Monday, January 30, 2006

I am the enemy !

Bien que fatigué par une semaine de concert je n'allais pas laisser passé l'opportunitée de voir Turmoil en action, surtout sur la petite scène, plus intime, du Batofar. Most Precious Blood figurait aussi dans ma liste des groupes a voir en concert mais le dernier album ne m'ayant pas encore accroché comme le precedent l'avait fait, je n'etais pas aussi enthousiaste que pour la reunion heureuse de ce groupe encore injustement méconnus, mais méritant sans aucun doute sa place dans le panthéon du Hardcore rien que grace à la qualité de leur album,"the Process of ..." , réedité en compagnie de tout leurs EP et de trois nouveaux titres sur "Staring back", sorti chez Abacus Recording (filliale metalcore de Century Media). Bravant le froid et les travaux de terrassement devant le Batofar je me suis donc rendus ce Dimanche soir sur cette chère péniche pour assister à un concert qui restera bien profondement ancré dans ma mémoire.

Tout d'abord entré en matière avec les normands de Headcharger, des ex Doggystyle parait il. Ces derniers ne m'étant pas du tout familié je ne m'attendais à rien d'exceptionnel. Encore un groupe de Hardcore new school avec son lot de mosh part, pensais je. Heureusement pour mon cerveau qui digère mal les groupes rebarbatifs, Headcharger est tout de même beaucoup mieux que ça. Se définissant eux même comme un mélange de Hardcore et de Rock and Roll (définition valable, en gros), une seule mosh part se fit entendre a la fin de leur première chanson. Le reste des riffs de ce groupe est constitué majoritairement de riffs groovy alliant une accroche rock a une energie Hardcore. Agréables et distrayants, l'energie des musiciens aidant beaucoup a rendre le spectacle proposé par Headcharger une offre déja attrayante, ils le seraient encore plus si leurs chansons étaient un peu plus variées. De plus, le chant hardcore ne reussis pas trop à mettre en valeur la musique du groupe et une variation vers moins de cris rauque serait salvateur. Petite anecdote sympa a retenir, alors que le chanteur encourageait le public à se rapprocher, un spectateur lui à alors répondus qu'il n'avait qu'a descendre dans la fosse pour profiter de la place laisser par un public pas très intéréssé. Sans se demonter, le chanteur de Headcharger a alors proposé au type de monter sur scène à sa place tandis qu'il descendrait dans la fosse, ce qui fut chose faite pendant au moins la première minute d'une chanson. Un groupe qui n'a donc pas peur de prendre des risques et qui est déja très bien taillé pour le live.

Inhatred par contre ne possède pas encore les accroches necessaires pour me faire rentrer dans leur musique. Je ne demande pas a un groupe, en concert ou sur CD, de me pondre une accroche mélodique ou un petit break dansant, histoire de rendre leur musique plus agreable. Non non, là n'est pas le probleme. Mais ce que j'aime entendre chez un groupe ce sont des chansons, et pas des enchainements de riffs. Inhatred est un groupe dont la moyenne d'age me semble assez jeune et dont les capacités techniques et les idées sont indeniables mais ils n'arrivent pas encore à faire quelque chose d'interessant avec tout le potentiel et l'envie d'experimenter et de mélanger qui se dégagent de leurs compos. Pour le moment je ne saurais distinguer des chansons unique de leurs sets mais plutot des moments interessants comme l'intro mélodique du dernier titre qui fut joué ce soir ou les petits crepitement de notes de guitare. La voix death fait aussi souffrir les compositions d'un manque de variation bien que l'emotion apporté par la voix du guitariste de gauche permette d'apporter, par moment, cette petite touche d'emotion qui manque encore a l'ensemble des titres. A bien connaître d'abord en album avant de foncer dans le live.

Arrive enfin le tour des groupes americains de la soirée. La batterie se monte progressivement, les guitares sont posées à coté des amplis et les bouteilles d'eau et de jus d'orange sont apportés. Puis, alors que tout semblé pres, voila que les instruments et les boissons sont remballés. Aucune protestation de la part du public mais un doute m'assaille tout de même : "Turmoil ne va tout de même pas nous poser un lapin !". Déja qu'en attendant Inhatred j'avais put entendre de la bouche d'un membre de Most Precious Blood que Turmoil semblait s'être paumé sur Paris je me disais que ce n'etait pas une bonne journée pour eux. Et pour moi non plus si les évenements ne s'arrangeaient pas pour le mieux. Mais heureusement ce n'est qu'un probleme technique et le chanteur de Most Precious Blood nous préviens que Turmoil joueras après eux. Ah, tant mieux. Bon, alors au tour de Most Precious Blood et ceux là ne se font pas desirer. Ambiance bonne enfant et fosse surexcitée, tout le monde se met au diapason et le groupe entraine la salle dans un Hardcore moderne et varié. Quelques titres de chaques albums sont interpretés avec nottament un excellent "the Great red shift". Non, pas de doute, Most Precious Blood sais comment faire bouger une salle et il n'y a rien a redire que ce sois dans leur attitude ou dans leurs chansons. Le son est toutefois un peu encrassé et même si je reconnais chaque chansons sans probleme j'avoue que l'on aurait put gagner en clareté. Mais avec la perte de temps occasioné par le changement de materiel on peut comprendre que le groupe et la salle aient vouluts parer au plus pressé.

Après un set qui m'a semblé assez court pour la tête d'affiche et voila que Turmoil, de retour après une séparation de quelques années, prend place en tant que tête d'affiche devant un public et une fosse moins peuplé. La majorité des gens ne connaissent pas le groupe et la fosse va donc prendre un peu de temps à se remplir mais vers la fin beaucoup semblait montrer leurs approbabations quand à la qualité indéniable du groupe. Oui, Turmoil fait du Hardcore, mais ils enjambent tout les clichés pour se placer le cul entre un Hardcore new schoool plus proche de All Out War et des compositions saccadés et creatives que l'on pourrait faire remonter à la passion pour les changements de rythme que cultivait Botch. La comparaison est un peu étrange mais je n'arrive pas a vraiment donner un aperçus de ce groupe en quelques mots. En concert par contre il suffit de quelques adjectifs pour planter le tableau : Massif, puissant et sans faux col. Pas de note de travers, le groupe joue avec precision ses chansons qui necessitent tout de même une mise en place loin d'être evidente, tandis que le chanteur arrangue avec bonne humeur son public. A noter la presence d'un fan irréductible sur le devant de la scène qui n'arretera pas de bouger. Pour moi aucun doute qu'a leur prochain passage il ne sera pas seul à faire partis des disciples de Turmoil. Conclusion du set sur une reprise non identifié, mais apprecié par une fosse en furie, et la soirée se finis avec des sourires et la certitude d'avoir vu deux grands noms du Hardcore en action.

