Sunday, December 18, 2005

Rise out of the ashes

Ce sera surement mon article le plus court sur ce blog :
La musique n'influence personne au point de l'amener a commetre une meurtre ou de voler. Les parents sont responsables de leurs enfants et doivent les surveiller si jamais ils commencent a avoir un comportement dangereux ou suspect. Utiliser la musique comme une excuse pour des actions criminels ne fait que montrer a quel point le delis est pathétique, tout comme la personne qui la commis. Oh, et le bouquet final : Aucune preuve scientifique ! Aucune. Oui, vous serez surement plus agressif en ecoutant une musique agressive, des pensées violentes vous viendront a l'esprit, mais elles n'apparaissent surement pas par magie. Blamer la musique et les textes violents qu'elle peut contenir reviens a jeter le discredit sur ceux qui témoignent justement de ce qui constitue notre société, et de ce fait il devrait etre observer avec interet plutot que d'etre rejetté comme des oeuvres de mauvais gouts. Mais bien sur, encore faut il comprendre la part d'ironie et d'humour stupide et la part de serieux dans des oeuvres à l'apparence violente. Je ne fais que lancer des phrases les unes à la suite des autres, donc si jamais vous sentez que je devrais eclaircir un point, jettez moi une pierre (ou un commentaire) mais à la suite de la lecture d'un article sur un énième meurtre commis par un adolescent qui ecoutait du " Black Metal" (Slipknot et Marylin Manson ... bon, qui est ce qu'il faut que je tue cette fois ?) je me suis dit qu'une enonciation de toutes ces évidences ne pouvaient pas m'être néfaste, rien que pour clarifier ce que je pense.

Thriller ... thriller tin tin tintintin

Quand une entreprise vend un produit, elle attend des bénéfices. L'argent qu'elle investit dans la production d'un produit, ancien ou neuf, dois d'abord permettre de rembourser les couts de production pour ensuite lui faire gagner un bénéfice conséquent. Logique, simple et basique. Oui, j'aime les accumulations dans les textes, pas vous ? Alors voila, un produit se vend bien. On decide de faire plus de pub, on touche un public plus large, des tranches d'ages différentes et des couches de populations encore plus variés qu'avant, quand le produit n'etait connus que de quelques individus plus "connaisseurs" que les autres. Logiquement, le profit devra être supérieur. Dans le monde de la musique, ce n'est pas obligatoirement ce qui se passe. Un single, c'est une chanson construite comme tout autre chanson. Le visage change mais la production est la même. Quel est l'appel que peut réaliser une blondasse par rapport a une rouquine ? Est ce que l'on peut calculer ce genre de choses ? Oui, maintenant on peut Et un type avec des gros biscotaux ? Ouais, c'est possible aussi.

Mais maintenant, si votre blondasse ou votre veau aux hormones ne fait rien de ce qui est prévus, ne suis pas le script et surprend les gens par son attitude, ce qu'il propose ou ce que les gens attendent de lui. Alors vous pouvez avoir droit a un jackpot enorme et gonflés aux Dollars (ou aux Euros, ça depend de votre demande, de toute manière à partir de là : le monde est a vous, jeune producteur). Des cas comme ça il en arrive un une fois tout les dix ans et chacun tente le coup. Et par "chacun" j'entend les maisons de disques et autres producteurs denicheurs de talents et de visage susceptible d'accrocher la masse. Aucune prevision ne vous permettra de savoir si tel ou telle nouvel album obtiendra les faveurs du public pendant les années à venir. Ils ne vous reste donc plus qu'a croire dans la capacité de la publicité et dans les miracles que le Dieu MTV a déja réalisé, en sachant que chacun de ces deux facteurs est aussi stable qu'une plaque tectonique. En gros, chaque année c'est au petit bonheur la chance, et vous pouvez tout recommencer depuis le début.

Une sauce peut prendre pendant un certain temps mais il vous fait un contexte specifique pour que cela marche. Exemple que je sors de ma petite tête : In bed with Madonna. Ouh provocation, sexe, fantasmes Hmm, sympa. Est ce que ça a eu du succès ? Bof ... pas que je sache. Et Madonna pourtant c'est un synonyme pour tout ces mots, c'est son gagne de pain de vendre du fantasme et de montrer tout sans ne rien montrer. Par contre elle a eu du succès avec un truc totalement inattendus, le role de Eva Perrone. Don't cry for me Argentina ... ouais ouais, c'etait Madonna si je ne dis pas de connerie. Et pourtant est ce que ça ressemble a Madonna ? A celle de "Vogue", a celle de "Like a virgin". Que dalle ouais. Alors ensuite elle s'est refaite une virginité et a bouffé du spirituel (elle a même influencé pendant un temps le guitariste de Stratovarius, mais ça c'est une autre histoire) et en avant la musique ! Je ne sais pas pourquoi, elle ne sais surement pas comment, et ses publicitaires se grattent surement encore la tête pour comprendre le mecanisme qui a fait que Madonna, malgrès tout, traverse les modes.

On jette tout et on recommence, chaque mode est une nouvelle vie, une nouvelle generation de visage. A vous de décider ce que vous voulez voir pendant les années a venir quand on vous montrera ce qui a fait votre jeunesse et ce qui a marqué votre époque. Il n'y a pas de places pour les grands découvreurs et les architectes quand le glamour est à l'ecran. Qu'est ce que l'on demande a une chanson pop. Elle est vide, elle propose, elle invite, elle squatte votre tête et vous n'avez pas d'autre choix de vivre avec. La chanson pop, c'est le parasyte d'une année, la bestiole que l'on n'oublie pas. Elle ne sers qu'a ça, ne pas être oublié. Symbole d'une epoque et d'un instant de votre vie. Quand je vous dit que la musique que l'on vend par le biais des radios et des chaines de télévision est vide ! Mais c'est le but. Vous devez bouffer cette chanson, elle vous rappelera de faire votre lit et de parler a votre mère ou de regarder cette fameuse série ou on entend justement la fameuse chanson. La chanson pop c'est la capsule temporelle remplis de machins inutiles. S'en emparer, c'est prendre le controle d'une parcelle de vie de toute une génération, pour que sans le vouloir chacun se retrouvent In bed with Madonna.

Tuesday, December 13, 2005

Replenish the empty

Je suis très mauvais pour raconter des blagues. La plupart des instants ou j'ouvre la bouche et que je me dirige vers mon auditoire pour raconter quelque chose, les gens finissent par me regarder bizarrement et je suis obligé de me foutre de ma propre gueule pour rattraper le coup. Mais ça ne se passe, heuresement, pas comme ça tout le temps. Parfois les gens rient pour me faire plaisir. Un petit rire forcé déposé comme une offrande a un SDF. On rigole un coup et on part très vite avant que l'on ait put nous dire quoi que ce sois d'autre. Certaines personnes rigolent quand même, allez il ne faut quand meme pas que je me force a mettre la tête au fond de l'eau. Oui parfois, les gens rient a gorge déployé et je me sens bien. Ca fait toujours plaisir de reussir a provoquer une emotion chez quelqu'un, c'est gratifiant. Mais voila, comment savoir si les gens rient de vous ou avec vous ? Un bon exemple de blague qui a était mal pris ou mal interprété est la mort de Superman. Superman, ça vous dit quelque chose ? Oui ? Et bien, il etait mort, pendant un temps. Et puis il est revenus, naturellement.

Mais comme dans une blague a double tranchant, il y avait bien sur quelque chose derrière cette mort, et ça le public ne l'a pas compris. Ce n'est pourtant pas compliqué, vous prenez un héros populaire, vous le faites crever dans des circonstances dramatique et vous le faites revenir la semaine prochaine. Tout le monde connait ce vieux tour de magie, le monde du comics dois sa survie a ce tour de magie ! Et le reste du monde, lui, il l'ignore un peu. Il sais qu'il y a des bandes dessinés avec des super héros mais il ignore la différence entre Marvel et DC Comics. Il s'en fous un peu faut dire. Et les comics "adulte" ? Ben, c'est du porno, non ? Comment un adulte pourrait trouver un interet a lire une Bande Dessiné ? Absurde. Bon, c'etait très americain comme raisonnement, mais en fait je pense que ça reste encore un peu dans les mentalitées française, surtout en ce qui concerne les super héros. Spandex, sourire de vainqueur, tout de suite ça ne fait pas serieux. Est ce que ça se risquerait a ouvrir V pour Vendetta ? Non ! Enfin, ça arrivera peut etre "grâce" aux frères Watchwosky et leur prochaine adaptation, au sens large, de ce classique de Alan Moore.

Donc, au début des années 90, dans un climat de boom economique pour le comic book, Superman décéde des mains d'une terreur biologique nommé Doomsday. L'apocalypse ! Tremblez petits enfants car le grand méchant va ... ah non, en fait il meurt en même temps que Superman. Coup de bol. La nation pleure son héros, le grand et l'inestimable type en colan bleu que l'on aimait tant. Faut dire aussi que ce deguisement n'est jamais devenus viellot. Peut etre parce qu'il l'etait déja au moment de sa creation. J'ai du mal a comprendre l'interet que peut avoir un collan bleu. Et ou est ce que la maman de Superman a t'elle put trouvé des collans pareille ? C'est une histoire a raconté ça. Mais pour le moment Superman est mort, alors un peu de retenus et faites même une minute de silence s'il vous plait. Ca a dut se passer comme ça dans le comics, mais ça s'est aussi passé comme ça en vrai. Pensez donc ? Ils ont tués l'icone americaine numéro un, avec Spiderman ! Si vous parlez de comics avec quelqu'un vous evoquerez obligatoirement en lui l'image du boy scout orné des couleurs de la bannière étoilé. Alors quand Superman meurt la presse en parle. C'est toujours quand on est mort que l'on deviens célèbre.

A l'epoque je me souviens même avoir vu un reportage sur la question dans le journal de 13H de France 2. C'est dire l'importance de la nouvelle aux yeux du monde. Du sensationnel ! De l'inedit! De l'inédit ? Ben, pour le cas de Superman, oui. Après tout, qui etait censé arriver a tuer notre héros ? Personne, a part peur etre Lex Luthor, un jour, pour lui faire plaisir un petit peu, mais jamais, jamais du sang, non jamais le sang pure du fils de Kripton ne devait se retrouver dans un cerceuil ! Et bien sur, c'est ce qu'il arriva au bout d'un certain temps. Sauf que personne ne s'interesse a la resurrection d'un personnage de papier. Souvenez vous qu'il n''etait que quatre ou cinq le jour de la resurrection de Jésus, un de ces plus grand tour quand même. Et bien, non ! Juste une poigné de type. Trois pelé et un tondus. Alors que quand il etait mort, je me souviens, quel chambardement. Et ils ont parlés partout. Mais la resurrection ? Bof, c'est nul, on se sens trahis, ou sont les éclairs et la décheance ? Quand on meurt, on fait peur, alors on se souviens de vous. Mais quand vous revenez, vous avez perdus votre prestance cadaverique et vous n'êtes même plus alors que vous venez justement de revivre. Le monde entier n'a donc pas "ris" à la blague de DC Comics.

Superman mort ? Allez tu deconnes. Bon je lis un peu et je te prends un numéro, mais c'est bien parce que c'est toi. Et puis aussi parce que j'aimerais bien savoir ce qui se passe après. Voila la logique du consommateur de comics ! Celle que DC attendait de la part de ses clients. Mais se ne fut pas. Car la blague fut accepté comme tel, sans élement sous jacent, sans l'impression que tout ceci n'etait qu'une mascarade de plus. La mort de Superman etait une fin en sois, pas une ouverture vers un renouveau. Et les magazins se frottèrent les mains en voyant les gens rentrer dans leurs magazins pour se souvenir de leur héros. Et ils se frottèrent les yeux quand ils ne virent pas revenir plus tard pour le retour de Superman. Oh allez ! Vous la connaissez tous cet blague là ? Non ? Et voila comment l'industrie du comics a perdus de nombreux magazins, trop attiré par l'appat du gain facile, et voila comment une blague vaseuse peut vous faire perdre en crédiblité. Ceci merite un conseil d'amis, alors la prochaine fois que vous racontez une blague a un collègue, n'oubliez pas que celle ci peut se retourner contre vous.

Tuesday, December 06, 2005

Une soirée comme une autre

Ceci est une histoire courte que j'ai eu envie d'ecrire. Comme mes autres posts, elle est ecrit comme elle me viens, mai avec une idée bien plus claire du déroulement que dans mes articles précedents. Je precise que cette histoire s'inspire largement de mon travail aux editions du Seuil mais que le contenus est une complète fiction. J'attends vos avis.

