Thursday, September 22, 2005

Your first issue sucked big hairy ass

Mon Dieu ! Deux jours sans ecrire et je ne sais vraiment pas de quoi je vais parler. C'est totalement vrai, attention, ce n'est pas un gimmick, arretez de lire tout de suite si la suite de ce message prends beaucoup de place car je ne vais surement pas dire grand chose d'interessant. Maintenant que ceci est precisé je ne sais quoi vous dire homris que mes journées se passent plutot bien et ... non ce n'est vraiment pas un bon début. Et la fin en perspective ne donne même pas envie d'etre lut. Alors reprenons sur de meilleurs bases, il y a deux soirs de cela je voulais parler d'un comics que j'apprecie enormement et qui, comble du miracle, est sortis en France chez Semic dans un format pas assez couteux pour vous permettre de vous cacher derrière votre porte monnaie vide. Et a la fois, tellement bien que votre porte monnaie vous encourageras même a le vider de ses dernières piecettes pour vous acheter ces tomes (au nombre de deux). En fait, effacez cette image de votre tête car un porte monnaie parlant cela a de quoi vous traumatiser sur sept generations.

La série dont je veut parler se nomme Gotham Central et rien qu'avec un nom pareille vous savez déja de quoi elle va parler. De Batman bien evidemment. Le seul et unique justicier de Gotham City... que tout le monde connait. Ben oui parce que sinon y'as aussi Robin, Nightwing, Azrael et Batgirl avec lui mais personne n'en parle donc on leur passe dessus et on reviens a notre homme chauve souris. Donc cette série devrait parler de Batman. Mais en fait elle ne parle pas de Batman. Rembourser ! Procès ! Vengeance ? Non rien de tout cela, rangez vos avocats dans vos armoires avec les squellettes et les cadavres qui s'y trouvent peut etre et reprenez la lecture de mon article avec sérainité. Gotham Central est un comics qui s'apparente aux séries policières comme Homicide ou New York Police Blues. Une poignée de flics et leurs etats d'ames contre des hordes de criminels. Cependant on a des états d'ames et des problemes d'une tout autre dimension quand on enquete dans une ville comme Gotham City.

Et c'est la qu'enfin notre justicier tout de cuir vétu rentre en jeu. Mais indirectement. Car dans une ville ou le super héros du coin est aussi proche du psychopathe que le premier super vilain venus on se retrouve avec des crimes et des criminels d'une tout autre envergure. Qu'est ce qu'un probleme de sniper fou dans la ville de Washington quand on a un joker fou avec un fusil a lunette dans une ville comme Gotham. La c'est totalement autre chose. On ne previens plus le negociateur mais l'asile d'Arkham et ses psychologues en esperant retrouver le clown rieur avant que trop de personnes ne meurt. Car aucun doute sur cela, cet enfoiré tueras encore et encore et encore. Aucun moyen de l'arreter vraiment sans le tuer. Alors que deviens l'engagement d'un simple flic quand il a affaire a une folie meurtrière qui ne connait ni rime, ni raison logique ?

Gotham Central ne réponds pas vraiment a ses questions mais nous montre la vie et les enquetes de ces hommes et de ces femmes, de simples flics avec leur probleme plus ou moins simples, dans une ville qui ne l'est pas du tout. Toutefois, les auteurs ne versent pas pour autant dans l'exageration continue et propose des scénarios cohérents et realistes sans non plus s'arnacher a de quelconque fait scientifique ou psychologique pour consolider les maigres pilliers de leur histoire. Non, les personnages de Gotham sont juste vrai. Ont nepeut pas faire d'eux un descriptif les placant comme des etres charismatique au passé trouble. Ce sont juste des hommes et des femmes et personne ne vous demande de vous identifier a eux. On vous demande juste de lire et de vibrer au fil des pages pour que vous vous saisissiez mieux des pages de votre comics quand, arrivé a la fin, vous vous ecriez : Mais bon dieu, c'est logique, c'etait cet enfoiré ! Enquete, revelation et drame. Gotham Central vous prends a la gorge et ne lache pas prise tant que la resolution de l'enquete n'est pas inscrite noir sur blanc dans de magnifiques cases ou l'on retrouve une ambiance de roman noir. Essentiel pour une série de ce type ou les muscles de leurs cerveaux et de vos coeurs qui travaillent le plus. Alors on prends le porte monnaie, on va dans le magazin et on me fait le plaisir d'investir. Bonne lecture.

1 comment:

ptitétoile said...

En fait ça valait le coup de lire jusqu'au bout cet article (même pas en diagonale)... ça m'a l'air sympa Gotham Central !

J'ai comme l'impression que tu fais moins de fautes d'orthographe, et que t'écris de mieux en mieux...

Par contre, poster un commentaire n'aura pas été une mince affaire...