Thursday, January 26, 2006

Crowpath - Son of sulphur (Willowtip / 2005)

Chaotique est, non seulement un terme à la mode mais aussi celui qu'il faut lacher pour se faire remarquer. Si votre musique est chaotique elle dépasse les shémas classique, elle s'engouffre dans le nouveau millénaire, elle prend un nouveau sens. Parfois même elle prend un sens tellement nouveau que personne ne comprend ce que vous voulez dire et votre démo finis a la poubelle. A tord ou a raison, la question n'est pas là. La question pour le moment se résume à : Est ce que Crowpath joue un Metal chaotique digne d'interet. Oui, oui, et encore oui, et si tu va plus dans ce coin là à gauche ce sera formidable. En provenance encore une fois de Suède, Crowpath joue une sorte de Death Metal grindisant supporté par des structures aussi alambiqués que celle d'un professeur fou, perdus dans une cave au fin fond de la Transylvanie: et est soutenus par un sympathique batteur que je denomme amicalement le "batteur a quatre bras".

Taillé dans le même bois que le batteur de Mastodon, mais avec une frappe moins legère, cet homme balance ses bras dans tout les sens mais conserve une sorte de groove unique afin que les chansons se suivent mais ne ressemblent pas. Les riffs ne sont pas tous mémorables et il n'y a pas de mosh part ou de break qui peut rendre le tout plus accessible mais l'energie de tout les musiciens combinés crée un tempete sonore dans laquelle on s'engouffre sans pouvoir en sortir. Leur premier album, sortis en 2003 chez Willowtip (précédé d'une compilation d'enregistrement divers, "Old cuts and bruised knives" sur le même label), placait la barre haute mais souffrait d'un manque de variation sur la longueur. La violence c'est bien, mais sans quelques petites accroches ça s'oublie assez vite. Certes, on y reviens souvent mais sans pour autant en ressortir avec des chansons bien définis par un riff specifique et ce petit quelque chose qui différencie les jeunes groupes des entirés matures.

Son of suphur arrive en 2005 et l'ingredient manquant est enfin de la partie. Du Doom ! Oui, du doom, et du bon. Pas du ralentissement et du groove accrocheur a la Cathedral par contre, le groupe a évolué mais pas dans ce sens là. Non, ce que fait Crowpath en 2005, mais seulement sur 3 chansons, faut pas deconner non plus, c'est une sorte de compromis entre une violence et une tension ininterrompus. Voila ce qui se passe chez vous quand le batteur du même groupe ralentis et ne tape pas dans tout les sens et que ses compatriotes continuent de balancer des riffs vicieux et puissant en suivant ce rythme de marche funèbre. Un vent glacial s'abat dans votre chambre ou dans la rue ou vous vous trouvez et des bruits de pas, pesant avance lentement vers vous en vous flanquant les choquottes de votre vie. La dernière chanson, "End in water" se place comme l'exemple parfait de cette reconversion réussis vers des horizons plus lent sans pour autant perdre ce sentiment que le groupe ne désire qu'une chose, vous sauter a la gorge. Les samples de gouttes d'eau intelligement placés entre les riffs finissent de procurer a cette chanson l'atmosphère lourde reminiscente d'un film comme Ring ou la peur s'insinue lentement en vous. Ainsi, grâce a ces quelques "respirations" judicieusement placés, la violence ressors d'une façon encore plus prononcé et cela ne rend le reste qu'encore plus jouissif, le groupe ayant fait aussi des progrès de ce coté là. Cependant, je tiens a souligner tout de même que Crowpath n'est pas un groupe qui joue sur une ambiance malsaine comme peuvent le faire certains groupes de Black Metal ou de Death (je pense surtout a Immolation) mais une entité ou l'emotion est le maître mot. Une émotion qui vous donnera envie de racler des tableaux noirs avec vos ongles, et ça avec un sourire démoniaque, mais une émotion quand même. Sortis fin 2005 aux Etats Unis, Son of sulphur ne viens d'atteindre notre contrée que ce mois ci et je ne doute pas qu'il se glissera dans les meilleurs albums de l'année sans problême.

You guys are fucking great x 5

Soirée Metalcore au Point Ephemère, du moins c'est ce qu'annoncait un flyer, et si on se limitait au 2/3 des groupes présent on n'aurait pas eu tort. La foule rassemblait devant la salle est tout de même majoritairement composée de tronches de metalleux avec, parçi parlà, quelques tee shirt de groupes purement Metalcore et un petit groupe de trois ceintures blanches. Un public varié donc. L'attente ne se prolonge pas trop par rapport à l'heure prévus et j'en remercie les organisateurs car avec ma simple combinaison tee shirt + chemise j'aurais put très bien geler sur place. Une fois les flyers traditionnels distribués et un sampler de collecté je penètre dans la salle pour prendre connaissance des lieux. L'attente n'est encore une fois pas prolongée et Slavery monte sur scène en replacement de XProvidenceX, le groupe de Hardcore beatdown straight edge qui devait être là. Premier constat, le chanteur est un peu timide et a du mal à regarder le public. Cette difficulté un peu maladive va même jusqu'au point ou il ne tiens pas en place entre les morçeaux. Constamment en mouvement, il ne reprend presque pas son souffle pour annoncer les noms des chansons a venir et mange une partie de ses mots. Ce n'est pas grave mais pour un groupe qui semble être un mercenaire des premières parties je ne m'attendais pas trop à cela.

Cela fait quelques années que je vois le nom de Slavery sur des annonces de concerts et je crois me souvenir d'un qui les présentait comme un groupe de Brutal Hardcore. Pas une mauvaise définition, mais une définition qui les décris un peu trop bien. L'energie et l'emotion sont là, on sens bien que les musiciens veulent faire quelque chose de puissant et de cohérent. Mais même en étant carré, seules quelques bonnes idées ressortent et ce n'est pas suffisant pour donner envie de mieux connaitre le groupe. Peut etre qu'en connaissant mieux les morçeaux ils sont plus interessant mais avec un public qui semblait totalement ignorer leur existence avant de les voir sur scène autant dire que la partie n'etait pas gagnée et que les quelques applaudissements qu'ils ont auront recoltés ce soir étaient le maximum que pouvait leur donner un public aussi peu interessé.

