Ce que je deteste le plus quand j'achète un nouvel album c'est la bon dieu de languette plastique collé avec deux tonnes de cette fameuse colle dont on vantait les mérites quand j'étais jeune en accrochant un type a un platond. Un peu plus loin, à la deuxième position, se trouve les stickers de publicités. Ceux qui vous annoncent que ce nouvel album est le meilleur de l'année alors que l'on est le 1er janvier ou les multiples citations d'obscures magazines allemand, ou encore, et c'est de ce cas là dont je voudrais parler, les disgretions sur la composition du groupe. Avec des anciens membres de. Sous entendu, si vous avez aimé ceux là, vous apprecierez aussi the Esoteric est un groupe composés d'anciens membres de Today is the Day et de Sunny Day Real Estate donc avec une équation de ce type on devrait se trouver devant un groupe de grind/death/noise/rock. Ouais ... comment dire ... ce n'est pas du tout ça, mais alors pas du tout. Ce n'est pas mauvais, attention, loin de là, mais a l'instar des messages des présentateurs de journaux censés eloigner les enfants des ecrans quand on a droit a des images plus choquantes, et bien je vous l'annonce sollenellement : Si vous aimez ces groupes, vous n'aimerez pas forcement the Esoteric.
Peu d'influences Hardcore a première vu dans ce mélange de groupe et pourtant ce sont des riffs bien hardcore (mais pas metalcore) qui fuse entres les mélodies plutot rock (et donc convenant assez a la reference a Sunny Day Real Estate). Tout de suite, une seule envie, mettre ce CD dans le panier emocore pour en finir vite. Or, ce n'est pas possible, d'une part car l'influence hardcore est joué avec une envie pressante de se jouer des régles sans pour autant trop bousculer la chanson et la rendre agréable et mémorable. Pourtant aucune voix chanté ne fait son apparition et c'est un cri clair et puissant qui tiens le micro, assez clair pour que l'on comprenne la plupart des paroles, mais aussi assez puissant pour que l'émotion brut sois ressenti. Un format peu évident, des cris ecorchés, des riffs hardcore et des mélodies rock, est on en présence d'un individu unique ? Franchement, autant j'aime beaucoup cet album, autant je ne peux pas le regarder comme une petite merveille d'originalité pour la simple et bonne raison que si les mélodies sont excellentes et les riffs bien joués, ce n'est pas encore un cocktail inimitable et il y a un petit gout de déja entendu dans tout cela. Ce n'est pas vraiment definissable mais quand je pense a Beecher et que j'ecoute ce groupe, je vois un trop gros parallèle se former et pas assez de folies (comme les défunts britanniques) pour ensencer cet album.
Par contre, les mélodies vallent a ce disque une mention speciale et cela sans que l'energie, quoi que jamais moshisante ou débordante, ne sois perdus. Des interludes electronique avec quelques relans de trip hop viennent aussi donner une coloration plus moderne et aussi plus originale mais l'on est encore loin d'une véritable inclusion réussis au sein des "véritables" ritournelles et pas uniquement dans les interludes liant le tout. Dommage d'ailleurs aussi que tout sois aussi bien lié car malgrès les efforts pour rendre chaques plages unique, l'émotion à fleur de peau ne cesse presque jamais, hormis dans des moments plus euphorique car laissant place a des effets de guitare de toute beauté, délais et échos laissent alors respirer de fraiches mélodies et brisent le rythme imposés par la voix toujours sur la rupture. Ce flot d'émotion qui rend si frais cet album pose donc un probleme quand il s'agit de differencier les plages et finalement on s'enfile avec plaisir tout cela mais les meilleurs moments de l'album ne sont alors réduit qu'a des moments dans des chansons et pas des chansons unique. Exception faite tout de même "Your new burden", la plus belle réussite de l'album qui démontre le talent de the Esoteric et ouvre une voix pleine d'espoir pour eux quand sortira leur second effort. Pour l'instant il n'y a rien a redire hormis une quête d'identité agréable et parfois surprenante qui confère a ces 13 plages une constante, la qualité et jamais la monotonie.
Thursday, March 30, 2006
Wednesday, March 29, 2006
Torche - Torche (Robotic Empire) 2005
Quand on aime le rock and roll avec des majuscules, c'est à dire le rock qui a la classe, le rock qui dur et qui ne ramollit pas a la cuisson et bien on est forcé d'aimer Torche. L'inverse n'est pas possible. Ce serait un peu comme être chrétien et ne pas aimer Jésus. Cela vous rend plus original auprès de vos amis et cela vous donne de la matière pendant les conversations mondaines mais vous finirez toujours pas recevoir des jets de pierre pour avoir oser commetre une telle ignominie. Pourtant, Torche n'est pas encore très connus et pour cause, ce n'est que leur premier album et en plus ils sont signés sur un label assez peu distribué, mais de qualité, Robotic Empire (Kayo Dot, the Now, Pg99). Label qui leur conviens d'ailleur d'autant plus que Torche n'est pas le sauveur du rock and roll comme aime le proclamé Rock and Folk ou Kerrang ! toutes les deux semaines a propos d'un nouveau groupe de jeunes gens qui viennent de comprendre que l'on pouvaient tiré sur une corde de guitare et que cela faisait du bruit. Et n'allez pas croire que je fustige Kerrang ! ou ce type de presse en employant leurs propres armes, ce qui serait le comble de l'hypocrisie. Oui, ma première phrase était hyperbolique mais je doute que vous puissiez la contredire.
Quelle alchimie a bien put être a l'origine de ce groupe ? Ca je n'en aucune idée mais de toute façon je ne suis pas là pour discourir sur des hypothèses mais pour parler d'un album bien concret. A première vue, la pochette ne paye pas de mine et ne semble donner que peu d'indication sur le contenu. Des couleurs chatoiyantes, des fleurs, une explosion de lave ? Et d'abord pourquoi un volcan ? Parce que les volcans sont de bons symbole pour reprensenter l'age de pierre, et de quel age de pierre parlons nous ici ? De celui du metal, enfin surtout de celui du doom, black sabbath en somme. Oui, je parlais d'un groupe de rock au début, mais ne vous y trompez pas, rien n'a changé entre temps. C'est juste que quand on pratique du doom, on est généralement triste. Mais l'arc en ciel et et les fleurs blanches dans le fond trahissent déja le propos, Torche est là pour vous faire sourire. Mais pas un sourire prélude a un rire gras, a moins que ne tenniez une bouteille de biere dans la main ce qui peut très bien convenir a l'ecoute de ce disque, mais un sourire de joie. Celui que l'on sort quand on entend une mélodie terrible vous remuez la colonne vertable et s'insinuez dans vos neurones pour que tout se remue a l'interieur de vous même. Groovy baby ! Yeaah ! Excusez moi cet emprunt a Howard Dean, mais ce groupe le mérite.
