Ce qui est amusant, à propos de Down, c'est que ce projet réunissant une poignée de musiciens archi connus de toute la scène rock, car ils sont aussi légendaires que talentueux, était entouré de mystère. Quand la première démo de Down, un trois titres contenant entre autres "Losing all", fut lancé dans l'underground de l'époque, personne ne savait vraiment qui ces types étaient. Ont devait surement se douter de la presence de la presence de Anselmo a la voix (ou alors du chanteur de Exhorder, à la rigueur) mais quand était il des autres, c'est à dire Peeper Keenan (Corrosion of Conformity), Kirk Windstein, Todd Strange (EyeHateGod) et Jimmy Bower (Crowbar) ? Le livret perpetue d'ailleurs une sorte d'anonymat en ne citant que les prenoms des membres, comme si tout ceci était une affaire d'anonyme et que seul la musique compté. Ce qui est le cas. Avec uniquement la pretention de faire un peu de musique en dehors de Pantera, Phillip Anselmo avait fondé ce projet afin de s'éloigner de tout et se resourcer dans les racines de son Sud natal. Down est un regard vers le Sud, un regard vers la Louisiane, là ou on entendu les premières cordes résonner au son du blues. Et c'est de ces racines là que se nourrit Down.
Capable de vous rendre nostalgique d'une région que vous n'avez jamais visité, ce disque vous emmène au bord des marecages et au millieu des bars ou les bierres se trinquent et ou les cigarettes changent de main. A la fois sombre mais aussi conviviale, NOLA est un album qui invite a la consommation d'alcool et de marie jeanne. La dernière chanson, Bury me in smoke, est d'ailleurs surement un témoignage sur l'atmosphère de la scène de repetition dans laquelle cet album a été enregistré. L'autre particularité de NOLA est que l'enregistrement et la composition n'ont pas l'air prémédité mais que tout ceci s'est mis en place en jouant tout simplement entre amis. Loin de se perdre dans des improvisations inutile et gardant toujours la complexité a son minimum, les chansons jouent sur le groove et les guitares improvisent des solos bluesy et riche qui apportent du soleil a ces fleurs de cannabis et les font fleurir dans votre tête pour que vous reveniez écouter et vous agitez tout au long d'un peu plus de trois quart d'heure de musique endiablé. La voix de Anselmo est ici beaucoup plus clair que sur Pantera et il y chante de tout son âme sur des thêmes tels que la drogue et la vie en général. Anselmo expliquait même, à la sortie du deuxième album, que Down lui permettait d'être un peu plus lui même alors qu'il devait endosser une certaine attitude pour écrire et chanter dans Pantera. Et c'est cela qui fait finalement un des grande qualité de ce disque, son honneteté.
Beaucoup de choses sont encore à dire mais peu de mots peuvent expliquer correctement ce que l'on ressent en écoutant ce disque car il reste un secret que l'on garde un peu pour soi car Down est d'abord un secret de fan. Peeper Keenan racontait même qu'au début du groupe, quand celui ci n'avait pas révélé son secret au grand jour, il avait vu un fan brandir une pancarte pendant un concert de Corrosion of Conformity, ou était inscrit "Down : I know who you are !". Bien que reunissant des têtes d'affiches du metal, et le chanteur d'un des plus grands groupes de metal de notre generation, Down, et surtout NOLA, est un projet qui reste confidentiel et dont la reputation s'est faite par le bouche a oreille et pas par de grands articles enflammés.Maus au delà de la mystique, on ressort de ce disque avec plus qu'une petite legende et quelques anecdotes mais treize chansons fantastiques et unique ou des riffs enfumés et une rythmique lente mais dynamique surmontés d'une voix habitée capable autant de lignes mélodique bien Sudiste ou de cris déchirés (mais jamais exagérés), le tout formant cet bête étrange qui sera pourtant bientôt moins un OVNI pour beaucoup vu que la fin de Pantera semble annoncer le début d'une longue carrière au sein de Down pour Anselmo.
