Pitt bull enragé derrière le micro ? Check. Riffs pret a en découdre avec tout une armée de CRS ? Check. Batteur sous speed ? Check. Cela ressemble a Napalm Death, cela vous ecorche les oreilles comme un album de Napalm Death mais ça ne ressemble pas a Napalm Death. Ils sont Kill the Client et ils sont votre prochain nouveau groupe de grindcore favoris. Originaire de ce beau pays qu'est les Etats Unis, Kill the Client ne semble pas très satisfait de la politique actuel et se charge donc de regler des comptes avec tout le monde sur un petite merveille d'album ou les brulots grindcore s'enchainent a vitesse grand V mais contribue un a un a imprimer de plus en plus profondement ce nom dans votre esprit.
Signé chez Willowtip, le label qui est en passe de devenir le nouveau Relapse (c'est à dire un label d'extrême centré sur le Death et le Grindcore dont la simple association a un artiste inconnus signifie que l'objet seras de qualité), Kill the Client en est a son premier album, après un EP, "Wage slave" sortis clandestinement mais qui avait éveillé les narrines d'une bonne poignée de passioné de grindcore. On a trop tendance a regarder vers la Suède (Sayyadina, Rotten Sound, Gadget) pour se fournir en grind alors que tout la bas, de l'autre coté de l'Atlantique; certains s'evertuent a poursuivre l'ideal brutal et fort en distorsion de leurs grands frères de Birmingham.
Toutefois, comme je le disais dans mon introduction, Kill the Client n'est pas un clone de Napalm Death. Beaucoup plus simple et fonctionnant autour d'une vélocité presque constante, la performance enragé du batteur aidant énormement a ne pas faire perdre une seconde de souffle a l'enchainement des chansons (sauf sur deux plages, lentes et distordus, à la manière de Brutal Truth), la rage est telle ici que l'on se demande si ils ne vont pas finir par le tuer ce bon dieu de client. Tendant vers un mélange de punk et de Metal, ces jeunes gens prefèrent voir dans le genre ou ils exercent un moyen de faire ressortir leurs tripes et non pas celles d'eventuelles victimes de serial killer ou d'un monstre issus de la Dimension Z. Pas de samples comique ou issus de films d'horreurs (deux samples seulement, un extrait d'un film et un autre d'une presentatrice de journal télévisé), pas de paroles absurdes.
Le but du jeu est ici de vous faire partir en courant de votre maison pour declencher une revolution dans votre quartier. Monter les barricades et faites entendre votre voix contre l'opression patronnales (en gros). Exactement le genre de sentiment qu'était capable d'inspirer Nasum dès que le premier riff retentissait dans mes écouteurs. Cependant, n'est pas Nasum qui veut et j'exagererais si je les posais comme des sauveurs du grindcore, un genre qui n'a pour l'instant pas besoin d'etre sauvé par qui que ce sois. Il se porte très bien, merci beaucoup madame de votre sollicitude. C'est juste que pour un album de grindcore, il n'y a franchemenr rien a redire à Escalation of hostility. Production classieuse ou tout les instruments sont présents (Scott Hull [Pig Destroyer, Agoraphobic Nosebleed] au mastering), pochette retranscrivant les ambitions de la musique avec simplicité, il n'y a rien qui puisse mériter une critique sérieuse. Un futur classique ? Peut etre pas. Mais "Escalation of hostility" represente les premiers pas d'un groupe sincère au futur prometteur. A ne pas manquer.
Monday, February 20, 2006
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