L'interet de la chronique de promo est que l'on reçois un peu de tout et que l'on peut découvrir de bonnes choses comme les pires diarés sonores jamais composés. Une pochette ne donne pas non plus beaucoup d'informations et si fallait commencer a croire même un peu les biographies officiels alors on n'ecriraient que des chroniques dythirambiques. Et comme vous avez put le constater sur ce site, ce n'est pas le cas. Avec celle de Distorted je pensais avoir a faire avec un groupe de death metal brutal sans grande distinction sauf l'interet de me faire sourire et peut être de me faire passer une bonne demi heure. D'origine israelienne, Distorted ne prie pas aux pied des templs de Cannibal Corpse mais se revendique d'une etiquette de doom metal oriental. Voila encore une etiquette qui va plaire aux archivistes du genre car elle au moins le mérite d'être clair. Cependant, je la considère comme severement eronné a part pour ce qui est du metal. Grosse guitares saturés, gros riffs mis bien en avant, double pédale et growl ne manquent pas. A cela s'ajoute une chanteuse a la voix clair et limpide afin de contraster l'autre grogneur en chef, le duo classique et bien trop commun du metal gothique a la Lacuna Coil ou encore bien d'autres abominations cherchant bien trop souvent a flatter les marchands du temple.
En présentant la recette de cette manière, je pressend que vous n'aurez pas envie de passer un quart d'heure avec ces petits gars là. Mais pourtant, a ma grande surprise, alors que je polissais déja mes critiques acerbes, je me suis retrouvé tout con en cherchant dans les recoins de quoi faire grincer mes dents. Hormis leur nom un peu basique (qu'ils partagent avec un groupe de Thrash belge), Distorted n'a rien de vraiment critiquable. Premierement, aucun des riffs présent sur "Memorial" ne viens se coincer dans le repertoire trop moderne de ceux qui ne savent pas écrire un bon vieux riffs metal des familles. Bien au contraire, j'ai souvent pensé a Death, et peut être aussi un peu a leurs confrères de Orphaned Land, en l'écoutant. Des gens qui connaissent leur classique donc, ça fait toujours plaisir. Ensuite, l'usage de la dualité des voix n'est pas propulsé en avant et les échanges vocaux ne sont pas prévalents. La voix feminine n'est même pas exagéré pour qu'elle crée de grosses accroches mélodique. Certes, la demoiselle ne s'use pas les cordes vocales en criant mais son chant n'est pas désagreable du tout et n'essaye pas de se prendre pour une chanteuse d'opera en preferant une approche entre un chant metal et des vocalises aux consonnances orientale dès qu'elle laisse trainer sa voix sur une note pendant quelques instants.
D'autres rappels a leurs origines géographiques sont audible mais jamais d'une façon trop evidente. Ca se sens un peu dans le rythme, parfois un peu dans les mélodies mais rien de trop grossié (comme les petites percussions en introduction de "Redemption"). Chaques chansons se distinguent bien l'une de l'autre et on a même droit a de bons petits solos jamais trop demonstratifs mais appuyant bien l'emotion désiré. C'est a ce titre que Distorsion pourrait être plus associé avec la scène doom metal car il n'y a pas grand chose qui respire la joie dans tout cela. Une energie un peu plus thrash est tout de même trop prohiminente par moment et de ce fait, la mélancholie désiré ne s'epanuis pas trop pour donner plutot envie de remuer la tête plutot que d'aller chercher la lame de rasoir la plus proche. De plus, en me penchant sur les textes j'ai aussi put voir que la thématique abordé avait parfois a faire avec le drame israelo palestienien mais en manifestant des désirs de paix et de résolution et non pas des besoins de vengeance. Un détail de plus en leur faveur donc, un groupe aussi intelligent dans leurs textes (même si la la forme n'est pas exceptionnelle) que dans leur musique. A ce tableau je ne peut pas apporter qu'une seule touche negative, la longueur de l'album et le manque de variation le rend un peu monothone vers la fin. Toutefois, sur huits chansons, aucune trace de mediocrité ne parait et je ne peut donc pas m'empecher de recommander cet album a tout amateur des qualités susnommés.
Friday, April 28, 2006
Wednesday, April 26, 2006
Fall of the Bastard & Book of Black Earth - Split EP (2005)
Si on veut vraiment être credible quand on fait du black metal, il y a des régles a respecter. D'abord, venir d'un pays ou il fait très froid, ça aide. J'attends d'ailleurs le jour ou arrivera un esquimeau black metalleux, la norvège n'aura qu'a bien se tenir. Ensuite il faut enregistrer chaques instruments avec du materiel en très mauvaise état ou faire attention a ce que le son ne sois pas parfaitement audible, donc virez Tue Madsen de votre liste de producteur a considerer si tel est le style que vous souhaitez aborder. Et puis enfin, si vous vous voulez être completement necro, ne formez pas un groupe, formez un duo ou faites de la musique seul. Si je suivais ces principes a la lettre je devrais alors vous dire que Fall of the Bastards et Book of Black Eearth sont de très mauvais groupes. Ils viennent des Etats Unis, forment tout deux des groupes avec plus de deux membres et leur production, sans être eclatante de puissance, a la Emperor, est très honorable pour un petit label. Non, il n'y a quelque chose qui cloche, ces deux la ne devraient pas être aussi bon. Mais pourtant, ils le sont, et très même.
Fall of the Bastard d'abord acceuille le spectateur avec des arpèges rapides et flamboyant sur une guitare acoustique pour ensuite laisser la place a des riffs glorieux, typiquement black metal, mais pas depressive ni extremement haineux pour autant. Tout comme Emperor, mais sans les clavier et les arrangements classiques, Fall of the Bastard exerce dans le millieu du black metal sans pour autant chercher une atmosphère particulière mais en composant de bonnes chansons avec de très bons riffs. Le groupe qui me semble être le plus convenable pour faire une comparaison serait Nafglar mais les mélodies et la vitesse ne sont pas des préoccupations essentiels dans ces trois titres. Il y a juste un peu plus de mélodies que dans la moyenne des groupes de black metal et beaucoup moins de brutalité outrancière.
Book of Black Earth ensuite est composé d'anciens membres de Teen Chthlhu, un obscure groupe de hardcore qui usait de clavier afin de se moquer un peu de l'attitude des groupes de black metal symphonique (c'était aussi, parait il, un des groupes préféré de John Peel, le regretté dj de Radio One). Pas de mosh part a l'occasion pour cette nouvelle incarnation mais toujours un peu de clavier avec encore une fois une comparaison possible avec Emperor, d'autant que les riffs sont beaucoup plus épiques et moins mélodiques. Ce qu'il y a de bon dans Fall of the Bastard et dans Book of Black Earth c'est le dedain complet que peuvent avoir ces deux groupes pour toutes les critiques et les défauts des groupes de black metal traditionnels. Le genre pratique est maitrisé a la perfection mais les influences ne ressortent pas exagerement et on finis par avoir juste sous la main deux très bons groupes et cinq excellentes chansons dont on ne se lasse pas d'écouter. Mieux encore, ces groupes ont l'air de s'eclater en jouant et de combien de groupes peut on dire ça aujourd'hui ? Toutefois, les meilleurs choses ont une fin et c'est sur quelques notes de guitares acoustiques interrompus très vite par les clavier et la batterie que les derniers riffs sont executés et que ce EP se conclut. On en voudrait bien sur plus mais voila le problême, Fall of the Bastard a déja un album sous la main mais il est épuisé. Quand a Book of Black Earth ils ont un aussi de près mais cherche un label. N'y a t'il donc pas de justice dans ce monde ? Gardez l'oeil bien ouvert sur ces deux là, ils le méritent.