Alors qu'est ce que Torche ? Et bien d'abord ce sont des riffs bruts, lourds mais assez mélodique avec une bonne dose de gresillement salutaire mais jamais assez pour en arriver a l'overdose. Torche est un groupe que vous pourriez faire écouter avec votre maman nostalgique de Jimmy Hendrix mais avec un peu plus de decibel. Du coté de la voix, c'est un chanteur a la voix confirmé et toujours mélodique, un peu a la Black Sabbath mais beaucoup moins nassilarde, donc beaucoup plus apte a faire de toutes ces plages des mélopées encore plus entrainante qu'elle ne l'était déja grace au feu sacré de tout les musiciens positionnés derrière lui. Si il ne fallait en entendre qu'une ce serait Vampyro, le futur single repris en coeur par tout le public pendant le concert, un texte original et un peu étrange mais que vous aurez envie de chanter a tue tête. "Harakiri, missionary, vampires own the night, accept defeat and run !". Dommage que tout cela sois si cours. Parce qu'avec 10 titres enfilés sur un peu plus d'une demi heure et un titre final doomien avec un gros riffs gras qui s'étirent cela vous fait un paquet de chansons bien trop courtes. Et pour tant l'inspiration est là mais, semble t'il, les quatres ne veulent pas s'endormir sur leur lauriers et préfèrent ne pas trop repeter ses riffs accrocheurs. On ressort alors de cette écoute avec le sourire et une forte envie de se repasser tout cela une seconde fois.
Certains appelent ça du retro metal, un peu comme the Sword en gros, mais moi j'appelle ça tout simplement un très bon groupe entre le doom et le rock pure et dure.
Quelle alchimie a bien put être a l'origine de ce groupe ? Ca je n'en aucune idée mais de toute façon je ne suis pas là pour discourir sur des hypothèses mais pour parler d'un album bien concret. A première vue, la pochette ne paye pas de mine et ne semble donner que peu d'indication sur le contenu. Des couleurs chatoiyantes, des fleurs, une explosion de lave ? Et d'abord pourquoi un volcan ? Parce que les volcans sont de bons symbole pour reprensenter l'age de pierre, et de quel age de pierre parlons nous ici ? De celui du metal, enfin surtout de celui du doom, black sabbath en somme. Oui, je parlais d'un groupe de rock au début, mais ne vous y trompez pas, rien n'a changé entre temps. C'est juste que quand on pratique du doom, on est généralement triste. Mais l'arc en ciel et et les fleurs blanches dans le fond trahissent déja le propos, Torche est là pour vous faire sourire. Mais pas un sourire prélude a un rire gras, a moins que ne tenniez une bouteille de biere dans la main ce qui peut très bien convenir a l'ecoute de ce disque, mais un sourire de joie. Celui que l'on sort quand on entend une mélodie terrible vous remuez la colonne vertable et s'insinuez dans vos neurones pour que tout se remue a l'interieur de vous même. Groovy baby ! Yeaah ! Excusez moi cet emprunt a Howard Dean, mais ce groupe le mérite.
Alors qu'est ce que Torche ? Et bien d'abord ce sont des riffs bruts, lourds mais assez mélodique avec une bonne dose de gresillement salutaire mais jamais assez pour en arriver a l'overdose. Torche est un groupe que vous pourriez faire écouter avec votre maman nostalgique de Jimmy Hendrix mais avec un peu plus de decibel. Du coté de la voix, c'est un chanteur a la voix confirmé et toujours mélodique, un peu a la Black Sabbath mais beaucoup moins nassilarde, donc beaucoup plus apte a faire de toutes ces plages des mélopées encore plus entrainante qu'elle ne l'était déja grace au feu sacré de tout les musiciens positionnés derrière lui. Si il ne fallait en entendre qu'une ce serait Vampyro, le futur single repris en coeur par tout le public pendant le concert, un texte original et un peu étrange mais que vous aurez envie de chanter a tue tête. "Harakiri, missionary, vampires own the night, accept defeat and run !". Dommage que tout cela sois si cours. Parce qu'avec 10 titres enfilés sur un peu plus d'une demi heure et un titre final doomien avec un gros riffs gras qui s'étirent cela vous fait un paquet de chansons bien trop courtes. Et pour tant l'inspiration est là mais, semble t'il, les quatres ne veulent pas s'endormir sur leur lauriers et préfèrent ne pas trop repeter ses riffs accrocheurs. On ressort alors de cette écoute avec le sourire et une forte envie de se repasser tout cela une seconde fois.
Certains appelent ça du retro metal, un peu comme the Sword en gros, mais moi j'appelle ça tout simplement un très bon groupe entre le doom et le rock pure et dure.
Tuesday, March 28, 2006
Deftones - Around the fur (Maverick) 1997
Il y a de cela quatre à cinq ans, j'étais un vrai malade de neo metal. Vous pouviez me citer n'importe quel groupe et j'étais au courant de ce qui se passait. La musique me plaisait, l'attitude aussi, rebellion adolescente soufflant bien fort dans mes veines et m'emportant dans ce millieu qui se gargarisait de cette même substance. Mais récuperer une emotion aussi particulière n'est pas donné a tous et il faut avoir un vrai génie a coté de soi pour insérer dans une petite plaquette de plastique cette dose d'adrenalyne mélangé a cette terrible envie de glander et de regarder le monde s'effacer devant soi. Un album y arrive a la perfection et cet album est "Around the fur" des Deftones. Je suis un fan de Deftones, et cela malgrès mon départ de toute musique neo metallique. Je ne regarde plus avec admiration ces artistes mais comme des personnes encore un peu coincés dans une époque. A l'exception d'un groupe, les Deftones, ceux qui ont grandis avec moi et m'ont accompagner dans ses journées ensoleillés ou l'on pouvait marcher pendant des heures sans être importunité par aucune préoccupation. Le futur n'existait plus, seul comptait les Deftones. C'est d'ailleurs pour cela que je pense que cet album n'est pas vraiment écoutable avec autant de bonheur pour quelqu'un qui n'aurait pas vécu avec étant ados car c'est un album adolescent.