- Donc raconte ...
- Raconte quoi ?
- Les livres !
- Ah ouais, c'est vrai. Je t'avais même promis de te raconter le tout en détails.
- Exact. Alors j'attends.
- Bon, si tu veut, alors c'est partis.
Comme tu le sais je travaille dans une maison d'edition, a l'usine, là ou ils envoient les livres a travers la France. Je me souviens même avoir vu des commandes en partance pour la Chine, ou la Belgique. Surement des ambassades ou des magazins pour les touristes. Rien de bien exitant, des allées de bouquins et des commandes a remplir. Et des livres, y'en a plein, a plus savoir qu'en foutre. Tu cherches un titre, tu en trouves cinq avec le même titre. Tu veut desesperement finir ta commande et tu ne dégottes pas le livre en question. Raison ? Y'en a pas. Ils ne savent pas ou sont les livres. Ils en perdent des tas, c'est inimaginable ! Alors a force d'en mettre dans des cartons, et même dans les poubelles, j'ai finis par en mettre dans mon sac ...
- Enfoiré ..., dit il avec un petit souris narquois.
- Ouais, j'en suis pas fier, mais c'etait facile. Et marrant aussi. Qu'est ce que tu veut l'on me dise ?
- Range ce livre petit con ?
- Tout as fait, et ça aurait été approprié. Mais ou est la sécurité ? Ou sont les chiens de chasses, les alarmes, même les controles des sacs ? Je n'ai pas une tête de voleur mais quand même ... Donc j'en ai pris. Et ça a duré ... ben, de quoi me remplir ma bibliothèque.
- Je comprends pas qu'il fasse rien ... c'est con de perdre de l'argent. Enfin, c'est cool pour toi. Mais c'est quand même du pognon qui sors de la peur poche !
- Ouais, mais ils font rien. Ils bougent pas le petit doigt. Je pense qu'ils ont confiance ...
- Les cons !
Ignorant la replique de son camarade.
- Ou alors ils ne perdent pas autant d'argent qu'on ne le pense !
- Ouais, ouais ... mais aucun boulanger te laisserait sortir avec un bout de pain non payé ! A moins d'avoir en dessous de 5 ans ! Alors pourquoi pas eux ?
- Peut etre parce qu'ils ont autre chose a foutre ... franchement, je ne sais pas, je ne comprends pas et je n'ai pas vraiment cherché a piger.
- T'a profité.
- Encore une fois, je peut pas le nier. Donc je prenais ce qui passait, des livres que je cherchais ou des résumés qui me bottait. Un peu de tout. Histoire, roman ... roman noir, roman noir, roman noir ...
- Elle est belle ta bibliothèque maintenant !
- Ma fierté ouais ! Mais ça me reste un peu sur le coeur tout ça ...
- Ah, le remord de l'assassin ! Ou est le probleme ? Tu me disais qu'ils en avaient rien a foutre ?
- Ouais, je le disais ouais. Mais voila le point final de l'affaire.
Je passais dans les rayons et je ne disais rien a personne sur ce que je faisais. Mais a force de lire au lieu de bosser, on attire souvent l'attention. Prend bien en compte que mes collègues, ils se foutent un peu de tout ce qui est lecture. Donc le matouillage de quatrième de couverture, ce n'est pas un sport nationale là bas. Je lis, je remets en place, je note, je vais chercher ensuite et puis je me débrouille pour être discret. Et puis finalement, on a dut me voir.
- Ou alors ils se sont doutés tous seul que ton sac n'avait pas des crises d'aerophagies.
- Deconne pas, ça m'a bien fait chier ce jour là. Je prend un ou deux trucs, je ferme le sac et je part de ma zone. Je descends les escaliers et j'ai toujours mon petit coeur qui tambourinne en rythme avec mon stress. Tu me connais, je me fais de la bile pour un rien. Mais voila que ce soir là c'etait raisonné, et que toutes mes belles precautions ne vallaient rien. "Ouvre ton sac" qu'elle me dit. Je prend un air etonné et déboussollé, ce qui n'etait pas faux. Abus de confiance en moi peut etre ? Ou l'habitude de mentir ? Bref, je m'execute et elle decouvre le pot au rose.
- Ah, c'est dommage pour toi !
- Ouais, dommage pour ce soir. Alors je regarde, je fais l'etonné et je dis que ce n'est pas a moi. Que l'on a dut surement le mettre dans mon sac pour me faire une sale plaisanterie. Que je ne ferais pas ça ...
- T'es vraiment un enfoiré des fois !
- Tu m'etonnes. L'ange sors ses cornes par moment. Et ils m'ont crut. Ils on rien vu depasser de mes cheveux faut croire. Donc j'ai déposé le tout, un peu tremblant quand même par le fait d'etre pris en flag, et puis je suis rentré chez moi.
- Et le lendemain ?
- Je suis partis.
- Mais tu aurais put revenir et continuer ?
- Ouais, j'aurais put. Mais a la fin de la journée il y avait un truc en moins.
- Les bouquins dans ton sac ?
- Non, non. C'est pas une question de bouquin. Mais dans leur regard, un truc qu'il y avait avant. Une petite complicité gentille. C'est con a dire mais la confiance entre collègue, c'est ça qui te fait revenir au turbin le lendemain, bien plus que la paye que tu touches. Et là c'etait mort.

Monday, December 05, 2005

Therefore, God honours the sword ...

Tout a un lien avec la culture. Vos decisions, votre vision des évenements, vos choix vestimentaires, votre petite amie, tout est lié a votre culture. Le terme est vaste et il faudrait un livre de la taille d'un dictionnaire pour en explorer toutes les facettes. Quoi que non, le dictionnaire serait le tome 1, le reste prendrait encore quelques editions. Et vu que ça n'interesseraient surement pas grand monde, une version Black chromé sortirait surement dix ans plus tard sur Southern Lord, avec trois pages de plus en bonus. La culture, elle est pour tous, mais elle est reservée a ceux qui la veule vraiment. Contradiction ? Malheuresement non. Comme je le disais, le terme de culture sous entends de nombreuses facettes. Or, de culture je voudrais aborder le point de vue de ce que nous acquerrons au fur et a mesure des ans. Ce qui fait que nous devenons nous et pas un autre. Les régles, la morale, mettez les un peu de coté. Juste un peu. Et concentrez vous sur ce que vous aimez, ce que vous lisez, ce que l'on vous a appris a l'école. Et dans la classe, pas dans la cours de récré ou dans la cantine ou on vous demandez de ne pas mettre les coudes sur la table. Non, oubliez tout ça. Revenez dans votre salle de classe.

Qu'apprenons nous aux enfants dans les salles de classes, des maternelles aux lycéees de France. Des régles, des auteurs, des noms, des poèmes. Tout un contenus diver et complexe qui s'assemble comme un puzzle dans la tête de l'enfant pour constituer, entre autre, le reservoir dans lequel il va puiser au fur et a mesure de sa vie. Quand on parle avec quelqu'un, ce que l'on échange avec les autres, les connaissances de bases dont nous nous servons pour résoudre les interrogations de notre vie quotidienne. Par exemple, est ce que la lumière du frigo reste allumée une fois la porte fermée ? Faites vous appels a votre logique ou a ce que l'on vous a dit ? La réponse importe peu, pour moi, car vous faites appels a votre culture. C'est de cela dont je veut parler. Je commence donc. Je passerais sur les détails de mon travail, vous le connaissez surement déja assez bien. Trop même. Je vous eliminerais peut etre un jour, je ne sais pas. Des livres j'en vois donc défiler tout les jours. Et des livres pour tous, a tout age et pour toutes les raisons possibles. Et des livres pour enfants, il y en as des tonnes.

Qu'importe ce que vous voulez faire apprendre a votre cherubin, la solution se trouve dans mes armoires. Je vous le jurre. Et dans mes armoires se trouve aussi la contre solution a tout cela. La contre mesure a la culture. L'arme absolut pour faire gagner l'ignorance. J'ai nommé : le Classique Abrégé. Je parie que vous avez regardé les grands classiques avec respect mais mefiance en ouvrant delicatement les ouvrages pour regarder combien de feuillet vous devriez vous enfillez si vous souhaitiez venir a bout de ce roman tant conseillé. Et bien le classique abréfé vous octroit la possible de lire l'histoire, de la comprendre sans problême, mais sans vous taper toutes les pages qui rendaient vos nuits sombres et sans sommeils de crainte de devoir tomber sur une lecture qui mangeraient votre temps passé devant la télévision. Ou sont les pages ? Quels sont elles ? Dieu seul le sais. Dieu, ou la maison d'edition responsable de ce carnage.

Pourquoi les auteurs ecrivent ils des pavets ? Pour satisfaire leur ego. Certes. Mais pour créer l'ambiance qui ameneras le lecteur dans le livre, avec les personnages, dans leurs pas. Si j'affectionne tant la lecture des romans de Georges Pelecanos c'est parce que celui ci a le don de vous faire sortir de votre wagon de train pour vous faire vous poser delicatement dans la meme voiture que Derek Strange, vous faire ressentir les basses et l'emotion du morçeau qu'il ecoute et humer le fumet du sandwich qu'il deguste. Voila ce que j'appelle de la grande litterature. Pas du roman de quai de gare. Et voila ce que l'on offre aux enfants maintenant, une oeuvre denué de toute sa subtance. Les auteurs classiques sont de toute manière des Dieux, des personnages illustres dont on ignore la vie. Pourquoi avoir ecrit ce livre ? Qui s'en préoccupe, il est au programme alors lisez le ! Ce n'est que recemment que j'ai commencé a mettre des vies derrières les noms d'auteurs dont j'entendais parler depuis longtemps. Et ce n'est que depuis ce jour que j'ai commencé a comprendre la fascination que l'on pouvait avoir pour un auter et son oeuvre. Je fait pourtant la même chose pour la musique mais je n'avais pas fait le lien avec les livres. Mon cerveau atrophié devait etre passé au vingt cinq heure de travail par semaine.

Le classique abrégé ampute donc de sa moelle les classiques. Et des classiques sans leur contenu totale sont ils encore des classiques. Non. Des oeuvres privé de ce qui fait leur attrait, même d'une part, ne sont plus les mêmes oeuvres. Elle ne devrait même pas avoir le droit de porter le même nom. En fait, en privant de ce qui fait l'oeuvre, en la rend même surement moins attirante. La grandeur du classique fait peur, mais elle attire aussi. En donnant une histoire trop courte, donne t'on vraiment envie aux enfant de lire la version normale ? Je ne le pense pas. Vraiment, mais alors vraiment pas du tout. Le môme est donc privé d'un peu de culture, d'un peu plus de vocabulaire, d'exemple, de petit passage qui serait revenus a son esprit plus tard, quand il aurait grandit. L'education et la maturation sont synonyme, et pas uniquement d'un point de vue syllabique. En vendant des livres allégés, les editeurs perdent de futurs clients. Ca devrait etre une evidence. Comment attirez des enfants vers la lecture si on ne leur donne pas l'occasion de lire quelque chose qui leur fasse vraiment comprendre le pouvoir de l'ecriture ? Comment faire croire a des gamins qu'on les prends au sérieux si on les regarde droit dans les yeux en leur disant "ne lis pas ça, c'est beaucoup trop long, tiens prend un truc plus simple". Les enfants d'aujourd'hui sont ils devenus des cons ? Ah ouais, pardon, je ne savais pas. Patron, un '38, sans faux col, c'est pour utiliser tout de suite.

Thursday, December 01, 2005

Boston Tea Bag party

Même si le Thrash est à l'origine de mouvements musicaux plus extrême, et un genre qui ne fait pas dans la dentelle non plus, il reste toujours dans mon coeur comme une musique procurant du bon temps. Slayer avec leur obsession sur le coté sombre de la vie n'est il pas un des divertissements les plus prisés par les Metalleux de tout bord ? Sinon d'ou viendrait cette longevité qui permet au groupe de continuer a remuer leurs têtes au rythme de classiques et de nouvelles chansons. Slayer, Anthrax, Megadeth, des gens que l'on va voir en concert pour le plaisir, et pas pour se payer un mal de crâne carabiné ou pour experimenter une nouvelle drogue hallucinogène. Du bonheur dans des riffs plombés, des coups qui s'explosent sur un rythme de double surhumain et surtout, surtout, des chansons mémorable. Je ne vais pas m'amuser a resumer ce qu'est le thrash mais voila en gros ce qui me viens à l'esprit en premier lieu quand je pense a ce genre. Or, Mardi soir, c'etait soirée Thrash au Trabendo, avec deux membres de la nouvelle generation. Donc on ne se prive pas et on viens s'en payer une tranche.

