Tout a un lien avec la culture. Vos decisions, votre vision des évenements, vos choix vestimentaires, votre petite amie, tout est lié a votre culture. Le terme est vaste et il faudrait un livre de la taille d'un dictionnaire pour en explorer toutes les facettes. Quoi que non, le dictionnaire serait le tome 1, le reste prendrait encore quelques editions. Et vu que ça n'interesseraient surement pas grand monde, une version Black chromé sortirait surement dix ans plus tard sur Southern Lord, avec trois pages de plus en bonus. La culture, elle est pour tous, mais elle est reservée a ceux qui la veule vraiment. Contradiction ? Malheuresement non. Comme je le disais, le terme de culture sous entends de nombreuses facettes. Or, de culture je voudrais aborder le point de vue de ce que nous acquerrons au fur et a mesure des ans. Ce qui fait que nous devenons nous et pas un autre. Les régles, la morale, mettez les un peu de coté. Juste un peu. Et concentrez vous sur ce que vous aimez, ce que vous lisez, ce que l'on vous a appris a l'école. Et dans la classe, pas dans la cours de récré ou dans la cantine ou on vous demandez de ne pas mettre les coudes sur la table. Non, oubliez tout ça. Revenez dans votre salle de classe.
Qu'apprenons nous aux enfants dans les salles de classes, des maternelles aux lycéees de France. Des régles, des auteurs, des noms, des poèmes. Tout un contenus diver et complexe qui s'assemble comme un puzzle dans la tête de l'enfant pour constituer, entre autre, le reservoir dans lequel il va puiser au fur et a mesure de sa vie. Quand on parle avec quelqu'un, ce que l'on échange avec les autres, les connaissances de bases dont nous nous servons pour résoudre les interrogations de notre vie quotidienne. Par exemple, est ce que la lumière du frigo reste allumée une fois la porte fermée ? Faites vous appels a votre logique ou a ce que l'on vous a dit ? La réponse importe peu, pour moi, car vous faites appels a votre culture. C'est de cela dont je veut parler. Je commence donc. Je passerais sur les détails de mon travail, vous le connaissez surement déja assez bien. Trop même. Je vous eliminerais peut etre un jour, je ne sais pas. Des livres j'en vois donc défiler tout les jours. Et des livres pour tous, a tout age et pour toutes les raisons possibles. Et des livres pour enfants, il y en as des tonnes.
Qu'importe ce que vous voulez faire apprendre a votre cherubin, la solution se trouve dans mes armoires. Je vous le jurre. Et dans mes armoires se trouve aussi la contre solution a tout cela. La contre mesure a la culture. L'arme absolut pour faire gagner l'ignorance. J'ai nommé : le Classique Abrégé. Je parie que vous avez regardé les grands classiques avec respect mais mefiance en ouvrant delicatement les ouvrages pour regarder combien de feuillet vous devriez vous enfillez si vous souhaitiez venir a bout de ce roman tant conseillé. Et bien le classique abréfé vous octroit la possible de lire l'histoire, de la comprendre sans problême, mais sans vous taper toutes les pages qui rendaient vos nuits sombres et sans sommeils de crainte de devoir tomber sur une lecture qui mangeraient votre temps passé devant la télévision. Ou sont les pages ? Quels sont elles ? Dieu seul le sais. Dieu, ou la maison d'edition responsable de ce carnage.
Pourquoi les auteurs ecrivent ils des pavets ? Pour satisfaire leur ego. Certes. Mais pour créer l'ambiance qui ameneras le lecteur dans le livre, avec les personnages, dans leurs pas. Si j'affectionne tant la lecture des romans de Georges Pelecanos c'est parce que celui ci a le don de vous faire sortir de votre wagon de train pour vous faire vous poser delicatement dans la meme voiture que Derek Strange, vous faire ressentir les basses et l'emotion du morçeau qu'il ecoute et humer le fumet du sandwich qu'il deguste. Voila ce que j'appelle de la grande litterature. Pas du roman de quai de gare. Et voila ce que l'on offre aux enfants maintenant, une oeuvre denué de toute sa subtance. Les auteurs classiques sont de toute manière des Dieux, des personnages illustres dont on ignore la vie. Pourquoi avoir ecrit ce livre ? Qui s'en préoccupe, il est au programme alors lisez le ! Ce n'est que recemment que j'ai commencé a mettre des vies derrières les noms d'auteurs dont j'entendais parler depuis longtemps. Et ce n'est que depuis ce jour que j'ai commencé a comprendre la fascination que l'on pouvait avoir pour un auter et son oeuvre. Je fait pourtant la même chose pour la musique mais je n'avais pas fait le lien avec les livres. Mon cerveau atrophié devait etre passé au vingt cinq heure de travail par semaine.
Le classique abrégé ampute donc de sa moelle les classiques. Et des classiques sans leur contenu totale sont ils encore des classiques. Non. Des oeuvres privé de ce qui fait leur attrait, même d'une part, ne sont plus les mêmes oeuvres. Elle ne devrait même pas avoir le droit de porter le même nom. En fait, en privant de ce qui fait l'oeuvre, en la rend même surement moins attirante. La grandeur du classique fait peur, mais elle attire aussi. En donnant une histoire trop courte, donne t'on vraiment envie aux enfant de lire la version normale ? Je ne le pense pas. Vraiment, mais alors vraiment pas du tout. Le môme est donc privé d'un peu de culture, d'un peu plus de vocabulaire, d'exemple, de petit passage qui serait revenus a son esprit plus tard, quand il aurait grandit. L'education et la maturation sont synonyme, et pas uniquement d'un point de vue syllabique. En vendant des livres allégés, les editeurs perdent de futurs clients. Ca devrait etre une evidence. Comment attirez des enfants vers la lecture si on ne leur donne pas l'occasion de lire quelque chose qui leur fasse vraiment comprendre le pouvoir de l'ecriture ? Comment faire croire a des gamins qu'on les prends au sérieux si on les regarde droit dans les yeux en leur disant "ne lis pas ça, c'est beaucoup trop long, tiens prend un truc plus simple". Les enfants d'aujourd'hui sont ils devenus des cons ? Ah ouais, pardon, je ne savais pas. Patron, un '38, sans faux col, c'est pour utiliser tout de suite.
Monday, December 05, 2005
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