Tout comme les plus grandes merveilles de ma discothèque, je peut revenir sur cet album et découvrir encore des sons que je n'avais pas perçus auparavant malgrès le nombre incalculable de fois ou j'ai enfourné ma copie cassette de cet album dans mon walkman. Et ce n'est pas parce que cet album est une folie progressive travaillé jusqu'a l'os avec mille tonnes d'effets mais parce que à travers l'enregistrment de ces sessions on ressend le caractère fugeux et imprevisible des musiciens. Terry Date a dut bien s'amuser pour tenter de concenter ces 4 types sur l'enregistrement, surtout le dénommé Chino Moreno, parait il, et c'est très crédible quand on l'écoute chanter, toujours défoncé a coup de mariejeanne pendant tout l'enregistrment. Chaque souffle lent et suave semble exhaler une bouffée de fumée envoutante tandis que ses cris transpercent les riffs metallique de son compagnon, Stephen Carpenter. C'est d'ailleurs une erreur que de voir les Deftones dans un genre comme le neo metal car malgrès les influences diverses des musiciens, ce sont bien des riffs metal et pas des petites excursions timidement auréolés de distorsion qui sortent des enceintes quand on pousse le volume Encore une grande différence avec leur compère des années 94, pas de pretentions a vouloir être plus que tout le monde, juste être et laisser le reste venir.
On a souvent comparé la musique des Deftones a la marée et ce n'est pas faux. Tout comme l'ocean, le calme fait place a la violence et il suffit semble t'il d'un mouvement d'aile de papillon, ou d'un claquement de cymbales, comme dans "Be quiet and drive (far away), pour que la dynamique reparte comme si elle ne s'était jamais éffacé. Un vrai miracle que l'on doit a la section rythmique exceptionelle de ces quatres californiens, ils avaient beau être jeune et plein d'énergie mais ils savaient exactement quand laisser planer le doute sur leur revirement énergique ou quand s'arrêter pour qu'une ombre plane et attrape l'auditeur comme sur le saisissant "Mascara", doux et séduisant mais ou une pointe de malaise s'installe dans cette conclusion cynique a une bien aimée, Well it's too bad you're married ... to me. Il n'y a pas de formules miracle pour composer un tel album et pas non plus d'equations qui définirait parfaitement les racines de ce son. Des mélodies rock comme les produisent Depeche Mode, the Cure, Failure. Des riffs Metal que la production rend pareille a des grincements de tole contre des murs. Et puis cette basse et cette batterie, présente toujoursavec force et legereté mais toujours avec un dynamisme incroyable. "Around the fur" est indubitablement un enfant des années 90, sauvage et glandeur, a deux doigt de tomber dans le vide mais ricannant toujours accroché a la rampe. Les paroles de Moreno ne laissent pas filtrer de thèmes précis mais l'on y devine le besoin de tout foutre en l'air et c'est exactement pour cela que contrairement a Korn qui n'a pas fait que des merveilles, les Deftones continuent d'être dans le coeur de la plupart de leurs fans de l'epoque. J'ai vécu avec ce disque comme avec aucun autre et je m'y replonge encore non pas avec une pointe de nostalgie mais tout simplement parce qu'il est unique et excellent.
Tout comme les plus grandes merveilles de ma discothèque, je peut revenir sur cet album et découvrir encore des sons que je n'avais pas perçus auparavant malgrès le nombre incalculable de fois ou j'ai enfourné ma copie cassette de cet album dans mon walkman. Et ce n'est pas parce que cet album est une folie progressive travaillé jusqu'a l'os avec mille tonnes d'effets mais parce que à travers l'enregistrment de ces sessions on ressend le caractère fugeux et imprevisible des musiciens. Terry Date a dut bien s'amuser pour tenter de concenter ces 4 types sur l'enregistrement, surtout le dénommé Chino Moreno, parait il, et c'est très crédible quand on l'écoute chanter, toujours défoncé a coup de mariejeanne pendant tout l'enregistrment. Chaque souffle lent et suave semble exhaler une bouffée de fumée envoutante tandis que ses cris transpercent les riffs metallique de son compagnon, Stephen Carpenter. C'est d'ailleurs une erreur que de voir les Deftones dans un genre comme le neo metal car malgrès les influences diverses des musiciens, ce sont bien des riffs metal et pas des petites excursions timidement auréolés de distorsion qui sortent des enceintes quand on pousse le volume Encore une grande différence avec leur compère des années 94, pas de pretentions a vouloir être plus que tout le monde, juste être et laisser le reste venir.
On a souvent comparé la musique des Deftones a la marée et ce n'est pas faux. Tout comme l'ocean, le calme fait place a la violence et il suffit semble t'il d'un mouvement d'aile de papillon, ou d'un claquement de cymbales, comme dans "Be quiet and drive (far away), pour que la dynamique reparte comme si elle ne s'était jamais éffacé. Un vrai miracle que l'on doit a la section rythmique exceptionelle de ces quatres californiens, ils avaient beau être jeune et plein d'énergie mais ils savaient exactement quand laisser planer le doute sur leur revirement énergique ou quand s'arrêter pour qu'une ombre plane et attrape l'auditeur comme sur le saisissant "Mascara", doux et séduisant mais ou une pointe de malaise s'installe dans cette conclusion cynique a une bien aimée, Well it's too bad you're married ... to me. Il n'y a pas de formules miracle pour composer un tel album et pas non plus d'equations qui définirait parfaitement les racines de ce son. Des mélodies rock comme les produisent Depeche Mode, the Cure, Failure. Des riffs Metal que la production rend pareille a des grincements de tole contre des murs. Et puis cette basse et cette batterie, présente toujoursavec force et legereté mais toujours avec un dynamisme incroyable. "Around the fur" est indubitablement un enfant des années 90, sauvage et glandeur, a deux doigt de tomber dans le vide mais ricannant toujours accroché a la rampe. Les paroles de Moreno ne laissent pas filtrer de thèmes précis mais l'on y devine le besoin de tout foutre en l'air et c'est exactement pour cela que contrairement a Korn qui n'a pas fait que des merveilles, les Deftones continuent d'être dans le coeur de la plupart de leurs fans de l'epoque. J'ai vécu avec ce disque comme avec aucun autre et je m'y replonge encore non pas avec une pointe de nostalgie mais tout simplement parce qu'il est unique et excellent.
Friday, March 24, 2006
Confessor - Unraveled (Season of Mist) 2005
Confessor est un nom que j'ai entendu depuis plusieurs années sans jamais savoir exactement ce qu'il en retournait. C'est le problême des groupes classiques, ceux dont ont parlent avec de belles phrases gonflés de révérances, on finis par ne plus savoir a quoi ressemble le groupe. Et puis surtout, si il vaut vraiment tout le bien que l'on dit de lui. Applaudis par la critique et jouant la carte marketing des citations de groupes plus neuf que les jeunes connaissent tous bien (Nile, Lamb of God, Pantera) cet album de Confessor avait tout pour intriguer et aussi pour déboussoler l'auditeur curieux que je suis. Qu'ont en commun des groupes comme Lamb of God et Nile a part d'être des têtes d'affiches de leurs genres respectifs. Même chose pour Phil Anselmo dont les projets diverses lui permettent d'être un artiste multi carte et donc inclassable. Qu'et donc Confessor sinon une enigme derrière une couverture aussi étrange que la légende qui cours derrière eux. Et bien Confessor est tout simplement un groupe qui a le potentiel pour être le groupe favoris de beaucoup de gens si ceux la n'ont pas peur de sortir de leurs ghetto et d'accepter une proposition bien différente de ce qui se faisait il y a cela une dizaine d'année et de ce qui se fait encore aujourd'hui.
