Monday, June 12, 2006

Freeform : Newform

Je continue a avoir des problemes et je ne sais pas comment m'en défaire. En ce moment, tout me déplait et je vis des instants de depression allégé ou je nage dans mon verre d'eau en me demandant que faire et en ne sachant plus ce que je devrais faire. J'aimerais coucher parfaitement mes pensées sur l'écran comme je l'imagine parfois dans ma tête en marchant dans la rue et en fredonnant de nouvelles phrases qui pourraient former des phrases puissantes. Mais jamais je n'arrive a les retrouver devant l'ordinateur. Comme si j'étais encore conditionné par une certaine manière d'écrire. Ce n'est pourtant pas difficile de poser ses doigts devant l'ecran et de laisser partir complètement son imagination. Mais parfois j'ai du mal et encore plus aujourd'hui. Je devrais pourtant le faire un petit peu, rien que pour voir ce que cela donne et si il y a un semblant de cohérence au final.

Regarde la page et ne laisse pas couler l'ecnre. Elle ne peut être perdu, précieux liquide de vie qui permet au stylo de continuer a respirer. Je ne sais ou je puis trouver de quoi ressourcer la flamme de mon imagination qui était pourtant débordante il y a si peu de temps. Trop de choses, trop de préoccupations dans mon esprit de plus en plus vide, vide a en mourire. Je ne veux pas m'allonger sur la voie ni donner la main au passant afin de recevoir leur pitié. Qu'il crève tous, ce qui m'entoure chaque jour et me font vivre dans la médiocrité la plus commune. Même la tristesse des autres manque de vie et il n'y a rien qui puisse redonner de l'energie a la mèche, a la flamme, au flambeau que je diffuse a travers l'ecran. Je ne voudrais pas m'arrêter un seul instant pour laisser tout ce que j'ai dans le ventre se vider et ne plus jamais reparaître mais peut être est ce qui m'attends continuellement. Ne pas pouvoir se défaire de l'antinomie des sentiments qui me gouverne et me font me reconsiderer chaque jour ou je dois replonger le nez dans un album ou dans un livre.

Suis je ce que je suis ou ce que je désire être, ou ce que les autres désire que je suis. Suis je parisien ou juste un être humain. A quel point suis je influencé par mon environnement et comment faire pour me reconnaitre sur un visage alors que je désire éviter chaque regard. Plutot crever que revoir un soupçon de cette soupe populaire que l'on sers dans le metro et dans la rue. Ils s'abreuvent de ce repas chaque jour, tous autant qu'ils sont, et ne comprennent pas ce qu'est le dur combat de la vie. Me voila encore en train de glorifier mes propres pensés. Juste de pensés, pas des actions, et je ne serais surement pas juger par mes amis et ceux que j'estime sur la base de tout un tas de faribole qu'un simple étudiant aurait put peindre sur un mur de fac un jour de revolte. Ou ce qu'un publiciste bien renseigné aurait put inscrire sur un tee shirt. Le combat, l'envie de vivre, la reconversion, rien n'est plus spirituel, tout peut être vendus. Je te rends le service de penser a ta place et j'aimerais que tu me donnes ce que tu es. Continue a chercher qui tu es mais il est déjà trop tard.

J'ai peut être déjà vendus mon âme a un quelconque démon déguisé dans un rêve doux et futile. Seule mon amour pour un être cher me donne encore un repère réel sur ce que je suis et ce que je peux être. Merci a elle. Alors dans tout cela il y a encore des interrogations, des questions et des points d'exclamation. Des constances dans un flot de pensé que l'on ne retiendra pas. Vais je être retenus dans un livre comme un quelconque exemple ou ne serais je que regardé avec un sourire tendre par ceux qui auront croisé mon chemin. C'est encore ce que j'ai besoin de determiner pour connaitre la direction dans la quelle je voudrais que ma vie se pose et se repose quelques instants. Pourquoi vouloir être vu quand on ne peut se regarder sois même dans la glace de son âme. Je désire écrire mais je ne désire pas vraiment communiquer, ou en tout cas pas a tout le monde. Est ce que je hais vraiment tant de choses ou est ce que je rejète encore et encore des miroirs ? Je rejette ce que je ne veux pas être et je continue a errer dans mon propre monde en évitant celui des autres. Eux aussi ont tort et raison et joue au roi dans leur royaume. Je suis le roi, tu es le roi et tout le monde a tort. Mais qu'est ce qui compte ? Moi ou l'autre. Le don de soi avant l'affirmation de l'être unique, produit des générations, que je suis. On ne peut pas être un tout ou chaque parcelle reflète la clareté des premiers jours. Nous sommes des pierres neuves produit du recyclage eternelle de l'humanité et dans tout cela nous devons faire le tri pour décider ce qui nous conviens le mieux sans que l'on choisisse avant nous. C'est peut être là la décision a prendre, ranger sa chambre comme nous le demande notre mère. Et voila que Cave In me crie "You're only you". Pas faux.

2 comments:

Anonymous said...

Remarquable, quand je lis ces mots j'ai l'impression de voir un reflet de mes pensées, un doux tourment mélancolique et romantique qui ne cesse de dévorer mon âme à un tel point que je ne sais plus qui je suis, que je me vide de tout sens... Ce trou béant dans mon esprit, je suis fatigué, mais content de ne pas être seul.

Hororo said...

Ravi d'avoir pu écrire quelque chose qui puisse te toucher autant. J'espère toutefois que ce commentaire ne sera que le premier et qu'une discussion pourra suivre.