Friday, August 20, 2010

Circle of Dead Children - Psalm of the great destroyer


Ca vous ai déjà arrivé de prendre votre siège pour un retour, votre poing pour un micro et le chat pour un public en furie. Poser comme si les enceintes de votre ordinateur dispensaient des décibels a foison quand vous avez du baisser au préalable le volume pour ne pas réveiller maman qui fait la sieste en bas. Soudain, le son prend possession de vos membres et vous exécutez un demi tour arrière en jetant vos bras avec abandon dans l'immensité de votre chambre remplis d'objet éparses, vos pieds s'emmêlent sous la force de votre enthousiaste et vous finissez la tête contre le sol alors que votre mère rentre dans votre chambre. L'anecdote en question sera ensuite dispensé à tout les repas de familles suivant. Ne voyez pas dans ce récit une quelconque expérience personnelle.

Ceci pourrait m'arriver, et vous arriver, en écoutant ce dernier Circle of Dead Children. Là où la production de Steve Austin (Today is the Day) sur Zero comfort margin maculait le son d'un voile étouffant la violence, celle de Psalm of the grand destroyer rétablit la violence, et le niveau de la basse, à son niveau le plus confortable afin de provoquer le plus de moulinet, alimenté par les grognement incessant d'un chanteur qui ferait passer une porcherie pour un atelier de répétition de castra.

La rage la plus pure coule du disque et après avoir vécu tant d'emmerdes, le contraire aurait été surprenant. Sept années se sont écoulés depuis leur dernier album et cinq depuis l'EP produit par Steve Austin. Pendant ce temps, le séjour couteux à l'hôpital de l'un des membres, le départ de deux autres et leur remplacement, on faillit foutre le groupe dans le fossé. Il a fort a parier que le groupe a du y séjourner même un peu, avant que ne se redresse les cadavres des espoirs perdus et que tout ce petit monde reprenne la route vers la gloire du grindcore.

Aujourd'hui elle est atteinte avec un album bien à la hauteur des fantastiques Human harvest et Exotic sense decay. Circle of Dead Children blast et écrase tout autant d'un son lourd et d'une fraicheur retrouvé. Détenteur d'une identité allant au delà du grindcore classique à la Napalm Death ou du gore grind, Psalm of the grand destroyer n'est pas que l'annonce de la destruction mais la destruction incarné. La technique oublie la démonstration pour la castration. Tout dans cet album est possédé par la nécessité vitale de briser tout ce qui s'y oppose. Sludge, grind, gore grind, les galères ont alimentées la naissance de ce disque et la douleur ressentit est communiqué à chaque instant. Le monstre est de retour.

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