Suite a quelques petits ralentissements culinaire et une occasion de plus de se foutre de ma gueule (je fais très bien l'oiseau, vous ne trouvez pas ?), voila que moi et mes trois compagnons nous retrouvons dans le Nouveau Casino, salle que j'avais pas visité depuis le concert mémorable de A Life Once Lost et de Everytime I Die. D'ailleurs ALOL devrait repasser en Janvier, normalement, dixit le chanteur. Attendons. En tout cas la soirée commence bien avec un petit groupe d'ouverture classique mais agreable. God Dethroned. En voila un nom pas difficile a trouver. Ok les gars, vous etes des metalleux, donc vous aimez pas Dieu ! Non, nous on est des hommes fort ! Peut etre même des Dieux ?! Donc on va detroner Dieu ! Ouais ! Alors voila, il s'appelle God Dethroned. Et pourquoi pas Mad at Dog ? Ah non, pardon, c'est déja une chanson de Deïcide. Ok, donc God Dethroned, un nom a retenir quand on apprecie le Thrash Death et les pas mauvais solos. Bien exècutés, avec ce qu'il faut comme punch, mais rien de plus. Ca ne bouge pas beaucoup sur scène, ça ne communique pas trop ... Peut etre qu'ils ont peur ? Oh allez ! Des Metalleux trouillards, avec un nom pareille ? Non, pas possible. Donc voila, ils sont jeunes, ils ont des chansons sympa et ils continueront pour le moment a faire des premières parties si ils ne font pas mieux sur leurs albums suivants.

Passage a la première salve de héros de la soirée, God Forbid. Oui, ils sont noirs ! Bon ok, on passe. Oui, les deux guitaristes sont frères ! Voila, on viens de passer le stade du deuxième gimmick. Donc maintenant parlons de la performance. God Forbid, c'est du bonheur en barre. Ils ne posent pas comme les groupes de Metalcore, ils communiquent bien avec le public, lancent des plaisanteries, enchainent les riffs et les refrains mémorable. Ou est le defaut ? Trop court ? Non, ça allait. Un peu trop de mosh part peut être. Ouais, peut être. J'aime ça, je ne le nie pas. Mais est ce que l'on a besoin de gros riffs rythmés quand on balance d'en dehors de ses amplis des sons qui vous hurlent aux oreilles, tel le capitaine Ahab, Classique en vue ! Non, pas vraiment. Et je pense que ce ne sera pas un mal que le groupe dépasse ce stade a un moment ou un autre. Ce petit détail qui les rends un peu trop contemporain et pas assez intemporelle. Mais chaque dizaine d'année a son gimmick. Alors on laisse jouer, on lève le bras bien haut et on reprend les refrains en coeur. Y'a de la violence dans l'air mais tout est bon enfant. La vue de la fosse en ebulition me fait sourire plusieurs fois et je vois des visages heureux d'etre là. Le groupe aussi, et c'est la fête. Merci d'etre passé et à bientôt.

Alors the Haunted, c'est encore autre chose. Ouais, un des guitaristes et le bassistes sont frères ! Et jumeaux ! Ouah, encore un gimmick a la con. Et puis, en prime, voila que ces deux messieurs sortent de At the Gates. At the fucking Gates. At the Gates comme dans Slaughter of the soul. L'album influent par excellence dans ses années peuplés de clones americains bouffant de la sauce suedoise dans leurs mélodies les moins fines et les plus aguicheuses. Ah ouais, effectivement, voila de quoi rebuter ou de quoi attirer l'oeil. Mais est ce que the Haunted est un groupe de Metalcore ? Non, et vingt fois non. Pas d'inquietude, voila un des fervants defenseurs du son Thrash Metal revigoré par des experimentations louables avec plus de mélodies vocales et de quoi rendre un album de treize titre (avec deux titres bonus reservé au dgipack) agréable et destructeur, sans même sentir le poids de la durée. Cependant, il y a un petit problême. Enfin, un problême pour ma petite personne. En effet, les messieurs qui redigent le magazine Terrorizer ont parlaient d'un passage recent de the Haunted ou leur energie n'etait pas au plus haut. Les musiciens ne semblaient pas en phase, peut être même ennuyé d'etre sur scène. Horreur et damnation, exactement ce qu'il ne faut pas retrouver devant sois. Alors apprehension et regard inquiet vers la scène.

Et puis, la chanson de Tool se finis, la rythmique de No compromise debarque, chacun se met en place et ne restez surtout pas dans le chemin si vous ne voulez pas vous faire eclater. Le public est content, le groupe joue bien, même très bien et je ne me sens pas mal. Non pas mal du tout. Mais je ne me sens pas surpris non plus. C'est etrange en fait. Je m'attendais quand même a ce que la performance sois bonne. J'avais un peu peur, mais je me disais que ça devait déchirer. Et j'imaginais dans ma tête de quel manière cela allait dechiré. Et bien c'est exactement ce qui s'est passé. Ce que je voyais dans mon esprit s'est mis en place sur scène. Un Peter Dolving charismatique et pourtant pret de ses fans. Serrant des mains, sautant dans le public trois fois (malgrès les interdictions placés devant la scène, mais il n'etait pas censé les voir, lui), tirant sur un joint offert par un fan. Cet homme possède surement ce que Phil Anselmo representait à son époque. Un mélange de force et d'energie sans commune mesure. Le chanteur que je voudrais être, en tout honneteté, et cela du premier mouvement de bras a la dernière corde vocale.

Que dire de plus a partir de là ? Les musiciens jouent bien, très bien même. L'energie est là, autant dans le public que sur scène. Ca ne bourrine pas de la tête mais ça contribue a créer l'atmosphère convivivale et bonne enfant, malgrès les types qui se font descendre de scène (pas de slam ! enfin, en théorie) et même un gars qui semble faire un plat sur le parquet. Mais très vite il se relève et sers un type dans ses bras. Ca va, pas de problême. Les fans chantent en coeur les premières paroles d'introduction de Abysmal. Je les accompagne avec joie. La foule se presse pour hurler en masse sur "99". Dolving descend un peu dans la fosse, se fait soutenir par le public. La figure messianique par excellence ! Et les riffs s'enchainent, et les chansons 'enchainent. Même les chansons que je ne connais pas sont acceuillis comme de vieux amis. Et puis, fin du spectacle sur un My Shadow qui n'atteint pas la comparaison avec sa version gravé sur plastique mais merite d'etre entendu et vu du fait des mimiques de Dolving tout au long. Un homme possdé ou un comedien de talents. Un peu des deux surement. Mais un grand artiste, un cador, et encore un exemple parfait de ce que j'ai toujours fantasmé de faire sur scène. L'exorcisme musicale et physique devant le public. Merci de m'avoir montré la voir monsieur. On peut etre completement sois devant un public et resté le maitre de cerémonie. Je vous passe les détails des achats merchandising pour conclure sur ceci : Si cette soirée etait à refaire demain soir, je foncerais tête baissé.

Wednesday, November 30, 2005

Long day

Je hais le post hardcore. Ou sont mes groupes de teenagers cradingue hurlant dans un micro pendant que leurs camarades, armés de trois, quatres cordes, démontent a coup de tatane le studio ? Ou ils sont ces gens là ? Parce que le Metal, c'est bien, c'est bon, j'adore ça. Mais quand vous avez besoin de prendre une petite mandale, pas trop lourde, mais efficace quand même, vous ne trouvez rien. Besoin de distorsion et d'energie ? Alors prenez un groupe de Hardcore. Mais ou sont les groupes de Hardcore qui ne pechent pas par excès de testostérone ces jours ci ? Et je hais le post hardcore parce que cet ersatz de genre bouffe toute l'attention. En fait j'aurais peut etre dut dire que je detestais le Metalcore vu que c'est le genre à la mode et que, même si on se dirige vers une surabandance de groupe à la Isis /Cult of Luna, nous y sommes pas encore arrivés. Mais que voulez vous, la contreverse, ça ne tombe pas des arbres, et il faut bien des fois prendre le public a rebrousse poil. Donc voila, c'est dit, je n'aime pas les genres à la mode.

Alors qu'est ce que j'etais venus foutre dans une petite salle de Paris, situé derrière un bar / restaurant dans la rue Barbanègre, ça ne s'invente pas, un Dimanche soir ? Et bien j'etais venus voir si, par hasard, le post hardcore ne pourrait pas aussi rimer avec énergie et émotion brute. "the Chronoclast", l'album de Buried Inside, puisque c'est d'eux dont il s'agit, est une merveille qui s'apprivoise progressivement. Signé sur Relapse, le label d'extreme denicheur de talents fou (a plus d'un titre), leur album conceptuel sur le temps ressortait du lot des groupes de death et autre briseurs de convention, mais pas dans le bon sens. Un groupe decrit dans sa bio officiel comme un groupe de post hardcore est un groupe qui demande a ce que l'on lui lance des pierres, des caillous, des rochers, voir même des immeubles. La mode je vous dit, les suiveurs de mode. Voila ce que je hais. Et un groupe comme Buried Inside, même si ils sont bourrés de bonnes intentions, arrive au mauvais moment après tout le monde. Et ça aurait été dommage de passer à coté d'eux, très dommage même.

A l'entrée de la salle nous rencontrons, moi et mon camarade que j'avais entrainé dans cette aventure, quelques personnes très sympathique, puis nous nous introduisons dans ce petit trou dans le mur qui ne paye pas de mine mais restera inscrit dans ma mémoire comme etant une bonne salle de concert, intimiste et a l'acoustique sympathique. Entre moi et mon compagnon, l'attente est partagé entre deux extrèmes. L'un sais a quoi s'attendre, moi, le plus enthousiaste, et l'autre ne sais. Il ne sais pas car il n'as pas entendu l'album. Il n'a pas succombé au appels passioné d'une chronique de disque enthousiaste et il n'a pas déboursé son argent a la sortie du disque en se disant que, même si c'etait du post hardcore, c'etait du Relapse. Et comme les quelques personnes bien informés, il ne s'est pas pris une bonne claque à chaque écoute. En fait,l e terme de claque est beaucoup trop fort et mentirait sur mon impression. Je n'ai pas découvert Buried Inside d'un seul coup, je les ai apprivoisé lentement et avec interet. Passant et repassant l'album, toujour de plus en plus attiré par cette couverture verte clair et granulé. Chaque tour de disque revelant plus en plus de choses et une émotion brute qui manquent a pas mal de construiseurs d'ambiance aux intentions honorables.

Les premiers groupes jouent, finissent et ne se ressemblent pas. Revok joue une sorte d'emo klingon tandis que Gantz vogue sur des terres Oceanic mais bien balancé avec ce qu'il faut d'energie et de bonnes mélodies. J'ai crut entendre dans leur son encore un petit quelque chose de leur passé screamo, et c'est tant mieux vu que ça leur donne une petite touche en plus. En tout cas je les retiendrais comme etant de bons musiciens, et pas uniquement a cause d'un nom qu'ils partagent avec un manga dont je suis friand. Les petits bonshommes de Buried Inside montent sur scène, enfin, et se mettent en place. Pas beaucoup d'espace pour le groupe de 5 canadiens mais ils tiennent quand même, le chanteur faisant parfois dos au public pour manipuler ses samples. L'experience commence alors, et les petits bonshommes d'il y a deux secondes font places a des piles electriques. Ca va de haut en bas, ça hurle, ça colle sa guitare contre les amplis. Non, madame, ça ne fait pas de quartier. C'est marrant d'ailleurs parce que Revok avait conclus son set avec un hurlement de basse collé a un ampli, doucement et proprement. Buried Inside par contre, c'est une toute autre affaire. Ca saisit son instrument et ça le colle, ça l'appuie même, contre les enceintes. "Les" puisque les guitaristes et le bassiste le font tous ensemble pendant une a deux minutes, sinon plus.

Mon couple de voisin qui sirrotait leur biere s'eloigneront d'ailleurs de tout ce boucan, pauvres enfants n'ayant pas pensé a prendre leurs protections auditives, et ils me laisseront donc le champ plus libre et l'esprit plus tranquille sans avoir a me demander si je ne vais pas foutre un cheveux dans leur bon dieu de verre de biere. Non, mais quel idée de boire pendant un set ? Enfin si, je peut comprendre. Mais pas quand on est devant la scène ! Enfin, ils se barrent et moi j'avance. Tout va pour le mieux. Sans etre doté de membres charismatique, le groupe evolue ensemble tout au long de leur album qu'ils joueront sans interruptions, mais pas en entier. Dommage mais comprehensibe quand on y met autant de coeur et d'énergie. Le chanteur hurle ses paroles, sans temps mort, et se place comme le capitaine du navire, ses lieutenants le soutenant vocalement dans des parties de triolisme guttural mémorable. Et puis le batteur. Si ces collègues sont des piles electriques, lui est surement une pile energizer. Le roulement bon dieu ! Le roulement de deux minutes ! Peut etre même plus, et non stop en plus. Hypnotique et transcendant. Le dernier coup est donné sur la caisse clair qui s'envole et voila que tout le monde descend pour partir se reposer. Le public reste hagard en se demandant si tout est bien finis. Le chanteur s'assoie sur le bord de la scène et se bois un peu d'eau avant de repartir au stand.