Sunday, July 30, 2006
Saturday, July 15, 2006
L'histoire est en marche
La fin du monde était prévus pour mardi prochain et cela ne devait souffrir d'aucun retard car, comme chacun sais, les militaires aiment l'exactitude. Les cartons d'invitations avaient été envoyés a toute la population terrestre et, tel des pères Noel un soir de Decembre, personne n'avait été oublié. Un evenement de cet envergure ne devait pas être manqué et pour cause, il n'arrive qu'une fois dans une vie. Ce n'était pas une surprise de recevoir cet annonce officiel car chacun savait que chaque jour la situation entre les pays du Nord se deteriorait de plus en plus. L'entente était toutefois resté cordiale et aucun mot deplacé n'avait été prononcé lors des reunions et des confrontations. La guerre avait débuté il y a de cela quatres ans pour des causes qui restent encore assez obscure pour les historiens et qui le resteront puisque chaque membre de la profession a décidé de prendre des vacances anticipés en prevision de la fin prochaine de leur profession. Cependant, des hypothèses étaient formulés dans les forums de discussions historiques et il se pourrait que le début du conflit ait pris racine dans une erreur de traduction lors du sommet franco russe lors du dejeuner officiel. Un compliment aurait été mal traduit et le president Russe, s'étant sentis offensé, avait décidé de prendre une resolution definitive face a ce manque evident de correction de la part du president americain. Des excuses avait bien sur été formulé une fois l'erreur constaté et, bien que les deux presidents soient restés bons amis, il n'y avait aucune raison de reculer devant un tel conflit. L'enjeu était trop important. Les plus pessimistes, car il en existait, pensaient a une conspiration ou, pire encore, étaient convaincus que tout ceci devait bien advenir un jour ou l'autre. Heureusement, cette opinion reste minoritaire.
Ainsi donc le conflit avait début aux horaires prévus et, selon les conventions signés par chacun des pays, aucun combattant ne devaient être "expulsé du terrain de combat" d'une manière barbare et degradante. Chaque soir, les fiers combattant de chaques pays, car le conflit, grace au jeu des alliances, avaient pris une tournure internationale, redigeaient leur lettres d'excuses aux familles des combattant qu'ils avaient "expulsés". Un système de reconnaissance des victimes avaient été mis au point en designant chaque combattants par un chiffre. Après avoir "expulsé" un soldat, le combattant devait notter le numéro de celui qu'il avait vaincu et revenir ensuite, une fois l'heure de fin des combats atteints, revenir collecter le numéro ou l'adresse de la famille figurait au dos. Le deuil pouvait donc se faire dans de biens meilleurs conditions puisque chaque famille savaient dans quels circonstances le soldat avait definitivement quitté le terrain des combats. Certaines famille furent même tellement touchés par les lettres de l'opposant qu'elles gardèrent contacts avec le soldat qui les avaient envoyés et ainsi une bien meilleur entante régné pendant les combats. Fort heureusement, cela ne venait pas atteindre le morale des troupes et chacun des pays pouvaient, avec confiance, renvoyer ses fiers defenseurs sur le terrain, en sachant que chacun ferait son possible pour sa patrie.
Mais malgrès tout, unique problême du conflit, les forces en presence étaient bien trop equivalente, puisque chaque camp confiaient ses plans a l'autres chaque matin afin que l'adversaire ne soient pas surpris. "On les extermine déjà mon commandant, on ne va pas non plus leur causer des troubles cardiaques, les pauvres" avaient si justement déclaré un capitaine d'infantrie a son supérieur. Ce rafinement de courtoisie envers l'adversaire avaient donc donnés un gout monotone au conflit au fils des mois et une decision radicale avaient donc été prise pour que le confit se termine dans des conditions equitable pour chacun. C'est donc une semaine avant la date fatidique qu'une conversation des plus courtoise eut lieu entre les leaders des deux grandes puissances.
- Alors mon cher, j'apprends que une nouvelle victoire de vos troupes a Washington.
- Oui, je vous remercie, je suis très fier de mes combattants. Mais n'y voyez pas un excès d'ego, je suis tout aussi impressionné par les capacités des votres.
- Oui, et c'est a ce propos que je tenais a m'entretenir avec vous ...