Liar, dont c'etait ce soir la première venue sur Paris en dix ans d'existence, ont reçus par contre un acceuil un peu plus chaleureux mais pas exceptionnel non plus. Un petit mosh pit se forme avec trois types qui se rentrent dedans joyeusement mais rien de bien notable en matière d'energie en provenance du public. Le groupe est lui aussi assez statique mais quand on assure un mélange de Metal Hardcore aussi efficace je pense que l'ont peut se permettre de rester sur place en laissant les riffs parler. Crusto m'avait fait la presentation succinte du groupe avant le set en me citant comme influence principale des groupes comme Kreator et la scène Hardcore de New York. Bien vu effectivement puisque ces ces deux élements sont au rendez vous pour un mélange de Thrash et de Hardcore sans consession. Aucune trace de refrain mélodique, pas d'accroche facile mais des riffs éxécutés avec precision et des parties moshisante bien plus interessante que toutes celle que les groupes de Metalcore moderne, suiveur de Killswitch and co, tentent de nous faire avaler. A noter aussi que le groupe a changé de batteur avant le début de la tournée mais cela n'a en rien affecté leur performance. Je ne suis pas conquis pour autant mais je n'ai absolument rien a leur reprocher non plus, bien au contraire.

Liar et Slavery étant passés, le seul groupe totalement Metal de la soirée fait enfin son apparition et je m'eclipse dans mon coin pour gesticuler comme un demeuré sur ce groupe que j'apprecie tout particulièrement. Premier constat, le son est parfait et je me suis même demandé au début si quelqu'un n'avait pas lancé le CD en eliminant les parties vocales pour que le chanteur puisse gueuler allegrement dessus. Cette première impression se dissipe cependant très vite quand the BDM commence a asséner ses riffs avec autant de precision que sur les albums mais avec encore plus d'energie. Certes, comme la fait remarquer Jonben a la fin du concert, c'est un peu tout le temps la même chose et le groupe pourrait faire quelques morçeaux plus lent afin de donner du relief à leur set composés exclusivement de morçeaux très rapide . Mais de mon point de vue de fan conquis venus voir un groupe de Metal jouant un Death Mélodique de qualité je ne peut pas dire que j'ai ressentis a un moment une lassitude quelconque.. Dommage que les samples (comme les hurlements a la fin de Miasma) ne soient pas inclus dans les chansons, comme sur l'album, mais le chanteur m'a déclaré à la fin du concert qu'ils travaillaient justement sur ça afin de retranscrir ses petits détails en concert. Un concert assez monochrome donc mais qui a reussis à convaincre une bonne partie du public, hormis quelques irréductibles, si j'en juge par les bras levés par de plus en plus de monde au fur et a mesure de la soirée et les têtes qui ne cessaient de s'agiter sur le devant de la scène. Pour ma part j'etais arrivé avec une petite apprehension dut a la perte recente de leur batteur et de leur bassiste mais ce remplacement de dernière minute ne s'est pas du tout fait sentir. Le set se conclut par Funeral thirst et tout le monde dit au enrevoir. Reste juste a prendre un tee shirt et a saluer le chanteur. Puis, avec l'assurance que le groupe repassera par chez nous (peut être pendant l'été) je quitte le point Ephemère avec le sourire de quelqu'un qui viens de voir un très bon concert de Metal.

Vendetta

Hier soir en entrant dans la file qui me menait a l'entrée du Point Ephemère, une main surement pas si innocente que ça me tendis un sampler de 20 titres. Acceptant des flyers en même temps que l'objet susnommé, je ne me doutais de rien et enfournais le tout dans mon sac a dos. Ce n'est qu'a l'interieur, en cherchant une occupation quelconque tout en scrutant les visages afin de reconnaître un trait familier avec qui passé la soirée, que je me rendis compte de la nature du cadeau que l'on venait de me faire. 20 chansons, 20 groupes différents, tous français et tous amateurs. Je n'ai pas trop confiance dans ce genre de sampler remplis de noms inconnus, bien que l'inconnus ne sois pas obligatoirement synonyme de mauvaise surprise ou de temps perdus; il reste tout de même une question en suspend. Comment, au temps d'internet des webzines, aucun des noms de ce sampler ne me semblait familier. Mais, avec l'espoir de denicher un nouveau Scarve, on se fait parfois de si grands espoirs, je me decidais a gouter cette mixture peu ragoutante.

Une fois le concert finis, les kilomètre avalés et la douceur de mon lit et de ma chambre retrouvé, j'enfournais le disque dans le lecteur et me preparais avec l'esprit ouvert a donner une chance a tout ce petit monde. Première chanson, deuxième chanson, troisième chanson, est ce que c'est le même chanteur qui pose sur tout ces groupes ? Même voix grave et semi ciré, un souvenir brumeux me ramène au début de Lofofora mais sans les accroches simples et la naîveté de ma jeunesse qui me rendait si admiratif de ce groupe français, pas mauvais mais pas excellent non plus. Le temps de la fusion est toujours de rigueur dans le pays de Missing, Aygghon ou Edge of Mind. Du néo qui voudrait être à la mode mais qui ne ramasse que les débris d'une scène morte. Je ne dirais trop rien si il y avait un petit quelchose dans ces groupes qui les demarquait des vieux espoirs français du neo metal mais j'ai beau chercher je ne vois qu'un vaste manque d'inspiration incarné dans des guitares accordé grave et un chanteur qui essaye de me faire croire que le mix voix ragga mal assuré et chant hardcore poussif est une nouveauté.

Ceci étant dit il n'y a pas que ça sur cette compile, non madame, il y aussi des groupes avec des chanteurs très rock français a qui il arrive de pousser une gueulante très ... Lofofora. Non, mais, il faut le marquer sur le sampler si le même chanteur fait une apparition sur chacun des groupes, au moins ça evite les mauvaises surprises. Ah, tiens, un riff un peu plus Metal et des couplet un peu punk pour Sling 69, dommage que la chanson ne sois pas mémorable mais bravo pour l'effort. Au moins mes oreilles ne se seront pas trop endormies. Aelia s'amène aussi avec une proposition différente, mais pas alléchante pour autant, avec un petit mix ambiant. C'est la différence de ton qui fait que je me souviens de ce groupe mais ne vous y trompez pas, si je cite le nom de ce groupe ce n'est pas pour les acclamer mais pour souligner que cette compile ne présente pas que le même genre de groupe. Par contre la plupart ont un point commun, le manque d'inspiration complet. Je remarque tout de même que chacun sais ecrire une chanson et pourrait passer en radio, si leur seule volonté est de se concentrer sur une soupe qui caresse les Dj dans le sens du poil alors je comprend mieux pourquoi aucun d'eux ne fait l'effort d'être original ou de presenter un petit plus différent. Certains ont des gimmick différent, comme la partie de chant fredonné au début de "la Fureur" du groupe Nemi, mais rien qui mérite une deuxième écoute.

