Mais ce serait de la science fiction. Elles sont bien nourries les grand mère de nos jours.

Dans le climat actuel ou des flambées de violence explosent dans des villes environnantes, je ne suis pas le plus apte a être le fier défenseur de la justice, et encore moins celui qui pourrait en réchapper si j'etais entouré par une bande d'abrutis. Toutes sortes de tortures me viennent à l'esprit alors que j'imagine ce que ces cretins pourraient me faire, et croyez moi, j'ai l'imagination fertile, et on a déja vu pire qu'un type se faire flageller en pleine rue. Mais reprenons. Je ne suis donc pas le meilleur, le plus de l'univers, et je ne peut rien esperer de la vie sinon d'observer de loin des combats en esperant que je ne sois impliqué dans l'affaire. En fait, ce n'est pas totalement vrai. Ma dose de "sens du devoir" étant superieur à la moyenne, je n'hesiterais pas à sauter sur un type pour défendre quelqu'un. Mais si je me retrouve seul, je ne pense pas pouvoir m'en sortir. Je ne compterais que sur mon petit poid et une dose d'ingeniosité, et une grosse dose de chance, pour venir à bout du môme de 8 ans mon cadet qui tenterait de me prendre mon portefeuille.

Et c'est exactement ce qu'ils font en ce moment, paraît il. Ma mère me contait hier que des individus avaient arrêtés un train en marche, mis le conducteur hors d'état de nuir à leur plan, et avaient ensuite dérober toutes les possessions monetaires des passagers, pour ensuite les faire sortir et sacager le train. En fait, rien qu'en ecrivant je me rend compte que c'est assez surnaturelle. Pas que ça ne pourrait pas arriver, mais pas en France. Plutôt en Russie. Imaginez un instant. Votre train est perdus dans la campagne, le charbon se fait rare et le seul type à savoir conduire l'engin n'est ni le conducteur, ni un des passagers. Vous êtes arrétés par une bande de brigands, qui montent à bord et vous volent vos affaires. Là ça semble un peu plus vraisemblable. Mais en banlieue parisienne ?! Mettons que ça arrrive, il y a aura bien un type, ou une demoiselle, pour user de son portable et appeler au secours. Au moins un petit SMS. Ils ecrivent tellement vite de nos jours. Et un train qui s'arrête sur la voix, le temps de voler tout le monde, ça ne passe pas inaperçut. Non, il y a quelque chose d'incohérent dans cette histoire. Mais mettons que cela sois vrai.

La France est au prise avec la violence, c'est la révolution Les jeunes se révolente, les minorités d'origines magrébinnes décident de prendre le pouvoir et nous sommes alors dans un climat de tension intense. Moi en voyant un tel tableau, je pense inévitablement au Far West. Ouais, le Far West. Bon, c'était une autre époque, mais le principe est le même. Des gens profitent du climat pour voler d'honnêtes gens pendant que la police essaye de se demener avec les 15 autres affaires précedentes. Est ce que cela empêchent les habitants de vivre. Et bien non, et la preuve, c'est que les Etats Unis existent. Pourquoi s'arrêter de vivre et craindre ce qui peut nous arriver à chaque instant alors que rien n'est définitivement decider et que l'on peut très bien s'en sortir quand même. Hmm, beaucoup trop de même dans ce texte. J'aime bien les plutôt aussi, mais surtout dans mes posts sur des forums. Ca doit etre une conséquence de mon nouvel amour pour les "^". Donc bref, je ne suis pas fort, je suis même faible physiquement. Mais est ce que je dois me recroqueviller chez moi en esperant que le grand méchant type en survet viennent me voler mes affaires, me violer, me callasser et s'habiller avec mes fringues ? Franchement non. Et je ne vais pas non plus arrêter de prendre le train non plus. Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas se poser de questions sur les raisons de tout ce bordel. Mais pour le moment, les causes me semblent être occulter par tout le monde, délinquants et police en premier ligne. Seul compte la resolution de tout cet "guerre" et le retour a un calme relatif. L'histoire fera le tri après.