Un silence s'installa pendant quelques secondes. Chacun savaient quel été la decision a prendre et hesitait a parler en premier. Celui qui prononcerait les mots fatidique rentreraient dans l'histoire et les deux camps se refusaient a accepter un tel honneur. C'est donc par ce silence que le dilemne fut résolut entre les deux nations, chacun savant ce que l'autre désirait dire et n'osait pas avouer. Et ainsi, comme un jeune couple de collegiens, les deux presidents décidèrent du rendez vous avec l'histoire que prendrait leur deux pays en designant sur leur calendrier respectif une date et un horaire precis ou ils appuieraient tout deux sur le fameux "bouton rouge".
- Vous savez Mr, j'ai beaucoup apprecié ces journées de conflit.
- Oui ... vous avez raison, se fut une experience profitable pour nous deux nations.
- En fait ... enfin, vous savez ...
- Quoi donc ?
- Et bien, après tout ces conflits ... je me sens plus proche de vous qu'avant.
- Comme c'est gentil ! Et bien ne soyez pas géné car j'ai moi aussi l'impression que nous aurions put faire de très bons amis dans d'autres conditions.
- Oui ... peut être. Mais l'histoire en marche ...
- Et elle ne saurait attendre.
Et c'est avec ces derniers mots que le destin du monde fut celé mais avec une heureuse conclusion, la barbarie avait été vaincus grace au effort de la diplomatie.
Ainsi donc le conflit avait début aux horaires prévus et, selon les conventions signés par chacun des pays, aucun combattant ne devaient être "expulsé du terrain de combat" d'une manière barbare et degradante. Chaque soir, les fiers combattant de chaques pays, car le conflit, grace au jeu des alliances, avaient pris une tournure internationale, redigeaient leur lettres d'excuses aux familles des combattant qu'ils avaient "expulsés". Un système de reconnaissance des victimes avaient été mis au point en designant chaque combattants par un chiffre. Après avoir "expulsé" un soldat, le combattant devait notter le numéro de celui qu'il avait vaincu et revenir ensuite, une fois l'heure de fin des combats atteints, revenir collecter le numéro ou l'adresse de la famille figurait au dos. Le deuil pouvait donc se faire dans de biens meilleurs conditions puisque chaque famille savaient dans quels circonstances le soldat avait definitivement quitté le terrain des combats. Certaines famille furent même tellement touchés par les lettres de l'opposant qu'elles gardèrent contacts avec le soldat qui les avaient envoyés et ainsi une bien meilleur entante régné pendant les combats. Fort heureusement, cela ne venait pas atteindre le morale des troupes et chacun des pays pouvaient, avec confiance, renvoyer ses fiers defenseurs sur le terrain, en sachant que chacun ferait son possible pour sa patrie.
Mais malgrès tout, unique problême du conflit, les forces en presence étaient bien trop equivalente, puisque chaque camp confiaient ses plans a l'autres chaque matin afin que l'adversaire ne soient pas surpris. "On les extermine déjà mon commandant, on ne va pas non plus leur causer des troubles cardiaques, les pauvres" avaient si justement déclaré un capitaine d'infantrie a son supérieur. Ce rafinement de courtoisie envers l'adversaire avaient donc donnés un gout monotone au conflit au fils des mois et une decision radicale avaient donc été prise pour que le confit se termine dans des conditions equitable pour chacun. C'est donc une semaine avant la date fatidique qu'une conversation des plus courtoise eut lieu entre les leaders des deux grandes puissances.
- Alors mon cher, j'apprends que une nouvelle victoire de vos troupes a Washington.
- Oui, je vous remercie, je suis très fier de mes combattants. Mais n'y voyez pas un excès d'ego, je suis tout aussi impressionné par les capacités des votres.
- Oui, et c'est a ce propos que je tenais a m'entretenir avec vous ...