Et puis voila, c'est finis. C'est tout ? Alors je prend mon courage a demander a je vais voir la bête qui se brisé les cordes vocales devant moi, il y a quelques instants. Le chanteur répond a mon "excuse me" avec un sourire et je lui demande alors, rassuré, si ils comptent revenir vite histoire de nous redonner encore un peu de cette magnifique energie ? Il ne sais pas. Ah bon, dommage. Mais c'etait très bien, alors merci beaucoup. Il continue à me sourire et je pars rejoindre mes amis. La soirée est finis et je rentre à l'antre de mon camarade. Mais en y repensant le lendemain je me demande si je reverrais encore les murs blancs de cette petite salle autour des membres de Buried Inside. Si il y a une justice, alors jamais plus je ne les reverrais ici mais dans une salle un peu plus grande que celle là. donc nous voila en 2005, le Hardcore est relegué a l'underground profond et le post hardcore remonte la corde raide. Mais l'energie n'est pas perdus, et elle perdure dans la peau de cinq canadiens aux intentions louables et a la musique fantastique.

Tuesday, November 15, 2005

There's no difference between you and me

I love my job. No, I really do. I always smill and laugh a lot during the day. I would love to read every book I put into boxes, all day, every day, from 14 to 22. And I never look at my bosses in disbelief ? No, that's just not me. Well, not the motherfucker who is working, I can assure you. When I come back to my home, now that's another story alltogether. I look back at my day and thanks every god to let me have a job but I also curse them all for this lifeless day. It would seem that I'm not a happy fellow but that would be totaly untrue. My work makes me happy because I am working, in other words, because I'm making money and I am therefore able to buy all the stuff I want. Look at the precedent article and re read it if you want an explanation about my satisfaction concerning my financial wealth.

Anyway, everything is not as grim as a Black Metal record and I still go to my job without stiching my claws to the walls while my parents try to throw me in the car. I like my job because I can make up stories about the content of the books I put in my boxes all day long. the Latest exemple ? Elmer ! Elmer is a friendly elephant with nice and shiny colors on his body. I am sure he is the most beautiful elephant of the jungle and all his friends love him. What a lucky guy ! Elmer is the hero of a lot of children book, of different sizes and shapes. A small but important detail when you are looking for a specifc variation of the book and people insist on sending you the wrong one. They have computers and boxes at my job, but nno guns. Now I know why they don't have any. They don't want this place to turn into a bloodbath. But lets go back to Elmer and his wonderfull world of elephants. Elmer'st story always have a second level. Yes, Elmer has a old grand father and he likes to talk to him. But it's also a nice way to tell the yound readers about death and what happends when people gets old.

Another exemple of this kind of second level would be "C'est mon papa". When coming back at home the mother of the heroine is a little rude so our wonderfull little girl is not very happy. During the whole night, and the whole night, she will do everything to piss off her mother and make her very sad. Isn't she beautifull ? But hey, don't worry, at the end of the book she makes up and kiss her mother and everything is alright. the Morale of the story ? don't fuck with children. But again, let's go back to our budy Elmer. Today, while I was putting back Elmer's book in his box, I could not help but read the back of one of the book, "Would you like to know about Elmer's many friends ?". Oh yeah, we would all like to know to know about Elmer's many friends ! Well, that's what THEY want you to say. They, meaning the bunch of souless bastard who wrote this damn book just to get some more cash. Don't misunderstand me I am still happy that kids are reading nice books with shiny colors and that I help providing them the first real stories they will ever hear.

But I can't help to be disapointed by the general lack of imagination from this book when a stupid concept can be turned into a giant cash machine. the Best exemple of this behavior would be "L'histoire de la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait dessu". Hell, with a tittle like this you don't really need to read the book. No surprise here, you will get what you all want, small animals and all kinds of shit. Our new friend the mole wakes up with a nice big shit on her head. Damned, who would have the gut to do this to her ? So she starts asking around to all the animals who live around her hole. And every animals shit to show her "Well, you see, my shit looks like this, so it cannot be me". Genius isn't it. And in case you were wondering, I am not making this up. In fact, it's so real that we have the book in three or four sizes, a german version of the book (the author is german) and even a box with a fluffly mole with, you already guessed, a shit on her head. Parents around the world can all be very proud of their kids now. Just don't look all surprised and innocent when your kids will turn into scatophiles. This is where the next generation of perverts and maniac is coming and I am a part of it. Now that's something to be proud of.

Monday, November 14, 2005

le Grand brun avec une chaussure dans la Tamise

Tonight I was talking through MSN with my girlfriend, and guess what, she started asking me when was I going to start writing again on my blog. So I start to explain I could not do it this week end because I was always somewhere else, far away from my computer. But she is having none of it, hey that's why I love her, and she told me I should start writing in English. Damn, hat's a nice idea, thank you my girl. Before it was a pain in the ass to get my hands to move quicker to write my daily article, and now I've got to do it in a foreign language. Sometimes, I wish you would have told me this earlier since I'm speaking in english a lot in my head. And when I say a lot, I mean an awafull lot. I speak as much in english as in french in this little twisted head of mine. Alright most of time my internal speaches are only made of sentences I've heard somewhere else, but that's a start. And look at what I'm doing right now. Impressive isn't it. Now if I could only get on this damn Titanic in time to push Di Caprio in the water earlier and scream I'm the ing of the world instead of him that would be the highlight of my day.

But enough of this personal babbling and let's get to the core of what you're all waiting for, my personal babbling about everything and nothing. It's quite the same but in a more focused form. Damn, writing in english for the first time on this blog make me feel a little weird. But anyway let's get on with it and start this thing. I am a Metal fan. According to some people it's not written on my face but I can definitly feel it in my gut. I'm so much into Metal it's sometimes ridiculus. If you go ito a record store with me you'll always seem me looking for classic record I've only heard about. One guy on this board said this album was great so it must be, right ? the Almight internet, without it we would be lost metal fans around the world without the knowledge to listen to the good stuff. And that's why I'm obsessed by record store. They are the altar where I seek the essence to keep me on my toes. I come in and look at every title, every new thing that wil catch my attention will make feel a little nervous. I pich up the record, Look at the slave, try to decipher the meaning of the tittle, and then only, if I don't recognize the band at all, I will look at the label that put out the damn thing. Sometimes you learn a lot more about a band with a specific record label than you do with the sleeve.

For exemple, Relapse will only put out good record. And most of the time this is a true fact. Wel, at least according to my taste, cause I know a lot of people that might argue with this point. But that's my blog, and if you're happy with the content, you might just skip this part and start reading something else. Anyway, I always look for this kind of small detail that would not matter to most people but are, like lost footprints on a dirty road, a clue that will awake the appetite of the detective in me. Going back to my topic, I said record store were a safe heaven for me. I always feel a little more confortable in the company of music, even if no CDs are playing. Music is my life, and there is no way, no possibility that I could deny that. Metal is a big part of this, and I must admit that I am never very happy to buy a different record, but at the end of the day, it's this kind of music that I will buy reluctantly that will make me evolve to the next level. I remember clearly the day I found "Formulas fatal to the flesh" by Morbid Angel. I only got into Death Metal because of the feel of this record, and I did push myself a little to buy it.

Same again with "Lateralus" by Too. I was planning on letting it in the store, then after I said goodbye to a girl friend of mine, I rushed back to the store thinking it was a good opportunity to make up my mind on this band everyone was so extatic about. It only prove a little more that I shound trust my instincts more often and don't look too much at the expense I am making. Well, no, I should watch a little more all the money I spend in this kind of shops, but money can alwayd be found again. Not records. My personal philosophy is that good music can make you evolve spiritualy and help you in your life. Gret art does this to people. A book, a painting or a movie can change one's life and it's the same with music. the Littles sparks in my body are to be trusted when I look at the cover and see a name not familiar enough with my always expanding knowledge about Metal and music in general. Don't pass on a hidden gem of you might regret it. I will always remember the records did not get when I found them, thinking they were not very good. I try to not repeat this kind of situation so I am always lookinf for more informations. You might call it a never ending loop but I prefer to call it my life. Scarry for some, fantastic for others. Me ? I love it. And that's all that matters.

Tuesday, November 08, 2005

50% complete

Voila ce qui arrive quand on fait un boulot aussi paliptant que d'écosser des haricots, on finit par penser à tout un tas de choses qui n'ont rien à voir avec notre travail. Alors parfois ça reste bloqué sur une phrase et entre deux livres on la prononce mentalement. Je ne peut pas vous le cacher plus longtemps, c'est extremement excitant et j'en fretille de joie. Et puis il y a les sujets un peu plus serieux, et c'est là qu'interviens mon carnet. Precieux petit objet glissé dans ma poche arrière, pret a l'emploi. Je n'oublie plus grand chose et je peut developper des idées eu sur le tas un peu plus tard et ne plus les laissé aller au grès du vent. Ce qui est toujours regrettable. Donc, en prenant un livre et en fermant un carton, mon cerveau à tilté cet après midi. La balle a frappée le bon bout de féraille et j'ai rebondis sur un concept que je tiens à vous presenter ce soir. Je tiens à le faire car je n'ai pas d'autres idées, car j'ai besoin d'ecrire, et aussi car si je ne le fais pas ce soir je vais encore le laisser pourrir dans un coin.

Encore une fois je replonge dans les évenements se trouvant à la une des quotidiens nationaux. La violence dans les cités. Quand est ce que l'on va bien finir par arrêter d'en parler. Quand les médias auront épuisé le filon, bien sur, mais au rythme ou les evenements se profilent, il y a des chances pour que les instigateurs de tout ce boxon obtiennent ce dont ils désiraient, de l'attention. Alors voila, la jeunesse est dans la rue et on prete attention aux cités. Les endroits que l'on refusaient de regarder en face et que l'on a trop souvent laissés a l'abandon de bande ou de flic peu compétent (ou trop surchargé pour faire quelque chose de correct). En lisant des articles quotidiennement et on decouvrant peu à peu les possibilités de vie de ces gens, je me suis rendus compte d'une chose qui n'avait pas encore été soulevé. Du moins pas dans les textes que j'ai eu a me mettre sous les yeux.

Je vous dresse vite fait le tableau : une population minoritaire dans un pays riche se révèle être dans un niveau de pauvreté et d'abandon absolument honteux et necesitant des mesures drastiques afin de leur rendre une vie meilleur. Et là je parle globalement, mais vu comme ça, on pourrait penser que je parle de la Nouvelle Orléans. Des territoires désolés et annihilés par la force de la nature, révélant la crasse de l'Amerique, ceux que l'on voulaient oublier mais qui ont laissés entendre leur plainte devant les yeux des caméras. Je ne vais pas aller trop loin dans mon parallèle car les lignes ne sont proche qu'en apparence, et uniquement si on est miope. Mais les images de ces temps ci appuient là ou ça fait mal. Et dans nos villes en plus, juste à coté de chez nous. Un sentiment reste commun pour ces deux situations. La honte. La honte de ne savoir rien de ce qui se passe à coté de chez nous, de regarder trop loin quand il suffit de baisser le nez pour voir des problêmes graves.

Oh oui, on peut toujours donner des sous aux types qui font la manche dans le métro. Là voila la misère qui se penche et nous assaillis en pleine gueule. Mais les problêmes quotidiens de toute une partie de la population que l'on a vu comme des profiteurs, voila une autre misère que l'on a abandonné et que l'on a repoussé. Je ne vais pas non plus partir dans un laîus destiné a jetter la pierre à toute la population française. Un méa culpa est necessaire, mais il n'est pas a faire a toutes les personnes vivant dans une cité HLM. Oui, un amalgame a était fait et des gens ont patis pour d'autre. Mais ce n'est pas une raison pour partir dans l'extrême inverse. Dommage tout de même qu'il at fallus une banderolle enflammé et un message de rage incontrolé, attisé depuis bien trop longtemps, pour se pencher un peu plus sur la question.

Monday, November 07, 2005

Johnny mérite une balle dans la tête

Je ne vous rappelle pas les évenements du moment, vous n'avez qu'a appuyer sur le bouton d'allumage de votre télévision pour en entendre parler. Des jeunes, des flammes et des flics dans al rue. Voila ce qui s'appelle une bonne petite révolution à la Française et c'est ironique de constater qu'elle est déclenché justement à cause d'un ras le bol contre les Français. Contre le gouvernement, c'est classique, mais des types de 14/15 ans qui matraquent à coups de batte de baseball en criant au nom de Allah, voila qui nous ramène au croisade. Mais je ne ferais pas la connerie de vous rappeler ce que notre cher Maurice Dantec nous rappelle, voila d'ailleurs un lien direct vers son article si vous ne l'avez pas encore lut. C'est ironique mais ça remet les choses en place :
Moi m'excuser beaucoup
Passons donc maintenant au propos de mon article, un thême que j'ai peut-être déja abordé dans des conversations. Je veut bien sur parler de la mort de la culture française.