Fall of the Bastard d'abord acceuille le spectateur avec des arpèges rapides et flamboyant sur une guitare acoustique pour ensuite laisser la place a des riffs glorieux, typiquement black metal, mais pas depressive ni extremement haineux pour autant. Tout comme Emperor, mais sans les clavier et les arrangements classiques, Fall of the Bastard exerce dans le millieu du black metal sans pour autant chercher une atmosphère particulière mais en composant de bonnes chansons avec de très bons riffs. Le groupe qui me semble être le plus convenable pour faire une comparaison serait Nafglar mais les mélodies et la vitesse ne sont pas des préoccupations essentiels dans ces trois titres. Il y a juste un peu plus de mélodies que dans la moyenne des groupes de black metal et beaucoup moins de brutalité outrancière.
Book of Black Earth ensuite est composé d'anciens membres de Teen Chthlhu, un obscure groupe de hardcore qui usait de clavier afin de se moquer un peu de l'attitude des groupes de black metal symphonique (c'était aussi, parait il, un des groupes préféré de John Peel, le regretté dj de Radio One). Pas de mosh part a l'occasion pour cette nouvelle incarnation mais toujours un peu de clavier avec encore une fois une comparaison possible avec Emperor, d'autant que les riffs sont beaucoup plus épiques et moins mélodiques. Ce qu'il y a de bon dans Fall of the Bastard et dans Book of Black Earth c'est le dedain complet que peuvent avoir ces deux groupes pour toutes les critiques et les défauts des groupes de black metal traditionnels. Le genre pratique est maitrisé a la perfection mais les influences ne ressortent pas exagerement et on finis par avoir juste sous la main deux très bons groupes et cinq excellentes chansons dont on ne se lasse pas d'écouter. Mieux encore, ces groupes ont l'air de s'eclater en jouant et de combien de groupes peut on dire ça aujourd'hui ? Toutefois, les meilleurs choses ont une fin et c'est sur quelques notes de guitares acoustiques interrompus très vite par les clavier et la batterie que les derniers riffs sont executés et que ce EP se conclut. On en voudrait bien sur plus mais voila le problême, Fall of the Bastard a déja un album sous la main mais il est épuisé. Quand a Book of Black Earth ils ont un aussi de près mais cherche un label. N'y a t'il donc pas de justice dans ce monde ? Gardez l'oeil bien ouvert sur ces deux là, ils le méritent.
Peeping Tom - Peeping Tom (Ipecac) 2006
Le mot "pop" a, dans le monde de la musique, une connotation marchante. On designe comme pop les groupes qui font tout pour se vendre car ce qui est pop est populaire et ce qui est populaire forcement mauvais. N'est ce pas ? Pourtant il y a pas mal d'excellents groupes de pop et ce n'est pas parce qu'ils ont des mélodies dans tout les coins qu'ils vendent des milles et des cents. De même, on peut être underground et être un gros mauvais. Mike Patton, du fait de son statut d'ex Faith no More, est surement encore considéré comme une "célébrité" et ses nombreux fans ne le demontiront pas, sa personne attire l'attention dès qu'on le cite quelques part. Il ne fera pas la couverture de Voici mais vous suivez mon raisonnement. Donc Patton, Mike, multi recidiviste en matière d'experimentations sonores, de mélanges en tout genre et d'explosions bruitistes nous offre son album de pop. Forcement l'oeil est attiré et l'oreille aussi. Comment un homme qui s'est specialisé dans les musiques complexes et aventureuse peut il faire un album de pop sans s'imoler par le feu ensuite ? Je ne sais pas trop mais j'imagine que cet album n'a pas était très facile a faire pour lui du fait de son obsession a maltraiter le format classique des chansons les plus banales.
La musique diffusé a la radio manque generalement cruellement de diversité et de profondeur. Patton est un artiste dont la musique, aussi courte sois t'elle, est remplis de détails et ne deçois jamais l'esprit a défaut de trouver grace auprès des tympans les plus fragiles. Trouver un juste millieu n'est donc pas chose facile mais il l'a tout de même reussis a le faire. Dans le même ordre d'idée que l'album en collaboration avec les X Cutionners ou le deejaying était passé a la moulinette Ipecac, Peeping Tom extrait tout les clichés de la musique populaire actuels pour se les approprié, les tourner en ridicule mais tout en gardant ce coté si sucré et si entétant. Même en ayant écouter qu'une fois une chanson de Madonna ou de Britney Spears vous la retiendrez sans peine. Toutes les chansons de cet album vous feront exactement la même chose et c'est donc a vous de voir si cela vous plait ou si vous preferez éviter cet album comme la peste. Afin de mener a bien son projet des plus excentriques, Mike Patton s'est adjoints, entre autre, les services des membres de Clouddead (Dose One, Odd Nosdam et Why ?), Dan the Automator, Kid Koala, Amon Tobin, Massive Attack ou encore Nora Jones. Chacun apporte son talent particulier a la chanson qui lui est adjoints mais n'allez pas croire que ceci est un album de collaboration car leur touche est toujours milimitré pour que Patton reste le seul maitre a bord.
Du coup, alors qu'on peut attendre beaucoup de la rencontre entre Dose One et l'homme que j'ai déja nommé trop de fois dans cette chronique, celle ci se fait dans un format precis et n'est donc pas aussi folle qu'elle aurait put l'être. Et au vu du résultat de celle ci tout comme de la rencontre avec Kid Koala (sur Celebrity deathmatch) ou avec Odd Nosdam (sur Five seconds) on est en droit de vouloir s'agenouiller devant ces hommes pour leur demander de ne pas attendre aussi longtemps pour collaborer ensemble une nouvelle fois. Bref, ceci dit, il n'y a que peu de chansons decevante et malgrès la rigueur du contexte vous n'aurez que peu d'occasions de faire se reposer vos lèvres tellement elles ont d'occasions de sourires. Peeping Tom est un album qui sors au bon moment. Intelligent mais mémorable et très accessible, les rythmes entrainants, les references au soleil, a la fête et au sexe sont là pour rendre votre été des plus agréables. Ce n'est pas vraiment le genre d'accroche auquel on pourrait s'attendre pour vendre un album sortis chez Ipecac mais c'est bien là la stricte vérite. Peeping Tom assassine la pop actuelle mais la porte en étendart en l'oscultant sur toutes les coutures. Pas mal de scratchs, beaucoup de battement et de petits effets que ne renierait pas Timbaland (le producteur de Aaliyah et de Missy Elliot) ainsi que des lignes mélodiques que Justin Timberlake aurait bien aimé trouvé avant ce cher Mr P. Tout ceci pourrait même arriver en haut des ventes de disques avec des titres ultra efficaces comme le precedemment nommé "Celebrity deathmatch" , "Mojo" (avec Rahzel de the Roots et Dan the Automator, un autre homme aux milles projets) ou l'irresistible "Sucker" en duo avec Norah Jones. D'ailleurs, a propos de ce dernier, ce serait bien étonnant si celui ci ne faisait pas parler de lui comme étant la curiosité a ne pas manquer. J'irais même encore plus loin en proclamant celui ci comme étant le single qui a le plus de chance de plaire a un très large public. Peeping Tom pourrait être un hit surprise qui debarquerait dans le monde de la pop mais rien n'est moins sur. Ce qui est une certitude par contre, c'est qu'avec ce disque, Mike Patton reussis son paris a peu près sur toute la ligne et que même si toutes les chansons ne font pas l'unanimité il n'y a pas non plus de raisons de se boucher les oreilles a un moment ou un autre. On passe du très écoutable, au passable jusqu'a l'excellent et il n'y a finalement pas de raison logique de s'écarter de la route de ce rouleau compresseur sonore pour lui preferer quelque chose de plus avant gardiste. On a pas forcement besoin de faire marcher son cerveau a bride abattus pour apprecier un album.
