L'interet de la chronique de promo est que l'on reçois un peu de tout et que l'on peut découvrir de bonnes choses comme les pires diarés sonores jamais composés. Une pochette ne donne pas non plus beaucoup d'informations et si fallait commencer a croire même un peu les biographies officiels alors on n'ecriraient que des chroniques dythirambiques. Et comme vous avez put le constater sur ce site, ce n'est pas le cas. Avec celle de Distorted je pensais avoir a faire avec un groupe de death metal brutal sans grande distinction sauf l'interet de me faire sourire et peut être de me faire passer une bonne demi heure. D'origine israelienne, Distorted ne prie pas aux pied des templs de Cannibal Corpse mais se revendique d'une etiquette de doom metal oriental. Voila encore une etiquette qui va plaire aux archivistes du genre car elle au moins le mérite d'être clair. Cependant, je la considère comme severement eronné a part pour ce qui est du metal. Grosse guitares saturés, gros riffs mis bien en avant, double pédale et growl ne manquent pas. A cela s'ajoute une chanteuse a la voix clair et limpide afin de contraster l'autre grogneur en chef, le duo classique et bien trop commun du metal gothique a la Lacuna Coil ou encore bien d'autres abominations cherchant bien trop souvent a flatter les marchands du temple.
En présentant la recette de cette manière, je pressend que vous n'aurez pas envie de passer un quart d'heure avec ces petits gars là. Mais pourtant, a ma grande surprise, alors que je polissais déja mes critiques acerbes, je me suis retrouvé tout con en cherchant dans les recoins de quoi faire grincer mes dents. Hormis leur nom un peu basique (qu'ils partagent avec un groupe de Thrash belge), Distorted n'a rien de vraiment critiquable. Premierement, aucun des riffs présent sur "Memorial" ne viens se coincer dans le repertoire trop moderne de ceux qui ne savent pas écrire un bon vieux riffs metal des familles. Bien au contraire, j'ai souvent pensé a Death, et peut être aussi un peu a leurs confrères de Orphaned Land, en l'écoutant. Des gens qui connaissent leur classique donc, ça fait toujours plaisir. Ensuite, l'usage de la dualité des voix n'est pas propulsé en avant et les échanges vocaux ne sont pas prévalents. La voix feminine n'est même pas exagéré pour qu'elle crée de grosses accroches mélodique. Certes, la demoiselle ne s'use pas les cordes vocales en criant mais son chant n'est pas désagreable du tout et n'essaye pas de se prendre pour une chanteuse d'opera en preferant une approche entre un chant metal et des vocalises aux consonnances orientale dès qu'elle laisse trainer sa voix sur une note pendant quelques instants.
D'autres rappels a leurs origines géographiques sont audible mais jamais d'une façon trop evidente. Ca se sens un peu dans le rythme, parfois un peu dans les mélodies mais rien de trop grossié (comme les petites percussions en introduction de "Redemption"). Chaques chansons se distinguent bien l'une de l'autre et on a même droit a de bons petits solos jamais trop demonstratifs mais appuyant bien l'emotion désiré. C'est a ce titre que Distorsion pourrait être plus associé avec la scène doom metal car il n'y a pas grand chose qui respire la joie dans tout cela. Une energie un peu plus thrash est tout de même trop prohiminente par moment et de ce fait, la mélancholie désiré ne s'epanuis pas trop pour donner plutot envie de remuer la tête plutot que d'aller chercher la lame de rasoir la plus proche. De plus, en me penchant sur les textes j'ai aussi put voir que la thématique abordé avait parfois a faire avec le drame israelo palestienien mais en manifestant des désirs de paix et de résolution et non pas des besoins de vengeance. Un détail de plus en leur faveur donc, un groupe aussi intelligent dans leurs textes (même si la la forme n'est pas exceptionnelle) que dans leur musique. A ce tableau je ne peut pas apporter qu'une seule touche negative, la longueur de l'album et le manque de variation le rend un peu monothone vers la fin. Toutefois, sur huits chansons, aucune trace de mediocrité ne parait et je ne peut donc pas m'empecher de recommander cet album a tout amateur des qualités susnommés.
Friday, April 28, 2006
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