Monday, October 08, 2007

Dossier death / mathcore

Le suffixe core se pose aujourd'hui partout. Postcore, breakcore, deathcore, ces genres ne datent pas d'hier et rassemblent sous leurs etiquettes communes un très large panel de musique qui n'ont pas grand chose au commun, voir rien du tout. Pensez que Isis, Squarepusher et Animosity partagent un suffixe en commun sans jamais ne rien a avoir de proche musicalement et vous comprendrez bien vite que mettre un core a la fin de votre genre signifie aussi le rendre aussi peu précis que possible. Parce que, qu'est ce que le core sinon une manière simpliste de dire d'un groupe qu'il est "quelque chose" mais avec un petit plus d'agressivité, de complexité etc ... Un petit plus qui fait la différence et nous amène aujourd'hui à parler de deux de ces avatars les plus populaire dans le millieu metal extrême : le mathcore et le deathcore.

Globalement influencé par, ou reconnaissable a des tics propre a, Meshuggah, les groupes de death metal technique comme Suffocation, Cannibal Corpse ou Cryptopsy, les accelerations dissonantes du grindcore et l'esprit de dépassement des limites musicale et de liberté du free jazz, les musiciens associés a ces deux genres exhibent une maitrise technique tournant parfois à la folie furieuse, Psyopus ou Sikth, par exemple, sans pour autant en faire leur fer de lance, comme chez Fuck the Facts par exemple. En effet, même si ces genres peuvent retracer leurs origines dans des directions aussi variés, on peut aussi les raccrocher a des références comme the Dillinger Escape Plan, Converge ou Today is the Day. Des groupes dont l'attitude n'a jamais été de faire de la technique pour 'épater la galerie mais pour avoir un plus large panel de choix afin d'exprimer leur musique le mieux possible et en variant d'autant plus les plaisirs.

D'autant plus que si on parle de deux genres, même avec des influences communes, c'est qu'il y a deux approches bien différentes. Le mathcore se rattache au mathrock mais y ajoute une large dose de dissonance et de riffs metallique pour en arriver a méler la variété des parties et des rythmes grâce a un grain de folie tout particulié que des groupes comme Sikth ou Between the Buried and Me explore en long et en large et en travers (en ne passant pas par la case départ). Le deathcore par contre est beaucoup plus restraint en comparaison et conserve l'idéal de brutalité et de dépassement physique du death metal mais en y injectant des moshs parts efficaces. Le pit explose et les musiciens sont content de causer encore plus de chaos dans la salle . Si on y ajoute des déchainements techniques et une variété de riffs tous plus gras les uns que les autres on obtient un mouvement musical très populaire, bizarrement, et qui n'a pas l'air de s'essoufler pour autant grâce a la jeunesse des musiciens (les membres de Despised Icon, Beneath the Massacre ou Animosity ont en moyenne la vingtaine et pas plus). Deux genres, deux attitudes et une attitude commune pour des résultats différents qui s'entrecroisent parfois. L'occasion d'un dossier mettant en avant les valeurs surs de ces genres.

2 comments:

Anonymous said...

Yeah, sympa comme article, mais pas assez long et detaillé à mon gout, ça laisse un peu sur sa faim.

C'est marrant, j'ecoutais justement Sikth en lisant, je vois bien l'esprit du mathcore, par contre, j'ai des difficultés à differencier parfaitement le deathcore du death metal technique.
Des moshs parts et un aspect populaire ? (et encore, je ne suis toujours pas capable de reperer un mosh dans une chanson, comprennant mal le terme).
Si parmi les groupes que tu as cité dans ton article, tu peux m'en donner un ou deux bien representatifs, je veux bien.

Hororo said...

Animosity et Suicide Silence par exemple. Ca c'est du gros deathcore qui tache.
Et si tu trouves l'article trop court c'est tout a fait normal vu que ce n'est qu'une petite introduction pour un gros dossier sur Eklektik. L'idée est juste de présenter l'ensemble avant d'y associer des chroniques et des interviews.
Par contre, ceci est juste une première version rapide, la version final sera retouché par d'autres chroniqueurs.