La hype, encore la hype. Je n'inspire que la hype avec des phrases de ce type mais je certifie que je n'attendais rien de cet album avant de l'acheter et que finalement il m'a donné enormement. Tout d'abord, si vous êtes en posession du premier album (ce qui n'est pas mon cas) il faut vous dire que la voix du chanteur n'est plus aussi haut perché. Enfin c'est ce que l'on repete dans toutes les chroniques de ceux qui ont une connaissance encyclopedique du genre et je leur fait confiance. Sans eux je ne serais pas en train d'écrire cette chronique. Alors qu'elle devait fleurter avec des territoires Bruce Dikinsonien, elle se rapproche maintenant surtout d'une version un peu plus grave de Layne Stayley (Alice in Chains). Derrière ce timbre si particulier se place des riffs presque doom mais joué a la cadense d'un groupe comme Meshugah si il n'experimentait pas autant et laissés parler un peu plus le groove ancestrale qui fait partie des fondations de l'edifice metallique que nous écoutons aujourd'hui. Quand à la section rythmique, et c'est là un des atouts majeur de ce disque, elle est présente et se pose comme aucune autre. J'en veut pour preuve cette frappe dense et varié qui ne s'impose jamais trop dans les compositions mais ne peut s'empecher de surprendre dès que l'on s'arrête une seconde sur les capacités nettement au dessus de la moyenne de ce type qui mérite sa place a coté de Brann Dailor de Mastodon comme étant un batteur qui ne fait pas que soutenir la chanson mais la parfume encore et encore.
Confessor n'étant pas née de la dernière pluie, la comparaison avec Meshuggah est exagéré et elle ne dois pas vous faire penser a une sorte de version plus mélodique de ceux que l'on cite trop souvent en référence pour dissimuler un sevère manque de comparatif. Décalé mais croustillant sont des adjectifs qui devrait vous donner un meilleur aperçus de ce que ce disque vous reserve. Ensuite, bien que la comparaison avec Layne Stayley convienne au timbre de voix, le rythme saccadé, collant a pulsation des baguettes et au groove des médiators, mais toujours mélodique et laissant parfois couler les notes a l'instar du gospel mais avec cependant assez peu de foi chretienne et plus de colère. Une colère toute en patience et en jamais cathartique mais néanmoins présente (sur "Blueprint soul" par exemple) . Cette énonciation si particulière confère a Confessor une particularité de plus pour un tableau de chasse d'ors et déja hors normes. De plus, ils évitent sans peine le piège de l'originalité abusive en confectionnant de vrais chansons aux refrains mémorables et à l'emotion jamais feinte. Je reste un peu bête devant ces 5 trentenaires et leurs musique sans âge née trop tôt à une époque ou les avancés de la musique extrême et metal, d'une manière général, ne pouvait convenir a un public trop axé sur la virulence et pas sur la progression lente et ferme de ces artisans d'un son metal lourd, mélodique et avant tout original. Je n'ai donc qu'une chose a dire en guise de conclusion, merci d'être revenus.
La hype, encore la hype. Je n'inspire que la hype avec des phrases de ce type mais je certifie que je n'attendais rien de cet album avant de l'acheter et que finalement il m'a donné enormement. Tout d'abord, si vous êtes en posession du premier album (ce qui n'est pas mon cas) il faut vous dire que la voix du chanteur n'est plus aussi haut perché. Enfin c'est ce que l'on repete dans toutes les chroniques de ceux qui ont une connaissance encyclopedique du genre et je leur fait confiance. Sans eux je ne serais pas en train d'écrire cette chronique. Alors qu'elle devait fleurter avec des territoires Bruce Dikinsonien, elle se rapproche maintenant surtout d'une version un peu plus grave de Layne Stayley (Alice in Chains). Derrière ce timbre si particulier se place des riffs presque doom mais joué a la cadense d'un groupe comme Meshugah si il n'experimentait pas autant et laissés parler un peu plus le groove ancestrale qui fait partie des fondations de l'edifice metallique que nous écoutons aujourd'hui. Quand à la section rythmique, et c'est là un des atouts majeur de ce disque, elle est présente et se pose comme aucune autre. J'en veut pour preuve cette frappe dense et varié qui ne s'impose jamais trop dans les compositions mais ne peut s'empecher de surprendre dès que l'on s'arrête une seconde sur les capacités nettement au dessus de la moyenne de ce type qui mérite sa place a coté de Brann Dailor de Mastodon comme étant un batteur qui ne fait pas que soutenir la chanson mais la parfume encore et encore.
Confessor n'étant pas née de la dernière pluie, la comparaison avec Meshuggah est exagéré et elle ne dois pas vous faire penser a une sorte de version plus mélodique de ceux que l'on cite trop souvent en référence pour dissimuler un sevère manque de comparatif. Décalé mais croustillant sont des adjectifs qui devrait vous donner un meilleur aperçus de ce que ce disque vous reserve. Ensuite, bien que la comparaison avec Layne Stayley convienne au timbre de voix, le rythme saccadé, collant a pulsation des baguettes et au groove des médiators, mais toujours mélodique et laissant parfois couler les notes a l'instar du gospel mais avec cependant assez peu de foi chretienne et plus de colère. Une colère toute en patience et en jamais cathartique mais néanmoins présente (sur "Blueprint soul" par exemple) . Cette énonciation si particulière confère a Confessor une particularité de plus pour un tableau de chasse d'ors et déja hors normes. De plus, ils évitent sans peine le piège de l'originalité abusive en confectionnant de vrais chansons aux refrains mémorables et à l'emotion jamais feinte. Je reste un peu bête devant ces 5 trentenaires et leurs musique sans âge née trop tôt à une époque ou les avancés de la musique extrême et metal, d'une manière général, ne pouvait convenir a un public trop axé sur la virulence et pas sur la progression lente et ferme de ces artisans d'un son metal lourd, mélodique et avant tout original. Je n'ai donc qu'une chose a dire en guise de conclusion, merci d'être revenus.
