Thursday, April 10, 2008
Heaven Shall Burn + Aborted + Misery Speaks au Nouveau Casino
Deux groupes allemand et un groupe belge ce soir au Nouveau Casino. Leur point commun : Tous ont aimé At the Gates, et plus précisement l'album "Slaughter of the soul" avec passion à un moment donné de leur carrière. Aborted a apprecié et a fait sienne cette influence. Heaven Shall Burn brule toujours de passion pour ce disque mais y a rajouté sa propre touche. Misery Speaks a écouté le disque puis a commencé a composer tout de suite après. Pas d'erreur possible sur l'influence principale du groupe, le chanteur porte même un tee shirt arborant la pochette de ce fameux disque. Les premiers riffs sortent des amplis et ont parti pour un peu plus d'une demi heure de metalcore avec un peu plus de metal s'il vous plait mais pas de refrain mélodique. Ennuyeux a mourir sur papier, le groupe se révèle très vite taillé pour la scène et ce n'est pas le manque d'activité du public lors des premières chansons, hormis trois américains et une américaine habillés à la mode metalcore, arborant des croix chrétienne autour du cou, qui s'agitent devant la scène avec enthousiasme. A croire qu'ils sont venus jusque là pour voir ce groupe. On aurait du mal a les comprendre si c'est le cas car les chansons de Misery Speaks n'ont vraiment rien d'extraordinaire. Les petits échanges comique entre le public (le guitariste montrant du doigt leur bassiste un peu rondouillard : "si vous ne bougez pas, vous allez finir comme lui") sont par contre beaucoup plus plaisant et rendent leurs incitation a se bouger un peu plus beaucoup plus tentante. Je me serais limiter de mon coté a hocher la tête tranquillement mais en gardant un sourire appréciatif pendant toute la longueur du set. La soirée commence bien.
Au tour de Aborted de monter sur scène au son du générique de Happy Days avant d'être remplacé par une intro plus approprié. Le set commence avec "The Chondrin enigma" et ont est parti pour un excellent set énergique et professionnel interprété par des musiciens aguérris. Le batteur en particulier est impressionnant de maitrise et blast avec une facilité déconcertante avant et pendant le concert. Une véritable machine à écrire. De ce fait, je m'attendais a plus de réaction de la part du public a l'arrivée de ce groupe très populaire par chez nous mais, comme la suite du concert me le prouvera, la plupart des gens étaient en fait venu pour Heaven Shall Burn. Toutefois, que les choses soient clairs. Si le public n'est pas pris d'une euphorie collective ce n'est pas pour autant que personne ne participe puisque la proposition d'un wall of death sera accepté avec joie par les fans présent et provoquera un minimum de chaos. De même, ce petit manque d'énergie de la part du public n'est pas a mettre sur le dos des musiciens car ils s'évertueront de plus belle à jouer avec précision leur death / grind mélodique et toujours aussi efficace. La suite s'annonce d'ailleurs tout aussi excitante et fraiche si l'on en juge par la nouvelle chanson joué ce soir. Le final de celle ci aura d'ailleurs le don de jouer avec les attentes du public puisqu'alors que la fin annonçait une grosse explosion de violence, celle ci ne dura que quelque instant, histoire de jouer avec les attentes des quelques fans qui semblaient tous conquis d'office par ce nouveau morceau. Le futur du groupe s'annonce radieux. A noter aussi que la set list sera également partagé entre ses trois dernières albums afin de contenter un peu tout le monde.
Enfin, vers 21H30 les allemands de Heaven Shall Burn montent sur scène pour entamer leur set avec le premier single extrait de leur dernier album, Endzeit. Attendu mais très efficace, cet entrée en matière permet au public de montrer qu'il est venu en masse pour applaudir ces maitre du metalcore moderne et se rentrer dedans dans une large fosse ouverte avant même que la première note retentisse. Cependant, on pourrait se demander si ce n'est pas insultant que de traiter ce groupe comme les "maitres" d'un genre moribond et aussi stéréotypé ? Pourtant, même si il n'y a pas de voix clair et émotive dans les chansons de Heaven Shall Burn, il y a des riffs bien suédois et des mosh part. La différence entre eux et tout les autres résident dans la conviction et l'énergie qu'ils déploient pour interpréter ces chansons. Le très charismatique chanteur parcourt la scène de droite à gauche, accompagnant de grands mouvement de bras et de gestes les riffs et les paroles qu'il crie avec convition. L'engagement politique du groupe est visible dans cette manière un peu théatrale de porter ses paroles mais la performance du groupe transpire d'une sincérité qui se communique au public qui leur rend au centuple en se déchainant avec une vigueur ininterrompu durant l'heure. Ne connaissant que "Antigone" et leur dernier disque je ne saurais dire si la répartition des chansons étaient égales mais la retranscription live de toutes les chansons que je connaissais étaient on ne peut plus satisfaite, autant musicalement qu'en terme de puissance. Trois quart d'heure se passe et le groupe remercie le public enthousiaste pour mieux revenir avec deux autres titres dont un "The Only truth" pour finir et renvoyer tout le monde chez sois vers 22H30. Bon concert, horaire confortable pour rentrer chez soi. Il y aurait a redire sur le prix du billet (22 euros) mais le public ne semblait pas s'en plaindre puisque la salle était au 3/4 rempli. Bref, une soirée réussit.
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