Wednesday, November 02, 2005

l'Automne saigne sur les cendres du ciel qui s'éffondre

A la télévision, vous avez Super Nanny. Sur les forums que je fréquente, j'ai parfois eu l'impression, plus rarement maintenant, d'être super classificateur. Dis moi Hororo, c'est quel genre ce groupe là, et celui là ? Non, mais est ce que j'ai une tête d'encyclopédie ? Ou de bimoteur (private joke) ? Mais ce sont les réponses que je fait maintenant, car avant je répondais avec joie. Je cherchais des informations, je lisais les magazines et je recrachais la bonne parole de ceux ci, transmettant mon savoir en papier maché a toutes ces jeunes têtes blondes qui me regardait comme un grand sage. Un grand sage de pacotille si vous voulez mon avis. Mais hier, et bien c'est hier et aujourd'hui j'ai mis ce genre de préoccupations de coté, à moins bien sur que l'on me sorte des absurdités du genre "Ouuah, moi j'écoute du Metal Extreme tu sais, des trucs genre Marylin Manson, Sum 41, des groupes qui font du bruit". Là bien entendu ma collection de titres à rallonge refait surface et je balaye le gamin avec ses prétentions en lui servant un peu de Arkhon Infaustus. Ca remet toujours les idées en place.

Les titres à rallonge donc. Des épithètes crée par les magazines et autres redacteurs de Webzines afin de satisfaire le besoin de faire place net, de ranger convenablement dans des petits tiroirs des groupes qui pensait faire, tout simplement, de la musique, et qui se retrouvent à faire du Neo Death Metal (celui ci il viens de moi). Ca feras très beau sur leur carnet de note mais ça ne leur serviras pas à grand chose. Et le terme que je prefère le plus en ce moment, c'est le post. Pas le post de forum. Pas la Poste, avec un grand P. Mais le post quelque chose. Un jolie petit prefixe pratique, cousin du suffixe core dans son inutilité et son incapacité à définir clairement ce dont on parle. Si quelque chose est post, c'est que cela viens après, et donc que ça change la donne par rapport à l'habitude. Et on est bien content de le savoir, parce qu'on le savait pas que c'était nouveau. Alors on est content, on fait du post. Donc on est après. Mais qu'est ce que l'on fait en fin de compte ? Peu importe, on est après.

De la même manière que si vous êtes core, vous êtes plus violent que le precedent. Donc vous êtes plus fort et plus agressif que la forme indéfinis qui se trouvait avant vous mais que personne n'est foutus de categoriser. Donc on vous catégorise vous en fonction de l'autre, en admettant un peu ne pas savoir de quoi l'on parle. Mais au moins on sais que vous êtes après. Imaginez un peu une maîtresse d'école appelant ses élèves. Son seul moyen mémotechnique est que le troisième Julien de la classe est plus grand que le précedent. Mais qui est le précedent ? Euh, l'autre Julien. Mais lequel de ses foutus mômes s'appele Julien déja. Le blondinet ? L'autre qui roule des mécaniques ou encore le type tout en noir qui roule des mécaniques, avec son mascara sur la figure. Voila en gros ce qu'est le paysage musicale actuel. Une assemblée de maîtresse d'école qui ne sais pas comment appeler ses élèves et fait comme si elle interrogeait toujours le bon môme. Et mieux encore, lui fait des reproches quand il se trompe sur son nom ! C'est la faute du môme pas la mienne. Voila, maintenant remplacez le mot "môme" par "groupe" ou "artiste" et vous avez le tableau actuel du monde de la musique qui se dresse devant vous.

La classification servez à se repérez dans les grands magazins, afin que les vendeurs sachent ou mettre le nouveau album de Neurosis, et surtout ne pas le placez face au niveau Britney Spears. Sans ecouter l'album, vous saviez déja ce que faisait le groupe. C'est tout de même plus pratique. Le CD bien compact rentre dans sa jolie boiboitte et tout va bien. Et que fait le groupe ? Et bien il serait gentil de rentrer dans la jolie boiboitte lui aussi. Une petite boite carré sembable a un cerceuil créatif. Les régles sont bien posés et vous ne pouvez pas les déformez car sinon vous risqueriez de passez dans la boite à coté. Mais ça pourrait être interessant, non ? Non ! Non, parce que sinon on ne sais plus ou on en est et vous allez perdre vos fans. Ils aiment bien votre boite eux aussi, et il ne voudrait pas que vous changiez de boite sinon ils pourraient vous perdre. La boite elle est aussi à eux. Et on ne dois pas changer les choses, elles doivent rester bien là ou elles sont. On peut toujours créer de nouvelles boites mais il ne faut pas abuser non plus.

