Acheter un album de Agoraphobic Nosebleed, s'est se garantir une dose certaine de violence sous la forme de chansons courtes (très courtes) et de boite a rythme gonflé aux stéroïdes. A partir de là, le peuple se divise en deux et les fidèles se régaleront tandis que les non croyants se refugieront derrière un mur, construit en dur de preference, en attendant que la tempête soit passée. Or avec la réédition de ce mini album ce n'était que les fans hardcore qui pouvaient être intéréssé par ce nouvel objet tellement le nombre de chansons disponibles sur la version original était ridicule. De bonnes chansons, soit, respectant parfaitement les codes en vigueur dans le petit monde de Agoraphobic Nosebleed, mais c'est tout de même un peu court. Mais HydraHead n'étant pas des profiteurs, l'objet ainsi réédité gagne en interet de plusieurs manières.
D'abord, parce que au tout début du premier CD vous avez droit a une chanson caché de 15 minutes, c'est a dire bien plus long que l'album en entier. Pas de grindcore fou a signalé par contre mais plutot une longue intro electronique avec des tas de samples. La méthode est aussi a employé au début du deuxième CD pour découvrir un autre remix. Le packaging quand a lui n'est pas en reste et il constitue même un argument de choix pour acquerir cet album. Epais digipack, avec un tracklisting qui entoure tout le bas de la couverture, avec un interieur constellé de gellules placé comme un kaleidoscopes de couleurs evoquant le vitrail des églises. Du très bon et beau travail de la part de Aaron Turner et un element visuel qui conviens très bien a la reputation de toxicomane qui recouvre les membres de Agoraphobic Nosebleed.
Le deuxième album enfin est celui qui justifie le plus l'achat de cette réédition du fait de sa durée beaucoup plus classique pour un album. Les differents artistes appelés pour en découdre sont des collaborateurs bien connus de HydraHead et ne surprendront donc personne (Dj Speedranch, James Plotkin, Merzbow et Justin Broadrick pour les plus connus). Chacun s'attelle donc a trafiquer le grind assaisonné de speedcore, breakcore et techno hardcore, des maîtres de maisons et souligne plus ou moins certains aspects de la compositions. Il faut donc avoir un peu gout pour les musiques electroniques pour apprecier completement ce disque car il n'y a pas vraiment une chanson qui ressemble ici a du grind traditionnel. Ralentit, acceléré, démenbré et tourné en ridicule (comme sur le remix de Speedranch), les différentes plages ne ressemblent plus vraiment a leurs originaux et ce sont donc de nouvelles chansons auquels nous avons droit en fin de compte. Mais c'est bien là le principe de base d'un remix, non ? Je n'ai pas vraiment de favoris a désigner mais je tiens a preciser quand même que vu la variété d'interpretations presenté ici il y en as pour tout les gouts. En fait, ce qu'il y a de bien, c'est que même si rien ne ressort clairement au dessus du lot, rien n'est aussi en dessous, donc pas de deception possible et encore moins de minutes passé devant sa chaine hi fi en se demandant si l'on ne devrait pas pluot aller se coucher. Cette nouvelle version de PCP Torpedo sert donc efficacement d'amuse gueule, et même un peu plus, avant d'entendre un nouvel album de Agoraphobic Nosebleed et son prix est largement justifié par son contenu. HydraHead reste donc, des dealers de confiance.
Tuesday, July 04, 2006
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