Sur 20 groupes reste trois petites exceptions que mes oreilles ont retenuent. Speewy Noise propose un hardcore chaotique dans une veine proche de Turmoil, donc sans les accelerations jazzy ou les brisures de rythmes cher a Dillinger Escape Plan et ses suiveurs. Malheuresement les riffs ne suivent pas et la comparaison avec Turmoil s'arrête uniquement aux deux facteur : Hardcore New School et Chaotique. Greenwald a un petit plus différent que je ne saurais retranscrir par ecris, j'ai juste eu l'impression , après être assaillis par ces concurrents poussifs, que quelque chose pouvait sortir de ce groupe. Un grain de potentiel disséminé dans des idées un peu déja entendu mais c'est tout de même un grain que les autres n'ont pas. Un petit peu d'emotion, une touche Metal mieux assuré. A rechercher a l'occasion. Enfin, la compilation se termine sur une rencontre entre Discard et Black sun pour un remix de Crucifying angel. Qui sont ces groupes ? Aucune idée. Est ce qu'ils vallent le coup ? Non, pas vraiment, mais le remix vaut le coup d'être souligné car il montre ce que donne un groupe qui aurait découvert Godflesh il y a deux minutes avant de rentrer et de studio et qui devrait travailler avec les mêmes riffs neo metal que les accidents de parcours qui constituent la majeur partie de cette compilation. C'est amusant deux secondes et ensuite ça se termine et ont peut respirer. Un seul constant s'impose : 20 groupes et 74 minutes de presque rien. Tout ce temps de perdus, qui va me le rendre ?

Wednesday, January 25, 2006

Vector, second movement

Soirée musicale accompagné de moi même hier soir, je me rend a la Peniche Alternat pour assister au concert de Rotten Sound et de Sayyadina. Deux autres groupes français sont de la partie mais je ne les connais pas et n'attend rien d'eux de plus qu'ils fassent vite fait place aux groupes que je veut voir. Ce n'est pas du pessimisme que de penser ça mais simplement de l'impatience. Il fait froid, on attends dehors un peu plus longtemps que l'heure prévus mais finalement l'organisation se met en place et vers 19H20 le petit groupe de metalleux pénètre dans cette petite peniche qui ne paye pas de mine, même si elle tout de même assez petite. Peut etre trop petite d'ailleurs car l'affluence et l'agitation des personnes dans le pit rend parfois les coups de coudes obligatoire pour tenir sur ses deux jambes vers le devant de la scène. Une fois a l'interieur l'attente se prolonge un peu pour cause de difficultés techniques et, si j'ai bien compris, de manque de matériel, et voila que FrrT commence son concert.

Définis par eux même comme étant des racailles a bière, ce groupe de sludge / grind joue une version française de ce que les anglais de Raging Speedhorn ont déversé lors de leurs première album avant de partir dans des terres encore plus sludge et d'abandonner un peu les accélérations. Les deux chanteurs alternent les voix aigus et grave et sont très bien coordonnés dans leurs échanges vocaux tout au long des chansons. La symbiose est tel que même pour consommer une rasade de leur cannette les deux larrons le font en même temps. La consommation ininterrompus d'alcool pendant leur set ne dérangera en rien leur performance, honorable sans être extremement mémorable. Un groupe qui semble vivre pour la scène et pour s'amuser. Mission accomplis.

Passage ensuite a Autist, les organisateurs de la soirée, pour un mélange de grind que je situerais entre Pig Destroyer pour l'energie et la rage déployé et Cephalic Carnage pour les petites experimentations sonores. Dommage d'ailleurs que la guitare ne s'est pas faites plus entendre car le préposé a la six cordes semblés très bien se débrouiller, et cela même quand il prenait des poses un peu tarabiscotés. Le chanteur, quand a lui, enchaine les cris et les growls avec force et conviction. A noter que le concert se termine avec une petite reprise de "Blinded by fear" de At the Gates, exécuté avec une perruque blonde. La private joke me passe au dessus de la tête mais le groupe ne ressortiras pas de mon esprit. Rien que pour l'energie se groupe merite d'être vu, mais bien plus qu'un simple "groupe de scène", Autist possède aussi les compos et les riffs qu'il faut pour qu'on ne les oublie pas et que l'on en redemande. A retenir.

Sayyadina mets le pied sur scène et commence a arranger son matos. Toujours quelques petits problemes technique semble t'il, mais je peut me tromper vu que je déduis juste cela des mouvements et des expressions de la bande de suedois. Rotten Sound met la main a la pate pour que le tout aille plus vite et voila que notre première groupe de suedois commence a deverser son grindcore. Avant de venir au concert j'avais put voir une petite video live de Sayyadina pour me faire une idée. Or, il n'y avait pas de chanteur sur cette video et le duo vocale bassiste / guitariste, energique et rageur, donnait l'impression d'un groupe qui ne faisait pas de quartier. Peut etre que la presence du chanteur fait la différence mais ce que je vis ce soir n'etait pas un groupe de grind stereotypé, les yeux pleins de rages et de convictions, mais une petite bande de type heureux d'etre là, rigolos et carrés. Plusieurs fois pendant le set des poses sont prises par le groupe, comme si on avait arrété la cassette video, puis reprise du bordel organisé avec toujours beacoup d'energie.

Jusqu'ici rien ne pourrait briser la bonne ambiance de la soirée, et cela malgrès l'agitation de la fosse et les nombreux problemes que j'ai rencontré pour tenir en place et ne pas ecraser les gens se trouvant devant et derrière moi. Mais le pire reste a venir et quand la tête d'affiche commence a la balancer son son, l'energie du public ne vascille pas et monte encore d'un degré. L'ambiance reste bonne, dans l'ensemble, mais le videur present dans la fosse et fort a faire pour empecher les gens de foncer trop dans le devant et unpetit accrochage a lieu entre lui et un membre du public. Rien de grave, a ce que j'ai compris, mais la violence du pit est tel que j'ai du mal a preter assez d'attention au concert. Bien que je n'ai pas une vu de choix sur la scène, le son qui me parviens est tout de même absolument parfait. Les chansons de "Exit" (pour celles que j'ai reconnus, n'etant pas extremement familier du groupe) sont reproduites a la perfection et le son de l'album est le même que celui en concert. Rotten Sound est un groupe carré qui balance un grindcore fort en blast mais avec des ralentissements salutaires tout aussi puissant. L'energie ne retombe jamais et le groupe n'a pas besoin de trop dialoguer avec le public pour s'assurer de son appreciation. Comme pour Sayyadina, Rotten Sound execute un rappel de 4/5 titres et laisse une salle remplis d'un public satisfait. Dommage pour les accrochages avec le videur mais je pense de tout manière qu'un concert comme celui ci aurait mérité une salle plus grande. Il reste a esperer que le retour de Rotten Sound et de Sayyadina se fera dans une plus grande salle car ils beneficient maintenant d'une reputation béton pour faire venir plus de public.

