Tuesday, March 16, 2010

Cave In - Planets of old (HydraHead) 2010


Planets of old marque le second retour de Cave In après le "faux" départ que fut Perfect pitch black. Cinq années où les projets de chacun occupèrent l'espace (Octave Museum, Stephen Brodsky, Zozobra), le temps que les liens se tissent de nouveau, que tout le monde déménage et se rendent compte qu'il suffisait de quelque coups de fil pour se retrouver dans la même salle de répète et dépoussiérer de vieux titres avant d'en écrire de nouveaux.

Un concert est organisé, enregistré, graver sur DVD et vendu en bonus du EP. Beau produit que celui-ci par ailleurs, son excellent, set list conséquente piochant dans pratiquement tout les coins de la discographie de Cave In (à l'exception d'Antenna; de mauvais souvenir peut-être ou une question de droit, et de Beyond hypothermia) pour montrer que le quatuor de l'époque Until your heart stops est de retour. Un CD bonus de ce concert était aussi disponible pour les premiers a avoir commandé le disque (c'est mon cas) dans une petite pochette en carton, inédite elle aussi.

Les quatre nouveaux prouve aussi que le groupe n'a pas oublié sa discographie et continue d'incorporer tout les éléments de celle-ci dans sa musique. "Cayman tongue" débute lentement et montre de très beaux signes de vie avec comme défaut majeur de ralentir un peu trop le tempo. D'autres trouveront ce titre fantastique, je ne l'ai pas encore apprivoisé et reste encore à moitié dessus par la logique de sa progression. Le bonheur commence pour moi avec "Retina sees rewind" dont la mélodie en fait un hit en puissance. La touche rock de Steven Brodsky est bien mis en évidence devant un riff musclé et mélodique, le meilleur compromis des deux mondes.

Le second titre notable fait beaucoup moins la part des choses et retourne brièvement à l'époque où Cave In faisait encore partie de la même scène que Converge. Furie, hurlement de Brodsky (Scolfield s'en charge en live), tempo énergique. Le hardcore chaotique n'est pas de retour mais l'énergie et la folie si. L'énergie et la mélodie se retrouve finalement sur le dernier titre aux couplets d'abord punk jusqu'à ce que le metal s'ajoute, puis qu'un tempo Until your heart stops intervienne derrière un chant clair quasi Jupiter. En quatre titres seulement, Cave In fait le tour et n'oublie personne. Rien n'est plus à la même place mais tout est tout-de-même présent. En soi, Planets of old est une série de coup de coude musicaux dirigé autant aux musiciens qu'à leurs publics. Des coups de coudes sans rien d'anecdotiques ne faisant pas qu'augurer d'un retour aux sources mais d'un nouveau départ. Comme si Ben Koller de Converge n'avait jamais joué de la batterie sur Perfect pitch black et que le cycle ne s'étaient pas interrompus entre ce dernier album et ce EP. Le vrai retour du grand Cave In, pour longtemps on espère.

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