Friday, October 21, 2005

Ce titre est provisoire

Je n'ai encore jamais été et ne serait surement jamais un voleur. J'ai, bien sur, subtilisé des objets dans des magazins, et mes parents se souviennent peut-être de ce fameux playmobile que je cachais derrière mon dos. Mais il y a une différence dans mon vocabulaire entre l'action de voler et le voleur. Le vol est un acte que l'on commet de temps à autre. Le voleur vie du vol lui. Ses actions sont rythmés par le vol. Et lorsque vous partez en vacance, le voleur continue de venir voler chez vous. Ca ne s'arrete jamais. Pas de trêves et surtout pas de compromis. Prenez John Dortmunder. Voleur patenté depuis des lustres, il a même rencontré sa femme par le biais d'un vol dans un supermarché. Qu'y a t'il de plus romantique, vous pouvez me le dire ? Non bien sur, vous ne le pouvez pas, vous êtes le lecteur et je tiens les râmes. Donc je continue. Mr Dortmunder est donc un véritable voleur. Et ses amis le sont aussi tous, des voleurs et des escros. Mais pas fonciérement mauvais, n'allez pas croire les portraits shématique et gribouillé que l'on peut faire d'eux. Etre voleur n'equivaut pas a violer les femmes et les enfants d'abord. Etre voleur, plus qu'un métier, c'est une vocation.

Or, un soir ou John se mettait au travail avec un de ses camarades, il se retrouve nez à nez avec le propriétaire de la maison. Un milliardaire qui n'avait rien à faire là, et a plusieurs titres d'ailleurs. D'une part la maison etait placé sous contrôle d'un juge étant donné le statut financier du milliardaire. Et en plus il s'y trouve avec sa maîtresse, une innocente jeune fille qui a posé dans le, tout aussi, innocent magazine qu'est Playboy. Les deux hommes qui n'etait censé jamais se rencontrer se retrouve alors face à face. L'un a bout du canon et l'autre tenant la crosse de l'arme. Et bien entendu, celui qui tiens le flingue, ce n'est pas John Dortmunder. Vous voyez comme je vous disais que l'on se fait une fausse idée sur les voleurs. D'ailleurs le matin même, il avait reçut une bague de la part de son épouse. Une bague hérité d'un viel oncle et doté, normalement, du pouvoir de procurer de la chance à quiconque la possederait. On vous fait parfois des cadeaux totalement inutile quand on est en couple, mais celui ci vallait tout de même vraiment le coup. Or, a l'arrivé de la police, suite a l'appel de l'innoportun milliardaire, celui ci déclare a l'agent de police que la bague que porte John Dortmunder est en fait à lui !

Le voleur deviens volé et quand l'ordre des choses est bousculé, rien ne va plus. Une expedition est alors mis en marche, une assemblée de voleurs, de conducteurs de taxis, de crocheteurs de serrures et autres expert en filouterie se mets en marche derrière John Dortmunder. Car voila, volé un voleur, ça fait rire tout le monde, mais volé un milliardaire c'est tout autre chose. Et puis , au pire, qu'est ce qu'on risque ? Voila donc ce que pourrait etre le quatrième de couverture de ce livre si il avait été redigé par mes soins. Ce ne serait pas rentré sur toute la page et on aurait surement dut rajouter un cinquième de couverture, une première ! Mais afin de faire plus court, j'emprunterais au journaliste et au gens du marketing leur "talent" pour resumer en une ligne le contenus de ce livre : C'est comme Ocean Eleven mais avec une bande de bras cassés. Autant Andy Kelp et John Dortmunder sont des voleurs aguerris, autant leurs exploits tiennent tout de même plus du coup de chance gigantesque et de l'experience que d'une véritable technique efficace à 100% Et de toute manière, si ils etaient si bons que ça, ils ne se trouveraient pas avec John Dortmunder.

Au pire qu'est ce qu'on risque est le premier livre de Donald Westlake qui a eu le bonheur de se touver entre mes mains, et au bout de quelques pages j'avais comprit pourquoi certain l'insultait en le traitant de "genie". Il y a dans le style de Westlake et dans son humour quelque chose de frais et d'intemporelle. On ne fais pas dans la grosse blague, dans la tarte a la crême ou dans la blague de cul. Westlake se moque du monde, de leurs manières, de leurs croyances, de leurs caracthère. Tout ce qui fait des individus ce qu'ils sont et toute l'absurdité de leur vie est tourné en dérision dans ses livres. Et plus precisement dans ce livre. Dortmunder est un personnage attachant mais très souvent idiot, impulsif, colérique et totalement inculte. On se demande même comment a t'il put emprunter une carrière qui demande tout l'inverse de ce qu'il est, et comment reussit il a subvenir à ses besoins et à ceux de sa femme. Quoi que celle ci travaille toujours. Il faut bien contrebalancer un peu avec la malhonneteté de son mari. Dortmunder et ses compagnons ne sont, de toute manière, pas de mauvaises personnes. Pas des violeurs, des bourreaux d'enfants ou des milliardaire. Juste des hommes sympathique et bourrés de défaut. Vous devriez donc vous retrouvez dans eux et apprecier ce livre à sa juste valeur. De toute manière, au pire, qu'est ce que vous risquez ?

3 comments:

Anonymous said...

Tu m'as donné envie de lire ce bouquin, alors je vais juste dire Miam et le mettre sur ma liste d'ouvrages à lire qui s'allonge de plus en plus (entre le dernier Neil Gaiman, l'Alchimiste dont m'a parlé Pierre-A Oâh ! un nouveau surnom !...)
Je ne te ferai pas l'affront de relever toutes tes fautes parce-que ça ferait un commentaire plus long que tes trois sympathique paragraphe (désolé) mais une chose à retenir pour la prochaine fois, le titre d'un livre doit être soit en italique soit souligné, c'est une convention et ça évite les embrouille parce-que au début j'avais du mal à comprendre ta phrase...
Voila, enfin l'essentiel, c'est que tu donnes envie de lire donc que tu arrives à un truc qui n'est pas forcément facile pour tout le monde. Reste à soigner la forme et à te relire pour éviter des fautes qui ne sont parfois que des fautes de frappes parce-que tu veux aller trop vite...
Bona to Vada.

Hororo said...

Bon ok, je vais tâcher de faire de plus en plus attention, mais j'ai pourtant l'impression de m'améliorer, non ?

Anonymous said...

donc ok, vendredi médiathèque et je prends le bouquin

merci !