Friday, August 20, 2010

The Abominable Iron Sloth - the ID will overcome


L'abominable paresseux metallique est de retour, les crocs plus acérés, la bouche toujours plus avide et la détermination encore plus affirmé. Précédemment accompagné par différents membres de Will Haven, Justin Godfrey, compositeur principal, maintenant suivit dans sa route par Andre Samabria et Aubrey Pope, a d'abord poursuivi son rêve tout seul sur scène à l'aide d'une boite à rythme, et finit par jeter l'éponge momentanément entre 2006 et 2007. Le projet revint ensuite sous le nom de The Indomitable Iron Sloth, reçu le financement des fans, avant de reprendre de nouveau son premier nom et d'arriver avec deux nouveaux membres et un son trouvé/retrouvé.

Le départ des membres de Will Haven n'aura pas affecté grandement le son de ce groupe, auquel il manque seulement aujourd'hui les solos dissonant de Jeff Irwin, mais pas le groove de mammouth du premier album. Or, c'est surtout celui-ci, bien que toujours très Will Haven, qui fait l'identité du groupe (avec aussi un écart vers Isis pour l'emprunt du riff de "The Tower" pour "the Timely death of Billy Mays") . A l'instar du quatuor de Sacramento, à l'époque de El diablo, les riffs de The Abominable Iron Sloth assomme comme des coups de massue, ou des bras géants d'un monstre lent et plombé. Un paresseux costumé d'une armure de fer donc.

Plus monolithique que jamais, les plages changent et l'effet recherché reste le même. Or, sans aller jusqu'à l'épuisement, the ID will overcome souffre en partie de cette obsession qui rend indistincte les plages entre elle. La présence d'une femme dans les rangs permet toutefois la présence d'un peu de chant féminin, léger, en introduction de "Big iron door". Une variation dont le groupe que le groupe ferait bien de s'approprier dans des futurs morceaux.

Pour autant, la caresse des riffs suffit a bercer tout au long du disque pour faire qu'en un peu plus d'une demi-heure, si l'on zappe un peu l'avant-dernier morceau, "Heterodox nonconformists", de treize longue et inutiles minutes. L'exception qui conforme la règle dans sa collection, autrement sympathique, de titre tous autant bedonnant, évoluant d'un pas chaloupé, vers la destruction de toujours plus de maison et de route. Ce disque manque tout autant de variation que son prédécesseur mais procure le même plaisir sauvage de destruction aveugle. Plombé, efficace et finit bien trop vite pour que l'on puisse s'en lasser.

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