Thursday, March 23, 2006
Caliban - the Undying darkness (Roadrunner Records) 2006
Je n'avais rien contre Caliban jusqu'a l'année dernière. Je savais que c'était un groupe de Metalcore. Je savais que cela faisait quelque temps qu'ils étaient sur le devant de la scène internationale et qu'ils n'en étaient pas à leur première album mais je n'avais pas entendu grand chose. Et puis je les ai vu en concert en première partie de Caliban et là se fut la revelation. Comment avais je put passer a coté de l'evidence en regardant le clip de "the Beloved and the hatred" ? Caliban est le groupe de Metalcore moderne incarné et cela de la première a la dernière molécule de leur être quand ils bougent sur scène et de la première note jusqu'a la dernière mosh part. L'antéchrist en quelque sorte. Parce que je n'ai rien contre le Metalcore de base. J'aime même assez Killswitch Engage et je ne vois pas vraiment d'un mauvais oeil la perspective d'une suite identique a "the End of the heartache". Et pas parce qu'ils sont en grande partie à l'origine de ce son copié maintes fois, mais parce qu'ils savent écrire de bonnes chansons et ont d'excellents riffs. Caliban par contre souffre d'un gout douteux en matière de riffs et de chansons. En fait je me demande si leurs gouts reprehensible ne s'appliquent pas aussi a la musique qu'ils écoutent car il faut tout de même le faire pour être aussi peu inspiré.
Quand on parle de Metalcore on imagine toujours un shéma un peu simplet. Des riffs d'importation suédoise, des rythmes saccadés et puis des mosh part couplet par une double pédale mimant chaque mouvement du guitariste. Et bien Caliban c'est ça. Non, non, je ne suis pas malhonnête. Caliban c'est exactement ça et sur 12 chansons (il y a une reprise de Bjork ausso). 12 bon dieu de chansons de Metalcore aux riffs pratiquement interchangeable. Je me demande comment Anders Friden, pourtant chanteur de In Flames, a put les laisser jouer des riffs aussi mal inspirés de ceux de son groupe. Enfin, ce serait vilain de ma part de ne voir que dans Caliban une copie de In Flames car ils ont d'autres influences. Par exemple dans le riff d'introduction de "Nothing is forever" on sens clairement l'influence Soilwork (et elle revient faire un tour dans le passage mélodique). Et puis tout au début de "It's our burden to bleed" c'est au tour de l'intro de batterie de "Pure hatred" de Chimaira de faire une apparition. Ah, et puis sur "My fiction beauty" cette même "influence" reviens pointer le bout de son nez. Autrement il n'y a que des suedoiseries et des powers chords de tirés jusqu'a ce qu'elle explose et finisse par lasser le pauvre petit chroniqueur que je suis. J'avoue tout de même être partis avec une mauvaise apprehénsion de cet album pensant déja le chroniquer negativement avant même de l'avoir entendu.
Mais franchement, si il y avait eu quelque chose a sauver, je l'aurais entendu. Mais la franchement rien. Pas même les moshs parts ne peuvent sauver cet album des oubliettes ou il tombera quand la mode du Metalcore sera essouflé car elles sont, vous l'avez déja deviné, identique tout au long de l'album. Il n'y a pas plus previsible qu'une mosh part de Caliban. Qu'y a t'il donc a sauver ici ? Les paroles ? Je me viole moi même ? Si si, je vous assure que c'est bien le nom d'une des chansons. Je demande d'ailleurs sollanellement a ce qu'un fan de Caliban (car il semble y en avoir beaucoup) vienne m'expliquer sur le forum le sens des paroles car j'ai vraimetn du mal a croire une seconde qu'il y ait de la sincérité dans ses paroles. Toujours le même genre de cris, toujours la même voix mélodique poussé comme une ritournelle que l'on fredonnerait en allant a l'ecole. Quatre kilomètre a pied, ça use, ça use ... et ainsi de suite. Ce que je retire de positif de cet album c'est que pour un fan de Metalcore tel que l'on aime le vendre au jour d'aujourd'hui il n'y a surement rien a enlever. Pour un fan de musique qui demande des chansons différente et de l'originalité il n'est même pas utile de jetter une oreille. Même la production me fait penser a celle de Adam Duskiewitz ! Alors avis aux fans de Metalcore de base, vous voula servis avec une nouvelle ration. Mais ne vous attendez pas a ce qu'elle soit différente de la précédente.
Quand on parle de Metalcore on imagine toujours un shéma un peu simplet. Des riffs d'importation suédoise, des rythmes saccadés et puis des mosh part couplet par une double pédale mimant chaque mouvement du guitariste. Et bien Caliban c'est ça. Non, non, je ne suis pas malhonnête. Caliban c'est exactement ça et sur 12 chansons (il y a une reprise de Bjork ausso). 12 bon dieu de chansons de Metalcore aux riffs pratiquement interchangeable. Je me demande comment Anders Friden, pourtant chanteur de In Flames, a put les laisser jouer des riffs aussi mal inspirés de ceux de son groupe. Enfin, ce serait vilain de ma part de ne voir que dans Caliban une copie de In Flames car ils ont d'autres influences. Par exemple dans le riff d'introduction de "Nothing is forever" on sens clairement l'influence Soilwork (et elle revient faire un tour dans le passage mélodique). Et puis tout au début de "It's our burden to bleed" c'est au tour de l'intro de batterie de "Pure hatred" de Chimaira de faire une apparition. Ah, et puis sur "My fiction beauty" cette même "influence" reviens pointer le bout de son nez. Autrement il n'y a que des suedoiseries et des powers chords de tirés jusqu'a ce qu'elle explose et finisse par lasser le pauvre petit chroniqueur que je suis. J'avoue tout de même être partis avec une mauvaise apprehénsion de cet album pensant déja le chroniquer negativement avant même de l'avoir entendu.
Mais franchement, si il y avait eu quelque chose a sauver, je l'aurais entendu. Mais la franchement rien. Pas même les moshs parts ne peuvent sauver cet album des oubliettes ou il tombera quand la mode du Metalcore sera essouflé car elles sont, vous l'avez déja deviné, identique tout au long de l'album. Il n'y a pas plus previsible qu'une mosh part de Caliban. Qu'y a t'il donc a sauver ici ? Les paroles ? Je me viole moi même ? Si si, je vous assure que c'est bien le nom d'une des chansons. Je demande d'ailleurs sollanellement a ce qu'un fan de Caliban (car il semble y en avoir beaucoup) vienne m'expliquer sur le forum le sens des paroles car j'ai vraimetn du mal a croire une seconde qu'il y ait de la sincérité dans ses paroles. Toujours le même genre de cris, toujours la même voix mélodique poussé comme une ritournelle que l'on fredonnerait en allant a l'ecole. Quatre kilomètre a pied, ça use, ça use ... et ainsi de suite. Ce que je retire de positif de cet album c'est que pour un fan de Metalcore tel que l'on aime le vendre au jour d'aujourd'hui il n'y a surement rien a enlever. Pour un fan de musique qui demande des chansons différente et de l'originalité il n'est même pas utile de jetter une oreille. Même la production me fait penser a celle de Adam Duskiewitz ! Alors avis aux fans de Metalcore de base, vous voula servis avec une nouvelle ration. Mais ne vous attendez pas a ce qu'elle soit différente de la précédente.