La musique diffusé a la radio manque generalement cruellement de diversité et de profondeur. Patton est un artiste dont la musique, aussi courte sois t'elle, est remplis de détails et ne deçois jamais l'esprit a défaut de trouver grace auprès des tympans les plus fragiles. Trouver un juste millieu n'est donc pas chose facile mais il l'a tout de même reussis a le faire. Dans le même ordre d'idée que l'album en collaboration avec les X Cutionners ou le deejaying était passé a la moulinette Ipecac, Peeping Tom extrait tout les clichés de la musique populaire actuels pour se les approprié, les tourner en ridicule mais tout en gardant ce coté si sucré et si entétant. Même en ayant écouter qu'une fois une chanson de Madonna ou de Britney Spears vous la retiendrez sans peine. Toutes les chansons de cet album vous feront exactement la même chose et c'est donc a vous de voir si cela vous plait ou si vous preferez éviter cet album comme la peste. Afin de mener a bien son projet des plus excentriques, Mike Patton s'est adjoints, entre autre, les services des membres de Clouddead (Dose One, Odd Nosdam et Why ?), Dan the Automator, Kid Koala, Amon Tobin, Massive Attack ou encore Nora Jones. Chacun apporte son talent particulier a la chanson qui lui est adjoints mais n'allez pas croire que ceci est un album de collaboration car leur touche est toujours milimitré pour que Patton reste le seul maitre a bord.
Du coup, alors qu'on peut attendre beaucoup de la rencontre entre Dose One et l'homme que j'ai déja nommé trop de fois dans cette chronique, celle ci se fait dans un format precis et n'est donc pas aussi folle qu'elle aurait put l'être. Et au vu du résultat de celle ci tout comme de la rencontre avec Kid Koala (sur Celebrity deathmatch) ou avec Odd Nosdam (sur Five seconds) on est en droit de vouloir s'agenouiller devant ces hommes pour leur demander de ne pas attendre aussi longtemps pour collaborer ensemble une nouvelle fois. Bref, ceci dit, il n'y a que peu de chansons decevante et malgrès la rigueur du contexte vous n'aurez que peu d'occasions de faire se reposer vos lèvres tellement elles ont d'occasions de sourires. Peeping Tom est un album qui sors au bon moment. Intelligent mais mémorable et très accessible, les rythmes entrainants, les references au soleil, a la fête et au sexe sont là pour rendre votre été des plus agréables. Ce n'est pas vraiment le genre d'accroche auquel on pourrait s'attendre pour vendre un album sortis chez Ipecac mais c'est bien là la stricte vérite. Peeping Tom assassine la pop actuelle mais la porte en étendart en l'oscultant sur toutes les coutures. Pas mal de scratchs, beaucoup de battement et de petits effets que ne renierait pas Timbaland (le producteur de Aaliyah et de Missy Elliot) ainsi que des lignes mélodiques que Justin Timberlake aurait bien aimé trouvé avant ce cher Mr P. Tout ceci pourrait même arriver en haut des ventes de disques avec des titres ultra efficaces comme le precedemment nommé "Celebrity deathmatch" , "Mojo" (avec Rahzel de the Roots et Dan the Automator, un autre homme aux milles projets) ou l'irresistible "Sucker" en duo avec Norah Jones. D'ailleurs, a propos de ce dernier, ce serait bien étonnant si celui ci ne faisait pas parler de lui comme étant la curiosité a ne pas manquer. J'irais même encore plus loin en proclamant celui ci comme étant le single qui a le plus de chance de plaire a un très large public. Peeping Tom pourrait être un hit surprise qui debarquerait dans le monde de la pop mais rien n'est moins sur. Ce qui est une certitude par contre, c'est qu'avec ce disque, Mike Patton reussis son paris a peu près sur toute la ligne et que même si toutes les chansons ne font pas l'unanimité il n'y a pas non plus de raisons de se boucher les oreilles a un moment ou un autre. On passe du très écoutable, au passable jusqu'a l'excellent et il n'y a finalement pas de raison logique de s'écarter de la route de ce rouleau compresseur sonore pour lui preferer quelque chose de plus avant gardiste. On a pas forcement besoin de faire marcher son cerveau a bride abattus pour apprecier un album.
Friday, April 14, 2006
Ocean - Here where nothing grows 2005
Le commandant Cousteau, paix a son âme, aurait été plus habilité a rédiger cette chronique que je ne le suis mais les communications avec l'au delà étant ce qu'elles sont, c'est bien moi qui serais votre guide pour découvrir cet album et ce groupe. Pourquoi Cousteau ? Et bien car celui ci aurait été bien plus a même de dire si la musique de Ocean avait beaucoup en commun, ou pas, avec les fonds sous marins qu'il a arpentés pendant une grande partie de sa vie. Moi même j'aimerais bien plonger dans les abysses sous marins afin de découvrir un peu ce territorire que l'on dit encore trop inexploré par l'homme. Et après avoir écouté "Here where nothing grows", cette envie s'inscrit un peu plus dans mon esprit, et en même temps je la repousse avec encore plus de vigueur. Pas uniquement car je n'ai pas les conditions physique pour plonger aussi loin dans la mer mais aussi car je ne suis pas sur d'être aussi dans les conditions mentales necessaire a supporte une telle découverte. Ah, les conditions mentale, le voila l'eternel refrain des critiques de disques qui se veulent profonde et complexe. Ce disque est tellement fou qu'il vous emmenera a l'hopital. Oh la jolie phrase. Sauf qu'avec Ocean, et bien ce n'est pas totalement faux.
Ocean n'est pas un groupe de fou. Ce n'est pas un diable de tasmanie ou un Bugs Bunny épileptique qui ne sais plus ou donner de la tête. C'est un bête massive et concentré sur une seule chose : Le Noir. L'obscurité la plus profonde jaillit des cordes dès la première note et l'enchainement des frappes sur la caisse claire et des etourdissantes explosions de guitares prolonge l'agonie pendant de longs moments. Trois chansons de 20 minutes en moyenne, de quoi vous assomer aussi bien qu'une dose d'opium que l'on fumerait tout au fond d'une grotte avec le seul ronflement du vent contre le paroi comme compagnon. Ocean n'est toutefois pas un groupe experimental et des parallèles sont possible avec les druide de l'eglise de SunnO))) ainsi que les moments les plus atmosphériques de Isis (période "Oceanic". Sauf qu'a l'inverse de Isis qui rayonne de lumière entre des passages plus lourd, Ocean emprunte a SunnO))) cette même obsession pour le lourd et le noir charbonneux pour ne pas laisser le temps a son auditeur de prendre son souffle. Tout n'est pas que violence non plus, ce serait bien trop simple si l'on ne faisait que s'enchainer des riffs et des riffs. On s'habitue bien trop vite aux riffs gras et si il n'y avait que ça, il finirait par ne plus apparaître a vos oreilles. Pire encore, il deviendrait agréable.