Friday, January 20, 2006

the Poisoning

J'ai dans l'idée de me porter acquereur d'un tee shirt de Agoraphobic Nosebleed dans un futur proche. Un petit fan de grindcore comme moi mérite de porter haut et fierement son blason, de ce fait cet achat ne me semble pas irraisonné et illogique. Ce qui pourrait devenir genant n'est pas le fait de porter un tee shirt avec un nom de groupe imprononçable quand on begaye toutes les deux secondes mais le message qui se trouve dans le dos du tee shirt en question :
I'll get you fucked up on some drugs that you have never done before and totally talk shit to you.
La probabilité que quelqu'un ait le temps de lire ce message est infime, surtout quand on pense au nombre de fois ou j'ai un sac a dos qui, part definition, bloque la vue de cet inscription, mais tout de même, cela merite reflection. Après tout, les procès des quelques porteurs de tee shirt "Jesus is a cunt" sont encore des evenements recents, bien qu'ils se soient déroulés en Angleterre. Je preciserais tout de même pour ceux qui ne voient pas du tout de quoi je parle que le tee shirt en question portait aussi, sur le devant, une magnifique none en train de se faire un doité malicieux. Pas exactement le genre de tee shirt que l'on porte pour caresser les bonnes moeurs dans le sens du poil.

Mais mon tee shirt ne serait il pas dans le même genre ? Donner de la drogue a quelqu'un ? Mais vous ne pensez pas enfin ! C'est un comble ! Une abomination ! Et pour quoi faire ? Lui raconter des conneries ? Vous devriez avoir honte. Et ect ect ... L'amateur d'humour mcabre aura bien vite compris l'absurdité d'un telle inscription et le fait que tout débat concernant la question de la necessité d'un débat autour d'une reflection qui se veut humouristique et totalement nulle. C'est censé etre drole et ce n'est pas a prendre au sérieux, point barre. Mais dans un monde ou l'incitation a la prostitution se reconnait par un habillage trop leger et trop aguicheurs, qu'en est il de l'incitation a la consommation de drogue ? Est ce que je me pose serieusement la question ? Non. Mais je vais arriver au point que je voudrais aborder. On n'arrête pas de nous serriner que la musique peut etre une influence nefaste par ses messages subliminaux contaminant la matière grise de nos bambins. Mais Johnny Halliday dans tout ça ? Est ce qu'on pense a Johnny ? Pourquoi n'est il pas en taule cet enfoirée ?

"Allumez le feu ! Allumez le feu". Je m'arrête là car sinon vous allez remarquer que je ne connais pas la suite de la chanson. Mais a t'on besoin de plus de preuve ? Allumez le feu ! Il le dit clairement, et en français ! Des milliers de pompier tente de sauver des vies et monsieur parle d'allumez le feu. Putain mais voila un dangereux psychopate que personne n'arrête. Les violences urbaines sont a nos portes, les sarazins menancent de nous envahir et voila que monsieur a le droit d'encourager la foule a devenir des pyromanes. Et ça ne choque personne ? Voila, vous avez compris, j'essaye de faire de l'humour, c'est nul, ça ne marche pas et je n'arriverais pas a tirer un rire, même poli, d'un groupe de hyène. Mais la question se pose. si le second degré est si evident pour les gens qui écoutent Mr Halliday, et qu'ils comprennent donc tous bien que l'on ne parle pas de faire un feu mais de rallumez l'espoir, alors pourquoi nous fait on tout un scandale quand des sketchs qui se veulent humouristiques sont perçus comme des appels a la haine raciale.

Je ne parle pas de Dieudonné parce que je ne sais pas du tout quel est le noeud du problême. I l a levé le bras ? Moi aussi je levais le bras quand je voulais répondre a la maitresse. Et les concerts de Metal, quand tout le monde lève le bras et crie Hey hey hey, c'est un rassemblement nazi peut être ? Bref, ceci étant dit je tenais a faire ce petit rapprochement pour souligner mon opinion de toujours. Les gens sont manipulés a la guise de ce que l'on veut bien entendre et de ce qui est cordiallement accepté par rapport a ce qui rejetté par la masse. Ce n'est pas une grande nouvelle et je me demande si cela sers a quelque chose que je continue a ecrire un message sur ce sujet. J'espère que cela ne vous fait pas perdre de temps de me lire parce que je viens peut être de vous voler quelques minutes de votre existence. Donc revenons au sujet, les messages a second degré sont compris par la masse que quand ils le veulent bien. Ceci etant un fait établis je me demande de quoi je vais bien pouvoir parler pour faire un dernier paragraphe ? Rien ne viens ? Bon et bien cela veut dire que c'est la fin. Bonsoir.

Tuesday, January 10, 2006

Big black backwards

Quand j'etais ado et fan de néo metal, mon passe temps favoris etait d'arpenter de longues distance a pied en hurlant les paroles des chansons qui défilait sur les bandes magnétiques de mes cassettes aduio usés par la poussière et les déficiences de mon lecteur de cassette portable. Aujourd'hui deevnus relique de toute une époque ou les termes "immature" et "ptit con" ne faisaient que commencer a décrire le personnage que j'etais alors. Depuis ce temps j'ai finis de crier et j'ai rejoins un groupe ou je travaille tout cela d'une manière plus construite. Mais a l'epoque ou je criais dans le vide je ne savais pas encore que cette réalité allait devenir l'expression définissant ma relation avec autrui. Toutes mes relations ne sont pas placés sous ce signe, heuresement, et ce n'est pas le cas tout le temps. Mais comme je le disais dans mon post d'hier, une évolution se fait seul et demande une motivation constante. Demander aux autres de vous suivre sur le même chemin et a la meme vitesse est comparable a une antilope demandant a une girafe de la suivre en courant sous un tunnel. Je vous épargne les détails morbide de cette comparaison car la girafe de mon esprit est plus maligne que ça et réflechis a un autre chemin pour arriver de l'autre coté.

