Wednesday, October 26, 2005

Insane digital grindcore ?

Si vous arrivez au 32 rue du Breuil en empruntant les differentes routes qui partent de la gare de Epinay sur Orge et que, arrivez devant la porte, vous escaladiez les quelques marches pour ensuite emprunter l'escalier face à vous, le vieux truc en bois qui part en spirale, vous pourriez alors regarder sur votre gauche et jetter un coup d'oeil à la petite bibliothèque. Les bibelots et les decorations d'interieurs sont des indicateurs essentiel pour tout bon detective de la criminel, ou pour tout les decorateurs et reporters tout terrains des magazines Art & Decoration, mais le passioné se pencheras toujours vers la bibliothèque, la discothèque ou la DVDthèque du propriétaire pour se faire une idée plus precise de ce dernier. Vos petits radars en état de marche vous pourrez alors decouvrir une masse consequente de romans noir en provenance de quelques auteurs principaux, David Peace, Donald Westlake, James Ellroy, puis quelques egarés; laissés encore sans cousin, et uniquement lié par une collection avec leur frères, membre d'une famille nombreuse sans cesse en expansion.

Il n'y a pas que du Noir dans ce que je lis, mais pas beaucoup de comédie et encore moins de Prix Goncourt. Le Noir c'est mon dada, et je ne cesse de jeter des oeils indiscrets sur les étagères des zones de l'entrepôt ou je travaille chaque jour pour reperer d'autres auteurs, ou de nouveaux chapitres à collecter afin de completer ma connaissance des auteurs que je suis. De même qu'avec la musique, je cherche d'une part des classiques responsable des fondations du genre que j'apprecie, mais aussi des auteurs plus recents qui me feront passer quelques heures agreable en leur compagnie ou m'absorberont pour me raccracher dans les ruelles sombres d'une grande ville americaine. Des immeubles en ribambellle et un privé à chaque coin de ruelle sombre, surveyant les agissements du prochain tueur en série ou d'un innocent cambrioleur qui ne cherchait qu'as faire son beurre sur le dos des gens assez idiot pour laisser leur maison avec des objets de valeur à l'interieur. Non, mais quelle idée aussi ?

Le Noir ce n'est pas seulement la couleur de la violence, mais c'est surtout la couleur des criminels, des gangsters, des repris de justice, de tout ceux qui aigssent en dehors des conventions de la loi ou qui se chargent de la faire respecter. Le Noir c'est à la fois le polar, le thriller, la comedie satirique ... Je ne citerais rien de plus car je risquerais de montrer mon manque crucial de vocabulaire. Mais vous comprenez ce que je veut dire ? Le Noir, ce n'est pas uniquement les films de Boggart ou les privés sauvent les demoiselles en detresse. C'est un ensemble massif. Tel l'immeuble de bureau qui contiens une vingtaine de sociétés aux activitées diverses, le Noir abrite tout ce que les auteurs veulent bien dire au sujet des hommes (principalement) dont le rapport avec la Loi à toujours été une difficile relation de haine et de haine. Si cet litterature me passione ce n'est pas car j'aimerais moi aussi être a la place de ces gens. J'ai assez passé de temps dans des cours de psychologie pour savoir qu'une analyse ne se faisait pas aussi simplement. Les rapports de cause à effet sont d'une evidence discutable quand on entre dans le domaine de ce cher Sigmund, et je n'ai pas non plus envie de faire progresser la suite de mon article dans ce sens.

La mafia et ses ramifications m'ont, par exemple, toujours interessé. Mais pas parce que je suis un fanatique de Tony Montana. Mais parce que j'aime conna^tre ce qui se passe derrière les rideaux une fois que le spectacle est finis. Le soir, on rentre chez soi et on s'endort dans son lit douillé. Mais que fait le reste du monde ? Comment vit il ? Et pendant que je respire un petit air pur sur le bord d'une route, qui manipule mon avenir ? Suis je ausi libre que l'on veut me le faire croire ? Qu'est ce la violence dans notre société ? Tout cela, le Noir le traite, d'une manière romancé, mais il le traite. Les personnages sont confrontés à la realité et doivent agir envers et contre tout pour ne pas sombrer plus. Chacun reagit de la manière qu'il veut. Le héros du Couperet, de Donald Westlake, tente d'obtenir une place de Cadre en eliminant la concurrence, litteralement, tandis qu'un cadavre est retrouvé dans une rolls, dans un roman de Michael Connely. Une autre façon d'éliminer la concurrence ? Ou y'as t'il plus que cela ? Le héros de Noir se doit de faire attention à tout ce qui l'entoure. Il tire de la moindre phrase et du bout de rideau mal mise en place une information essentielle.

Le detective privé est le psychanalyste du monde. Il tire des détails et des revelations les conclusions qui feront avouer les coupables. A l'inverse, le criminel envisage toutes les possibilités pour se défaire des liens de la justice et se plongent dans l'obscurité en ne laissant rien derrière lui. Et ce n'est pas le bout de rideau qui dira grand chose à la police. le Noir est donc la vision ombragé mais eclairé de notre monde, qu'importe l'epoque, et qu'importe le lieu. Le Noir n'est pas un mode d'emploi pour devenir criminel ou pour dejouer les manipulations mais c'est une manière de voir le monde et de l'apprehender. Ce que l'on retiens d'un bon polar et d'un bon thriller c'est l'attention au détail. Ce que l'on retiens d'une bonne satire c'est sa manière de decortiquer, par exemple, la nature humaine. Ce que l'on retiens de tout ces livres c'est une meilleur acuité visuel de notre vie. Conan Doyle n'as pas fait que partcipé au lancement d'un genre de litterature, il a crée une philosophie nouvelle. Tout se cache derrière le bout de rideau, mais seulement si vous le soulevez correctement.

4 comments:

Hororo said...

Merci pour le "ecrit bien". Désolé pour accents, mais je te promet que je fais de plus en plus attention. Et mon blog est blanc parce que je l'aime bien comme cela. Sobre.

Hororo said...

ah si, tiens, un petit truc en plus. Essaye de trouver, et je parie que tu le trouveras sans problême, "le Poête" de Michael Connely. C'est une bonne manière de commencer le roman noir moderne je trouve.

Anonymous said...

je ne crois pas qu'en regardant mes mangas, mes cds de rock de métal et de rap ainsi que tous mes livres d'héroic fantasy, de fantastique mes jeux vidéos puissent se faire une idée de ma personnalité, tout simplemement parce que ma capacité de raisonnance n'est pas identique à celle des autres ( comprenez ça comme = je suis un peu con )
mais peut-être que colombo en est capable

Hororo said...

Hmm, non. Quoi que l'on peut voir des liens entre tes différents centre d'intêret. Ou tout simplement que tu es un adolescent d'une certaine tranche d'age. Mais par exemple, dans un livre de Connely, l'inspecteur Boch remarque que, dans la maison d'un couple, il n'y a pas de photo des personnes ensemble, ce qui peut etre un signe que le couple n'allait pas bien et vivait chacun de son coté. Ce n'est pas une preuve, mais une intuition qui peut amener a poser certaines questions.