Quand j'etais ado et fan de néo metal, mon passe temps favoris etait d'arpenter de longues distance a pied en hurlant les paroles des chansons qui défilait sur les bandes magnétiques de mes cassettes aduio usés par la poussière et les déficiences de mon lecteur de cassette portable. Aujourd'hui deevnus relique de toute une époque ou les termes "immature" et "ptit con" ne faisaient que commencer a décrire le personnage que j'etais alors. Depuis ce temps j'ai finis de crier et j'ai rejoins un groupe ou je travaille tout cela d'une manière plus construite. Mais a l'epoque ou je criais dans le vide je ne savais pas encore que cette réalité allait devenir l'expression définissant ma relation avec autrui. Toutes mes relations ne sont pas placés sous ce signe, heuresement, et ce n'est pas le cas tout le temps. Mais comme je le disais dans mon post d'hier, une évolution se fait seul et demande une motivation constante. Demander aux autres de vous suivre sur le même chemin et a la meme vitesse est comparable a une antilope demandant a une girafe de la suivre en courant sous un tunnel. Je vous épargne les détails morbide de cette comparaison car la girafe de mon esprit est plus maligne que ça et réflechis a un autre chemin pour arriver de l'autre coté.
C'est d'ailleurs ce qui arrive en fin de compte avec mes amis. Je fonce dans le tunnel et je ne rgarde pas derrière pendant un bout de temps avant de constater leur absence. Quand a eux ils arrivent un peu plus tard, ou un peu avant moi, et ne me trouvant pas continue leur chemin jusqu'a ce que l'on se recroise a un embranchement et l'un de nous dépasse ou sois dépasssé. A partir de là oublié la comparaison avec la girafe et l'antilope et mettons que mes amis et moi soyons tous des hyènes. Pas de jaloux de cette façon et on peut facilement imaginer qu'une hyène en dépasse une autre a la course. La girafe par contre a peu de chance de gagner un cent mètre haie contre l'antilope pour cause de contrainte aerodynamique causé par ce cou qui lui permet de se substanter aux arbres sans lesquels elles ne survivrait pas. La nature est logique, y'a que l'homme qui fait chier en se diversifiant trop dans tout les domaines de nourriture. Je m'eloigne de la musique et de mes amis mais j'y reviens. Les hyènes donc, c'est sympathique animaux rigolards et charognards, de vrai fans de musique incarné. Je suis sur que les hyènes adorent Burzum.
Brave bête va. Donc avec mes amis les hyènes nous nous croisons des fois au détour d'un sentier et nous nous saluons. La vie des hyènes étant une course effrénée vers la prochaine carcasse disponible (une brillante métaphore de mon cru pour désigner les magazins de disques) ils n'ont pas le temps de se dire des choses sur ce qu'il serait recommandé de faire. Il jalouse même leur territoire de chasse et n'en parle qu'a mot a moitié couvert pour être sur que l'autre ne vienne pas trop pomper dans leur reserve. Voila ce qui s'appelle hurler dans le vide. Je hurle des informations, mais les autres sont bien vite partis ailleurs ou pense trop a ce qui les intéresse pour que ce que je baragouine les interesse. Remarquez que je fais parfois, souvent, non, pas systematiquement je vous voir venir, ce péché pour finalement revenir sur mes pas et me dire que ce conseil était bien avisé. La preuve, j'achète souvent des albums en pensant a tel ou tel personne et en me disant que si lui aime je ne devrais pas avoir de mal a aimer moi aussi. Ce sont mes amis quand même, faut pas l'oublier, même si ce sont aussi des hyènes et que leur visage rieur en dis trop, ou pas assez.
J'en viens a me demander si cela sers a quelque chose de conseiller des disques a mes amis les hyènes, les ecouteront elles ? auront elles la meme perception de ces disques ? est ce que je ne m'eloigne pas trop de leurs objectifs musicaux pour avoir encore quelque chose a leur dire ou a leur redire sur leur gouts du jour. Je suis dans le genre touche a tout et mon obsession pour la distorsion est legendaire. Est ce que je crache sur une production mal foutus et des peinturlurés qui grignottent des biscuits tout les jours tout en tremblotant sur les cordes comme des épileptiques ? Non, pas trop et même de moins en moins. Un bon petit mot placé en faveur d'un disque original et me voila déja partant pour l'ecouter, me le repasser en boucle et le chérir comme un trophé que je pourrais exhiber a mes amis imaginaire. Ceux qui se passionnent pour exactement la même musique que moi, au milimètre pres. Ceux qui n'existent pas. Tant mieux ou pas. Des fois je me dis que oui, et des fois je me dis que non. C'est temps ci je regrette de ne pas etre entendu par mes pairs et je commence a deserter les lieux de discussions musicaux pour continuer a crier tout seul dans mon coin. Ici et même et dans les lieux les moins opportuns grace aux petites chansons que je porte en penditif dans mes signatures de posts. Je ne deprime pas vrament mais je regrette un peu le bon vieux temps ou j'apportais quelque chose et les gens me disaient "Ah ouais, hmm oui j'aime beaucoup (insérez ici le smiley qui vous conviens, sauf un roll eye)". Ca me reviendra peut etre mais la nouvelle generation bouffe déja dans des prairies un peu différent. J'en suis assez fier en fait, je goutte mes albums avec la certitude d'être dans mon petit monde et ça me rajeunit de placer mes pensées dans l'ordre que je veut et ne pas être influencé par les reflexions des autres. Peut etre que je devrais garder mes petites carcasses pour moi tout seul. Mais vous verrez que demain je parlerais surement de cet album d'Agents of Oblivion a quelqu'un qui m'est cher. Non, je ne suis pas fait pour etre ce genre de hyène, je suis surement une girafe manquée. Speciale dedicace a tout mes amis les hyènes, ne croyez pas que je vous crache dessus ou que je vous prend vraiment pour des hyènes. Soyez les animaux que vous voulez et on se reverra chez Noé pour en parler.
Tuesday, January 10, 2006
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1 comment:
La comparaison des hyenes est très bien trouvées : toutes se jettent sur la même carcasse, mais aucune ne mange exactement le même moceau.
C'est exactement ce qui se passe avec la musique, on peut aimer le mêm genre que X (in sérez ici un nom, n'importe lequel du moment que ça ressemble a qque chose, mais il n'aimeras jamais les mêmes chansons que untel, faisant que comme tu l'as dit, tout le monde se recroise à un moment, se perds de vue a un autre.
La musique fédère les Hommes mais montre aussi à quel point chacun est unique.
Je préfère largement entendre dire ce que j'écoute est de la merde, plutot que de devoir écouter ce qun autre auras choisi pour moi (aucune référence a tes cd las dedans Roro, t'inquiète pas ^^).
La musique est vraiment quelque chose de fascinant, qui as existé depuis bien longtemps avant notre naissance, et qui existeras bien après notre mort.
Sinon sur l'arche tu me trouveras chez les grizzlys, c'est la 3ème porte à gauche après le couloir 18.
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