Tuesday, November 08, 2005

50% complete

Voila ce qui arrive quand on fait un boulot aussi paliptant que d'écosser des haricots, on finit par penser à tout un tas de choses qui n'ont rien à voir avec notre travail. Alors parfois ça reste bloqué sur une phrase et entre deux livres on la prononce mentalement. Je ne peut pas vous le cacher plus longtemps, c'est extremement excitant et j'en fretille de joie. Et puis il y a les sujets un peu plus serieux, et c'est là qu'interviens mon carnet. Precieux petit objet glissé dans ma poche arrière, pret a l'emploi. Je n'oublie plus grand chose et je peut developper des idées eu sur le tas un peu plus tard et ne plus les laissé aller au grès du vent. Ce qui est toujours regrettable. Donc, en prenant un livre et en fermant un carton, mon cerveau à tilté cet après midi. La balle a frappée le bon bout de féraille et j'ai rebondis sur un concept que je tiens à vous presenter ce soir. Je tiens à le faire car je n'ai pas d'autres idées, car j'ai besoin d'ecrire, et aussi car si je ne le fais pas ce soir je vais encore le laisser pourrir dans un coin.

Encore une fois je replonge dans les évenements se trouvant à la une des quotidiens nationaux. La violence dans les cités. Quand est ce que l'on va bien finir par arrêter d'en parler. Quand les médias auront épuisé le filon, bien sur, mais au rythme ou les evenements se profilent, il y a des chances pour que les instigateurs de tout ce boxon obtiennent ce dont ils désiraient, de l'attention. Alors voila, la jeunesse est dans la rue et on prete attention aux cités. Les endroits que l'on refusaient de regarder en face et que l'on a trop souvent laissés a l'abandon de bande ou de flic peu compétent (ou trop surchargé pour faire quelque chose de correct). En lisant des articles quotidiennement et on decouvrant peu à peu les possibilités de vie de ces gens, je me suis rendus compte d'une chose qui n'avait pas encore été soulevé. Du moins pas dans les textes que j'ai eu a me mettre sous les yeux.

Je vous dresse vite fait le tableau : une population minoritaire dans un pays riche se révèle être dans un niveau de pauvreté et d'abandon absolument honteux et necesitant des mesures drastiques afin de leur rendre une vie meilleur. Et là je parle globalement, mais vu comme ça, on pourrait penser que je parle de la Nouvelle Orléans. Des territoires désolés et annihilés par la force de la nature, révélant la crasse de l'Amerique, ceux que l'on voulaient oublier mais qui ont laissés entendre leur plainte devant les yeux des caméras. Je ne vais pas aller trop loin dans mon parallèle car les lignes ne sont proche qu'en apparence, et uniquement si on est miope. Mais les images de ces temps ci appuient là ou ça fait mal. Et dans nos villes en plus, juste à coté de chez nous. Un sentiment reste commun pour ces deux situations. La honte. La honte de ne savoir rien de ce qui se passe à coté de chez nous, de regarder trop loin quand il suffit de baisser le nez pour voir des problêmes graves.

Oh oui, on peut toujours donner des sous aux types qui font la manche dans le métro. Là voila la misère qui se penche et nous assaillis en pleine gueule. Mais les problêmes quotidiens de toute une partie de la population que l'on a vu comme des profiteurs, voila une autre misère que l'on a abandonné et que l'on a repoussé. Je ne vais pas non plus partir dans un laîus destiné a jetter la pierre à toute la population française. Un méa culpa est necessaire, mais il n'est pas a faire a toutes les personnes vivant dans une cité HLM. Oui, un amalgame a était fait et des gens ont patis pour d'autre. Mais ce n'est pas une raison pour partir dans l'extrême inverse. Dommage tout de même qu'il at fallus une banderolle enflammé et un message de rage incontrolé, attisé depuis bien trop longtemps, pour se pencher un peu plus sur la question.

2 comments:

Anonymous said...

le phénoméne est d'autant plus fort dans ma région.
je t'explique :
je vis dans le limousin, la plus vieille région d'europe, zone à part, très écologique, très calme, assez désertique, très vert.
lorsque tu entend à la télé : guerre civile en turquie par exemple, cela ne te fait pas le même effet que lorsque on te dit que on a brulé 500caisses à 2km de chez toi.
là est tout le problème.
lorsque j'entend tout ce qui se passe, même un truc bidon genre la manche dans le métro, ben j'ai l'impression que ça se passe ailleurs que dans notre pays.
beaucoup de gens dans ma région n'ont pas réalisé que c'est en france, dans les cités ce couvre-feu.
nous sommes séparés des autres, et cela s'en ressent sur notre impact sur le gouvernement.
par ailleurs, demande dans ton entourage qui connais le limousin ? tu verras le résultat est garanti.

en léger rapport avec ça hororo j'aimerais t'envoyer un e-mail si ça ne te dérange pas, pour avoir ton avis sur un fait en rapport avec ça, à savoir les choses horribles que l'on entend à la radio et que l'on pense loin de notre petite vie tranquille.
je pense que tu pourrais m'aider au vu de ce que j'ai compris sur toi dans ton blog.

si ça te dérange, dis-le moi.

so, see you

Hororo said...

Ce que tu dis sur ta région est très interessant. Et pour l'email ben ... ouais bien sur, je me demande même pourquoi tu me demandes la permission ^^
watchaman76@hotmail.com