Mais voila, Ocean ne fait pas que dans le riff gras et interrompt son attaque sismique par le biais des instruments electriques pour les laisser reposer et joue alors avec des passages uniquement dédié a la section rythmique. Pas de drum fills a l'horizon, ne vous faites pas d'illusion, Ocean n'est pas un groupe ou l'on fait dans la demonstration technique. Les notes s'étirent et dessinent des riffs et des semblants de mélodie a une vitesse pachydermique. Assez vite pour que vous ne vous endormiez pas, assez lentement pour que ce ne sois que fredonnable ou alors seulement au même rythme que les derniers râles d'un homme agonisant. Ce n'est pas très attrayant dit comme ceci mais ça deviens beaucoup plus fascinant si l'on aime les experiences complètes et profonde. Le genre de disque que l'on écoute avec le plaisir de voir se dérouler un monde original au fil des secondes mais que l'on a bien du mal a acceuillir avec le même plaisir qu'une petite mélodie simple qui vous met de bonne humeur le matin. Il n'y a pas d'heure propice à écouter ce genre de musique, sois vous aimez cela et l'envie vous prend n'importe quand. Sois vous ne supportez pas et vous n'accepterez de rester plusieurs minutes (et encore moins une heure) en compagnie de musiciens dont l'obsession est d'expurgez de leurs instruments un marécage sonore aussi devastateur et profond qu'il est vénéneux et fascinant. Beaucoup de grands mots, encore une fois, mais quand on aime on ne compte pas et il y a de quoi être attiré par un bête aussi étrange qu'elle est rare dans le monde de la musique extrême.
Ocean n'est pas un groupe de fou. Ce n'est pas un diable de tasmanie ou un Bugs Bunny épileptique qui ne sais plus ou donner de la tête. C'est un bête massive et concentré sur une seule chose : Le Noir. L'obscurité la plus profonde jaillit des cordes dès la première note et l'enchainement des frappes sur la caisse claire et des etourdissantes explosions de guitares prolonge l'agonie pendant de longs moments. Trois chansons de 20 minutes en moyenne, de quoi vous assomer aussi bien qu'une dose d'opium que l'on fumerait tout au fond d'une grotte avec le seul ronflement du vent contre le paroi comme compagnon. Ocean n'est toutefois pas un groupe experimental et des parallèles sont possible avec les druide de l'eglise de SunnO))) ainsi que les moments les plus atmosphériques de Isis (période "Oceanic". Sauf qu'a l'inverse de Isis qui rayonne de lumière entre des passages plus lourd, Ocean emprunte a SunnO))) cette même obsession pour le lourd et le noir charbonneux pour ne pas laisser le temps a son auditeur de prendre son souffle. Tout n'est pas que violence non plus, ce serait bien trop simple si l'on ne faisait que s'enchainer des riffs et des riffs. On s'habitue bien trop vite aux riffs gras et si il n'y avait que ça, il finirait par ne plus apparaître a vos oreilles. Pire encore, il deviendrait agréable.
Mais voila, Ocean ne fait pas que dans le riff gras et interrompt son attaque sismique par le biais des instruments electriques pour les laisser reposer et joue alors avec des passages uniquement dédié a la section rythmique. Pas de drum fills a l'horizon, ne vous faites pas d'illusion, Ocean n'est pas un groupe ou l'on fait dans la demonstration technique. Les notes s'étirent et dessinent des riffs et des semblants de mélodie a une vitesse pachydermique. Assez vite pour que vous ne vous endormiez pas, assez lentement pour que ce ne sois que fredonnable ou alors seulement au même rythme que les derniers râles d'un homme agonisant. Ce n'est pas très attrayant dit comme ceci mais ça deviens beaucoup plus fascinant si l'on aime les experiences complètes et profonde. Le genre de disque que l'on écoute avec le plaisir de voir se dérouler un monde original au fil des secondes mais que l'on a bien du mal a acceuillir avec le même plaisir qu'une petite mélodie simple qui vous met de bonne humeur le matin. Il n'y a pas d'heure propice à écouter ce genre de musique, sois vous aimez cela et l'envie vous prend n'importe quand. Sois vous ne supportez pas et vous n'accepterez de rester plusieurs minutes (et encore moins une heure) en compagnie de musiciens dont l'obsession est d'expurgez de leurs instruments un marécage sonore aussi devastateur et profond qu'il est vénéneux et fascinant. Beaucoup de grands mots, encore une fois, mais quand on aime on ne compte pas et il y a de quoi être attiré par un bête aussi étrange qu'elle est rare dans le monde de la musique extrême.
Monday, April 10, 2006
Craft - Fuck the universe (Carnal Records / Southern Lord) 2006
Dans le millieu un peu underground, il est de bon ton de dire du mal de Southern Lord et de tout ce qui touche de près ou de loin à ce label. SunnO))) est un groupe pour les attardés mentaux qui lisent les Inrocks (ou en Version Anglaise, Q) et tout ce qui est associé au monde du black metal (Leviathan, Xasthur, Craft) n'est qu'un ramassis de vieux clichés sans interets. En clair, ils ne sont pas true. Honte sur vous qui osez penser du bien de ceux là, vous ne serez jamais admis au sein des seins de la scène underground. Tout du moins c'est ce que j'ai crut comprendre des reflections qui m'ont été colportés dans les quelques chroniques que j'ai lut au sujet de Craft ou de Twilight. Pourtant, bien que Southern Lord distribue cet album, il n'a pas grand chose a voir avec les artistes susnommés mais avec une version moins primitive de Darkthrone si ils n'avaient pas que deux riffs par chanson (ce qui n'est pas une critique en soi, j'aime beaucoup Darkthrone) et si le but n'était pas de créer une ambiance mais d'écrire une bonne chanson. Une "bonne chanson", voila une expression honteuse pour bon nombre de groupes de black metal. Car qui dit bonne, dit positif et pourquoi être positif quand il y a tellement de choses sur lesquels ont peut cracher son venin ?
Cependant, ont peut être négatif mais ne pas être depressif. Je m'imagine mal un barbare faire son travail quotidien de desoçage d'enemis avec dégout. Si l'on veut detruire la planète, on y met du coeur. Or, comme le précise le titre, "Fuck the universe", nous ne sommes pas là pour avoir peur du monde environnant mais pour le pietiner sans aucune discrimination. Voila un programme que l'on nous a déja servis du soir au matin et qui ne va pas faire grand chose pour attirer l'attention des plus aguerris au monde du black metal. Oui, vous voulez tous les tuer ces gens, nous le savons, mais n'y a t'il pas dans votre CV quelque chose de plus qui puisse nous donner envie de dépenser un peu de notre argent durement gagné dans votre album ? Et bien oui, il y a de bonnes raisons, des chansons. Se proclamer destructeur de l'humanité c'est une chose, mais écrire un enfiement de riffs tous aussi excellent et mémorable les uns des autres afin que chacun puisse avoir de quoi écouter pendant que les enfants et les femmes hurleront de douleur sous les coups répétés de votre hache, voila de quoi ravir tout ceux qui étaient fatigués de la violence aveugle, certe bourré de haine jusqu'au trognon mais pas foutus de rendre interessant un album de moins d'une heure. Le seul défaut de tout cet étallages de point positif c'est que "Fuck the universe" a beau être un très bon album de black metal, ça reste un album de black metal. Craft ne va pas vous faire changer d'avis par rapport a ce genre si vous le connaissez déja un peu mais ils auront au moins le mérite de plus toucher les preilles de ceux pour qui l'ambiance dans une chanson de black metal est une chose qu'ils n'ont jamais saisis.
