Friday, September 11, 2009

Coalesce - Ox (Relapse) 2009


Coalesce revient après avoir laissé s'écouler dix années entre "0:12 Revolution is just listenning" et "Ox" pour se satisfaire ainsi que leurs fans et faire découvrir à toute une nouvelle génération qui est le Roi dans le royaume du hardcore chaotique. Cette génération j'en fais parti. Coalesce est un nom que l'on m'a répété pendant des années sans qu'il me viennes à l'esprit de me poser dessus. La sortie d'Ox a rectifier le tir et j'en profite donc pour me faire leur prophète auprès de ceux qui auraient encore besoin d'être convaincu.

Ox est d'ors et déjà un de mes albums préférés de cette année. Direct et d'une densité et d'une complexité imparable, l'attente d'un groupe à la hauteur de la réputation que l'on m'en a faite est largement récompensé dès le premier titre et encore plus sur le second. Et ainsi de suite pendant 14 plages. Tout de noir vêtu, Ox déborde de couleurs et de dimensions une fois le livret ouvert, tout à l'image de la musique du groupe. Sombre et rageuse de loin mais surtout vivante et colorés une fois que l'on reste attentif à l'interaction entre les musiciens. La section rythmique de Nathan Ellis (basse) et Nathan Richardson est particulièrement impressionnante par son énergie et sa capacité à réinventer un groove tout au long de chaque chansons.

Un groove que Sean Ingram couvre de sa voix rauque et rocailleuse, tel un Neil Fallon (Clutch) hardcore. L'attaque sonique est constante de tout les cotés sans que la concentration de ces croisant incessant aille au détriment des chansons. Elles sont d'ailleurs toutes parfaitement identifiables et unique en leur genre. Une véritable leçon de musique et de rock qui ne perd jamais de vue l'écriture au détriment des explosions qui ont tant inspirés les groupes du genre.

La variété des chansons me font donc m'interroger sur la validité du genre. Qu'est ce que Coalesce a à voir avec le hardcore des années 2000. Il y a l'énergie, bien sûr, mais la musique en elle même va bien au delà et s'approprie tant de choses que j'y vois plus un groupe de metal (dans le sens large du terme) gorgé de culture noir américaine allant du jazz au blues en conservant les racines de ces genres bien apparent. Un groupe résolument actuel tourné vers le futur. A moins, bien sûr, que mes lacunes dans leur discographie ne m'aveugle et que le groupe ne continue de faire que ce qu'il a toujours fait : Être soi-même sans se préoccuper du reste.


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