Monday, March 02, 2009

Abigail Williams - In the shadow of a thousand sun (Candlelight Records) 2008


S'il existait un manuel "Dimmu Borgir pour les nuls", Abigail Williams aurait vers quoi se retourner pour s'excuser d'avoir produit un disque aussi ennuyeux et prévisible. Malheureusement, ce livre n'existe pas et ils sont donc les seuls à blamer pour avoir commis ce "Enthrone darkness triumphant" light renommé pour l'occasion "In the shadows of a thousand sun". Attention, si l'adjectif light pourrait vous faire croire que vous trouverez dans ce disque un soupçon de ce qui a fait l'originalité de Dimmu Borgir, ne vous méprennez pas. Abigail Williams a en fait délesté l'album des norvégiens de riffs mémorable ou de mélodies de clavier efficace. Bref, tout ce qui faisait l'intérêt de Dimmu Borgir. Même le chanteur n'a pas le même coffre que Shagrath et ne fait donc rien passer dans ces textes autrement que quelque cris. Pire que Cradle of Filth ? Je n'irais pas jusque là mais je ne pense pas avoir besoin d'aller jusqu'à un tel extrême pour vous faire comprendre qu'"In the shadows of a thousand sun" ne sera même pas un remède digne de ce nom pour combler vos manque en black metal symphonique.

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