Car qui a besoin d'ambiance quand on execute des chansons de taille variable (de 2min à 7min) avec autant de maitrise que les grands maîtres de la chanson accrocheuse que sont Satyricon (période Volcano) oun Darkthrone sans jamais lasser ces oreilles que plus aucun blasphème sonore ne choque. Toutefois, des passages ténébreux il y en a mais ils ne durent jamais assez longtemps pour que l'on ne regarde pas le temps tourné avec une folle envie de faire avancer l'aiguille. L'enregistrement laisse de la place a tout les instruments et procure la densité necessaire a chacun pour ne pas perdre l'aspect rugeux necessaire a ce type de musique sans que la distorsion ne prenne jamais le dessus. Un album produit de main de maître ou chaque instrument possède un ton naturel et très agreable. Que dire de plus ? Franchement, pas grand chose et c'est bien là l'antinomie de cet album. Il est bon, il est même excellent mais tout en ne dérogeant pas aux régles du genre il tire son épingle du jeu en étant "simplement" meilleur que beaucoup de ses congénères. Reste a voir si ce type de son vous plait ou pas, mais une fois que le terme black metal a dut être lus au cours de cette chronique vous avez surement dut vous faire une idée sur la musique de Craft, et cette idée est probablement bonne a l'exception d'une chose : Vous ne repartirez pas desorientez de cette écoute mais avec des tas de riffs coincés dans votre tête et même une ou deux accroches bien placé. Un album qui ne réinvente rien mais joue tellement bien avec les régles en place que l'on ne peut pas l'en blamer.
Cependant, ont peut être négatif mais ne pas être depressif. Je m'imagine mal un barbare faire son travail quotidien de desoçage d'enemis avec dégout. Si l'on veut detruire la planète, on y met du coeur. Or, comme le précise le titre, "Fuck the universe", nous ne sommes pas là pour avoir peur du monde environnant mais pour le pietiner sans aucune discrimination. Voila un programme que l'on nous a déja servis du soir au matin et qui ne va pas faire grand chose pour attirer l'attention des plus aguerris au monde du black metal. Oui, vous voulez tous les tuer ces gens, nous le savons, mais n'y a t'il pas dans votre CV quelque chose de plus qui puisse nous donner envie de dépenser un peu de notre argent durement gagné dans votre album ? Et bien oui, il y a de bonnes raisons, des chansons. Se proclamer destructeur de l'humanité c'est une chose, mais écrire un enfiement de riffs tous aussi excellent et mémorable les uns des autres afin que chacun puisse avoir de quoi écouter pendant que les enfants et les femmes hurleront de douleur sous les coups répétés de votre hache, voila de quoi ravir tout ceux qui étaient fatigués de la violence aveugle, certe bourré de haine jusqu'au trognon mais pas foutus de rendre interessant un album de moins d'une heure. Le seul défaut de tout cet étallages de point positif c'est que "Fuck the universe" a beau être un très bon album de black metal, ça reste un album de black metal. Craft ne va pas vous faire changer d'avis par rapport a ce genre si vous le connaissez déja un peu mais ils auront au moins le mérite de plus toucher les preilles de ceux pour qui l'ambiance dans une chanson de black metal est une chose qu'ils n'ont jamais saisis.
Car qui a besoin d'ambiance quand on execute des chansons de taille variable (de 2min à 7min) avec autant de maitrise que les grands maîtres de la chanson accrocheuse que sont Satyricon (période Volcano) oun Darkthrone sans jamais lasser ces oreilles que plus aucun blasphème sonore ne choque. Toutefois, des passages ténébreux il y en a mais ils ne durent jamais assez longtemps pour que l'on ne regarde pas le temps tourné avec une folle envie de faire avancer l'aiguille. L'enregistrement laisse de la place a tout les instruments et procure la densité necessaire a chacun pour ne pas perdre l'aspect rugeux necessaire a ce type de musique sans que la distorsion ne prenne jamais le dessus. Un album produit de main de maître ou chaque instrument possède un ton naturel et très agreable. Que dire de plus ? Franchement, pas grand chose et c'est bien là l'antinomie de cet album. Il est bon, il est même excellent mais tout en ne dérogeant pas aux régles du genre il tire son épingle du jeu en étant "simplement" meilleur que beaucoup de ses congénères. Reste a voir si ce type de son vous plait ou pas, mais une fois que le terme black metal a dut être lus au cours de cette chronique vous avez surement dut vous faire une idée sur la musique de Craft, et cette idée est probablement bonne a l'exception d'une chose : Vous ne repartirez pas desorientez de cette écoute mais avec des tas de riffs coincés dans votre tête et même une ou deux accroches bien placé. Un album qui ne réinvente rien mais joue tellement bien avec les régles en place que l'on ne peut pas l'en blamer.
Tuesday, April 04, 2006
Unearthly Trance - the Trident (Relapse Record) 2006
L'année 2006 déja entammé, j'attendais beaucoup d'excellents albums et rien ne venaient encore me bousculer autant que le flot de bonnes et d'excellentes surprises dont étaient constellés l'année 2005. Quelques bons album sortis en 2006 déja, c'est vrai, mais pas encore d'albums que je pouvais regarder comme un futur classique qui marquerait cette année. Jusqu'a maintenant, et celui ci ne risque pas de passer inaperçus. Déja auteur de deux sombres et magnifiques brulot de doom bien lent parus sur Rise Above, le power trio d'Unearthly Trance ne sais pas s'arrêter sur ses laurier et plonge encore plus loin dans les abysses pour un album poignant, plus mélancolique, plus rageur et même tout simplement plus beau que le déja merveilleux "In the red". La rage norvegienne présente en seconde lecture est toujours là mais elle fait aussi un peu de place a une influence moins nordique, celle de His Hero Is Gone, groupe de hardcore culte dont le son lourd et vile n'avait pas besoin de regards macho ou de faire de grands moulinet pour paraître plus dangereux que beaucoup de groupes de metal. L'héritage qu'ils laissent à Unearthly Trance se traduis par des rythmes hardcore et ce même cri de douleur déchirant et communicatif.
Il est plaisant et si commun de se drapper de mélancolie pour exprimer une douleur aussi profonde qu'une flaque d'eau et l'honneteté de la musique en prend alors un coup. Unearthly Trance par contre, c'est tout autre chose. La tristesse du jour c'est celle que l'on ressend quand on perd son porte monnaie chez un ami lors d'une soirée. Pas de quoi en faire une chanson et de hurler sa douleur sur tout les toits, mais certains ne s'en privent pas. Avec Unearthly Trance, la douleur évoque des sentiments par contre beaucoup plus fort. L'abandon et la douleur personnifié par un chant plaintif comme celui d'une ame perdu tandis que ces hurlements remplis de rage évoquent ceux d'une âme noircis que l'on aurait laissé seule pendant bien trop longtemps et qui déclamerait aujourd'hui toute ce qu'elle a enduré jusqu'a maintenant. Cependant, la musique ne se perd pas en elucubration cathartique et est devenus aussi plus direct. Les chansons sont plus courtes et la frappe clair de la batterie, démultiplié par une production qui permet a chaque frappe d'être entendu clairement, procurent une énergie bien plus primaire que celle des albums précedents qui s'étendaient avec plus de lourdeur et moins de vigueur. "In the red" et "Season if scéance" était des monstres qui s'insinuait lentement au fur et a mesure de chaques chansons. "the Trident" vous saute par contre tout de suite a la gorge pour ne pas lacher prise sur aucune des 9 plages.
