Saturday, July 15, 2006

L'histoire est en marche

La fin du monde était prévus pour mardi prochain et cela ne devait souffrir d'aucun retard car, comme chacun sais, les militaires aiment l'exactitude. Les cartons d'invitations avaient été envoyés a toute la population terrestre et, tel des pères Noel un soir de Decembre, personne n'avait été oublié. Un evenement de cet envergure ne devait pas être manqué et pour cause, il n'arrive qu'une fois dans une vie. Ce n'était pas une surprise de recevoir cet annonce officiel car chacun savait que chaque jour la situation entre les pays du Nord se deteriorait de plus en plus. L'entente était toutefois resté cordiale et aucun mot deplacé n'avait été prononcé lors des reunions et des confrontations. La guerre avait débuté il y a de cela quatres ans pour des causes qui restent encore assez obscure pour les historiens et qui le resteront puisque chaque membre de la profession a décidé de prendre des vacances anticipés en prevision de la fin prochaine de leur profession. Cependant, des hypothèses étaient formulés dans les forums de discussions historiques et il se pourrait que le début du conflit ait pris racine dans une erreur de traduction lors du sommet franco russe lors du dejeuner officiel. Un compliment aurait été mal traduit et le president Russe, s'étant sentis offensé, avait décidé de prendre une resolution definitive face a ce manque evident de correction de la part du president americain. Des excuses avait bien sur été formulé une fois l'erreur constaté et, bien que les deux presidents soient restés bons amis, il n'y avait aucune raison de reculer devant un tel conflit. L'enjeu était trop important. Les plus pessimistes, car il en existait, pensaient a une conspiration ou, pire encore, étaient convaincus que tout ceci devait bien advenir un jour ou l'autre. Heureusement, cette opinion reste minoritaire.

Ainsi donc le conflit avait début aux horaires prévus et, selon les conventions signés par chacun des pays, aucun combattant ne devaient être "expulsé du terrain de combat" d'une manière barbare et degradante. Chaque soir, les fiers combattant de chaques pays, car le conflit, grace au jeu des alliances, avaient pris une tournure internationale, redigeaient leur lettres d'excuses aux familles des combattant qu'ils avaient "expulsés". Un système de reconnaissance des victimes avaient été mis au point en designant chaque combattants par un chiffre. Après avoir "expulsé" un soldat, le combattant devait notter le numéro de celui qu'il avait vaincu et revenir ensuite, une fois l'heure de fin des combats atteints, revenir collecter le numéro ou l'adresse de la famille figurait au dos. Le deuil pouvait donc se faire dans de biens meilleurs conditions puisque chaque famille savaient dans quels circonstances le soldat avait definitivement quitté le terrain des combats. Certaines famille furent même tellement touchés par les lettres de l'opposant qu'elles gardèrent contacts avec le soldat qui les avaient envoyés et ainsi une bien meilleur entante régné pendant les combats. Fort heureusement, cela ne venait pas atteindre le morale des troupes et chacun des pays pouvaient, avec confiance, renvoyer ses fiers defenseurs sur le terrain, en sachant que chacun ferait son possible pour sa patrie.

Mais malgrès tout, unique problême du conflit, les forces en presence étaient bien trop equivalente, puisque chaque camp confiaient ses plans a l'autres chaque matin afin que l'adversaire ne soient pas surpris. "On les extermine déjà mon commandant, on ne va pas non plus leur causer des troubles cardiaques, les pauvres" avaient si justement déclaré un capitaine d'infantrie a son supérieur. Ce rafinement de courtoisie envers l'adversaire avaient donc donnés un gout monotone au conflit au fils des mois et une decision radicale avaient donc été prise pour que le confit se termine dans des conditions equitable pour chacun. C'est donc une semaine avant la date fatidique qu'une conversation des plus courtoise eut lieu entre les leaders des deux grandes puissances.
- Alors mon cher, j'apprends que une nouvelle victoire de vos troupes a Washington.
- Oui, je vous remercie, je suis très fier de mes combattants. Mais n'y voyez pas un excès d'ego, je suis tout aussi impressionné par les capacités des votres.
- Oui, et c'est a ce propos que je tenais a m'entretenir avec vous ...
Un silence s'installa pendant quelques secondes. Chacun savaient quel été la decision a prendre et hesitait a parler en premier. Celui qui prononcerait les mots fatidique rentreraient dans l'histoire et les deux camps se refusaient a accepter un tel honneur. C'est donc par ce silence que le dilemne fut résolut entre les deux nations, chacun savant ce que l'autre désirait dire et n'osait pas avouer. Et ainsi, comme un jeune couple de collegiens, les deux presidents décidèrent du rendez vous avec l'histoire que prendrait leur deux pays en designant sur leur calendrier respectif une date et un horaire precis ou ils appuieraient tout deux sur le fameux "bouton rouge".
- Vous savez Mr, j'ai beaucoup apprecié ces journées de conflit.
- Oui ... vous avez raison, se fut une experience profitable pour nous deux nations.
- En fait ... enfin, vous savez ...
- Quoi donc ?
- Et bien, après tout ces conflits ... je me sens plus proche de vous qu'avant.
- Comme c'est gentil ! Et bien ne soyez pas géné car j'ai moi aussi l'impression que nous aurions put faire de très bons amis dans d'autres conditions.
- Oui ... peut être. Mais l'histoire en marche ...
- Et elle ne saurait attendre.
Et c'est avec ces derniers mots que le destin du monde fut celé mais avec une heureuse conclusion, la barbarie avait été vaincus grace au effort de la diplomatie.

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