Un silence s'installa pendant quelques secondes. Chacun savaient quel été la decision a prendre et hesitait a parler en premier. Celui qui prononcerait les mots fatidique rentreraient dans l'histoire et les deux camps se refusaient a accepter un tel honneur. C'est donc par ce silence que le dilemne fut résolut entre les deux nations, chacun savant ce que l'autre désirait dire et n'osait pas avouer. Et ainsi, comme un jeune couple de collegiens, les deux presidents décidèrent du rendez vous avec l'histoire que prendrait leur deux pays en designant sur leur calendrier respectif une date et un horaire precis ou ils appuieraient tout deux sur le fameux "bouton rouge".
- Vous savez Mr, j'ai beaucoup apprecié ces journées de conflit.
- Oui ... vous avez raison, se fut une experience profitable pour nous deux nations.
- En fait ... enfin, vous savez ...
- Quoi donc ?
- Et bien, après tout ces conflits ... je me sens plus proche de vous qu'avant.
- Comme c'est gentil ! Et bien ne soyez pas géné car j'ai moi aussi l'impression que nous aurions put faire de très bons amis dans d'autres conditions.
- Oui ... peut être. Mais l'histoire en marche ...
- Et elle ne saurait attendre.
Et c'est avec ces derniers mots que le destin du monde fut celé mais avec une heureuse conclusion, la barbarie avait été vaincus grace au effort de la diplomatie.
Tuesday, July 11, 2006
Après la première marche
- Bonjour, qu'est ce que je vous sers aujourd'hui ?
Il ne fréquentait ce bar que pour une seule raison et elle se tenait devant lui. Depuis sa première visite dans ce petit café niché entre deux restaurants il n'avait plus eu envie de se rendre ailleurs tellement la beauté de cette jeune femme l'avait frappé. Ce n'était pas une coincidence qu'il rentre dans ce lieu, c'était destiné. Il se devait de rencontrer cet être merveilleux et aujourd'hui il devait se decider a lui adresser la parole. Plus qu'un simple client, il voulait devenir son confident et son amant. La découvrir, la connaitre, la chérir, il ne revait plus qu'a ça et bien qu'admirateur de la beauté féminine en temps normal, il avait délaissé depuis quelques semaines déjà les regards fugaces de celles qui le surprenait a les regarder avec admiration. La femme, parfaite création bien supérieur a l'homme, était un mystère fascinant et il voulait mieux la connaitre. Mais sa timidité l'avait bien souvent empeché de faire ce premier pas decisif. Parler, articuler, ne pas faire semblant de regarder ailleurs quand on lui réponds avec les yeux et ne pas, surtout, ne pas se réfugier derrière des banalités pour faire mine d'être désintéréssé.
Il n'était pourtant pas très laids et se trouvait même parfois beau quand il s'insepectait dans le miroir. A y regarder de plus près il avait, certes, quelques mauvais restes de son adolescences passé en compagnie des pots de Biactols dans la salle de bain. Mais tout de même, rien d'assez marquant pour qu'on évite de le regarder ou que l'on traverse la rue pour ne pas être sur le même trottoire. Il ne figurerait jamais dans le trio, voir même la centaine de millier de personnes que l'on pourrait considerer comme étant une bonne representation de la beauté masculine mais il misait surtout sur ses connaissances pour se rendre un brin notable auprès du sexe opposé. Quand on ne peut pas présenter un beau visage, autant avoir un bel esprit. Mais pour cela il faudrait parler. Lui parler. A elle. Elle est là. Dis lui quelque chose bon dieu. Ouvre les yeux ! Ouvre les yeux !
Il est sept heure. Ce n'est pas encore l'heure de me rendre au bar et pourtant j'aurais tellement envie que tout se sois déjà déroulé comme prévus. Même en rêve je n'arrive pas a lui parler. J'aimerais pourtant lui parler et lui dévoiler ce que mon visage dissimule comme sens de la repartis et comme connaissance. Mais ... mais comment ne pas lui commander un nouveau café et la faire rester. Et puis comment la suivre dans cette chaise. Si seulement il n'y avait pas cette chaise je pourrait la suivre. Si seulement il n'y avait pas cette chaise je pourrais lui proposer d'aller au cinemé. Si seulement je pouvais enfin lui tendre la main sans qu'elle ait a se baisser pour compter la monnaie que je lui tends. Et si seulement je n'étais pas si handicapé par la vie. Et par le monde. Par les escaliers. Et par tout ces bon dieux de marches que l'on a crut bon de placer partout pour nous empecher d'aller voir un peu plus loin. Un peu plus loin vers les autres. Si seulement ...
