Saturday, October 29, 2005

Decimating the moshers

Avant hier je parlais avec une collègue de Amélie Nothombes. Il se trouve qu'elle en est fan et que je suis un inculte qui vois cette auteur comme un autre phénomène inutile à ranger dans les bacs à solde pendant que le monde entier devrait lire, et pleurer, se rouler par terre et hurler à la mort, en lisant Hubert Selby Jr. Auteur sur lequel Nostombes et ses cohortes empruntent beaucoup trop. Lui demandant de me conseiller un de ses ouvrages, pour que je puisse me faire une idée moi même, elle m'explique alors que les livres de Nothombes ont une certaine importance pour elle. A chaque fois qu'elle en a lut un, celui ci convenait parfaitement à son état lors de la lecture. Il est donc normal que, se retrouvant dans cet auteur elle en soit fan. Un artiste ça peut etre un type de passage, un ami fidèle, ou alors votre âme soeur. La personne en laquelle vous trouvez un reconfort et une comprehension de vos problêmes sans jamais avoir besoin de lui expliquer d'ou vous venait et sans même l'avoir rencontré.

Chimaira n'est pas vraiment mon âme soeur mais il se produit un phénomène sensiblement identique dans ma vie. A chaque nouvel album, ces messieurs evoluent de telle manière qu'ils suivent mon évolution du moment. Ma découverte de Chimaira se fit à leur signature sur Roadrunner. Je cherchais alors des groupes un peu plus underground et surtout plus Metal. Mélangeant des influences Death a des élements electronique, le tout bordé d'une sensibilité "moderne" (pour ne pas dire néo); moi, petit être fragile qui sortait de Korn et continuait de tenir la porte pour laisser passez les Deftones et quelques autres, je me suis pleinement retrouvé dans leur son. Viens alors le tant attendu premier album. L'achat se produit quand je trouvais le dit CD dans un bac à solde de Gilbert, le même jour ou je me suis d'ailleurs décidé a prendre "Human 2.0" de Nasum. Je débutais donc dans le millieu extrême et je n'etais pas encore totalement prét a partir de mon petit néo douillet.

Retrouvailles avec les petits élements Death et les grosses phases plus néo, il y avait quand même quelque chose de plus sombre et d'agressif qui me convint de rester à bord dans cette période troublé ou je ne savais plus a quel saint me voué. Saint "Viens que je me démonte la tête avec des blast beats" ou Saint "Houal, mais je vais rester avec mon petit refrain mélodique quand même". Chimaira proposant une alternative, un compromis a cette indecision, j'etais très heureux de les trouver sur mon chemin. Et puis "Jade" bon dieu ! "Jade" ! Enfin bref, le temps passe, j'écoute attentivement et apprend par coeur "Pass out of existence" quand arrive enfin son successeur, "the Impossibility of reason". Le Metal, ça me connait, enfin c'est ce que je devais me dire à l'époque. Donc un album plus Metal, plus Thrash et plus Extrême. Mais, mais ... mais c'est le bonheur. Au lit les ronflement néo metal, bienvenue les hommages a Slayer, les growl confirmés et les accélerations à la double. N'étant plus aussi proche de l'adolescence, pleine d'energie et de rage à depensé, je suis tout de même assez touché par l'hymne "Pure hatred" et son gros refrain qui feras sans doute decroché les machoires de tout une génération de fan lors des concerts.

Encore une fois, Chimaira s'accroche, évolue, experimente et propose un repas garnis de tout ce qui conviens à mes gouts du moment. Viens alors le troisième et dernier opus en date. Annoncé comme le nouveau "Reign in blood" (l'album de THrash que beaucoup s'accorde à considérer comme étant parfait), encore une fois, Chimaira surprend et passe par la porte de derrière pour asséner son coup de marteau. Non, cet album éponyme n'est pas un album de Thrash pure comme le fantasmait les "directeurs artistique" de Rozdrunner. Plus d'experimentations, encore plus de violence, et des chansons longue et plus complexe. On ne rentre pas dans un registre progressif tout de même, mais quand on proposait avant des gros refrains fait pour que les gamins s'amusent bien dans la fosse, il est normale que la transition, vers plus de riffs et des chansons plus lente, se fasse lentement. Attendons le prochain album pour voir si Mark Hunter et ses amis avaient embarqués des albums de Opeth pendant leur tournée. Mais encore une fois, oui encore une fois, Chimaira me suis dans mon évolution et deviens une bête toujours aussi interessante. Par contre, leurs albums précedents ont un air beaucoup moins savoureux. Finis les refrains néo et les gros riffs pour faire bouger la tététe en ryrythme. Je ne dis pas que je ne réecouterais jamais "the Impossibility of reason" avec plaisir. Mais de loin vu d'ici, la perspective de revenir ne serait ce que temporairement au son des années précédente. Et bien cette idée ne me séduit pas trop. Mais la horde se rapproche de plus en plus d'un album ultime et exceptionnel. Les idées sont là, les riffs, les musiciens. Reste plus qu'as trouver le bon temps de cuisson.

4 comments:

Anonymous said...

je me demandais comment tu fais pour te souvenir de tous les groupes que tu écoutes, car tu en écoutes TELLEMENT !

Hororo said...

Je me suis fait une liste sur un site :
http://www.cd-tracker.com/item_list_v2.asp?UserID=9877
Mais ça ce sont uniquement les albums que je possède. Maintenant pour tout les autres, c'est juste une question d'intêret. Quand on aime, on se souvient.

Anonymous said...

ouch...
664...
j'en connais à peine le quart... hallucinant...
j'ai jamais vu d'Ep dans le commerce... normal ?
je suis en train d'écouter un morceau de machine head que je n'avais pas " left unfinished "
pas mal... c'est vraiment mon groupe de métal préféré...
eh merde ma mère gueule, elle aime pas les hurlements, fais chier...^^

merci pour ta liste

Hororo said...

Hmm, si tu en as surement déja vu. Un EP c'est un mini album, un six titres si tu veut. Bon il y a des albums complet de six titres, mais bon ... merde, je me pert. En gros le EP c'est un album avec des chansons dessus, mais qui ne constitue pas un album complet.
...

Bon allez, on change de sujet histoire de me sauver la mise. Va donc sur le site de Century Media et télécharge donc un peu de God Forbid, de Carnal Forge et de the Haunted. Rien de tel qu'un bon bol de Thrash pour mettre d'aplomb :
http://www.centurymedia.com/us/