Friday, April 20, 2007
Dying Fetus - the War of attrition (Relapse) 2007
Malgrès mon interêt pour le death metal, je ne peux nier le coté répétitif des disque sortis dans ce genre précis. Contrairement à d'autres types de metal, le death metal est un genre balisés au milimètre près qui pond rarement des disques originaux qui restent accroché a l'ideal de violence gratuite que promet le genre. S'echapper du moule death metal revient a a devenir beaucoup moins brutal et donc un peu moins death. Donc, fatalement, quand on reste un groupe de death efficace, technique et violent, on est souvent voué a se répéter. Coup de bol pour Dying Fetus, je suis plus familié du groupe renégat, Misery Index, que de leur propre discographie. Ce nouvel album sonne donc beaucoup plus frais qu'il ne le devrait si je m'en réfère aux chroniques des disques précédents. Toute très enthousiaste, mais ausssi répétitive dans leur affirmation de Dying Fetus comme étant un groupe de death metal technique et violent mais aussi détenteur de mosh part croustillantes. Rien de bien différent de la norme a première vu étant donné que des influences " hardcore" grouillent en ce moment chez de nombreux jeunes groupes (Animosity, As Blood Runs Black, All Shall Perish ...).
Mais contrairement a tout ces groupes de deathcore qui méritent assez bien leur étiquette en revendiquant des mosh part assassines faites pour remuer les fosses, Dying Fetus incorpore plus discrètement cet élément dans leur son pour former un ensemble de titres à la sensation morbide et sombre, comme tout bon disque du genre se doit d'être. Les notes jaillissent des enceintes avec précision et vitesse sans jamais se perdre dans un labyrinthe de complexité qui rendrait le tout trop mécanique comme ont peut parfois le reprocher à Necrophagist. "The war of attrition" est un album joué avec assez de force pour qu'il vous pulvérise correctement les tympans tout en restant dans le domaine de l'humainement réalisable sans avoir recours a une dose d'éléctronique. Le rythme linéaire et rapide ne sonne pas comme étant le produit d'un logiciel et l'enchainement des parties se fait avec gout plutot qu'en assemblant chaque chansons comme un patchwork violent mais dénué de sens. En ecrivant tout cela j'ai un peu l'impression de répéter ce que j'ai déjà écrit dans d'autres chroniques d'album du même genre. C'est un peu ennuyeux. Mais il y a aussi une raison à cela et il fallait bien que j'y arrive après avoir brossé un portrait assez positif de cet album. "The war of attrition" est un bon disque de death metal, mais rien de plus.
Tout est bien mis, bien rangé convenablement dans le bon ordre et sur ce point, il est indiscutable que les fans du groupe ne pourront pas être depaysés. Les fans du genre non plus d'ailleurs. Dying Fetus définit parfaitement ce que doit être le death technique en empruntant toutes les routes déjà fréquentés par les vétérans du genre comme Suffocation. Mais en dehors de cela ? Et bien c'est un peu le même paysage qui se répète sans que la lassitude s'installe mais sans grande surprise non plus. Seule les quelques passages un peu plus moshisant viennent rompre avec les déluges de notes pour surprendre le petit jeune que je suis, vis à vis de la discographie de Dying Fetus. Mais l'auditeur vétéran, je doute qu'il soit convaincu à moins qu'il n'ait desespéremment besoin d'une dose de death metal en urgence et que son petit Dying Fetus lui manquait. Les huits titrent filent a tout allure, enfilent toutes les mandales qu'il faut et ne deviennent pas envahissante. "The war of attrition" appèse la soif de violence de tout un chacun, on l'en remercie, mais il ne fait rien de plus. En fait, Dying Fetus, c'est un peu l'équivalent du café grand mère. Une marque de qualité sympathique qui ne surprend pas et qui vous rappelle surement de bon souvenir. En ce qui me concerne je me souviendrais surtout que Dying Fetus est susceptible de m'apporter un bon disque de death metal sans surprise mais sans deception plus. Un classique du genre qui l'est aussi trop.
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