Tuesday, February 23, 2010

East of the Wall / Year of no Light / Rosetta (Translation Loss) 2009


Un teaser en trois actes, voilà ce qu'est ce split. Tout ces groupes vont sortir des disques très prochainement et sont tous attendus au tournant. East of the Wall est maintenant le nouveau nom de The Postman Syndrom qui, après s'être scindé en plusieurs formations (Biclops, Days Without Dawn), revient presque intégralement dans ce groupe continuer de produire une musique progressive mais maintenant instrumentale. Comme sur Terraforming, leur premier et unique disque, les trois morceaux ne forment qu'un seul mouvement aux mélodies réminiscente de ce même disque avec toutefois un gain en complexité surement engendré par l'absence de chanteur. Le son de The Postman Syndrom était déjà difficile à définir à l'époque (une rencontre entre Candiria et Tool?) et celui de East of the Wall n'est pas en reste. Un math metal coloré de tout ce que la scène metal américaine propose actuellement de plus progressif et original.

Aujourd'hui aussi séparé de leurs chanteurs, Year of no Light signe ici ses derniers morceaux en sa compagnie. D'ors et déjà beaucoup plus lourd que Nord, les bordelais reprennent la route à partir du dernier morceau de celui-ci, La bouche de Vitus Bering. Le chant de baleine shoegaze écrase les derniers souffles du clavier sur le départ tandis que le chanteur ne se fait entendre que de temps à autre. Pas de doute, ce membre est sur le départ mais son remplacement est déjà bien assuré et ne fait pas perdre de sa majesté au mélange postcore / sludge / shoegaze de Year of no Light. Il ne faudra juste plus s'attendre a apercevoir quelque reflais screamo dans leur musique car l'avenir se veut résolument écrasant.

Il faudra aussi se faire à cet autre changement dans la palette sonore de Rosetta, du chant clair. Annoncé au menu une reprise de the Cure ne laissait de toute façon pas trop de surprise quand à la teneur du chant mais ce sera l'un des guitaristes qui viendra maintenant joué de ses propres cordes en compagnie de leur habituel chanteur aux hurlement rauque. Celui-ci ne se tait pas durant le morceau mais contribue au second plan à transformer ce morceau en l'un des leur. Le rock de The Cure est donc efficacement transformé en post metal juste un peu plus "direct" que celui des étendus shoegaze lumineuse et de Wake/Lift où l'influence d'Isis n'est plus si importante et convien donc d'être décrit comme une version métalisé de My Bloody Valentine. Rosetta passe l'épreuve de la reprise avec succès et ce split en trois mouvement est partagé avec des groupes pour qui l'aube d'une nouvelle ère se lève vers de nouveaux territoires a explorer. La pochette bien été choisit.

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