Wednesday, February 01, 2006

Khanate - Capture & release (Southern Lord / 2005)

Un soir, alors que mes parents étaient partis dans leur Normandie natale, je me suis décidé a me faire une soirée film. J'ai d'abord commencé par Versus, un bon film de tape frapadingue qui mérite d'être vu pour les qualités de poseurs des acteurs, et ensuite j'ai enfourné Ring (la version japonaise) dans mon lecteur. Et ensuite j'ai compris ce qu'etait que la peur. Jamais auparavant je n'avais ressentis une sensation identique, aussi étrange et désagreable qu'interessante. C'etait mon premier pas dans le monde des univers réellement inquietant et et dont la qualité me touche personellement en me donnant envie de mieux comprendre encore et encore le contenu et le propos de l'oeuvre. Le premier album de Khanate fut mon deuxième pas, plus profond car me touchant par sa musique (mon obsession quotidienne) , tout dans ce disque me forca a rester stoîque devant l'atmosphère pesante et horrifique et je ne put me résoudre a aucun moment a couper le son. Ccomme si un évenement horrible ne pourrait qu'arriver si je prenais cette decision. Le mal devait partir de lui même.

Cependant, bien que l'ambiance malsaine d'un album de Khanate sois attirante du fait de son originalité, il manquait dans ces albums le petit quelque chose qui me ferait les regarder plus comme un joyaux noir que comme une perversion agréable mais ne restant attirante que comme une "nouveauté. L'emotion partis, alors plus de raison de me pencher sur l'album. C'est là qu'entre en jeu ce nouveau EP, "Capture & Release". Deux longs morçeaux a l'instrumentation surprenante et a l'emotion compact. Desespoir, violence et plaisir malsain a prendre l'auditeur par surprise, je ne sais pas trop ce qui motive ces gens là mais Khanate n'a jamais sonné aussi cathartique et fantastique auparavant. Un recent interview dans les pages de Terrorizer me confirmait ce que je pensais, cet album fut cette fois une composition beaucoup plus réflechis que les albums precédents. Pas que "Khanate" et "Things viral" sois des coups de chances mais dans la progression de chacune des deux chansons il y a définitivement plus de reflections dans le placement de chaques instruments.

Auparavant les notes de basses et les frappes du batteur avait plus de place pour respirer, peut être même un peu trop par moment. Ici, les élements se complètent, se chevauchent et tranchent dans le vif. Le silence apaisant ne reste jamais trop long et tandis que l'ambiance s'installe, les tressautement de votre pouls s'accelère au rythmes des hurlements de sorcière sous acide d'un chanteur qu'il est presque idiot de qualifié de "possédé". Ce type n'est pas possédé par le mal, ce type est le Mal. Point barre. "Capture and release" n'est pas pour autant un test de resistance ou on peut prouver sa valeur. Même si vous avez du mal avec le drone mais que vous n'avez rien contre une musique ambiancé et sachant poser chaque note là ou il le faut, quand il le faut, alors cet album est pour vous. C'est juste que si vous y trouvez votre compte en vous introduisant dans cette ambiance alors le malaise vous gagnera obligatoirement.Du point de vue de la production, bien que j'ai surtout ecouté cet album sur des petites enceintes de bureau, le son m'encercle tout de même à chaque écoute et les decouvertes se font de plus en plus nombreuse au fur et a mesure des passages. A ce point là de la chronique, je ne saurais couvrir plus de place avec mon texte pour vous faire comprendre la qualité de cet album. Si vous aimez le drone et que les ambiances lugubres et deplaisantes vous attire alors écoutez cet album. Si vous voyez le drone comme un delire conceptuel vide alors cet album peut peut-être changer votre avis.

Note : 18/20
Site officiel
Pays : USA
Style global : Doom / Drone
Tracklisting :
1/ Capture
2/ Release

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