Pendant des années, la France etait le pays de la culture et rayonnait d'auteurs luent comme des saints patrons de la littérature. Je ne cite pas de noms afin de ne pas trahir mon inculture en la matière mais je vous laisse imaginer la liste. Elle est longue, elle est bourré de noms en majuscules et vous l'avez surement ecrites plusieurs fois dans vos carnets en classe. La soupe populaire de la culture pour les enfants ce sont des auteurs aussi contemporains que Louis XVI et Albert Einstein. Et même si la poésie adouçit les moeurs, elle doit perdre un bon paquet de lecteur dans les classes de cours, cités ou pas cités. Pas besoin de stigmatiser plus des mômes vivants des quartiers défavorisés, tout le monde est concerné de toute façon. Mais le pire ne s'arrête pas à la salle de classe, et si on pouvez isoler le virus ce serait tellement bien. Mais ce n'est pas le cas.

Sortis de l'école, ou se trouve la culture moderne ? A la télévision, dans les émissions de variétés diffusés a une heure tellement tardive que même les night clubbers vont se coucher avant ? Ou ne sont pas encore rentré de boite, ça depends de leur resistance. Et de quel culture parle t'on ? Est ce la culture française vielle comme le soleil ou de nouveaux astres ? Des étoiles filantes plutot ? J'en vois un paquet défilé dans mes cartons, et je ne vais pas me placer comme une grande référence culturel en la matière. Ce serait le comble. Un expert je ne suis point. L'observation que je fait est uniquement limité à mon maigre travail. Mais l'evidence est là. Ce qui vend est vite lut et vite oublié. Le fast food version livre. Et qui lit de nos jours, de toute manière. Surement pas les gens qui ont besoin de se cultiver pour sortir la tête de la merde dans laquelle on les plonge tout les jours.

Oui, la culture, la lecture, l'education peuvent sauver des vies et permettre à des gens dont l'avenir n'était pas rose de trouver une voix qui les mène a un peu de bonheur. Je le crois franchement et sincerement. C'est même la croyance qui mène ma vei et me pousse a fourer sous les yeux de tout le monde les albums les plus obscures. Parce qu'on ne sais jamais ce qui pourras plaire et que les gens sont bien plus ouvert que l'on ne le crois si on leur en donne la chance. Je donnais recemment à ecouter une chanson d'un groupe de Black Metal français à un pote qui fait du hip hop. La t'il refusé ? Que dalle ouais, et il l'as trouvé ça sympa. Je ne l'ai pas amené a se badigeonner el corps de peinture pour aller violer des chauve souris, mais il a écouté et ça lui a donné des idées pour un texte. C'est le principal et c'est exactement l'effet que je cherchais.

Cloisonner les gens dans la même culture mène a des amalgames. C'est comme répété un texte sans cesse, à la fin on se mélange et les mots ne ressortent plus dans le même ordre. Les mêmes mots, mais pas le même sens. J'imagine que c'est un peu ce processus auquel on assiste avec les jeunes enfermés dans leur croyance aveugle du Coran ou de tout autre livre religieux. "Nous n'avons jamais lut le Coran". Voila un titre de livre que je met en carton et qui contribue a ma petite croyance personelle. Autre exemple, une ancienne collègue de travail. Une jeune demoiselle d'origine magrébinne, sympathique et gaie, et de confessions musulmane, qui me disait n'avoir pas encore lut le Coran. Comment croire dans une réligion sans au moins avoir lut le livre ? La foi est bien sur plus importante, mais ça me paraît tout de même être un passage essentiel à ne pas contourner, rien que pour sa culture personelle. Mais la culture est un mot sale, c'est le mot des autres, ceux qui gouvernent, qui enseignent. Les énemis. Et qui voudrait ressembler à son pire énemis ?

Friday, November 04, 2005

Enemy of the sun

Depuis mon enfance, et encore maintenant, je suis le dernier de la classe quand il s'agit de grimper à la corde, sauter sur des énemis, bousiller des zombies ou voler un sac à main à une grand mère. Ma force physique n'a jamais été l'attribut dont je pouvais me vanter, et à vrai dire j'ai tendance a penser que cet ingrédient a été omis quand on mis au point la sauce qui me constitue aujourd'hui. Intelligence ? Euh pas trop. Sens du devoir ? Ouais, rajoutes en toujours une cuillérée. Mais en ce qui concerne les biscotos et autres dévelopement physique, Hulk Hogan a eu la part en plus qui me revenait. Si je devais donc me retrouver face à face avec un monstre ou une simple "racaille", j'aurais donc beaucoup de mal a me defendre. Je pourrais toujours lui taillader la peau avec mes ongles, si je ne les aient pas coupés le jour précédent. Ou j'esserais aussi de courir, très très vite. Aussi vite que je peut. Et là, peut être que je reussirais a bousculer la grand mère et lui voler son sac à main. Mais ce serait de la science fiction. Elles sont bien nourries les grand mère de nos jours.

Dans le climat actuel ou des flambées de violence explosent dans des villes environnantes, je ne suis pas le plus apte a être le fier défenseur de la justice, et encore moins celui qui pourrait en réchapper si j'etais entouré par une bande d'abrutis. Toutes sortes de tortures me viennent à l'esprit alors que j'imagine ce que ces cretins pourraient me faire, et croyez moi, j'ai l'imagination fertile, et on a déja vu pire qu'un type se faire flageller en pleine rue. Mais reprenons. Je ne suis donc pas le meilleur, le plus de l'univers, et je ne peut rien esperer de la vie sinon d'observer de loin des combats en esperant que je ne sois impliqué dans l'affaire. En fait, ce n'est pas totalement vrai. Ma dose de "sens du devoir" étant superieur à la moyenne, je n'hesiterais pas à sauter sur un type pour défendre quelqu'un. Mais si je me retrouve seul, je ne pense pas pouvoir m'en sortir. Je ne compterais que sur mon petit poid et une dose d'ingeniosité, et une grosse dose de chance, pour venir à bout du môme de 8 ans mon cadet qui tenterait de me prendre mon portefeuille.

Et c'est exactement ce qu'ils font en ce moment, paraît il. Ma mère me contait hier que des individus avaient arrêtés un train en marche, mis le conducteur hors d'état de nuir à leur plan, et avaient ensuite dérober toutes les possessions monetaires des passagers, pour ensuite les faire sortir et sacager le train. En fait, rien qu'en ecrivant je me rend compte que c'est assez surnaturelle. Pas que ça ne pourrait pas arriver, mais pas en France. Plutôt en Russie. Imaginez un instant. Votre train est perdus dans la campagne, le charbon se fait rare et le seul type à savoir conduire l'engin n'est ni le conducteur, ni un des passagers. Vous êtes arrétés par une bande de brigands, qui montent à bord et vous volent vos affaires. Là ça semble un peu plus vraisemblable. Mais en banlieue parisienne ?! Mettons que ça arrrive, il y a aura bien un type, ou une demoiselle, pour user de son portable et appeler au secours. Au moins un petit SMS. Ils ecrivent tellement vite de nos jours. Et un train qui s'arrête sur la voix, le temps de voler tout le monde, ça ne passe pas inaperçut. Non, il y a quelque chose d'incohérent dans cette histoire. Mais mettons que cela sois vrai.

La France est au prise avec la violence, c'est la révolution Les jeunes se révolente, les minorités d'origines magrébinnes décident de prendre le pouvoir et nous sommes alors dans un climat de tension intense. Moi en voyant un tel tableau, je pense inévitablement au Far West. Ouais, le Far West. Bon, c'était une autre époque, mais le principe est le même. Des gens profitent du climat pour voler d'honnêtes gens pendant que la police essaye de se demener avec les 15 autres affaires précedentes. Est ce que cela empêchent les habitants de vivre. Et bien non, et la preuve, c'est que les Etats Unis existent. Pourquoi s'arrêter de vivre et craindre ce qui peut nous arriver à chaque instant alors que rien n'est définitivement decider et que l'on peut très bien s'en sortir quand même. Hmm, beaucoup trop de même dans ce texte. J'aime bien les plutôt aussi, mais surtout dans mes posts sur des forums. Ca doit etre une conséquence de mon nouvel amour pour les "^". Donc bref, je ne suis pas fort, je suis même faible physiquement. Mais est ce que je dois me recroqueviller chez moi en esperant que le grand méchant type en survet viennent me voler mes affaires, me violer, me callasser et s'habiller avec mes fringues ? Franchement non. Et je ne vais pas non plus arrêter de prendre le train non plus. Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas se poser de questions sur les raisons de tout ce bordel. Mais pour le moment, les causes me semblent être occulter par tout le monde, délinquants et police en premier ligne. Seul compte la resolution de tout cet "guerre" et le retour a un calme relatif. L'histoire fera le tri après.

Wednesday, November 02, 2005

l'Automne saigne sur les cendres du ciel qui s'éffondre

A la télévision, vous avez Super Nanny. Sur les forums que je fréquente, j'ai parfois eu l'impression, plus rarement maintenant, d'être super classificateur. Dis moi Hororo, c'est quel genre ce groupe là, et celui là ? Non, mais est ce que j'ai une tête d'encyclopédie ? Ou de bimoteur (private joke) ? Mais ce sont les réponses que je fait maintenant, car avant je répondais avec joie. Je cherchais des informations, je lisais les magazines et je recrachais la bonne parole de ceux ci, transmettant mon savoir en papier maché a toutes ces jeunes têtes blondes qui me regardait comme un grand sage. Un grand sage de pacotille si vous voulez mon avis. Mais hier, et bien c'est hier et aujourd'hui j'ai mis ce genre de préoccupations de coté, à moins bien sur que l'on me sorte des absurdités du genre "Ouuah, moi j'écoute du Metal Extreme tu sais, des trucs genre Marylin Manson, Sum 41, des groupes qui font du bruit". Là bien entendu ma collection de titres à rallonge refait surface et je balaye le gamin avec ses prétentions en lui servant un peu de Arkhon Infaustus. Ca remet toujours les idées en place.

Les titres à rallonge donc. Des épithètes crée par les magazines et autres redacteurs de Webzines afin de satisfaire le besoin de faire place net, de ranger convenablement dans des petits tiroirs des groupes qui pensait faire, tout simplement, de la musique, et qui se retrouvent à faire du Neo Death Metal (celui ci il viens de moi). Ca feras très beau sur leur carnet de note mais ça ne leur serviras pas à grand chose. Et le terme que je prefère le plus en ce moment, c'est le post. Pas le post de forum. Pas la Poste, avec un grand P. Mais le post quelque chose. Un jolie petit prefixe pratique, cousin du suffixe core dans son inutilité et son incapacité à définir clairement ce dont on parle. Si quelque chose est post, c'est que cela viens après, et donc que ça change la donne par rapport à l'habitude. Et on est bien content de le savoir, parce qu'on le savait pas que c'était nouveau. Alors on est content, on fait du post. Donc on est après. Mais qu'est ce que l'on fait en fin de compte ? Peu importe, on est après.

De la même manière que si vous êtes core, vous êtes plus violent que le precedent. Donc vous êtes plus fort et plus agressif que la forme indéfinis qui se trouvait avant vous mais que personne n'est foutus de categoriser. Donc on vous catégorise vous en fonction de l'autre, en admettant un peu ne pas savoir de quoi l'on parle. Mais au moins on sais que vous êtes après. Imaginez un peu une maîtresse d'école appelant ses élèves. Son seul moyen mémotechnique est que le troisième Julien de la classe est plus grand que le précedent. Mais qui est le précedent ? Euh, l'autre Julien. Mais lequel de ses foutus mômes s'appele Julien déja. Le blondinet ? L'autre qui roule des mécaniques ou encore le type tout en noir qui roule des mécaniques, avec son mascara sur la figure. Voila en gros ce qu'est le paysage musicale actuel. Une assemblée de maîtresse d'école qui ne sais pas comment appeler ses élèves et fait comme si elle interrogeait toujours le bon môme. Et mieux encore, lui fait des reproches quand il se trompe sur son nom ! C'est la faute du môme pas la mienne. Voila, maintenant remplacez le mot "môme" par "groupe" ou "artiste" et vous avez le tableau actuel du monde de la musique qui se dresse devant vous.