C'est d'ailleurs ce qui arrive en fin de compte avec mes amis. Je fonce dans le tunnel et je ne rgarde pas derrière pendant un bout de temps avant de constater leur absence. Quand a eux ils arrivent un peu plus tard, ou un peu avant moi, et ne me trouvant pas continue leur chemin jusqu'a ce que l'on se recroise a un embranchement et l'un de nous dépasse ou sois dépasssé. A partir de là oublié la comparaison avec la girafe et l'antilope et mettons que mes amis et moi soyons tous des hyènes. Pas de jaloux de cette façon et on peut facilement imaginer qu'une hyène en dépasse une autre a la course. La girafe par contre a peu de chance de gagner un cent mètre haie contre l'antilope pour cause de contrainte aerodynamique causé par ce cou qui lui permet de se substanter aux arbres sans lesquels elles ne survivrait pas. La nature est logique, y'a que l'homme qui fait chier en se diversifiant trop dans tout les domaines de nourriture. Je m'eloigne de la musique et de mes amis mais j'y reviens. Les hyènes donc, c'est sympathique animaux rigolards et charognards, de vrai fans de musique incarné. Je suis sur que les hyènes adorent Burzum.

Brave bête va. Donc avec mes amis les hyènes nous nous croisons des fois au détour d'un sentier et nous nous saluons. La vie des hyènes étant une course effrénée vers la prochaine carcasse disponible (une brillante métaphore de mon cru pour désigner les magazins de disques) ils n'ont pas le temps de se dire des choses sur ce qu'il serait recommandé de faire. Il jalouse même leur territoire de chasse et n'en parle qu'a mot a moitié couvert pour être sur que l'autre ne vienne pas trop pomper dans leur reserve. Voila ce qui s'appelle hurler dans le vide. Je hurle des informations, mais les autres sont bien vite partis ailleurs ou pense trop a ce qui les intéresse pour que ce que je baragouine les interesse. Remarquez que je fais parfois, souvent, non, pas systematiquement je vous voir venir, ce péché pour finalement revenir sur mes pas et me dire que ce conseil était bien avisé. La preuve, j'achète souvent des albums en pensant a tel ou tel personne et en me disant que si lui aime je ne devrais pas avoir de mal a aimer moi aussi. Ce sont mes amis quand même, faut pas l'oublier, même si ce sont aussi des hyènes et que leur visage rieur en dis trop, ou pas assez.

J'en viens a me demander si cela sers a quelque chose de conseiller des disques a mes amis les hyènes, les ecouteront elles ? auront elles la meme perception de ces disques ? est ce que je ne m'eloigne pas trop de leurs objectifs musicaux pour avoir encore quelque chose a leur dire ou a leur redire sur leur gouts du jour. Je suis dans le genre touche a tout et mon obsession pour la distorsion est legendaire. Est ce que je crache sur une production mal foutus et des peinturlurés qui grignottent des biscuits tout les jours tout en tremblotant sur les cordes comme des épileptiques ? Non, pas trop et même de moins en moins. Un bon petit mot placé en faveur d'un disque original et me voila déja partant pour l'ecouter, me le repasser en boucle et le chérir comme un trophé que je pourrais exhiber a mes amis imaginaire. Ceux qui se passionnent pour exactement la même musique que moi, au milimètre pres. Ceux qui n'existent pas. Tant mieux ou pas. Des fois je me dis que oui, et des fois je me dis que non. C'est temps ci je regrette de ne pas etre entendu par mes pairs et je commence a deserter les lieux de discussions musicaux pour continuer a crier tout seul dans mon coin. Ici et même et dans les lieux les moins opportuns grace aux petites chansons que je porte en penditif dans mes signatures de posts. Je ne deprime pas vrament mais je regrette un peu le bon vieux temps ou j'apportais quelque chose et les gens me disaient "Ah ouais, hmm oui j'aime beaucoup (insérez ici le smiley qui vous conviens, sauf un roll eye)". Ca me reviendra peut etre mais la nouvelle generation bouffe déja dans des prairies un peu différent. J'en suis assez fier en fait, je goutte mes albums avec la certitude d'être dans mon petit monde et ça me rajeunit de placer mes pensées dans l'ordre que je veut et ne pas être influencé par les reflexions des autres. Peut etre que je devrais garder mes petites carcasses pour moi tout seul. Mais vous verrez que demain je parlerais surement de cet album d'Agents of Oblivion a quelqu'un qui m'est cher. Non, je ne suis pas fait pour etre ce genre de hyène, je suis surement une girafe manquée. Speciale dedicace a tout mes amis les hyènes, ne croyez pas que je vous crache dessus ou que je vous prend vraiment pour des hyènes. Soyez les animaux que vous voulez et on se reverra chez Noé pour en parler.

Monday, January 09, 2006

Polars

A partir de quel moment reconnais t'on une evolution musicale ? Il y a de cela 10 ans je n'etais pas de musique avec autant de passion mais vint la rencontre avec Korn. Le temps des longs moments passés devant la chaine hi fi a etufier le son était alors venus. Puis se fut la rencontre avec le jazz, le grind, le Black Metal, le Thrash, le Speed core. J'en passe et des meilleurs. J'evolue continuellement en cherchant de nouveaux artistes à écouter. Plus j'ecoute un groupe et plus j'ai envie d'en entendre un autre pour me remémorer a quel point leur musique était bonne. Faire revivre en soi les petits rush d'energie et l'emerveillement du premier jour, la course poursuite après l'adrenalyne pour faire ronfler les grosses cylendrés que sont mes encéphales. Aujourd'hui encore voila que je marque un nouveau tournant dans ma petite vie en achetant un album de King Crimson, les origines des groupes de progressifs qui faisait couler tellement de sueur a mon pauvre esprit quand je découvris la grandeur du paysage musicale denué de toutes structures narratives classique. Allez voir de l'autre coté de la plaine et s'extasier sur les montagnes et les glacier. Les architectures geometrique folle de Lovecraft me sont encore inconnus mais j'y viens, j'y viens.

Le problême de l'évolution est que l'on est seul perdus dans le désert des sources intarissable connaissance. Comment emporter un camarade avec sois sans qu'il ne devienne le Sancho Panssa du duo et ne puisse qu'assister impuissant a chaque petit pas fait dans une nouvelle direction, suivant les routes tracés precedemment par les artistes qui ont amusés mes oreilles. Je ne cite personne, je ne tiens pas a ce que quiconque de mes amis se reconnaisse dans ce role. Justement, je suis seul ! Du moins c'est le sentiment que j'ai et finalement ce ne serais que la plus normal de choses que de ne pas avoir de pairs a qui s'adresser quand on a un parcours personelle. Mon ego n'est toutefois pas assez développé pour que je ne fantasme sur la vie des grands decouvreurs. Les routes que j'emprunte ont déja était balisés par d'autres plus vieux maîtres. Malheuresement pour moi, ou heureusement, je n'ai pas eu de guide pour encourager mes avancés timide dans de nouveaux monde. Mieux encore, je pense avoir était plus souvent critiqué pour mes choix qu'encourager. Au premier abord bien sur, après d'autres ont était convaincus.

