Sunday, May 16, 2010

The Mongoloids - Du hardcore ... différent


Des rabbins condamnés pour avoir participer à un trafic d'organe et de faux sac à main de grandes marques? Ca ne pouvait arriver que dans le New Jersey.
L'Europe a toujours tôt fait de fustiger le Texas pour être la patrie de tout les dégénérés mais les habitants de New York ont une autre cible : Le New Jersey. Cette région est pour eux l'équivalent de la Belgique pour nous.

L'émission de télé réalité Jersey Chore mettant en scène un petit groupe de crétin filmé 24 sur 24 ont de quoi entrer en compétition avec Moundir. Un gage de qualité que n'apprécie pas vraiment les locaux mais qui explique peut-être le nom de ce groupe atypique qui n'aurait pas pu venir d'une autre région tant son hardcore semble être imbibé de substance que l'on a pas pour habitude de croiser.

La voix du chanteur divise les foules entre les partisans de cette voix rauque, entre Dwid Helion d'Integrity et Neil Fallon de Clutch, et ceux qui ne peuvent tout simplement pas la supporter. Pourtant, aucune autre voix n'aurait pu aussi bien porter une ligne de chant qui est devenu un hymne pour les fans du groupe :

I want to be free from the pain that takes my time skilled to see straight.
- Troubled waters (extrait de Time trial)

Strait Edge (mode de vie refusant la drogue, l'alcool, la cigarette et le casual sex), les Mongoloids ne revendiquent pas leur appartenance tout les quart d'heure et non rien de commun avec Minor Threat. Leur hardcore métalisé se coiffé de solis rock and roll et même d'un peu de tapping de guitar hero. Le second hymne du groupe, The Mongo stomp, en asperge un riff rappelant le générique de Denver le dernier Dinosaure pour une union contre nature qui convient parfaitement à un groupe qui se vante d'être justement un peu "différent".

Des pochettes de disque au tee shirt où l'on croise Mickey Mouse et une photo extraite de la collection de clichés black metal prise par le photographe Peter Beste, les Mongoloids ont fait une croix non seulement sur l'alcool mais aussi sur les clichés hardcore. Un grand détournement qu'aurait surement apprécier George Abidbol grâce au je m'en foutisme permanent du groupe qu'ils agrémentent d'un enthousiasme et de concerts tous plus mémorables les uns que les autres.

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