Wednesday, August 20, 2008
Coldworker - Rotting paradise (Relapse Records) 2008
Peut être handicappé par le besoin de faire plaisir aux fans du groupe dont il faisait partie précédemment, Nasum, le premier album de Coldworker était un mélange de death metal suedois et de grindcore réussi mais peu satisfaisant. Un bon album qui n'allait pas assez loin et devenait donc une demi réussite.
Rotting paradise, deuxième effort d'un groupe peut être plus sûr aujourd'hui de son objectif présente donc une orientation vers le death metal suedois ou le death metal en général. De At The Gates à Cannibal Corpse, tout les riffs et les clichés du genre sont passés en revue en douze titres brutaux.
Pas de compromis mais aussi pas beaucoup de respiration. Le blast est une religion a laquelle Anders s'adonne complètement. De plus, même si les chansons présentent des variations de tempo, ce n'est en aucun cas une nouveauté dans le genre. Tout juste la preuve que les musiciens ont un sens de la dynamique a plus de deux vitesses. Rien de bien étonnant donc.
Cela n'empêche cependant pas le premier titre de frappé fort et le reste du disque de rester sur le même niveau. Les riffs s'enchainent à merveille pour peu que l'on aime le death metal dans sa globalité. Efficace, mélodique, violent et accrocheur sont des adjectifs qui conviennent à merveille pour décrire ce disque. Innovant et novateur ne font par contre pas partie de la liste.
Rotting paradise est pratiquement un hommage rendu au death metal. Tout y est tellement bien en ordre et agréable que je me suis même surpris en entendant des clichés tels qu'un "GROAAAAAR" poussé par le chanteur au début de "The Black dog syndrome". Le genre de petit détail idiot que tout le monde a déjà entendu mille et mille fois mais qui est le signe d'un genre que les fans reconnaissent facilement.
Bien produit et bien écrit, ce deuxième disque a donc deux défauts majeurs qui ne sont finalement pas due à la musique mais au contexte de sortie du disque. Tout d'abord, Coldworker est un groupe d'un ex. Nasum. Or, il n'y rien dans ce disque qui élèvera Coldworker au niveau de ce mythique groupe de grind. Qui le pourrait de toute manière. Nasum est une vache sacré sur laquelle on ne peut pas craché et je ne serais pas le premier à le faire en tant que fan du groupe. Ensuite, même si "Rotting paradise" est un homme réussit, il ne s'élève pas non plus au niveau des disques dont il s'inspire.
Ainsi, ce deuxième effort de Coldworker ne vous donnera pas envie de frapper un visage à coup de marteaux, massacrer une âme ou d'explorer une crypte mais il vous y fera penser avec juste ce qu'il faut d'insistance pour vous faire passer un bon moment.
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