Mais au premier abord je ne me souviens pas avoir entendu des encouragements venant de la foule sur ma gauche ou sur ma droite pour que je debourse quelques sous dans un album de SunnO))). Et dire qu'a la base je n'ai pris "Flight of the behemoth" que pour rire un peu et avoir un truc bizarre a la maison. Je n'ecouterais ça que très rarement je me disais. Et un album ça me suffira. Quelques heures plus tard et trois disques ensuite je regarde mes pensées d'hier et je prend note d'ajouter cette histoire a la suite des grandes erreurs de previsions que j'ai put faire a propos de moi même. Mais est on jamais sur de ce que l'on sera demain ? Voila encore une question idiote. Bien sur que non pauvre con ! Personne n'est jamais sur de ce que demain sera fait et je m'ecroulerais peut être a la fin de cette phrase suite a un violent arret cardiaque, Drowning Pool style ! ... Non rien ne viens. Attendons la prochaine phrase. Je regarde ce que je suis devenus et je m'apprecie un peu plus qu'hier. Preuve peut être que je me suis trop auto convaincu de ma grandeur et de ma connerie ou que je suis partiellement advenus a mes fins. Celle de faire de moi un personnage honorable dans les connaissances sont modeste mais satisfaisante pour mieux suivre les enseignements qui vont suivre.

J'apprend et je me prépare a mieux apprendre, un peu comme pour un travail. Arriver dans une entreprise s'est desapprendre un paquet de régles et les mettre au gout du jour jusqu'a ce que l'on passe la porte definitivement avoir un effaceur a la main, pret a faire le meme processus a coup d'eau de javel si il le faut, car demain sera encore fait d'un nouvel apprentissage. Pourtant, certaines choses s'apprennent et restent. Et ceux sont les choses que l'on apprend seul qui reste le mieux dans notre tête. Oublie le cahier de cours ou tu notais scrupuleusement avec toute l'attention dont tu etais capable les phrases inscrites au tableau et regarde a l'interieur de toi ce qui te reste de toute ces années. Conclusion, pas grand chose, et je devrais même dire : Nada, des kopecks, des roubles ... peut être des euros quand la devaluation auras finis de bruler les rêves de Jacques Delord. Par contre, ces albums, cette musique, voila quelque chose qui reste. Les petites pièces de lego forment un tout et voila que l'homme se dresse pour acheter sa recharge afin de changer les couleurs, de les unifier là ou il faut et peut être même s'acheter une planche a voile pour savoir enfin si il y a quelque chose derrière l'horizon. Squarepusher ? Mogwai ? King Crimson ? Hmm. Cthulhu me voila.

Sunday, January 08, 2006

Controlled mayhem then erupts

Avide d'information. Voila ce que je devrais marquer dans mon CV pour definir mes qualités. Je bouffe des infos comme c'est pas possible, je réflechis dessus, je les malaxe dans ma tête et jes les recraches plus ou moins fraiche dans l'esprit d'autres personnes. Si c'etait une profession je l'aurais choisis sans problême, mais malheuresement ce n'est pas le cas. Mais bon, bibliothequaire se rapproche assez de ce merveilleux passe temps alors pourquoi pas s'y jetter sans hesitation plutot que d'attendre de se faire ecraser par une presse géante dans une usine ou je serais payé le SMIC parce que je n'aurais pas eu la presence d'esprit de me depecher de choisir une voix valable. Je previendrais mes enfants dès leurs petites enfances : Regardez papa, il a cherché pendants des années ce qu'il voulait faire pour n'être que partiellement satisfait. Alors reflechis déja a ce que tu voudrais faire plus tard sinon tu te retrouveras comme tout les cretins que tu cotoiras pendant toute ta vie. Sans idée, sans position et sans imagination. Mieux vaut travailler cette notion dès la petite enfance, voir même dans le berceau. Je jetterais peut être des haltères a mon fils ou a ma fille, en fonction de leur masse corporelle, afin qu'il ne fasse pas aussi anemique que je le suis. Tout pour que mes enfants ne passent pas par les mêmes érances inutiles que j'ai traversés.

Les périodes de doute sont necessaires, indispensable oserais je même dire, mais de là a en faire le sel de sa vie. Et donc au millieu de toutes ces érances j'essaye de me constituer une culture générale solide, une qui me permette de comprendre ce qui se passe autour de moi et qui ne me fasse pas passer pour un demeuré auprès du reflet de mon miroir quand je me demande qui est tel personnage celèbre dont j'ai entendu le nom depuis si longtemps sans pouvoir l'associer avec une quelconque découverte. Ca ne frustre surement pas grand monde quand on vois la culture générale de la population qui avoisinnent les nappes soutterraine de pétrole et pourtant moi ça me frustre. Appelez David Vincent, je n'ai rien a foutre là. La soif de connaissance entraine mes pas vers le chemin des grands penseurs de ce temps. Et quoi de plus important comme sujet que la pensée ? Or, si on se fie aux dires d'un certain professeur J. Craig Venter il serait obligatoire, afin de maximiser nos apprentissages quotidiens et intensifs, de faire des nournées de 24H ou on n'aurait aucun contact avec personne. Ne pas se parler a soi même, ne pas lire le journal, ne pas parler a quelqu'un. Rien. Aucun contact.

Les moines étant la race d'individus fascinant qu'ils sont je leur rend grâce d'arrivé a ce miracle mais je m'en sens difficilement capable. Non pas parce que la qualité sociologique inhérente a l'être humain m'empêche d'arriver a cet état de beatitude mais plutot car je suis un moulin a paroles qui essaye même de se faire rire en se regardant dans son propre miroir. A partir de là, si moi même ne puis je verifier que je suis là je serais perdu avant la fin de la journée. S'arreter de parler ou de lire demande aussi de prendre une journée de repos complet ou on ne prête pas attention au monde pour se tourner uniquement vers un soi. Autant se mettre en position foetale avec un tube relié a notre bouche et se preparer a se centrer uniquement sur soi même pendant 24 H alors. Ce qui me semble difficile pour moi est le manque totale de relation auquel je serais obligé de me soumettre ainsi que l'absence totale de recherche. J'ai pour habitude de lire et d'ecrire ce dont j'ai besoin de me souvenir.