Par contre, que l'on ne se méprenne pas, Unearthly Trance est toujours un groupe de doom et ce ne sont pas les paroles recités comme des mantras durant "Scarlet" ou cette succession de de frappe régulière de tout les instruments a la fin de la même plage qui vont démentir cela. De même, toute la première partie de "Permanent ice", la superbe première chanson, est elle très lente et ne trahis pas l'esthetique maladif et depressif du doom. Mais c'est dans la seconde partie que la glace se rompt et explose en éclat sous un assaut régulier pour finir dans un cri de colère a l'image des références cités dans le premier paragraphe. "Permanent ice" illustre très bien cette dualité des ambiances et c'est grace a cette position toujours au bord d'une rupture entre des titres lents et des des déchainements entre hardcore et black metal que "the Trident" se positionne comme une reussite complète qui enchantera surement autant les premiers fans que ceux qui les decouvriront grace a leur association avec Relapse Record sur ce troisième album. J'introduisais ma chronique avec une note de deception vis a vis de l'année 2006, mais avec "the Trident" le doute n'est plus permis, il n'y a aura pas de raison de s'endormir sous peine de passé a coté de si ennivrant supplices. La question reste maintenant en suspend. Est ce que UT peut faire mieux ? Et là j'ai tout de suite un peu peur tellement il n'y a a redire ici et ce sera bien la seule note négative de cette chronique. L'heure n'est de toute manière pas a la projection dans le futur mais a l'appreciation du présent et il y a tant a admirer dans ce nouveau volume bleu et noir.
Label : Release / Relapse Records
note : 18/20
Site officiel
Pays : US
Style : Doom démoniaque
Style global : dark metal / doom
Ecard
Tracklisting :
1/ Permanent ice
2/ Decrepitude
3/ You get what you want
4/ the Air exits/the sea accepts me
5/ Scarlet
6/ Wake up and smell the corpses
7/ Firebrand
8/ Sinself/infinite
9/ Where the unbelievable is ordinary
Il est plaisant et si commun de se drapper de mélancolie pour exprimer une douleur aussi profonde qu'une flaque d'eau et l'honneteté de la musique en prend alors un coup. Unearthly Trance par contre, c'est tout autre chose. La tristesse du jour c'est celle que l'on ressend quand on perd son porte monnaie chez un ami lors d'une soirée. Pas de quoi en faire une chanson et de hurler sa douleur sur tout les toits, mais certains ne s'en privent pas. Avec Unearthly Trance, la douleur évoque des sentiments par contre beaucoup plus fort. L'abandon et la douleur personnifié par un chant plaintif comme celui d'une ame perdu tandis que ces hurlements remplis de rage évoquent ceux d'une âme noircis que l'on aurait laissé seule pendant bien trop longtemps et qui déclamerait aujourd'hui toute ce qu'elle a enduré jusqu'a maintenant. Cependant, la musique ne se perd pas en elucubration cathartique et est devenus aussi plus direct. Les chansons sont plus courtes et la frappe clair de la batterie, démultiplié par une production qui permet a chaque frappe d'être entendu clairement, procurent une énergie bien plus primaire que celle des albums précedents qui s'étendaient avec plus de lourdeur et moins de vigueur. "In the red" et "Season if scéance" était des monstres qui s'insinuait lentement au fur et a mesure de chaques chansons. "the Trident" vous saute par contre tout de suite a la gorge pour ne pas lacher prise sur aucune des 9 plages.
Par contre, que l'on ne se méprenne pas, Unearthly Trance est toujours un groupe de doom et ce ne sont pas les paroles recités comme des mantras durant "Scarlet" ou cette succession de de frappe régulière de tout les instruments a la fin de la même plage qui vont démentir cela. De même, toute la première partie de "Permanent ice", la superbe première chanson, est elle très lente et ne trahis pas l'esthetique maladif et depressif du doom. Mais c'est dans la seconde partie que la glace se rompt et explose en éclat sous un assaut régulier pour finir dans un cri de colère a l'image des références cités dans le premier paragraphe. "Permanent ice" illustre très bien cette dualité des ambiances et c'est grace a cette position toujours au bord d'une rupture entre des titres lents et des des déchainements entre hardcore et black metal que "the Trident" se positionne comme une reussite complète qui enchantera surement autant les premiers fans que ceux qui les decouvriront grace a leur association avec Relapse Record sur ce troisième album. J'introduisais ma chronique avec une note de deception vis a vis de l'année 2006, mais avec "the Trident" le doute n'est plus permis, il n'y a aura pas de raison de s'endormir sous peine de passé a coté de si ennivrant supplices. La question reste maintenant en suspend. Est ce que UT peut faire mieux ? Et là j'ai tout de suite un peu peur tellement il n'y a a redire ici et ce sera bien la seule note négative de cette chronique. L'heure n'est de toute manière pas a la projection dans le futur mais a l'appreciation du présent et il y a tant a admirer dans ce nouveau volume bleu et noir.
Label : Release / Relapse Records
note : 18/20
Site officiel
Pays : US
Style : Doom démoniaque
Style global : dark metal / doom
Ecard
Tracklisting :
1/ Permanent ice
2/ Decrepitude
3/ You get what you want
4/ the Air exits/the sea accepts me
5/ Scarlet
6/ Wake up and smell the corpses
7/ Firebrand
8/ Sinself/infinite
9/ Where the unbelievable is ordinary
Sunday, April 02, 2006
Parween - Parween (Musicast Distribution) 2006
Quelle est dure la vie de jeune groupe. Trouver son identité et digérer ses influences pour se trouver. C'est d'ailleurs pourquoi beaucoup editent un paquet un paquet de demos avant de sortir un album. Parce que les érances des débuts ne méritent pas forcement de foncer droit dans le mur avec un album complet, il est souvent bien heureux de se faire connaitre progressivement et de ne pas foncer droit dans le mur en publiant un album qui vous laissera le public trop dubitatif pour être intéréssé et les comptes en banques des membres avec un gros trou qu'ils ne pourront combler grace aux ventes des disques. C'est un conseil que Parween aurait dut suivre et je me demande ce qui a put les pousser a enregistrer un album complet composé de chansons aussi peu originale et bourré de clichés. D'autres s'en sortent tout de même très bien et vendent beaucoup de disques avec des compositions tout aussi mal ficelé mais ce n'est pas une raison pour faire pareille. Oui, je n'aime pas ce disque, et je suis assez dur, mais pourquoi l'être autant et pas un peu tolérant ?