Ce qui était un passe temps de vendeur et un sujet de débat pour les cours de récréation et maintenant le thême le plus abordé. Ont se soucie de la boite mais pas de ce qu'il y a dedans. Les régles de base sont bien définis comme les tables de la Loi, et malheur à ceux qui irait à l'encontre de ce qui à déja était ecrit par on ne sais qui. Peut être bien un type qui as choisit de sortir de sa boite et d'allez voir ailleurs justement ? Mais mieux vaut ne pas y penser et accumuler les boites en évitant de trop les rapprocher. Bon, je vais en finir maintenant avec mes boites sinon ma métaphore va devenir extremement chiante. D'ailleurs je sens bien les petits yeux se refermer et les bras s'écrouler sur le clavier, donc je vais vous laisser avec ces quelques mots. L'art est l'expression de la liberté de l'homme. Il trempe son instrument dans son essence, son esprit, son imagination pour en ressortir un outil unique. Et si vous commencez a le trempez ailleurs, dans un mélange tout préparé vendus en magazin, alors vous n'êtes plus un artiste mais un vendeur de barbe à papa. C'est rose, c'est gluant, c'est rigolo mais on en mangerait pas tout les jours. Moi aussi, j'aime bien la barbe à papa, attention, tout le monde en fait un petit peu. Mais pas trop.

Tuesday, November 01, 2005

Fais bisou au cochon

Alors que j'etais déja bien versé dans le monde de la bande dessiné franco belge, rayon adulte, tourné à gauche en arrivant à l'interieur de la bibliothèque municipale, mon frère ramena quelques mangas à la maison. Decouverte d'un nouveau monde, difficile d'accès car beaucoup plus dense en information que la plupart des séries que je suivaient à l'epoque. Et pourtant je suivais déja des petites merveilles de complexité, Jodorowsky ou Grant Morrison étant d'ors et déja des noms qui figuraient en gras dans ma liste d'auteur intéressant. Mais quand on s'attaque a du Masamune Shirow quand on est encore un pré adolescent, ont est bien forcé de se rendre compte qu'il y a beaucoup de chosses qui mériterait que l'on nous explique. A commencer par :
Qu'est ce que c'est que ce bordel ?
D'ou tu viens mon coco ?
Et, vous en avez plus des trucs comme ça ?
Je passais donc de la bande dessiné franco belge et des comics au petit monde du manga. Le changement se fit tout de même très lentement. D'abord Dragon Ball dans sa version kiosque. Puis ensuite quelques petits tomes, de la même série, acheté en version relié, et beaucoup de temps passé a reluqué les rayons en se demandant ou tout ces gens allez chercher l'argent qu'ils mettaient là dedans.

Je ne savais pas encore que j'allais rejoindre plus tard ce cercle des acheteurs compulsifs, mais ceci est une autre histoire. Donc bien plus tard, en lisant un numéro de Anime land, je découvre une toute nouvelle série du nom de One Piece. C'est sympa, ça a l'air drôle, j'achète ! Je lis le premier tome et ... bon dieu, c'est cher. Attente et décalage dans le temps, il faut ensuite attendre mon arrivé en fac pour que tout se redéclenche. Je crois un dénommé David Robinson, un passioné de musique et de manga. Ce dernier me parle d'une nouvelle série qui déchire. Une série ou l'on reste les yeux accrochés à la page. Une série qui s'appelle Hunter X Hunter. Et par le même auteur que Yuyu Hakusho. Revenons en arrière quelques instants. Il y a de cela des années, j'avais acheté les premiers tomes de la série en question. Je la trouvais très bien, mais comme le prix n'allait pas avec l'état de mes finances, j'avais laissé tout cela de coté en esperant des lendemains meilleurs. Et voila que je me retrouve avec de l'argent entre les mains et une bonne série potentiel a découvrir. L'achat s'effectue donc quelques temps après et je reviens remercié mon cher camarade, j'etais de nouveau lancé dans le manga.