Impure Wihelmina + Knut + Sons of Saturn au Point Ephémère
Mes attentes par rapport a ce concert était je dois l'avouer assez moindre. J'aime beaucoup Knut mais je ne suis pas très fan de Impure Wihelmina, un groupe qui a le don de me déprimer très vite sur CD. Et pas parce que la musique est mauvaise, loin de là, mais la mélancolie me gagne au fil des plages et je ne suis pas souvent en forme pour me détruire le morale avec un album de plus d'une heure. Quand a Knut le dernier album ne m'est vraiment apparut comme excellent que le jour précédent le concert, un revirement de dernière minute donc. Alors niveau excitation, ce n'était pas trop ça. Et pourtant, alors que je rentrais dans la salle avec la simple envie de me chauffer et aucune véritable attente par rapport aux trois groupes, mon état d'esprit n'a pas vraiment était le même en sortant.
Le premier groupe d'abord, les Sons of Saturn, sont une proposition aux abords peu attrayants a cause d'un coté un peu trop emo dans leur habillement ce qui, bien que l'habit ne fasse pas le moine, projette tout de suite des images négatives dans mon esprit. Alors quand ces quatres jeunes gens, et ils avaient l'air vraiment très jeune (moyenne d'age de 16 à 18 ans a vu de nez), commence a s'exciter sur des rythmes presque chaotique et parfois grind et que les riffs sentent bon l'émotion compressé a cent a l'heure et pas la petite ballade chanté sous la fenêtre, tout de suite cela fait un monde de différence dans ma tête. Et je ne pense pas être le seul a le penser vu que malgrès le manque de réaction du public a leur arrivé les applaudissements se firent entendre entre chaque morçeau, ainsi qu'un ou deux contestaire, dont un manifestement imbibé d'autre chose que de la grenadine et se révélant assez amusant finalement. Se situant dans une veine similaire a the Number Twelve Looks Like You ou Orchid, Sons of Saturn a beaucoup d'atout pour convaincre et possède déja de l'énergie a revendre et des chansons agréable même pas si exceptionellement mémorable. Petit défaut tout de même, le chanteur a un accent anglais éxécrable et il faut absolument qu'il n'essaye pas de chanter tout seul sans les instruments. Il ne l'a fait qu'une fois, heureusement, mais en matière d'émotivité ce n'était pas la joie. Un groupe a ne pas eviter et même à suivre.
La tournée de Knut et d'Impure Wihelmina étant la tournée des amis, l'ordre de passage ne fut pas celui attendu puisque c'est Knut qui passa en second et Impure Wihelmina qui conclus la soirée. Mais de quoi tu te plains petit con, pourriez vous me dire, ils ont joué autant de temps tout les deux, non ? Oui. Mais Knut c'est Knut. Et Impure Wihelmina c'est Impure Wihelmina. Bien qu'ils soient tout les deux originaires du même coin leur son n'a rien a voir et de ce fait, le changement radical d'ambiance entre les deux têtes d'affiche n'est pas vraiment pertinent, surtout quand l'un est un rouleau compresseur sonore et l'autre une entité plus intimiste et plus rock. Donc, quand Knut entra en scène et débuta son set avec un son bien immense et etouffant, vous aurez compris que mon avis par rapport a cette soirée venais de changer du tout au tout. Rester immobile face a un concert de Knut se situe dans la catégorie des choses impossible a réaliser. Car sois on rentre totalement dans ce mur de son et on oscille au moins un petit peu la tête, voir le corps, ou alors on déguerpis sous une table en attendant que l'ouragan sois passé. Ce n'est pas parce que Terraformer est un album au son plus organique qu'il est plus calme et moins etouffant que Challenger.
De surcrois, alors que je m'attendais a ce que la présence du chanteur ne se fasse pas trop sentir, son attitude Mitterandienne ("la force tranquille") pendant le set ne baissa pas d'un poil.Comme quoi il n'est pas necessaire de bouger de long en large sur le devant de la scène pour en imposer. Le reste des musiciens est tout aussi peu enclins a sauter dans tout les sens mais quand on interprete des riffs monolithiques et destructeurs comme ceux là, on peut se permettre de laisser la musique parler sans avoir besoin de prouver quoi que ce sois d'autre. D'une manière générale, ce concert m'aura appris quelque chose sur Knut. Alors que sur album ont peut toujours s'evertuer a les comparer a d'autres entités, sur scène ils sont insaisissables et méritent toutes les acclamations que l'on a put leur offrir ce soir, et surement même encore plus. Malgrès la densité et le caractère unique du groupe, le public applaudit ses héros et ils reviennent alors bien vite après la fin du set pour un rappel constitué de deux titres de Challenger. Encore plus violent et joué avec une facilité deconcertante, ces deux morçeaux achèvent de me convaincre quand a la necessite de voir et de revoir ces types la sur scène. Merci d'avoir changer d'avis et de recommencer a tourner.
Après une telle prestation, vous en conviendrez qu'il était difficile d'enchainer avec quelque chose d'encore plus énorme. Alors pour Impure Wihelmina ce n'était pas gagné que de passer après eux ces géant suisses, et j'avoue avoir eu très envie de rentrer me coucher après la prestation de Knut tellement elle m'avait mis sur les genoux. Mais par respect pour eux, et aussi pour pouvoir écrire cette chronique, je me suis armé de patience et j'ai fait en sorte d'être le plus attentif possible. Moins Hardcore, moins technique, plus intime et plus mélodique, Impure Wihelmina est aussi un groupe a part car leurs chansons aux mélodies douces et amères ne laissent pas de trace identique a celle d'autres chansons que j'ai déja put entendre. Le poste de guitariste chanteur est honoré avec brio et bien que la voix crié de celui ci ne sois pas aussi intense en émotion comme elle peut l'être sur album, il reste tout de même de bien belles mélodies a se mettre dans les oreilles. Toutefois, les amateurs de mélodies sont plus rares que les fanas de brutalité puisque la salle se vida assez pendant leur set. Encore un défaut de faire jouer deux groupes très différents l'un a la suite, il est encore plus ardus de convaincre des fans de l'autre groupe de la qualité de sa propre musique quand on est aussi différent.