Il ne fréquentait ce bar que pour une seule raison et elle se tenait devant lui. Depuis sa première visite dans ce petit café niché entre deux restaurants il n'avait plus eu envie de se rendre ailleurs tellement la beauté de cette jeune femme l'avait frappé. Ce n'était pas une coincidence qu'il rentre dans ce lieu, c'était destiné. Il se devait de rencontrer cet être merveilleux et aujourd'hui il devait se decider a lui adresser la parole. Plus qu'un simple client, il voulait devenir son confident et son amant. La découvrir, la connaitre, la chérir, il ne revait plus qu'a ça et bien qu'admirateur de la beauté féminine en temps normal, il avait délaissé depuis quelques semaines déjà les regards fugaces de celles qui le surprenait a les regarder avec admiration. La femme, parfaite création bien supérieur a l'homme, était un mystère fascinant et il voulait mieux la connaitre. Mais sa timidité l'avait bien souvent empeché de faire ce premier pas decisif. Parler, articuler, ne pas faire semblant de regarder ailleurs quand on lui réponds avec les yeux et ne pas, surtout, ne pas se réfugier derrière des banalités pour faire mine d'être désintéréssé.
Il n'était pourtant pas très laids et se trouvait même parfois beau quand il s'insepectait dans le miroir. A y regarder de plus près il avait, certes, quelques mauvais restes de son adolescences passé en compagnie des pots de Biactols dans la salle de bain. Mais tout de même, rien d'assez marquant pour qu'on évite de le regarder ou que l'on traverse la rue pour ne pas être sur le même trottoire. Il ne figurerait jamais dans le trio, voir même la centaine de millier de personnes que l'on pourrait considerer comme étant une bonne representation de la beauté masculine mais il misait surtout sur ses connaissances pour se rendre un brin notable auprès du sexe opposé. Quand on ne peut pas présenter un beau visage, autant avoir un bel esprit. Mais pour cela il faudrait parler. Lui parler. A elle. Elle est là. Dis lui quelque chose bon dieu. Ouvre les yeux ! Ouvre les yeux !
Il est sept heure. Ce n'est pas encore l'heure de me rendre au bar et pourtant j'aurais tellement envie que tout se sois déjà déroulé comme prévus. Même en rêve je n'arrive pas a lui parler. J'aimerais pourtant lui parler et lui dévoiler ce que mon visage dissimule comme sens de la repartis et comme connaissance. Mais ... mais comment ne pas lui commander un nouveau café et la faire rester. Et puis comment la suivre dans cette chaise. Si seulement il n'y avait pas cette chaise je pourrait la suivre. Si seulement il n'y avait pas cette chaise je pourrais lui proposer d'aller au cinemé. Si seulement je pouvais enfin lui tendre la main sans qu'elle ait a se baisser pour compter la monnaie que je lui tends. Et si seulement je n'étais pas si handicapé par la vie. Et par le monde. Par les escaliers. Et par tout ces bon dieux de marches que l'on a crut bon de placer partout pour nous empecher d'aller voir un peu plus loin. Un peu plus loin vers les autres. Si seulement ...
Tuesday, July 04, 2006
Agoraphobic Nosebleed - PCP Torpedo / ANbRX (HydraHead) 2006
Acheter un album de Agoraphobic Nosebleed, s'est se garantir une dose certaine de violence sous la forme de chansons courtes (très courtes) et de boite a rythme gonflé aux stéroïdes. A partir de là, le peuple se divise en deux et les fidèles se régaleront tandis que les non croyants se refugieront derrière un mur, construit en dur de preference, en attendant que la tempête soit passée. Or avec la réédition de ce mini album ce n'était que les fans hardcore qui pouvaient être intéréssé par ce nouvel objet tellement le nombre de chansons disponibles sur la version original était ridicule. De bonnes chansons, soit, respectant parfaitement les codes en vigueur dans le petit monde de Agoraphobic Nosebleed, mais c'est tout de même un peu court. Mais HydraHead n'étant pas des profiteurs, l'objet ainsi réédité gagne en interet de plusieurs manières.
