La lecture m'apprends sur l'écriture et vice versa. J'ai commencé a lire plus intessement afin de perfectionner mon écriture. Bien que je ne prête pas autant attention aux régles de grammaires que je devrais, ainsi qu'a mon orthographe, je n'oublie pas d'observer la manière qu'ont les différents auteurs a écrire leur réçit et a le faire se developper.
D'abord, les emotions sont souvent mis en avant et la description physique ne sers qu'a souligner ces elements. La couleur des chaussures et la taille du trou sur le jean du héros ne sont que des détails censé nous en reveler plus sur sa personnalité. Si il est débrayé, cela se retranscrira sur son caractère. Ou inversement, le personnage sera etonnement attentif et n'aura juste que peu d'interet pour sa garde robe.
Ensuite, les differents elements du décors sont là pour créer une atmosphère et pas pour démontrer le large vocabulaire de l'auteur. La repetition peut donc avoir du sens mais seulement si l'on en abuse pas. Et cela est reservé a la discretion de l'auteur. Il me vient à l'esprit une nouvelle de Huber Selby Jr ou toutes les phrases commencent par "et". La repetition ainsi que l'action en cours accentue l'atmosphère etouffante de violence grace a cette multitude de "et" qui donne le sentiment de vitesse qu'a cette nouvelle. Tout arrive trop vite et rien ne pourrait empecher l'action d'arriver a son point final, tragique.
Le décors donc et la vie des personnages, que ceux ci soient importants ou non dans le déroulement de l'histoire, contribue a créer un plus grand rapprochement entre le lecteur et les personnages. Ceux ci prennent forme et ne sont plus juste des mots mais des entités qui existent et existeront encore en dehors du livre. Le rapprochement entre les deux mondes, réel et romancé, deviens plus fort et l'émotion est plus palpable pour le lecteur.
Dans les romans de Georges Pelecanos ont retrouve de nombreux références a la culture populaire. Les résultats des matchs, les anecdotes du moment sur la vie politique ou des reflections des personnages sur ce qu'ils écoutent. Comme dans le paragraphe precedent, cela permet au lecteur de se rapprocher d'eux mais pour l'auteur cela a un deuxième interet. La proliferation de détails de ce type permet non seulement de fixer le contexte mais aussi de donner un cadre a l'action et aux décisions des personnages.
La longueur des phrases repose le recit ou le rend plus dynamique. Tout compte car pendant la lecture les points et les virgules seront perçus et respecté par le lecteur. En lui imposant plus de points, on peut ralentir sa lecture et donc augmenter la tension de la scène. Inversement, une phrase longue peut permettre a l'action de se reposer et de créer un paysage plus fixe et plus précis pour le lecteur.
Le vocabulaire a bien sur sa place de choix puisque le mot est le seul outil de l'ecrivain. Ainsi, un choix de registre crues ou soutenus aura une grande importante pour rendre crédible ou non le recit. Les histoires de James Ellroy le sont d'autant plus car elle se déroule dans un monde de flic ou les personnages parlent vraiment comme des flics. Que l'on sois familié ou non de ce millieu, on le remarque, on s'en emprungne, et on ne l'oublie pas au fil des pages. Ainsi, on reconnait mieux les personnages et leurs distinctions grace a leur vocabulaire et l'identification avec le personnage ainsi que la clareté du recit y gagne encore plus.
Ceci ne sont que des "régles" que j'ai déduis par moi même et n'ont pas la pretention d'être des elements majeurs. Chacun aura surement remarqué tout cela en lisant sois même mais j'avais envie de mettre tout cela par ecrit afin de mieux coucher mes idées et de pouvoir ensuite elaborer plus de reflections a leurs sujets.
Monday, July 03, 2006
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