Pendant des années je me suis vu refusé ou me suis refusé le droit de participer a une des experiences les plus essentiels, le concert. Ma maison etant situé dans la proche banlieue parisienne je me trouvais pourtant dans une position avantageuse afin de me rendre et de revenir de Paris, même si le soir venus les stations par lesquels je passait n'etait pas obligatoirement très bien frequenté. Mais les informations sont ce qu'elles sont, des tissus d'embrouilles, et mes parents etant de fervants adeptes de la petite boite ronde qui propage des images qui bougent ils crurent pendant longtemps, et moi aussi, que sortir le soir pouvait etre très dangereux, surtout pour un jeune garçon de mon genre. Pas que je sois muslcé comme une fille de CP. Non non non, plutot asssez muslcé pour qu'une fille de CP me mette a terre. Il en resulta donc que j'entendis parler de ces endroits mythique que sont la Locomotive, le Bataclan ou le Trabendo uniquement par des "on dits" de camarade rencontré à la fac ou dans les magazines (aaah, rock sound ...).
Mais voila, même les camarades que j'avais rencontré alors m'avait refroidis. Revenant du concert de Deftones, un de mes amis m'avait dit que ce n'etait pas très bien et qu'ils s'etaient foutus de leur gueule en jouant moins d'une heure. Mes souvenirs ne sont pas très precis mais l'impression qui en ressortait ce resumé etait : Caca. Et puis le coup de grace final, une discussion avec une amie qui me disait, encore une fois en parlant de Deftones, "Tu sais, quand t'aime une chanson t'aime bien certains details, donc quand tu ne les retrouves pas ce n'est pas aussi magique que sur le CD" ... Ah ouais, disais-je. Ah ouais ? AH OUAIS ? Passez moi un fusil d'assaut que je decalque l'empreinte de ce type sur le mur. Non mais quand nos parents disent que quand ont est jeune ont est con, ce n'est surement pas de la blague ! Bref, passons sur cet evenement pourtant determinant et avancons le temps jusqu'as très recemment grace a la Doloreane du Docteur Emmet Brown.
Merci professeur. Je disais donc que recemment on opinion avait put etre modifié grace a l'intervention d'un de mes meilleurs ami qui se reconnaitras sans peine. D'ailleurs je te dois toujours de la tune mon salaud. Ce dernier me proposa dans le millieu de l'année d'allé a un concert. Je doutais un peu, je n'etais pas sur. Et puis comment je fais si je me fait attaquer par des hordes de loubard en furie ? Est ce qu'ils ne risquent pas de me violer ? Et puis c'est pas donné en plus. Ah la la, je sais pas. Mais il avait un appartement ! Chose essentiel quand on reside a Paris et que l'on ne veut pas dormir sous les ponts a chasser les rats qui sont en train de bouffer vos cours de la veille. Alors avec un peu de reticense, ne sachant pas trop comment on pouvait meme ce procurer des places de concert, j'acceptais. Et puis il y avait le concert de Strapping Young Lad un peu après. Ah ouais, ce n'est pas a manquer ça ... Hmm, et je peut dormir chez toi ? Ouais, ça doit pouvoir se faire. Et puis voila qu'un de mes potes de fac me propose d'aller voir Cephalic Carnage. Ah mais c'est a perpet les oies ça, c'est a ... c'est pour 12 euros ?! Ou est ce que je vend mon âme ?
Et le petit garçon qui n'etait jamais allé a des concerts de sa vie se retrouva en un rien de temps a trois concerts coup sur coup : Meshuggah (surpuissant), Isis/Jesu/Dalëk (merveilleux), Cephalic Carnage (essentiel). Et je peut vous le dire ami lecteur, je ne regrette pas ma decision d'etre allé a tout ces concerts. Par contre je regrette de ne pas y etre allé plus tot. Non mais quel con ! Tout ce temps perdus a rester chez soi pour ecouter des CD alors que l'on ne peut pas vraiment comprendre et apprehender un artiste sans le voir sur scène. C'est impossible. Prenez le concert de Dredg d'hier. C'etait gratuit mais cela se passait dans le hall du Virgin Megastore. Haut lieu de la vente a bas prix de produits "culturels" faisandé. Et bien même là dans ce petit espace entre les escaliers ou l'on avait deposé meticuleusement le nouveau Houellebec et entre les stands presentant une enième anthologie de Michael Jackson et le dernier Raphael se trouvait quatre musiciens merveilleux degageant une aura de melancholie douce et fine. Du très grand art. Tout les concerts ne sont pas de ce niveau malheuresement, mais passer un peu de temps dans une salle de concert, sentir l'adrenalyne monté au fur et a mesure que le groupe se place et ressentir les vibrations des basses et les gresillements de la guitare, ça, ça n'as pas de prix et ça demande d'etre vecu. Alors n'attendez pas des plombes !
Sunday, September 18, 2005
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