D'abord, parce que au tout début du premier CD vous avez droit a une chanson caché de 15 minutes, c'est a dire bien plus long que l'album en entier. Pas de grindcore fou a signalé par contre mais plutot une longue intro electronique avec des tas de samples. La méthode est aussi a employé au début du deuxième CD pour découvrir un autre remix. Le packaging quand a lui n'est pas en reste et il constitue même un argument de choix pour acquerir cet album. Epais digipack, avec un tracklisting qui entoure tout le bas de la couverture, avec un interieur constellé de gellules placé comme un kaleidoscopes de couleurs evoquant le vitrail des églises. Du très bon et beau travail de la part de Aaron Turner et un element visuel qui conviens très bien a la reputation de toxicomane qui recouvre les membres de Agoraphobic Nosebleed.
Le deuxième album enfin est celui qui justifie le plus l'achat de cette réédition du fait de sa durée beaucoup plus classique pour un album. Les differents artistes appelés pour en découdre sont des collaborateurs bien connus de HydraHead et ne surprendront donc personne (Dj Speedranch, James Plotkin, Merzbow et Justin Broadrick pour les plus connus). Chacun s'attelle donc a trafiquer le grind assaisonné de speedcore, breakcore et techno hardcore, des maîtres de maisons et souligne plus ou moins certains aspects de la compositions. Il faut donc avoir un peu gout pour les musiques electroniques pour apprecier completement ce disque car il n'y a pas vraiment une chanson qui ressemble ici a du grind traditionnel. Ralentit, acceléré, démenbré et tourné en ridicule (comme sur le remix de Speedranch), les différentes plages ne ressemblent plus vraiment a leurs originaux et ce sont donc de nouvelles chansons auquels nous avons droit en fin de compte. Mais c'est bien là le principe de base d'un remix, non ? Je n'ai pas vraiment de favoris a désigner mais je tiens a preciser quand même que vu la variété d'interpretations presenté ici il y en as pour tout les gouts. En fait, ce qu'il y a de bien, c'est que même si rien ne ressort clairement au dessus du lot, rien n'est aussi en dessous, donc pas de deception possible et encore moins de minutes passé devant sa chaine hi fi en se demandant si l'on ne devrait pas pluot aller se coucher. Cette nouvelle version de PCP Torpedo sert donc efficacement d'amuse gueule, et même un peu plus, avant d'entendre un nouvel album de Agoraphobic Nosebleed et son prix est largement justifié par son contenu. HydraHead reste donc, des dealers de confiance.
D'abord, parce que au tout début du premier CD vous avez droit a une chanson caché de 15 minutes, c'est a dire bien plus long que l'album en entier. Pas de grindcore fou a signalé par contre mais plutot une longue intro electronique avec des tas de samples. La méthode est aussi a employé au début du deuxième CD pour découvrir un autre remix. Le packaging quand a lui n'est pas en reste et il constitue même un argument de choix pour acquerir cet album. Epais digipack, avec un tracklisting qui entoure tout le bas de la couverture, avec un interieur constellé de gellules placé comme un kaleidoscopes de couleurs evoquant le vitrail des églises. Du très bon et beau travail de la part de Aaron Turner et un element visuel qui conviens très bien a la reputation de toxicomane qui recouvre les membres de Agoraphobic Nosebleed.