Mais voila, le problême du shonen, c'est qu'il est répétitif. Et ce n'est pas une vue de l'esprit, c'est même le principe de tout le bazard. Une dynamique copié collé par le biais d'un contrat signé par l'auteur, et voila que vous vous retrouvez avec pleins de séries tirés du même moule. Personnages charismatique et pleins de dynamisme. Ca saute, ça tape, ça évolue et c'est de l'or en barre pour tout les adolescents à la recherche d'un exutoire pour leur imagination bouillonante. Je ne crache pas dans la soupe car j'y ai plongé ma cuillère bien souvent. Et avec beaucoup de plaisir, il n'est pas inutile de la souligner. Mais on grandit, et les shémas d'antans deviennent aussi séduisant que de mettre son pouce dans sa bouche. Ce n'est pas désagreable mais on ne va plus passer la journée à le faire. D'autant plus que je lis aussi des comics. Quoi, mais quel est le rapport. On parlais de manga et voila que l'on viens de sauter sur un autre continent ! Ouais, je sais, et ce n'est pas un hasard.

Selon un recent petit article que j'ai lut sur la litterature japonaise, ce qui caracthérise surtout les écrits de ce pays sont les histoires tournant autour de petits évenements. Des bouts d'histoire, des tranches de vie, pour utiliser une expression plus connues. Soseki, un auteur japonais de roman, ne fait il pas qu'ecrire sur des observations journalière dans "Je suis un chat" (un livre dont le héros est le chat de la maison). Be with me, un excellent film de Eric Khoo, est aussi une collection d'histoires courtes qui finissent par s'entrecroiser du fait de leur thématique commune, l'amour. Il n'y a pas de fin réel a ce film. De même que l'on pourrait raconter des centaines d'histoires en les faisant passer par les yeux de ce chat. Le manga culte, Lone Wolf and Cub, est une sorte de compromis entre une histoire à suivre et ces tranches de vie. L'histoire des personnes principaux est découverte au fur et à mesure, mais chaque chapître conte une nouvelle aventure. Et l'on pourrait continuer constamment ainis.

Le shonen reprend d'ailleurs ce principe avec ces histoires étallés sur des dizaines de tomes. Mais en installant une origine precise au personnage ainsi qu'un but, on installe un début et une fin probable. Or c'est cette fin que demande le lecteur. Il ne va pas passer des plombes a attendre que truc retrouve machin. Il veut savoir. La litterature japonaise classique ne se lit pas, à mon sens, de cette manière. Elle se fiche de la finalité, elle presente uniquement un passage d'une vie ou une aventure dont on pourrait un enseignement ou un peu de plaisir. Mais une histoire japoansie n'a pas le début et une fin qu'une vie a normalement. Ce besoin de suivre un dévelopement plus "linéaire" viens, à mon avis, du comic book. Les héros sont introduits au début de leur carrière et on leur donne un but dans la vie. Mais ce bur ne sera jamais vraiment atteint, il est uniquement là pour motiver le personnage principale. Le héros de manga, par contre, subit des transformations, tandis que le héros de comics est sujet au statut quo. Du moins pour ce qui est du super héros populaire. Heuresement, ce shéma, comme celui du shonen, ne concerne qu'une partie de la production.

C'est là d'ou viens le problême du shonen pour mes gouts de petit européen pourris. Je suis face à une histoire qui dois avancer mais le ne le fait. Le comics de super héros, Superman, Batman, Spiderman, montre une histoire avec un héros qui restera identique au fur et à mesure des années, et cela malgrès toutes les experiences qu'il subit. Le héros de shonen par contre, paradoxalement, évolue et rencontre des amis. Son statut quo n'est pas totale, il obtiens souvent les armes pour avancer dans sa quête mais n'en arrive pas à la conclusion, laissant le lecteur saliver devant ses nouvelles capacités qu'il ne lui permettront quand même pas d'arriver à ses fins. Je pense bien sur à une série comme Naruto. Une série que suis de très loin mais dont les nouveaux chapîtres ne cessent de frustrer les lecteurs que je cotoient. Et la même critique pourrait etre porter sur XII. Ou est la fin ? A quoi servent toutes les révélations si elles ne forment pas un tout cohérent. Une histoire est un puzzle d'indice que l'auteur doit remettre en ordre progressivement, et dans un ordre intéressant, de manière a former une image finale qui fascinera le lecteur. Or, le shonen est bien souvent un puzzle simple qui n'en finis par complété. Et je pense que je prefère passer au grand puzzle de 15 000 pièces.