La classification servez à se repérez dans les grands magazins, afin que les vendeurs sachent ou mettre le nouveau album de Neurosis, et surtout ne pas le placez face au niveau Britney Spears. Sans ecouter l'album, vous saviez déja ce que faisait le groupe. C'est tout de même plus pratique. Le CD bien compact rentre dans sa jolie boiboitte et tout va bien. Et que fait le groupe ? Et bien il serait gentil de rentrer dans la jolie boiboitte lui aussi. Une petite boite carré sembable a un cerceuil créatif. Les régles sont bien posés et vous ne pouvez pas les déformez car sinon vous risqueriez de passez dans la boite à coté. Mais ça pourrait être interessant, non ? Non ! Non, parce que sinon on ne sais plus ou on en est et vous allez perdre vos fans. Ils aiment bien votre boite eux aussi, et il ne voudrait pas que vous changiez de boite sinon ils pourraient vous perdre. La boite elle est aussi à eux. Et on ne dois pas changer les choses, elles doivent rester bien là ou elles sont. On peut toujours créer de nouvelles boites mais il ne faut pas abuser non plus.

Ce qui était un passe temps de vendeur et un sujet de débat pour les cours de récréation et maintenant le thême le plus abordé. Ont se soucie de la boite mais pas de ce qu'il y a dedans. Les régles de base sont bien définis comme les tables de la Loi, et malheur à ceux qui irait à l'encontre de ce qui à déja était ecrit par on ne sais qui. Peut être bien un type qui as choisit de sortir de sa boite et d'allez voir ailleurs justement ? Mais mieux vaut ne pas y penser et accumuler les boites en évitant de trop les rapprocher. Bon, je vais en finir maintenant avec mes boites sinon ma métaphore va devenir extremement chiante. D'ailleurs je sens bien les petits yeux se refermer et les bras s'écrouler sur le clavier, donc je vais vous laisser avec ces quelques mots. L'art est l'expression de la liberté de l'homme. Il trempe son instrument dans son essence, son esprit, son imagination pour en ressortir un outil unique. Et si vous commencez a le trempez ailleurs, dans un mélange tout préparé vendus en magazin, alors vous n'êtes plus un artiste mais un vendeur de barbe à papa. C'est rose, c'est gluant, c'est rigolo mais on en mangerait pas tout les jours. Moi aussi, j'aime bien la barbe à papa, attention, tout le monde en fait un petit peu. Mais pas trop.

Tuesday, November 01, 2005

Fais bisou au cochon

Alors que j'etais déja bien versé dans le monde de la bande dessiné franco belge, rayon adulte, tourné à gauche en arrivant à l'interieur de la bibliothèque municipale, mon frère ramena quelques mangas à la maison. Decouverte d'un nouveau monde, difficile d'accès car beaucoup plus dense en information que la plupart des séries que je suivaient à l'epoque. Et pourtant je suivais déja des petites merveilles de complexité, Jodorowsky ou Grant Morrison étant d'ors et déja des noms qui figuraient en gras dans ma liste d'auteur intéressant. Mais quand on s'attaque a du Masamune Shirow quand on est encore un pré adolescent, ont est bien forcé de se rendre compte qu'il y a beaucoup de chosses qui mériterait que l'on nous explique. A commencer par :
Qu'est ce que c'est que ce bordel ?
D'ou tu viens mon coco ?
Et, vous en avez plus des trucs comme ça ?
Je passais donc de la bande dessiné franco belge et des comics au petit monde du manga. Le changement se fit tout de même très lentement. D'abord Dragon Ball dans sa version kiosque. Puis ensuite quelques petits tomes, de la même série, acheté en version relié, et beaucoup de temps passé a reluqué les rayons en se demandant ou tout ces gens allez chercher l'argent qu'ils mettaient là dedans.

Je ne savais pas encore que j'allais rejoindre plus tard ce cercle des acheteurs compulsifs, mais ceci est une autre histoire. Donc bien plus tard, en lisant un numéro de Anime land, je découvre une toute nouvelle série du nom de One Piece. C'est sympa, ça a l'air drôle, j'achète ! Je lis le premier tome et ... bon dieu, c'est cher. Attente et décalage dans le temps, il faut ensuite attendre mon arrivé en fac pour que tout se redéclenche. Je crois un dénommé David Robinson, un passioné de musique et de manga. Ce dernier me parle d'une nouvelle série qui déchire. Une série ou l'on reste les yeux accrochés à la page. Une série qui s'appelle Hunter X Hunter. Et par le même auteur que Yuyu Hakusho. Revenons en arrière quelques instants. Il y a de cela des années, j'avais acheté les premiers tomes de la série en question. Je la trouvais très bien, mais comme le prix n'allait pas avec l'état de mes finances, j'avais laissé tout cela de coté en esperant des lendemains meilleurs. Et voila que je me retrouve avec de l'argent entre les mains et une bonne série potentiel a découvrir. L'achat s'effectue donc quelques temps après et je reviens remercié mon cher camarade, j'etais de nouveau lancé dans le manga.

Mais voila, le problême du shonen, c'est qu'il est répétitif. Et ce n'est pas une vue de l'esprit, c'est même le principe de tout le bazard. Une dynamique copié collé par le biais d'un contrat signé par l'auteur, et voila que vous vous retrouvez avec pleins de séries tirés du même moule. Personnages charismatique et pleins de dynamisme. Ca saute, ça tape, ça évolue et c'est de l'or en barre pour tout les adolescents à la recherche d'un exutoire pour leur imagination bouillonante. Je ne crache pas dans la soupe car j'y ai plongé ma cuillère bien souvent. Et avec beaucoup de plaisir, il n'est pas inutile de la souligner. Mais on grandit, et les shémas d'antans deviennent aussi séduisant que de mettre son pouce dans sa bouche. Ce n'est pas désagreable mais on ne va plus passer la journée à le faire. D'autant plus que je lis aussi des comics. Quoi, mais quel est le rapport. On parlais de manga et voila que l'on viens de sauter sur un autre continent ! Ouais, je sais, et ce n'est pas un hasard.

Selon un recent petit article que j'ai lut sur la litterature japonaise, ce qui caracthérise surtout les écrits de ce pays sont les histoires tournant autour de petits évenements. Des bouts d'histoire, des tranches de vie, pour utiliser une expression plus connues. Soseki, un auteur japonais de roman, ne fait il pas qu'ecrire sur des observations journalière dans "Je suis un chat" (un livre dont le héros est le chat de la maison). Be with me, un excellent film de Eric Khoo, est aussi une collection d'histoires courtes qui finissent par s'entrecroiser du fait de leur thématique commune, l'amour. Il n'y a pas de fin réel a ce film. De même que l'on pourrait raconter des centaines d'histoires en les faisant passer par les yeux de ce chat. Le manga culte, Lone Wolf and Cub, est une sorte de compromis entre une histoire à suivre et ces tranches de vie. L'histoire des personnes principaux est découverte au fur et à mesure, mais chaque chapître conte une nouvelle aventure. Et l'on pourrait continuer constamment ainis.

Le shonen reprend d'ailleurs ce principe avec ces histoires étallés sur des dizaines de tomes. Mais en installant une origine precise au personnage ainsi qu'un but, on installe un début et une fin probable. Or c'est cette fin que demande le lecteur. Il ne va pas passer des plombes a attendre que truc retrouve machin. Il veut savoir. La litterature japonaise classique ne se lit pas, à mon sens, de cette manière. Elle se fiche de la finalité, elle presente uniquement un passage d'une vie ou une aventure dont on pourrait un enseignement ou un peu de plaisir. Mais une histoire japoansie n'a pas le début et une fin qu'une vie a normalement. Ce besoin de suivre un dévelopement plus "linéaire" viens, à mon avis, du comic book. Les héros sont introduits au début de leur carrière et on leur donne un but dans la vie. Mais ce bur ne sera jamais vraiment atteint, il est uniquement là pour motiver le personnage principale. Le héros de manga, par contre, subit des transformations, tandis que le héros de comics est sujet au statut quo. Du moins pour ce qui est du super héros populaire. Heuresement, ce shéma, comme celui du shonen, ne concerne qu'une partie de la production.

C'est là d'ou viens le problême du shonen pour mes gouts de petit européen pourris. Je suis face à une histoire qui dois avancer mais le ne le fait. Le comics de super héros, Superman, Batman, Spiderman, montre une histoire avec un héros qui restera identique au fur et à mesure des années, et cela malgrès toutes les experiences qu'il subit. Le héros de shonen par contre, paradoxalement, évolue et rencontre des amis. Son statut quo n'est pas totale, il obtiens souvent les armes pour avancer dans sa quête mais n'en arrive pas à la conclusion, laissant le lecteur saliver devant ses nouvelles capacités qu'il ne lui permettront quand même pas d'arriver à ses fins. Je pense bien sur à une série comme Naruto. Une série que suis de très loin mais dont les nouveaux chapîtres ne cessent de frustrer les lecteurs que je cotoient. Et la même critique pourrait etre porter sur XII. Ou est la fin ? A quoi servent toutes les révélations si elles ne forment pas un tout cohérent. Une histoire est un puzzle d'indice que l'auteur doit remettre en ordre progressivement, et dans un ordre intéressant, de manière a former une image finale qui fascinera le lecteur. Or, le shonen est bien souvent un puzzle simple qui n'en finis par complété. Et je pense que je prefère passer au grand puzzle de 15 000 pièces.

Sunday, October 30, 2005

Le chant du meunier

Les tentativesde mobiliser les internautes sont plethores et leur efficacité m'as toujours semblé discutable. N'avez vous jamais reçut une de ces bon dieu de chain mail qui vous invite a sauver la vie d'une pauvre petite enfin kidnappé par son beau père, lui même atteint d'un cancer du colon en phase terminale, dont les dents la font horriblement souffir et qui vous demande quelques sous, oh, pas beaucoup, pour pouvoir opérer ses dents, son père et la Terre entière ?Inviter la bonne volonté des gens est toujours une opération dangereuse qui peut se reveler fructueuse ou complement oublié. Or, vous avez dans ce lot de problêmes, dont on ce serait bien passé, surtout si l'on remet en cause leur veracité qui ne tiens qu'a un fil, des groupes cherchant a vous mobiliser pour des causes valable. La dernière en date que j'ai rencontré concerne une mesure, non européenne, ou les individus qui téléchargeraient des contenus pornographiques extrêmes seraient susceptible d'être mis en prison.

Et, il faut etre honnête, cela concerne tout le monde. Merde, la totalité de l'internet regorge de photos idiotes mettant en scène des perversions sexuelles scabreuses aussi excitantes qu'un balais. Si vous n'avez jamais reçut un mail vous proposant d'augmenter la taille votre pénis alors vous n'êtes pas connecté ! La pornographie et l'internet sont des mondes indissociables et je serais toujours d'accord avec les mesures vivant à sensibiliser les parents, ou grand parents, aux ordinateurs, afin de vérifier que le môme ne rentre pas en contact avec n'importe quoi. Même si c'est inéluctable de toute manière. Même quand j'avais sept ans je savais déja ce qu'était le fist fucking ! Et je n'avais même pas encore touché un clavier de toute ma vie. Il ne vous reste plus qu'a vous armez de patience en attendant que votre fille ou votre fils vous demande si vous avez déja "fait comme les gens sur la photo ou l'on vois un âne ..." . Je vous laisse imaginer la suite, je ne prefère pas m'aventurer de ce coté là. Cette nouvelle mesure, si elle est appliqué, concerne donc tout le monde, et bien que ses intentions sont "louable" (en théorie) elle n'est pas appliquable et serait digne d'un état totalitaire si elle rentrait en application.

Montrer de la pornographie extrême à de jeunes enfants ? Non, pas vraiment. Mais foutre un prison n'importe qui, sans raison valable, pour un acte aussi anodin que télécharger un contenu pornographique, non, là pas du tout, et même jamais. Et je vous vois arriver de suite avec vos grandes pancartes. Et la pédophilie alors ? Oui, la pédophilie = pas bien. Je vous fait un resumé histoire que l'on y passe pas des plombes. Mais ce genre de contenus s'échange principalement sur des réseaux privés. Des réseaux dont les services de polices sont chargés de démantelés. Donc une affaire qui est déja en cours aux yeux de la justice. Mais augmenter le champ d'action de cette recherche, voila qui me semble empieter sur les libertés individuels d'une manière semblable à un panzer roulant sur un bidonville. Il faudra ensuite tenter de définir ce qu'est un acte sexuel extrême. Car nous avons tous une petite image de ce qu'est une sexualité extrême. Mais aux yeux de chacun c'est une autre histoire. L'homosexualité ou la sodomie sont des perversions extrême pour certain (en tout cas un sondage de Skyrock classsé ainsi la sodomie). Mais pour tout adepte de la pornographie, voir un pénis dans un anus est aussi choquant que de voir un bébé avec un pouce dans la bouche. Quoi que je n'aurais peut-être pas due associer ces deux images. Ne faîtes pas de cauchemard ce soir, hein ?