Le deuxième album enfin est celui qui justifie le plus l'achat de cette réédition du fait de sa durée beaucoup plus classique pour un album. Les differents artistes appelés pour en découdre sont des collaborateurs bien connus de HydraHead et ne surprendront donc personne (Dj Speedranch, James Plotkin, Merzbow et Justin Broadrick pour les plus connus). Chacun s'attelle donc a trafiquer le grind assaisonné de speedcore, breakcore et techno hardcore, des maîtres de maisons et souligne plus ou moins certains aspects de la compositions. Il faut donc avoir un peu gout pour les musiques electroniques pour apprecier completement ce disque car il n'y a pas vraiment une chanson qui ressemble ici a du grind traditionnel. Ralentit, acceléré, démenbré et tourné en ridicule (comme sur le remix de Speedranch), les différentes plages ne ressemblent plus vraiment a leurs originaux et ce sont donc de nouvelles chansons auquels nous avons droit en fin de compte. Mais c'est bien là le principe de base d'un remix, non ? Je n'ai pas vraiment de favoris a désigner mais je tiens a preciser quand même que vu la variété d'interpretations presenté ici il y en as pour tout les gouts. En fait, ce qu'il y a de bien, c'est que même si rien ne ressort clairement au dessus du lot, rien n'est aussi en dessous, donc pas de deception possible et encore moins de minutes passé devant sa chaine hi fi en se demandant si l'on ne devrait pas pluot aller se coucher. Cette nouvelle version de PCP Torpedo sert donc efficacement d'amuse gueule, et même un peu plus, avant d'entendre un nouvel album de Agoraphobic Nosebleed et son prix est largement justifié par son contenu. HydraHead reste donc, des dealers de confiance.
Monday, July 03, 2006
Quelques petites idées
La lecture m'apprends sur l'écriture et vice versa. J'ai commencé a lire plus intessement afin de perfectionner mon écriture. Bien que je ne prête pas autant attention aux régles de grammaires que je devrais, ainsi qu'a mon orthographe, je n'oublie pas d'observer la manière qu'ont les différents auteurs a écrire leur réçit et a le faire se developper.
D'abord, les emotions sont souvent mis en avant et la description physique ne sers qu'a souligner ces elements. La couleur des chaussures et la taille du trou sur le jean du héros ne sont que des détails censé nous en reveler plus sur sa personnalité. Si il est débrayé, cela se retranscrira sur son caractère. Ou inversement, le personnage sera etonnement attentif et n'aura juste que peu d'interet pour sa garde robe.
Ensuite, les differents elements du décors sont là pour créer une atmosphère et pas pour démontrer le large vocabulaire de l'auteur. La repetition peut donc avoir du sens mais seulement si l'on en abuse pas. Et cela est reservé a la discretion de l'auteur. Il me vient à l'esprit une nouvelle de Huber Selby Jr ou toutes les phrases commencent par "et". La repetition ainsi que l'action en cours accentue l'atmosphère etouffante de violence grace a cette multitude de "et" qui donne le sentiment de vitesse qu'a cette nouvelle. Tout arrive trop vite et rien ne pourrait empecher l'action d'arriver a son point final, tragique.
Le décors donc et la vie des personnages, que ceux ci soient importants ou non dans le déroulement de l'histoire, contribue a créer un plus grand rapprochement entre le lecteur et les personnages. Ceux ci prennent forme et ne sont plus juste des mots mais des entités qui existent et existeront encore en dehors du livre. Le rapprochement entre les deux mondes, réel et romancé, deviens plus fort et l'émotion est plus palpable pour le lecteur.
Dans les romans de Georges Pelecanos ont retrouve de nombreux références a la culture populaire. Les résultats des matchs, les anecdotes du moment sur la vie politique ou des reflections des personnages sur ce qu'ils écoutent. Comme dans le paragraphe precedent, cela permet au lecteur de se rapprocher d'eux mais pour l'auteur cela a un deuxième interet. La proliferation de détails de ce type permet non seulement de fixer le contexte mais aussi de donner un cadre a l'action et aux décisions des personnages.
La longueur des phrases repose le recit ou le rend plus dynamique. Tout compte car pendant la lecture les points et les virgules seront perçus et respecté par le lecteur. En lui imposant plus de points, on peut ralentir sa lecture et donc augmenter la tension de la scène. Inversement, une phrase longue peut permettre a l'action de se reposer et de créer un paysage plus fixe et plus précis pour le lecteur.