N'empêche que malgrès toutes mes craintes quand a ma resistance physique je n'ai pas eu trop a me convaincre de rester ecouter bien que je ne sois pas un fan de leur musique. Cependant, tout comme Knut se revèle véritablement sur scène, Impure Wihemina perd un peu en emotion mais gagne en dynamisme en étant tout simplement plus rock et plus brut. La technicité n'était de toute manière pas leur point fort et qu'importe si les chansons ne sont pas parfaitement retranscrites sur scène quand la conviction de jouer une musique qui leur plait manifestement est bien présente dans chacun d'entre eux. Et puis au moins je ne suis pas sortis de la salle la larme a l'oeil mais avec le sourire de contentement de celui qui viens d'assister a des representations aussi complètes les unes que les autres. Dommage tout de même que le son des guitares ne laissait parfois pas assez filtrer les mélodies par rapport a la distorsion des riffs les plus lourds. Alors voila, au final nous avons deux émotions bien différentes et des groupes aux personalités bien taillés quimérite tout les deux autant d'être vue sur scène. Le choix de les faire apparaitre sur la même affiche dans la même soirée etait discutable mais au final ce sont la bonne humeur (plus de blast ?) et la musique qui gagnent.
Le premier groupe d'abord, les Sons of Saturn, sont une proposition aux abords peu attrayants a cause d'un coté un peu trop emo dans leur habillement ce qui, bien que l'habit ne fasse pas le moine, projette tout de suite des images négatives dans mon esprit. Alors quand ces quatres jeunes gens, et ils avaient l'air vraiment très jeune (moyenne d'age de 16 à 18 ans a vu de nez), commence a s'exciter sur des rythmes presque chaotique et parfois grind et que les riffs sentent bon l'émotion compressé a cent a l'heure et pas la petite ballade chanté sous la fenêtre, tout de suite cela fait un monde de différence dans ma tête. Et je ne pense pas être le seul a le penser vu que malgrès le manque de réaction du public a leur arrivé les applaudissements se firent entendre entre chaque morçeau, ainsi qu'un ou deux contestaire, dont un manifestement imbibé d'autre chose que de la grenadine et se révélant assez amusant finalement. Se situant dans une veine similaire a the Number Twelve Looks Like You ou Orchid, Sons of Saturn a beaucoup d'atout pour convaincre et possède déja de l'énergie a revendre et des chansons agréable même pas si exceptionellement mémorable. Petit défaut tout de même, le chanteur a un accent anglais éxécrable et il faut absolument qu'il n'essaye pas de chanter tout seul sans les instruments. Il ne l'a fait qu'une fois, heureusement, mais en matière d'émotivité ce n'était pas la joie. Un groupe a ne pas eviter et même à suivre.
La tournée de Knut et d'Impure Wihelmina étant la tournée des amis, l'ordre de passage ne fut pas celui attendu puisque c'est Knut qui passa en second et Impure Wihelmina qui conclus la soirée. Mais de quoi tu te plains petit con, pourriez vous me dire, ils ont joué autant de temps tout les deux, non ? Oui. Mais Knut c'est Knut. Et Impure Wihelmina c'est Impure Wihelmina. Bien qu'ils soient tout les deux originaires du même coin leur son n'a rien a voir et de ce fait, le changement radical d'ambiance entre les deux têtes d'affiche n'est pas vraiment pertinent, surtout quand l'un est un rouleau compresseur sonore et l'autre une entité plus intimiste et plus rock. Donc, quand Knut entra en scène et débuta son set avec un son bien immense et etouffant, vous aurez compris que mon avis par rapport a cette soirée venais de changer du tout au tout. Rester immobile face a un concert de Knut se situe dans la catégorie des choses impossible a réaliser. Car sois on rentre totalement dans ce mur de son et on oscille au moins un petit peu la tête, voir le corps, ou alors on déguerpis sous une table en attendant que l'ouragan sois passé. Ce n'est pas parce que Terraformer est un album au son plus organique qu'il est plus calme et moins etouffant que Challenger.
De surcrois, alors que je m'attendais a ce que la présence du chanteur ne se fasse pas trop sentir, son attitude Mitterandienne ("la force tranquille") pendant le set ne baissa pas d'un poil.Comme quoi il n'est pas necessaire de bouger de long en large sur le devant de la scène pour en imposer. Le reste des musiciens est tout aussi peu enclins a sauter dans tout les sens mais quand on interprete des riffs monolithiques et destructeurs comme ceux là, on peut se permettre de laisser la musique parler sans avoir besoin de prouver quoi que ce sois d'autre. D'une manière générale, ce concert m'aura appris quelque chose sur Knut. Alors que sur album ont peut toujours s'evertuer a les comparer a d'autres entités, sur scène ils sont insaisissables et méritent toutes les acclamations que l'on a put leur offrir ce soir, et surement même encore plus. Malgrès la densité et le caractère unique du groupe, le public applaudit ses héros et ils reviennent alors bien vite après la fin du set pour un rappel constitué de deux titres de Challenger. Encore plus violent et joué avec une facilité deconcertante, ces deux morçeaux achèvent de me convaincre quand a la necessite de voir et de revoir ces types la sur scène. Merci d'avoir changer d'avis et de recommencer a tourner.
Après une telle prestation, vous en conviendrez qu'il était difficile d'enchainer avec quelque chose d'encore plus énorme. Alors pour Impure Wihelmina ce n'était pas gagné que de passer après eux ces géant suisses, et j'avoue avoir eu très envie de rentrer me coucher après la prestation de Knut tellement elle m'avait mis sur les genoux. Mais par respect pour eux, et aussi pour pouvoir écrire cette chronique, je me suis armé de patience et j'ai fait en sorte d'être le plus attentif possible. Moins Hardcore, moins technique, plus intime et plus mélodique, Impure Wihelmina est aussi un groupe a part car leurs chansons aux mélodies douces et amères ne laissent pas de trace identique a celle d'autres chansons que j'ai déja put entendre. Le poste de guitariste chanteur est honoré avec brio et bien que la voix crié de celui ci ne sois pas aussi intense en émotion comme elle peut l'être sur album, il reste tout de même de bien belles mélodies a se mettre dans les oreilles. Toutefois, les amateurs de mélodies sont plus rares que les fanas de brutalité puisque la salle se vida assez pendant leur set. Encore un défaut de faire jouer deux groupes très différents l'un a la suite, il est encore plus ardus de convaincre des fans de l'autre groupe de la qualité de sa propre musique quand on est aussi différent.
