Thursday, November 26, 2009

Municipal Waste - Massive aggressive (Earache Records) 2009


Depuis leur premier album pour Earache Records, le van municipale a parcourut le monde sans s'arrêter. Tournée, alcool, excès, album et on recommence. Massive agressive est le troisième disque de Municipal Waste pour Earache Records et le quatrième au total. Huit ans de cross-over thrash / punk avec toujours les même vestes a patch et les même bandanas. Le groupe n'a pas changé mais la mode si. L'influence de la petite minorité de thrashers a grandit et d'autres se revendiquent aujourd'hui de la flamme allumé par DRI et Cryptic Slaughter. Le Party Thrash est devenu un emblème. Le marché du beer bong et du surf board ferait bien de les remercier pour tout ces exemplaires vendus à des fans enthousiastes venu faire la fête avec le quatuor Waste.

Seulement le temps passe et la fête devient lassante quand elle est forcée par la demande d'un public dont le concert est la toile de fond de la soirée, pas l'attraction principale. La ligne directrice de ce disque est donc l'agression. Moins de punk, moins de fête, plus de thrash, plus de paroles sur des films d'horreurs. Les "Hadbanger face ripp", "Beer pressure" et "Born to party" de The art of partying sont remplacés par "Wolves of Chernobyl", "Media skeptic" et "Acide sentence". Conscient d'être devenu une attraction, Municipal Waste se ressource dans le thrash et ralentit les riffs, les rends plus menaçant, moins dansant.

L'impression d'une machine fatigué est aussi un présente quand les refrains n'agrippent plus avec autant de folie que ceux des disques précédents. "Wrong answer" fera surement partie du répertoire du groupe pendant longtemps mais je n'entends plus la même envie de tout foutre en l'air et de tout exploser que les trois disques précédents dispensait. Lassitude toute personnelle ou signe de fatigue du groupe, je ne sais encore me décider à ce sujet. Je n'ai juste pas autant envie de faire tourner aussi souvent "Massive agressive" que "The art of partying" et leur album éponyme.

Désormais abonné aux annulations ou décalage de tournée, la France et Muncipal Waste dans un tango agaçant pour un fan désireux de se frotter a l'expérience live. Pas pour se lancer sur un surf board et encore moins pour partager un beer bong avec mes amis mais simplement par passion pour leur musique. J'ai envie de voir comment ces titres sont joués sur scène et si il gagne en puissance. Car malgré le manque d'explosions de caisse clair dont Dave Witte a le secret, et de sing along il reste assez de riffs pour tenir pendant l'hiver et attendre le printemps jusqu'à l'arrivée tant attendu du van municipal venu réchauffer les cœurs et les oreilles.

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