J'en arrive donc à la reflexion suivante, que certain(e) ont peut-être déja entendu sortis de ma bouche, ou d'une autre. Les hommes politiques ne sont, majoritairement, plus du tout en phase avec les nouvelles technologies. Je vois bien que j'en arrive a la fin de mon quatrième paragraphe. Et ne voulant pas vous asphyxier sous un déluge de phrase je vais bientôt conclure, laissant ouverte une question necessitant plus de reflexion. Mais le fait est que cette mesure n'est qu'une nouvelle idée lancée, semble t'il, à tout va, sans qu'aucune reflexion sur la réalité du terrain n'est était faite. Pour un sociologue cela reviendrait à aller interroger des jeunes dans une cité déguisé en officier de police. Oh oui, vous obtiendrez des réactions, sans aucun doute, mais ne sortez pas votre questionnaire si vous voulez éviter les jets de pierre. La même reflexion pourrait être faite à l'égard des mesures contre le téléchargement ou sur le contrôle des émails. Ce sont des mesures irréalisables d'un point de vue technologique et dont la validité est purement théorique car elle ne fait que s'attaquer à la liberté de tous en évitant les vrais coupables. Je n'en viens pas à une conclusion type, "nous sommes gouvernés par des vieux cons". Ce serait vraiment trop facile. Mais si ces mesures font vraiment partie d'un shéma plus large, et plus machiavélique, alors Georges Orwell n'avait pas tort. Ou alors ce sont des vieux cons idiot. Oh pardon, excusez moi, mais j'entends 1984 qui frappe à la porte.

Saturday, October 29, 2005

Decimating the moshers

Avant hier je parlais avec une collègue de Amélie Nothombes. Il se trouve qu'elle en est fan et que je suis un inculte qui vois cette auteur comme un autre phénomène inutile à ranger dans les bacs à solde pendant que le monde entier devrait lire, et pleurer, se rouler par terre et hurler à la mort, en lisant Hubert Selby Jr. Auteur sur lequel Nostombes et ses cohortes empruntent beaucoup trop. Lui demandant de me conseiller un de ses ouvrages, pour que je puisse me faire une idée moi même, elle m'explique alors que les livres de Nothombes ont une certaine importance pour elle. A chaque fois qu'elle en a lut un, celui ci convenait parfaitement à son état lors de la lecture. Il est donc normal que, se retrouvant dans cet auteur elle en soit fan. Un artiste ça peut etre un type de passage, un ami fidèle, ou alors votre âme soeur. La personne en laquelle vous trouvez un reconfort et une comprehension de vos problêmes sans jamais avoir besoin de lui expliquer d'ou vous venait et sans même l'avoir rencontré.

Chimaira n'est pas vraiment mon âme soeur mais il se produit un phénomène sensiblement identique dans ma vie. A chaque nouvel album, ces messieurs evoluent de telle manière qu'ils suivent mon évolution du moment. Ma découverte de Chimaira se fit à leur signature sur Roadrunner. Je cherchais alors des groupes un peu plus underground et surtout plus Metal. Mélangeant des influences Death a des élements electronique, le tout bordé d'une sensibilité "moderne" (pour ne pas dire néo); moi, petit être fragile qui sortait de Korn et continuait de tenir la porte pour laisser passez les Deftones et quelques autres, je me suis pleinement retrouvé dans leur son. Viens alors le tant attendu premier album. L'achat se produit quand je trouvais le dit CD dans un bac à solde de Gilbert, le même jour ou je me suis d'ailleurs décidé a prendre "Human 2.0" de Nasum. Je débutais donc dans le millieu extrême et je n'etais pas encore totalement prét a partir de mon petit néo douillet.

Retrouvailles avec les petits élements Death et les grosses phases plus néo, il y avait quand même quelque chose de plus sombre et d'agressif qui me convint de rester à bord dans cette période troublé ou je ne savais plus a quel saint me voué. Saint "Viens que je me démonte la tête avec des blast beats" ou Saint "Houal, mais je vais rester avec mon petit refrain mélodique quand même". Chimaira proposant une alternative, un compromis a cette indecision, j'etais très heureux de les trouver sur mon chemin. Et puis "Jade" bon dieu ! "Jade" ! Enfin bref, le temps passe, j'écoute attentivement et apprend par coeur "Pass out of existence" quand arrive enfin son successeur, "the Impossibility of reason". Le Metal, ça me connait, enfin c'est ce que je devais me dire à l'époque. Donc un album plus Metal, plus Thrash et plus Extrême. Mais, mais ... mais c'est le bonheur. Au lit les ronflement néo metal, bienvenue les hommages a Slayer, les growl confirmés et les accélerations à la double. N'étant plus aussi proche de l'adolescence, pleine d'energie et de rage à depensé, je suis tout de même assez touché par l'hymne "Pure hatred" et son gros refrain qui feras sans doute decroché les machoires de tout une génération de fan lors des concerts.

Encore une fois, Chimaira s'accroche, évolue, experimente et propose un repas garnis de tout ce qui conviens à mes gouts du moment. Viens alors le troisième et dernier opus en date. Annoncé comme le nouveau "Reign in blood" (l'album de THrash que beaucoup s'accorde à considérer comme étant parfait), encore une fois, Chimaira surprend et passe par la porte de derrière pour asséner son coup de marteau. Non, cet album éponyme n'est pas un album de Thrash pure comme le fantasmait les "directeurs artistique" de Rozdrunner. Plus d'experimentations, encore plus de violence, et des chansons longue et plus complexe. On ne rentre pas dans un registre progressif tout de même, mais quand on proposait avant des gros refrains fait pour que les gamins s'amusent bien dans la fosse, il est normale que la transition, vers plus de riffs et des chansons plus lente, se fasse lentement. Attendons le prochain album pour voir si Mark Hunter et ses amis avaient embarqués des albums de Opeth pendant leur tournée. Mais encore une fois, oui encore une fois, Chimaira me suis dans mon évolution et deviens une bête toujours aussi interessante. Par contre, leurs albums précedents ont un air beaucoup moins savoureux. Finis les refrains néo et les gros riffs pour faire bouger la tététe en ryrythme. Je ne dis pas que je ne réecouterais jamais "the Impossibility of reason" avec plaisir. Mais de loin vu d'ici, la perspective de revenir ne serait ce que temporairement au son des années précédente. Et bien cette idée ne me séduit pas trop. Mais la horde se rapproche de plus en plus d'un album ultime et exceptionnel. Les idées sont là, les riffs, les musiciens. Reste plus qu'as trouver le bon temps de cuisson.

Wednesday, October 26, 2005

Insane digital grindcore ?

Si vous arrivez au 32 rue du Breuil en empruntant les differentes routes qui partent de la gare de Epinay sur Orge et que, arrivez devant la porte, vous escaladiez les quelques marches pour ensuite emprunter l'escalier face à vous, le vieux truc en bois qui part en spirale, vous pourriez alors regarder sur votre gauche et jetter un coup d'oeil à la petite bibliothèque. Les bibelots et les decorations d'interieurs sont des indicateurs essentiel pour tout bon detective de la criminel, ou pour tout les decorateurs et reporters tout terrains des magazines Art & Decoration, mais le passioné se pencheras toujours vers la bibliothèque, la discothèque ou la DVDthèque du propriétaire pour se faire une idée plus precise de ce dernier. Vos petits radars en état de marche vous pourrez alors decouvrir une masse consequente de romans noir en provenance de quelques auteurs principaux, David Peace, Donald Westlake, James Ellroy, puis quelques egarés; laissés encore sans cousin, et uniquement lié par une collection avec leur frères, membre d'une famille nombreuse sans cesse en expansion.

Il n'y a pas que du Noir dans ce que je lis, mais pas beaucoup de comédie et encore moins de Prix Goncourt. Le Noir c'est mon dada, et je ne cesse de jeter des oeils indiscrets sur les étagères des zones de l'entrepôt ou je travaille chaque jour pour reperer d'autres auteurs, ou de nouveaux chapitres à collecter afin de completer ma connaissance des auteurs que je suis. De même qu'avec la musique, je cherche d'une part des classiques responsable des fondations du genre que j'apprecie, mais aussi des auteurs plus recents qui me feront passer quelques heures agreable en leur compagnie ou m'absorberont pour me raccracher dans les ruelles sombres d'une grande ville americaine. Des immeubles en ribambellle et un privé à chaque coin de ruelle sombre, surveyant les agissements du prochain tueur en série ou d'un innocent cambrioleur qui ne cherchait qu'as faire son beurre sur le dos des gens assez idiot pour laisser leur maison avec des objets de valeur à l'interieur. Non, mais quelle idée aussi ?

Le Noir ce n'est pas seulement la couleur de la violence, mais c'est surtout la couleur des criminels, des gangsters, des repris de justice, de tout ceux qui aigssent en dehors des conventions de la loi ou qui se chargent de la faire respecter. Le Noir c'est à la fois le polar, le thriller, la comedie satirique ... Je ne citerais rien de plus car je risquerais de montrer mon manque crucial de vocabulaire. Mais vous comprenez ce que je veut dire ? Le Noir, ce n'est pas uniquement les films de Boggart ou les privés sauvent les demoiselles en detresse. C'est un ensemble massif. Tel l'immeuble de bureau qui contiens une vingtaine de sociétés aux activitées diverses, le Noir abrite tout ce que les auteurs veulent bien dire au sujet des hommes (principalement) dont le rapport avec la Loi à toujours été une difficile relation de haine et de haine. Si cet litterature me passione ce n'est pas car j'aimerais moi aussi être a la place de ces gens. J'ai assez passé de temps dans des cours de psychologie pour savoir qu'une analyse ne se faisait pas aussi simplement. Les rapports de cause à effet sont d'une evidence discutable quand on entre dans le domaine de ce cher Sigmund, et je n'ai pas non plus envie de faire progresser la suite de mon article dans ce sens.

La mafia et ses ramifications m'ont, par exemple, toujours interessé. Mais pas parce que je suis un fanatique de Tony Montana. Mais parce que j'aime conna^tre ce qui se passe derrière les rideaux une fois que le spectacle est finis. Le soir, on rentre chez soi et on s'endort dans son lit douillé. Mais que fait le reste du monde ? Comment vit il ? Et pendant que je respire un petit air pur sur le bord d'une route, qui manipule mon avenir ? Suis je ausi libre que l'on veut me le faire croire ? Qu'est ce la violence dans notre société ? Tout cela, le Noir le traite, d'une manière romancé, mais il le traite. Les personnages sont confrontés à la realité et doivent agir envers et contre tout pour ne pas sombrer plus. Chacun reagit de la manière qu'il veut. Le héros du Couperet, de Donald Westlake, tente d'obtenir une place de Cadre en eliminant la concurrence, litteralement, tandis qu'un cadavre est retrouvé dans une rolls, dans un roman de Michael Connely. Une autre façon d'éliminer la concurrence ? Ou y'as t'il plus que cela ? Le héros de Noir se doit de faire attention à tout ce qui l'entoure. Il tire de la moindre phrase et du bout de rideau mal mise en place une information essentielle.

Le detective privé est le psychanalyste du monde. Il tire des détails et des revelations les conclusions qui feront avouer les coupables. A l'inverse, le criminel envisage toutes les possibilités pour se défaire des liens de la justice et se plongent dans l'obscurité en ne laissant rien derrière lui. Et ce n'est pas le bout de rideau qui dira grand chose à la police. le Noir est donc la vision ombragé mais eclairé de notre monde, qu'importe l'epoque, et qu'importe le lieu. Le Noir n'est pas un mode d'emploi pour devenir criminel ou pour dejouer les manipulations mais c'est une manière de voir le monde et de l'apprehender. Ce que l'on retiens d'un bon polar et d'un bon thriller c'est l'attention au détail. Ce que l'on retiens d'une bonne satire c'est sa manière de decortiquer, par exemple, la nature humaine. Ce que l'on retiens de tout ces livres c'est une meilleur acuité visuel de notre vie. Conan Doyle n'as pas fait que partcipé au lancement d'un genre de litterature, il a crée une philosophie nouvelle. Tout se cache derrière le bout de rideau, mais seulement si vous le soulevez correctement.

Monday, October 24, 2005

Axis of Evil ?

Deux posts dans la même soirée, mais deux thêmes totalement différent. En lisant un blog totalemement différent je suis tombé sur un article concernant la fermeture d'un blog d'un soldat se trouvant actuellement en Irak. Je vous mets un lien vers l'article en question et vous encourage à lire l'extrait de son blog, la citation titré SOS. Si le reste de son blog était du même tonneau nous venons de passer à coté d'une source d'information inestimable :
Another military blogged silenced

Hell Blood Fire !

