Monday, March 03, 2008

Yggdrasil - Kvällningsvindar Över Nordrönt Land


Au lieu de commencer par les points positifs de ce disque, car il y en a beaucoup, autant commencer par le point négatif : la première chanson. Introduit par un effet électronique reproduisant un lointain murmure indistinct, les guitares acoustiques débutent un morceau prometteur qui n'offre finalement rien de ce que les plages suivantes délivreront au centuples. Yggdrasil, groupe de pagan metal assumé jusqu'au nom, enchaine tout les clichés du genre dans une chanson d'introduction de huit minutes poussives et quelconque. La voix black metal qui fait son apparition vers la moitié de la quatrième minute n'apporte rien et la mélodie lancé par la guitare et le violon se promène jusqu'à ce qu'une accélération lancé par un cri digne d'un chanteur de heavy metal viennent briser la lenteur. Une autre voix typé black metal intervient alors mais avec beaucoup moins de force. Une sorte de raclement de gorge poussif. Le type de voix qui bousille une chanson au lieu d'accentuer une émotion. Le lead mélodique qui intervient après à la septième minute est digne d'un groupe de heavy mal inspiré et arrive en écho a ce cri perçant assez ridicule pour être honnête.

Une minute trente encore et l'on peut passer à la seconde chanson. Celle ci remonte le niveau qui était de toute manière assez bas pour qu'ils suffissent d'une pousée de coccinelle pour allumer une lueur d'espoir. C'est à la troisième plage que le voyage commence réellement. "Frid". Une chanson majestueuse qui pourrait être la définition de ce que l'on attends quand on parle de pagan metal épique si cette expression désigne une musique capable d'évoquer un drakar rempli de vikings chantant la gloire de leur pays.

"Kvallningsvindar over Nordront land" est une ode à la Suède tout en étant un album parfait de pagan metal à partir de cette fameuse troisième plage. Après celle ci, le niveau ne redescends pas et le bonheur est immense quand, à chaque plage, on entend retentir ces choeurs masculins et chaleureux sur des mélodies traditionnels merveilleusement bien composé. Les riffs de guitare electrique sont rythmé et soutiennent bien l'instrumentation classique en lui donnant plus de force pour ensuite s'envoler dans des leads superbe qui complète parfaitement les chansons.

La production est par contre a moitié décevante car les guitares électriques manquent cruellement de puissance et nécessiterait d'être mieux soutenu par la basse que l'on entend pratiquement pas. Le contraste est d'autant plus marquant que ces guitares mis en retrait sont constamment mélèes a des parties acoustiques au son riche et dense. La différence n'est tout de même pas aussi marquante que sur la première plage de "Nattends madrigal" mais la différence dans la production des deux est assez remarquable au début. Ensuite, la force des compositions fait le reste et l'on passe au dessus ce défaut. A mes oreilles ce sera donc le seul défaut que je soulèverais en parlant de ce disque si ce n'est ses débuts difficile. "I Nordens rike" et "Frid" sont pourtant crédités comme ayant été écrites la même année (les compositions datant d'une période courant de 2000 à 2002). Pourquoi, comment cette différence d'inspiration aussi flagrante peut elle être, je n'en ai aucune idée. Mais, autant je continuerais à jetter des pierres sur ce premier morceau, le reste du disque ne recevra de ma part que des applaudissements en l'honneur de ces sept chansons magiques et magnifiques, gonflées de gloire et de fierté.

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