Alors aussi seduisante que puisse être l'experience de ce professeur je n'y trouverais pas une satisfaction complète si les informations que j'aurais retenus de tout cela ne s'efface de mon esprit a cause de la fatigue que mon petit esprit aura subis en se retournant sur lui même. J'en oublie maintenant déja la raison principal de ma presence devant ce clavier pour l'article de ce soir, a recherche d'information, mais finissons en avec ce petit detournement. Donc le repos de l'esprit est ce qui lui permet de se faire de meilleur muscle. Bouffé de l'information en continue ne sers a rien si on n'y mets pas une plage de silence. Encore une preuve que la télévision nous fait plus oublier de choses qu'elle ne nous en apprend en nous bombardant d'information. Au moins avec une peinture on a le temps de rester devant et de saisir chaque parcelle de la toile. Les couleurs de votre télévision se plaque contre vos yeux et l'agressse sans relache jusqu'a ce que votre retine se deconcentre et passe a coté de l'essentiel!. Vous êtes dans la télévision et elle vous dicte votre conduite. Je ne crois pas dans l'influence unique d'un objet pour expliquer un comportement mais il est sur et certain que le lavage de cerveau complet et relaxant a pris une part preponderante dans notre vie.

Et il faudrait que l'on coupe tout ça pour en tirer le meilleur ? Bon Dieu mais ou est ce que je voulais en venir ? L'information oui ! Le total d'information que j'ingère par jour n'est pas suffisant a mes yeux, j'en veut toujours plus. Je ne suis pas le seul a me goinfrer de connaissances mais les résultats ne sont pas là sinon on aurait déja vu debarquer la nouvelle generation de génies tout droit sortis d'internet, LA source par excellence pour toutes les informations les plus inutiles, anodines et essentiels (pas necessairement les trois en même temps). Chaque generation est censé etre plus intelligente et plus évolué que la precedente. La technologie suivant le même chemin, nous nous bridons mentallement dans notre envie de ne rien manquer et de toujours connaître plus. C'est là qu'il y a une petite situation ironique a retenir. Si nous suivions la voix de prêtre et que nous arretions de respirer toutes les fleurs pour nous pencher sur celle de notre propre soi nous aurions plus de moyen d'ecouter les autres. Mais au lieu de cela nous nous tournons constamment vers les autres pour finir par ne plus entendre et comprendre qu'un brouahaha de connaissances inutiles, anodynes et pourtant essentiel. Sourd, bruyant, sourd, bruyant. Tout est dans la constance.

Thursday, January 05, 2006

Infernal battles

La discussion sur l'origine de l'homme est bien interessante et la question posé est tout a fait louable car elle est posé, et il est normale de s'interroger sur nos origines. Mais au delà de ce débat, bien après que nous ayions decidé de l'avant, il faudra parler de l'après. L'homme existe et nous l'avons, malheureusement, rencontré, c'est une certitude, mais suivant l'ordre d'apparition de l'homme sur la Terre il faudra alors ensuite decider de qui a tué les dinosaures ? Une météorite ? Et nous on était ou a ce moment là, en train de faire la cuisine peut être. Alors dans ce cas là nous sommes arrivés ensuite et nous avons donc un alibi en béton pour qui tenterait de sonner à notre porte pour nous inculper d'un meurtre que nous n'aurions pas commis. Pour une fois que l'espèce humaine est innocente de quelque chose, autant le clamer haut et fort. Les dinosaures partis, les squatteurs arrivent, se développent et font pousser leurs usines sur le dos des montages jusqu'a ce que celle ci rendent grâce et s'affaissent au pied de leurs conquérent.

Pendant ce temps là les dinosaures prennent leur revanche et nous nous en doutions même pas. Je n'avais jamais envisagé l'eventualité d'un tel plan, jusqu'a ce soir, ou, en lisant un article je fis le rapprochement que tout bon scientifique connais. Le petrole proviens des fossiles. Pas uniquement, mais il y a de ça. Les dinosaures meurts, les sédiments enterrent leurs os et leurs cadavres. Les fleurs poussent elles aussi sur leur dos mais ne parviennent pas a les rabaisser plus bas que Terre. Car les restes de tout nos ancêtres, les anciens gardien de la planète, attendent et se transforment. Ils marrinent tranquillement jusqu'a ce qu'un jour on decouvre l'or noir et son application. Le nouveau trésor de l'humanité est le petrôle, et cela pendant des dizaines d'années. Ce n'est qu'après les années d'abus et de surconsommation que l'on se rend compte qu'après s'etre épamchés a même le sol pour s'enrichir et faire courir nos voitures sur le béton que tout ce trésor a un coût exhorbitant dont nul ne daigne s'occuper. La pollution.

Je parlais de revanche mais ce serait plutôt un scénario de mauvais film de science fiction. Voyez vu ça, les dinosaures reviennent en petit bout et possèdent l'esprit des humains pour les precipiter eux aussi vers leur declin. Nous nous sommes ennivrés et remplis les poches grace aux restes de nos lointains collègues de planète. La necrophilie n'est qu'a un pas après ça. En trouvant cette idée je me suis dis qu'il fallais que je la note. Pas qu'elle sois revolutionnaire ou même pertinente mais ça me donnait un bon pretexte pour écrire un nouvel article. Et de l'ecriture j'en ai besoin avec cet examen qui avance, bien que l'échéance ait été retardé. Pour une fois que le système administratif me profite, c'est une première. Je me demande même si cela serve a quelque chose que j'aille la bas. Surtout si on me demande mes motivations pour devenir journaliset. "Et bien ... je ne sais plus, laissez moi une semaine et je vous en reparle, ok ?".

La par contre je pense que ça ne va pas bien se passer. Esperons que je sois un bon menteur et que je fasse passer la pillule sans trop de problême. De toute manière je sens que même si je suis accepté je refuserais d'entrer de cette école. Ma reflexion d'hier me semble beaucoup plus logique et normale maintenant. Moi, le pantouflard, rentrer dans les chaussures d'un journaliste et partir aux quatres coins de la France pour rediger mes articles. Quand est ce que je vois mes amis ? Quand est ce que je vois ma petite amie ? Quand est ce que je vis ? Ah oui, c'est sur qu'être journaliste est un metier passionant, mais je ne pense plus avoir la vocation. A la rigueur le faire derrière un ordinateur. Mais pourais je supporter la pression du travail en redaction quand on se marche dessus pour un maigre article a quatres sous et que chacun est le rédacteur en chef de l'autre, sachant bien mieux que tous quoi faire ? Ou vous faire faire. Je pense que je vais passer la main pour ce tour. Je comprend maintenant pourquoi Hunter S Thompson a autant piétiné les principes du journalisme pour créer les siens. Qui a besoin de journalistes quand eux mêmes ignorent le sens du mot honneteté ?