Déja parce que j'ai dut mal à être calme quand chaque seconde d'un album me hérisse le poil mais aussi car il y a des clichés un peu trop gras pour être pardonnable La voix surtout. Chant crié vraiment trop arraché qui ne gagne rien en emotion mais deviens une souffrance auditive semblable a ce que les profs aiment faire pour que les élèves se tiennent tranquille. Faire grincer la craie sur le tableau. Et quand ce n'est pas du cri cela deviens du chant rappelant le pire de la variété française rock. Beaucoup trop forcé donc, quel que sois la voix employé. Heureusement les paroles ne sont pas aussi ennuyeuse mais ne ressorte pas specialement. Pourtant elles sont en français, ce qui est un choix honorable car on s'expose encore plus a la critique dans son propre pays, mais elles n'ont rien de bien notable a part de confirmer que malgrès la tristesse voulus dans les paroles, il n'y a rien de touchant et de mémorable dans tout cela. Le reste des instruments ne fait guère mieux puisque des elements chaotiques et emocore s'entrechoquent dans un fracas de riffs et de rythmes déja entendus. Everytime I Die, quand ils ne s'étaient pas encore confirmés sur "Hot damn" mais sur le très ennuyeux "Last night in town". Converge aussi, un peu. Et puis tout ce que j'ai déja entendu dans des petits groupes d'emocore dont le nom ne m'a pas marqué. Honnêtement je ne suis pas fan d'emocore donc je passe peut être a coté d'une merveille qui plaira aux fans du genre mais cela m'etonnerait que les étrangers a cette scène y vois quelque chose qui puisse leur plaire.
Et puis quand on est jeune et que l'on sors un album dans une veine un peu core on en oublie pas des pointes de metalcore. At the Gates n'est pas au rendez vous, et c'est bien heureux pour eux, mais Parween ne parviens pas a s'empecher de placer des pseudos mosh part. Est ce moi ou ce genre de riffs n'est pas censé être énervé et devrait déclencher des envies de moulinet dans tout les sens ? Non, encore trop faiblard pour motiver l'auditeur. En fait, tout ce que Parween va réussir a me faire faire, c'est éteindre winamp une fois que j'aurais finis de rediger cette chronique. La première ecoute était déja difficile alors la seconde est même insupportable. Et puis la production. Pas trop de densité pour la guitare mais pas une mauvaise tonalité quand même. Ca sers bien le propos et ça conviens au genre. Pareille pour la voix, elle ressord bien, malheureusement, et c'est surtout le chanteur en lui même qui a encore des efforts à faire. Par contre la batterie. La caisse clair a un son acceptable mais cette grosse caisse est une honte. Je me demande même comment le batteur a put accepté ça. Ce n'est même plus une frappe que j'entend mais un cliquetis infame caché derrière les guitares. Pour vous dire, la frappe aurait été plus efficace si le groupe avait remplacé ce son dégueulasse par un claquement de doigt. Je vais arrêter là car ce ne sers a rien de virer dans l'ordurier. Je n'ai rien contre le groupe et peut être qu'ils réussiront a faire mieux la prochaine fois, si il y en a une, mais prenez votre temps nom de dieu. J'ai recemment entendu parler de plus en plus de la génération myspace et ceci est un bon exemple du drame. Des jeunes groupes poussés par leurs amis sans trop de connaissances musicale mais qui ne font que copier leurs influences pour s'ecraser contre la réalité une fois leur album sortis. Oui, votre album est mauvais et je ne peut rien sauver dans tout cela. J'espère tout de même qu'ils finiront par voir le bout du tunnel, rien que pour leur satisfaction personel, parce que pour l'instant tout ce que j'aspire a entendre d'eux c'est le silence à la fin de l'album. Ca au moins c'est supportable.
Déja parce que j'ai dut mal à être calme quand chaque seconde d'un album me hérisse le poil mais aussi car il y a des clichés un peu trop gras pour être pardonnable La voix surtout. Chant crié vraiment trop arraché qui ne gagne rien en emotion mais deviens une souffrance auditive semblable a ce que les profs aiment faire pour que les élèves se tiennent tranquille. Faire grincer la craie sur le tableau. Et quand ce n'est pas du cri cela deviens du chant rappelant le pire de la variété française rock. Beaucoup trop forcé donc, quel que sois la voix employé. Heureusement les paroles ne sont pas aussi ennuyeuse mais ne ressorte pas specialement. Pourtant elles sont en français, ce qui est un choix honorable car on s'expose encore plus a la critique dans son propre pays, mais elles n'ont rien de bien notable a part de confirmer que malgrès la tristesse voulus dans les paroles, il n'y a rien de touchant et de mémorable dans tout cela. Le reste des instruments ne fait guère mieux puisque des elements chaotiques et emocore s'entrechoquent dans un fracas de riffs et de rythmes déja entendus. Everytime I Die, quand ils ne s'étaient pas encore confirmés sur "Hot damn" mais sur le très ennuyeux "Last night in town". Converge aussi, un peu. Et puis tout ce que j'ai déja entendu dans des petits groupes d'emocore dont le nom ne m'a pas marqué. Honnêtement je ne suis pas fan d'emocore donc je passe peut être a coté d'une merveille qui plaira aux fans du genre mais cela m'etonnerait que les étrangers a cette scène y vois quelque chose qui puisse leur plaire.
Et puis quand on est jeune et que l'on sors un album dans une veine un peu core on en oublie pas des pointes de metalcore. At the Gates n'est pas au rendez vous, et c'est bien heureux pour eux, mais Parween ne parviens pas a s'empecher de placer des pseudos mosh part. Est ce moi ou ce genre de riffs n'est pas censé être énervé et devrait déclencher des envies de moulinet dans tout les sens ? Non, encore trop faiblard pour motiver l'auditeur. En fait, tout ce que Parween va réussir a me faire faire, c'est éteindre winamp une fois que j'aurais finis de rediger cette chronique. La première ecoute était déja difficile alors la seconde est même insupportable. Et puis la production. Pas trop de densité pour la guitare mais pas une mauvaise tonalité quand même. Ca sers bien le propos et ça conviens au genre. Pareille pour la voix, elle ressord bien, malheureusement, et c'est surtout le chanteur en lui même qui a encore des efforts à faire. Par contre la batterie. La caisse clair a un son acceptable mais cette grosse caisse est une honte. Je me demande même comment le batteur a put accepté ça. Ce n'est même plus une frappe que j'entend mais un cliquetis infame caché derrière les guitares. Pour vous dire, la frappe aurait été plus efficace si le groupe avait remplacé ce son dégueulasse par un claquement de doigt. Je vais arrêter là car ce ne sers a rien de virer dans l'ordurier. Je n'ai rien contre le groupe et peut être qu'ils réussiront a faire mieux la prochaine fois, si il y en a une, mais prenez votre temps nom de dieu. J'ai recemment entendu parler de plus en plus de la génération myspace et ceci est un bon exemple du drame. Des jeunes groupes poussés par leurs amis sans trop de connaissances musicale mais qui ne font que copier leurs influences pour s'ecraser contre la réalité une fois leur album sortis. Oui, votre album est mauvais et je ne peut rien sauver dans tout cela. J'espère tout de même qu'ils finiront par voir le bout du tunnel, rien que pour leur satisfaction personel, parce que pour l'instant tout ce que j'aspire a entendre d'eux c'est le silence à la fin de l'album. Ca au moins c'est supportable.