Le vocabulaire a bien sur sa place de choix puisque le mot est le seul outil de l'ecrivain. Ainsi, un choix de registre crues ou soutenus aura une grande importante pour rendre crédible ou non le recit. Les histoires de James Ellroy le sont d'autant plus car elle se déroule dans un monde de flic ou les personnages parlent vraiment comme des flics. Que l'on sois familié ou non de ce millieu, on le remarque, on s'en emprungne, et on ne l'oublie pas au fil des pages. Ainsi, on reconnait mieux les personnages et leurs distinctions grace a leur vocabulaire et l'identification avec le personnage ainsi que la clareté du recit y gagne encore plus.
Ceci ne sont que des "régles" que j'ai déduis par moi même et n'ont pas la pretention d'être des elements majeurs. Chacun aura surement remarqué tout cela en lisant sois même mais j'avais envie de mettre tout cela par ecrit afin de mieux coucher mes idées et de pouvoir ensuite elaborer plus de reflections a leurs sujets.
D'abord, les emotions sont souvent mis en avant et la description physique ne sers qu'a souligner ces elements. La couleur des chaussures et la taille du trou sur le jean du héros ne sont que des détails censé nous en reveler plus sur sa personnalité. Si il est débrayé, cela se retranscrira sur son caractère. Ou inversement, le personnage sera etonnement attentif et n'aura juste que peu d'interet pour sa garde robe.
Ensuite, les differents elements du décors sont là pour créer une atmosphère et pas pour démontrer le large vocabulaire de l'auteur. La repetition peut donc avoir du sens mais seulement si l'on en abuse pas. Et cela est reservé a la discretion de l'auteur. Il me vient à l'esprit une nouvelle de Huber Selby Jr ou toutes les phrases commencent par "et". La repetition ainsi que l'action en cours accentue l'atmosphère etouffante de violence grace a cette multitude de "et" qui donne le sentiment de vitesse qu'a cette nouvelle. Tout arrive trop vite et rien ne pourrait empecher l'action d'arriver a son point final, tragique.
Le décors donc et la vie des personnages, que ceux ci soient importants ou non dans le déroulement de l'histoire, contribue a créer un plus grand rapprochement entre le lecteur et les personnages. Ceux ci prennent forme et ne sont plus juste des mots mais des entités qui existent et existeront encore en dehors du livre. Le rapprochement entre les deux mondes, réel et romancé, deviens plus fort et l'émotion est plus palpable pour le lecteur.
Dans les romans de Georges Pelecanos ont retrouve de nombreux références a la culture populaire. Les résultats des matchs, les anecdotes du moment sur la vie politique ou des reflections des personnages sur ce qu'ils écoutent. Comme dans le paragraphe precedent, cela permet au lecteur de se rapprocher d'eux mais pour l'auteur cela a un deuxième interet. La proliferation de détails de ce type permet non seulement de fixer le contexte mais aussi de donner un cadre a l'action et aux décisions des personnages.
La longueur des phrases repose le recit ou le rend plus dynamique. Tout compte car pendant la lecture les points et les virgules seront perçus et respecté par le lecteur. En lui imposant plus de points, on peut ralentir sa lecture et donc augmenter la tension de la scène. Inversement, une phrase longue peut permettre a l'action de se reposer et de créer un paysage plus fixe et plus précis pour le lecteur.
Le vocabulaire a bien sur sa place de choix puisque le mot est le seul outil de l'ecrivain. Ainsi, un choix de registre crues ou soutenus aura une grande importante pour rendre crédible ou non le recit. Les histoires de James Ellroy le sont d'autant plus car elle se déroule dans un monde de flic ou les personnages parlent vraiment comme des flics. Que l'on sois familié ou non de ce millieu, on le remarque, on s'en emprungne, et on ne l'oublie pas au fil des pages. Ainsi, on reconnait mieux les personnages et leurs distinctions grace a leur vocabulaire et l'identification avec le personnage ainsi que la clareté du recit y gagne encore plus.
Ceci ne sont que des "régles" que j'ai déduis par moi même et n'ont pas la pretention d'être des elements majeurs. Chacun aura surement remarqué tout cela en lisant sois même mais j'avais envie de mettre tout cela par ecrit afin de mieux coucher mes idées et de pouvoir ensuite elaborer plus de reflections a leurs sujets.
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