Aujourd'hui fut un jour difficile pour mes oreilles. Suite a un problême, encore non resolut, de panne sur mon balladeur Mp3, je ne put les gratifier de la musique qu'elle demandait avec insistance. De retour dans mon foyer après une longue journée de travail je me devais donc de leur faire plaisir. Je pris donc deux albums de ma pile de nouveautés et je commença à les ecouter, m'impregnant de chaque notes et de chaque frappes de double grosse caisse. Voila donc un excellent moyen de passer une soirée pour en arriver au nirvana, a l'exthase, le repos de l'esprit et le corps detendus tandis que l'on continue d'ingérer des informations. Je vous passe les détails scabreux et j'en viens au sujet de l'article de ce ce soir. Le deuxième album que je pris fut le dernier EP de Blut Aus Nord, un excellent groupe dont l'evolution sans barrière ne cesse de prouver leur besoin de s'exprimer musicalement et non de se faire quelques sous en vendant du plastique.

Or, derrière l'emplacement de l'album, "Thematic emanations of archetypal multiplicity (soundtrack for scientists of occult synchretism" (et je ne plaisante pas, vous ne pensez tout de même pas que j'irais inventé quelque chose d'aussi complexe), se trouve une petite phrase très interessante : Art has no limits. Simple et evident, mais pas souvent mis en applications, quels que sois l'epoque. Les modes et les conventions font tourner le petit monde de l'art, quel que sois le millieu d'expression, et ce qui est novateur deviens ensuite la norme pour ne plus être l'eclair de génie que l'on reconnaissait mais un ensemble de clone bien empilé. Ca se repête, ça copule et ça nous fait chier à longueur de journée quand ça pense avoir trouvé la solution à tout les problêmes de la société. Il faut donc alors s'en remettre aux petits jeunes ou à ceux qui étaient restés en retrait. Les moins pretentieux et les plus difficiles d'accès. Ceux que l'elite regarde de haut en leur predisant un avenir tout droit tracé vers le bac a solde ou dans une décharge public. C'est tellement drôle et simple de se moquer du talent des autres quand on en a pas.

L'art n'as donc pas de limite préconçut car elles sont toujours repoussés. Mais l'art reste l'art, et l'art ne peut être n'importe quoi. Par exemple, la publicité n'est pas de l'art, les traces de doigts de votre petit cousin sur la feuille de papier ne sont pas les premices d'une grande carrière artistique et votre voisin carossier n'est pas le nouveau Cesar jusqu'as preuve du contraire. L'art n'as pas de limite tant qu'elle reste de l'art. Mais la definition de l'art est tel que vous pouvez être un artiste sans même le revendiquer. Attention, je ne vais pas commencer a vous faire mon modeste en pretendant etre un artiste qui s'ignore. Vous pouvez me dire tout ce que vous voulez, mais ecrire de temps en temps ses propres pensées, ce n'est pas de la litterature, c'est de la masturbation. C'est marrant à faire, ça passe le temps, les lignes s'enchainent bien et vous faites rires vos pôtes. Mais c'est tout ! Ne cherchez pas plus loin. Rien de ce qui est dit ici ne seras jamais compilé dans un receuil de mes oeuvres oubliés. Mais si c'etait le cas alors n'hesitait pas à demander des royalties pour les commentaires que vous aurez laissés. L'ecriture n'est pas de l'art en soi. Jouer avec le mot et le faire devenir semblable à une note de musique sur une partition, voila ce qui est de l'art.

La seule limite que j'imposerais personnellement est la propre santé de l'artiste. Mourir pour son art, c'est à dire en realisant une toile, et en s'ecroulant d'epuisement, ne rends pas moins le tableau une oeuvre d'art, mais ça reste regrettable. C'est le choix de l'homme, bien sur, et je ne vais pas revenir la dessus. Mais dois t'ont mourir pour son art ? Eteindre sa propre creativité afin de s'exploser dans les cieux comme une décoration de Noel rebelle qui attirerait l'attention de tous en s'elevant au dessus du sapin. Et ne me ramenez pas Hunter S Thompson dans la tronche, merci, il ne s'est pas donné la mort pour son art, mais parce qu'il en avait marre. D'ailleurs ça rime, hey, c'est peut-être le début d'une grande carrière. Mais bref, l'art ne dois pas aller a l'encontre de la creativité de l'artiste. La raison d'être de l'art est de faire ressentir l'artiste, lui permettre de s'exprimer et de faire ressortir ce qu'il cache dans son être. Mais cela ne dois pas etre une fin en soi, mais un moyen pour atteindre encore un autre domaine. C'est en cela que la musique de Blut Aus Nord est fascinante. Elle progresse sans cesse, échappe aux conventions d'un genre pour en recréer un autre et partir encore dans une autre direction ensuite. Elle vibre et respire autant que ses créateurs qui transmettent leurs propres battement de coeur par le biais de leurs albums. L'art est crée pour faire ressentir ce que votre propre experience n'avait pas encore atteint. Elle n'est pas une fin, elle est la progression. Et sur ce je conclu ce nouvel article en esperant ne pas etre devenus trop pompeux en developpant des thêmes qui me dépassent.

Saturday, October 22, 2005

the Chaos path

Comme à tous les concerts ou je me rends, l'achat du tee shirt est une phase obligatoire, surtout quand je suis fan d'un des groupes present lors de la soirée. C'est une manière de me faire un peu plus plaisir en gardant un souvenir du passage du groupe, mais aussi d'apporté une nouvelle contribution financière à un groupe d'artiste qui ont bien besoin de payer les factures en rentrant à la maison. Au concert d'Arcturus se fut chose faite et je repartis avec un design issus de l'album "" agrémenté au dos d'une inscription :
Watch out for the devil and his deep blue sea
Ce qui donne en français
Méfiez-vous du diable et de sa mer bleue et profonde
Histoire de passer pour le litteraire que je ne suis pas, je vous propose aujourd'hui une explication de cette phrase. Ma propre interpretation de ce qu'elle sous entends, si jamais j'avais à l'expliciter devant une commission de censure, un tribunal ou une simple personne rencontré dans la rue.

Alors pourquoi avoir associé le diable et la mer ? Il est géneralement accepté que Dieu réside dans les nuages. Il est celui qui nous observe mais qui nous toise aussi du regard, avec autant de bienveillance que l'on voudras lui accorder, soit. Sa position dans le ciel est un mur qui empêche aux hommes d'allez plus loin. Les hommes sont "condamnés" a rester sur Terre, et Dieu veille a ce que cela ne se produise pas. Il est donc l'ensemble des régles et des lois. Ce qui crée la limite. Mais il est aussi la possibilité de l'infinis. Que vois t'on dans les nuages sinon un horizon infinis offrant des millards de possibilités. Le ciel est sois embrumé par des nuages, sois constellé d'étoiles. Dans ses deux options ont peut voir un rapprochement avec le rêve et l'imagination. Dieu n'est pas un frein a l'imaginaire, ni aux possiblités multiples qui s'offrent a nous derrière la paroi de nuage mais il nous observe toujours afin de surveiller nos moindres actions.

En opposition au ciel, on retrouve donc le centre de la Terre, les Enfers et ses flots de lave bouillonant. Mais le Diable pourrait tout aussi bien resider dans la Mer. Contrairement au ciel, la Mer est l'illusion de l'infinis. En plongeant dans ses profondeurs nous sommes sur d'arriver à un moment donné au fond. La chute peut donner l'impression d'etre infinis mais la conclusion s'acheveras souvent de manière tragique. La mer est aussi le territoire des créatures tentatrices comme les Sirenes. Elles aussi sont des representations de l'illusion du rêve. Prenant l'apparence de belles jeunes femmes qui correspondent aux fantasmes des hommes (et des femmes, si jamais l'equipage d'Ulysse avait compris une lesbienne), elles ne sont en fait que des monstres se nourissant de leurs proies. Comme je le disais dans le paragraphe precedent, le ciel offre l'opportunité du rêve de l'imagination. La mer, par contre, ne nous renvoie que notre reflet déformé. Voila, en gros, ce que je pouvais vous dire sur ma vision de la mer et son rapport avec le diable. Maintenant, à vous de decider si vous voulez craindre la mer ou l'embrasser.

Friday, October 21, 2005

Ce titre est provisoire

Je n'ai encore jamais été et ne serait surement jamais un voleur. J'ai, bien sur, subtilisé des objets dans des magazins, et mes parents se souviennent peut-être de ce fameux playmobile que je cachais derrière mon dos. Mais il y a une différence dans mon vocabulaire entre l'action de voler et le voleur. Le vol est un acte que l'on commet de temps à autre. Le voleur vie du vol lui. Ses actions sont rythmés par le vol. Et lorsque vous partez en vacance, le voleur continue de venir voler chez vous. Ca ne s'arrete jamais. Pas de trêves et surtout pas de compromis. Prenez John Dortmunder. Voleur patenté depuis des lustres, il a même rencontré sa femme par le biais d'un vol dans un supermarché. Qu'y a t'il de plus romantique, vous pouvez me le dire ? Non bien sur, vous ne le pouvez pas, vous êtes le lecteur et je tiens les râmes. Donc je continue. Mr Dortmunder est donc un véritable voleur. Et ses amis le sont aussi tous, des voleurs et des escros. Mais pas fonciérement mauvais, n'allez pas croire les portraits shématique et gribouillé que l'on peut faire d'eux. Etre voleur n'equivaut pas a violer les femmes et les enfants d'abord. Etre voleur, plus qu'un métier, c'est une vocation.

Or, un soir ou John se mettait au travail avec un de ses camarades, il se retrouve nez à nez avec le propriétaire de la maison. Un milliardaire qui n'avait rien à faire là, et a plusieurs titres d'ailleurs. D'une part la maison etait placé sous contrôle d'un juge étant donné le statut financier du milliardaire. Et en plus il s'y trouve avec sa maîtresse, une innocente jeune fille qui a posé dans le, tout aussi, innocent magazine qu'est Playboy. Les deux hommes qui n'etait censé jamais se rencontrer se retrouve alors face à face. L'un a bout du canon et l'autre tenant la crosse de l'arme. Et bien entendu, celui qui tiens le flingue, ce n'est pas John Dortmunder. Vous voyez comme je vous disais que l'on se fait une fausse idée sur les voleurs. D'ailleurs le matin même, il avait reçut une bague de la part de son épouse. Une bague hérité d'un viel oncle et doté, normalement, du pouvoir de procurer de la chance à quiconque la possederait. On vous fait parfois des cadeaux totalement inutile quand on est en couple, mais celui ci vallait tout de même vraiment le coup. Or, a l'arrivé de la police, suite a l'appel de l'innoportun milliardaire, celui ci déclare a l'agent de police que la bague que porte John Dortmunder est en fait à lui !

Le voleur deviens volé et quand l'ordre des choses est bousculé, rien ne va plus. Une expedition est alors mis en marche, une assemblée de voleurs, de conducteurs de taxis, de crocheteurs de serrures et autres expert en filouterie se mets en marche derrière John Dortmunder. Car voila, volé un voleur, ça fait rire tout le monde, mais volé un milliardaire c'est tout autre chose. Et puis , au pire, qu'est ce qu'on risque ? Voila donc ce que pourrait etre le quatrième de couverture de ce livre si il avait été redigé par mes soins. Ce ne serait pas rentré sur toute la page et on aurait surement dut rajouter un cinquième de couverture, une première ! Mais afin de faire plus court, j'emprunterais au journaliste et au gens du marketing leur "talent" pour resumer en une ligne le contenus de ce livre : C'est comme Ocean Eleven mais avec une bande de bras cassés. Autant Andy Kelp et John Dortmunder sont des voleurs aguerris, autant leurs exploits tiennent tout de même plus du coup de chance gigantesque et de l'experience que d'une véritable technique efficace à 100% Et de toute manière, si ils etaient si bons que ça, ils ne se trouveraient pas avec John Dortmunder.

Au pire qu'est ce qu'on risque est le premier livre de Donald Westlake qui a eu le bonheur de se touver entre mes mains, et au bout de quelques pages j'avais comprit pourquoi certain l'insultait en le traitant de "genie". Il y a dans le style de Westlake et dans son humour quelque chose de frais et d'intemporelle. On ne fais pas dans la grosse blague, dans la tarte a la crême ou dans la blague de cul. Westlake se moque du monde, de leurs manières, de leurs croyances, de leurs caracthère. Tout ce qui fait des individus ce qu'ils sont et toute l'absurdité de leur vie est tourné en dérision dans ses livres. Et plus precisement dans ce livre. Dortmunder est un personnage attachant mais très souvent idiot, impulsif, colérique et totalement inculte. On se demande même comment a t'il put emprunter une carrière qui demande tout l'inverse de ce qu'il est, et comment reussit il a subvenir à ses besoins et à ceux de sa femme. Quoi que celle ci travaille toujours. Il faut bien contrebalancer un peu avec la malhonneteté de son mari. Dortmunder et ses compagnons ne sont, de toute manière, pas de mauvaises personnes. Pas des violeurs, des bourreaux d'enfants ou des milliardaire. Juste des hommes sympathique et bourrés de défaut. Vous devriez donc vous retrouvez dans eux et apprecier ce livre à sa juste valeur. De toute manière, au pire, qu'est ce que vous risquez ?