the Number Twelve Looks Like You - Nuclear.sad.nuclear (Eyeball records) 2005
Nous autres, metalleux et coreux, le savons bien, nous avons de l'humour. Lourd ou fin, il est indéniable et la vie serait bien triste sans lui. Quand on regarde les photos des groupes par contre, cet aspect ne se dégage pas d'une manière évidente de la tête d'enterrement que tirent ces jeunes gens. On dirait même qu'ils essayent d'être méchant, ou alors ils sourient et essayent de faire bonne impression, mais rarement une grimace ni une attitude parodique. L'humour, ce n'est pas le fort des metalleux et encore moins des coreux. the Number Twelve Looks Like You part donc déja avec un avantage, ou un handicap, ils ne se prennent pas vraiment au sérieux. Le nom du groupe, le titre de l'album, les noms des chansons et les chansons en elle mêmes prettent a sourire. Cependant, l'humour n'empeche pas d'être passionné et inventif dans la manière que l'on a de faire de la musique et c'est precisement ce que the Number Twelve Looks Like You reussis a faire bien que les plus conservateur des fans de metal et de hardcore semblent les regarder comme des poseurs visant a faire sourire pour déguiser leur manques de qualités musicale. Or si il y a quelque chose a deguiser ici j'aimerais bien que l'on me montre car "Nuclear.sad.nuclear" n'est pas un album dont on peut rougir.
Avant d'écouter the Number Twelve j'avais entendu les plaintes de leur assaillant. C'est un faux groupe de grind ! Oh non ! Encore un groupe d'emocore tout pourris ! C'est nul le screamo ! Grind, emocore, screamo ? Déja une grosse frontière se trace dans ma tête, ces types ne semblent pas faire les choses comme tout le monde si ils polarisent tellement les opinions qu'ont les placent dans deux endroit si opposés. La vérité c'est que la seule etiquette qui conviendrait à ces six types (deux chanteurs, deux guitaristes, un bassiste et un batteur) est un mélange entre Dillinger Escape Plan, Between the Buried and Me et the Blood Brothers. Reste a savoir ensuite les quantités de chaque ingredient que l'on verse dans la marmitte pour faire notre soupe. Tout d'abord, si il y a des elements emocore ici ce serait dans les voix arrachés des deux vocalistes mais pas dans les compositions, bien qu'elle peuvent usés de mélodies très typés emo (surtout sur "Remembrance dialogue") . Le reste des riffs est surtout orienté metal avec quelques demonstrations de vitesse, autant sur des riffs thrasisant et power metalisant et quelques breaks qui me rappellent "Calculating infinity". La grosse différence entre toutes ces references qui finiraient par vous faire croire que je parle ici d'un gros copié collé mal foutus c'est que la production laisse de l'espace a tout les instruments et n'agresse pas l'auditeur. Et c'est d'ailleurs pour cela que je faisais plus haut référence a the Blood Brothers (et pas uniquement a cause des deux chanteurs).
Quand a la comparaison avec Between the Buried and Me, elle se justifie par l'electisme des influences et les divers changements d'idées qui s'enchainent successivement au sein des compositions. Toutefois, une fois le bouton play enfoncé, la course a "celui qui enchainera le plus vite le plus grand nombre de riffs" n'est pas lancé car les plages ne sont pas moins des chansons cohérentes malgrès les accelerations de vitesse des doigts des guitaristes, les quelques debordements deathisant (renforcés par un growl gore grind) et une ou deux influences salsa qui pointent le bout de leur nez (nottament durant "Like a cat"). Oui, ceci est un groupe qui n'est pas pret d'être inséré dans une jolie petite case bien carré et il n'y a rien ici qui puissent ennuyer sinon gratter régulierement les nerfs des plus intégristes des fans des genres precedement cités. 12 plages (dont deux interludes, "track four" et "track eleven") s'enchainent et n'ennuient pas l'auditeur. Seules les influences encore un peu trop visible et la constance de l'echange de cris peuvent venir noircir ce tableau pourtant si attrayant. Un peu de voix mélodique n'aurait pas été un mal et la presence de chant sur "Like a cat" (une des meilleurs chansons) devraient servir d'exemple pour la suite de leurs aventures. "Nuclear.sad.nuclear" est finalement un bon résumé des emotions diverses qui se renservent successivement au fil de ce nouvel album et bien que le futur semble très propice a ces americains là, leur effort ici présent est fort agréable a consommer pour peu que l'on n'ai un peu d'humour et l'esprit ouvert.
Avant d'écouter the Number Twelve j'avais entendu les plaintes de leur assaillant. C'est un faux groupe de grind ! Oh non ! Encore un groupe d'emocore tout pourris ! C'est nul le screamo ! Grind, emocore, screamo ? Déja une grosse frontière se trace dans ma tête, ces types ne semblent pas faire les choses comme tout le monde si ils polarisent tellement les opinions qu'ont les placent dans deux endroit si opposés. La vérité c'est que la seule etiquette qui conviendrait à ces six types (deux chanteurs, deux guitaristes, un bassiste et un batteur) est un mélange entre Dillinger Escape Plan, Between the Buried and Me et the Blood Brothers. Reste a savoir ensuite les quantités de chaque ingredient que l'on verse dans la marmitte pour faire notre soupe. Tout d'abord, si il y a des elements emocore ici ce serait dans les voix arrachés des deux vocalistes mais pas dans les compositions, bien qu'elle peuvent usés de mélodies très typés emo (surtout sur "Remembrance dialogue") . Le reste des riffs est surtout orienté metal avec quelques demonstrations de vitesse, autant sur des riffs thrasisant et power metalisant et quelques breaks qui me rappellent "Calculating infinity". La grosse différence entre toutes ces references qui finiraient par vous faire croire que je parle ici d'un gros copié collé mal foutus c'est que la production laisse de l'espace a tout les instruments et n'agresse pas l'auditeur. Et c'est d'ailleurs pour cela que je faisais plus haut référence a the Blood Brothers (et pas uniquement a cause des deux chanteurs).
Quand a la comparaison avec Between the Buried and Me, elle se justifie par l'electisme des influences et les divers changements d'idées qui s'enchainent successivement au sein des compositions. Toutefois, une fois le bouton play enfoncé, la course a "celui qui enchainera le plus vite le plus grand nombre de riffs" n'est pas lancé car les plages ne sont pas moins des chansons cohérentes malgrès les accelerations de vitesse des doigts des guitaristes, les quelques debordements deathisant (renforcés par un growl gore grind) et une ou deux influences salsa qui pointent le bout de leur nez (nottament durant "Like a cat"). Oui, ceci est un groupe qui n'est pas pret d'être inséré dans une jolie petite case bien carré et il n'y a rien ici qui puissent ennuyer sinon gratter régulierement les nerfs des plus intégristes des fans des genres precedement cités. 12 plages (dont deux interludes, "track four" et "track eleven") s'enchainent et n'ennuient pas l'auditeur. Seules les influences encore un peu trop visible et la constance de l'echange de cris peuvent venir noircir ce tableau pourtant si attrayant. Un peu de voix mélodique n'aurait pas été un mal et la presence de chant sur "Like a cat" (une des meilleurs chansons) devraient servir d'exemple pour la suite de leurs aventures. "Nuclear.sad.nuclear" est finalement un bon résumé des emotions diverses qui se renservent successivement au fil de ce nouvel album et bien que le futur semble très propice a ces americains là, leur effort ici présent est fort agréable a consommer pour peu que l'on n'ai un peu d'humour et l'esprit ouvert.
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