N'empêche que malgrès toutes mes craintes quand a ma resistance physique je n'ai pas eu trop a me convaincre de rester ecouter bien que je ne sois pas un fan de leur musique. Cependant, tout comme Knut se revèle véritablement sur scène, Impure Wihemina perd un peu en emotion mais gagne en dynamisme en étant tout simplement plus rock et plus brut. La technicité n'était de toute manière pas leur point fort et qu'importe si les chansons ne sont pas parfaitement retranscrites sur scène quand la conviction de jouer une musique qui leur plait manifestement est bien présente dans chacun d'entre eux. Et puis au moins je ne suis pas sortis de la salle la larme a l'oeil mais avec le sourire de contentement de celui qui viens d'assister a des representations aussi complètes les unes que les autres. Dommage tout de même que le son des guitares ne laissait parfois pas assez filtrer les mélodies par rapport a la distorsion des riffs les plus lourds. Alors voila, au final nous avons deux émotions bien différentes et des groupes aux personalités bien taillés quimérite tout les deux autant d'être vue sur scène. Le choix de les faire apparaitre sur la même affiche dans la même soirée etait discutable mais au final ce sont la bonne humeur (plus de blast ?) et la musique qui gagnent.
Wednesday, March 22, 2006
Lacuna Coil - Karmacode (Century Media) 2006
Nightwish sans chanteuse, Evanescence au fond du trou, les hauts de charts sont donc totalement ouvert a Lacuna Coil et il n'y a pas de doute qu'avec ce nouvel album cela arrivera sans peine. Fort de plusieurs années sur les routes, les italiens ont mourris et savent placer leurs billes là ou il faut pour que leurs compositions soient des hits sans pour autant que l'on les classe dans la catégorie des vendus. En effet, suite a la sortie de "Comalies" je me souviens avoir lut un interview de Christina Scabbia ou elle semblait assez choquée que l'intervieweur lui demande si son groupe allait devenir plus pop maintenant que les possibilités de vendre plus a un public déja récéptif a un mélange de chant féminin / masculin sous fond de guitare lourde étaient encore plus grande. Un nom fut la réponse de la chanteuse qui affirmait que le futur du groupe était dans un son encore plus heavy au fur et à mesure des albums. Et elle n'avait pas mentis la belle. Plus heavy et plus mélodique, la voila la ritournelle que sortent beaucoup groupes quand on leur demande comment sera leur prochain effort. Et dans le cas présent, c'est surement l'explication la plus simple mais aussi la plus honnête qu'ils auraient put fournir. Maintenant voyons voir le reste.
Dès les premières notes la guitare se fait déja plus sentir ainsi que la voix masculine. Sur "Comalies", le seul autre album de Lacuna Coil que j'ai entendu à ce jour, la voix de Mademoiselle (ou madame, je ne me tiens pas au courant de la rubrique potin) Scabia se posait un peu trop souvent comme un ballon dirigeable sur le reste des instruments. Le résultat était loin d'être inécoutable, mais il fallait tendre l'oreille pour que les guitares se fassent plus sentir. Là la production met tout le monde sur un pied d'égalité, autant les guitares que la basse ou les deux voix qui ont toutes les deux le droit de cités pour envelopper encore mieux ces chansons, certes assez pop, mais tout de même encore assez metal et tout de même très bien écrite. De même, alors que "Comalies" avait des consonnances gothique, un je ne sais quoi de mélancolique dispensé a dose thérapeutique, "Karmacode" se veut plus positif mais sans être pour autant enjoué. Attention, je ne veut pas dire pour autant que le groupe est devenus plus gentillet et tiens a tout prix a vendre. Loin de là, je pense que si ils avaient voulus emprunter cette voix là il y a beaucoup de choses qu'ils auraient put se dispenser de faire, surtout au niveau de la production comme je viens de l'expliquer. Mais ce que je retiens de cet album, malgrès mon manque d'interet pour ce style, ce sont les petits détails insérés par les instruments qui montrent bien que tout cela n'est pas un vulgaire copié / collé enfilé en deux temps trois mouvements a coup de pro tools mais un album bien réfléchis constitué de chansons dont ils peuvent être fier.
Enfin, fier ... dans une certaine mesure. Il y a tout d'abord ces riffs groovy évoquant une sorte de neo metal un peu plus couillus qui n'est pas fait pour me plaire. Mais bon, cela s'accorde bien avec les autres instruments donc pourquoi aurait il chercher a faire des riffs plus Metal "classique" ? Par contre quand l'ensemble se fait plus pop et un peu rythmé ça ne passe pas aussi bien comme sur le "pas très inspiré" "Within me" ou quelques accords basiques de guitares acoustiques sans grand intérêt palissent de honte entre des titres très efficace comme le premier single, "Our truth" ou "To the edge". A l'opposé de ce moment doux mal foutus on trouve par contre une autre réussite, le surprenant "What I see", plus violent mais toujours très accrocheur, qui m'a fait relever le nez de surprise quand je l'ai entendu débarquer après l'interlude / introduction qu'est "You create". Lacuna Coil ouvre la voix vers de nouvelles idées ou des petites variations au fil de cet album et ce n'est pas un mal. Les petits bouts d'electroniques, qui me font penser a ce que In Flames incorporent maintenant au détour de certains riffs, sont très synthétique mais s'accordent parfaitement avec la surproduction de l'album. Mais bon, c'est de Lacuna Coil dont on parle, pas d'un groupe de Brutal Death Metal.
Et d'ailleurs, même en ne voyant cet album que comme un compromis entre le monde de la pop et du metal, il n'en reste pas moins que la plupart des chansons sont très bonnes et montrent une évolution lente mais net dans leur carrière. Le problême majeur c'est que toutes ne sont pas des réussites et que certaines idées tombent un peu a plat comme ce solo très mal foutus dans "the Game" et une reprise de "Enjoy the silence" de Depeche Mode assez personel mais pas non plus mémorable, d'autant plus qu'elle conclus "Karmacode" sur une note en demi teinte. Et c'est bien dommage car le reste de l'album, surtout sa première partie, vaut très largement le coup. Bon, ça ne va pas conquérir de nouveaux fans de metal à mon avis, mais la course vers le sommet continue pour eux et ne risque pas de s'arrêter avec ce nouveau chapître. Le simple fait qu'ils aient accomplis cet album sans faire de compromis pour autant est déja très honorable dans un monde ou la musique populaire se résume à des accords basiques répétés sur tout un album. Ce "Karmacode" n'est peut être le meilleur album du groupe, je laisse les fans faire ce choix, mais il y a tout de même de très beaux morçeaux ("Our truth", "What I see", "In visible light"). Dommage que ce ne sois pas le cas pour chacun d'entre eux.
Dès les premières notes la guitare se fait déja plus sentir ainsi que la voix masculine. Sur "Comalies", le seul autre album de Lacuna Coil que j'ai entendu à ce jour, la voix de Mademoiselle (ou madame, je ne me tiens pas au courant de la rubrique potin) Scabia se posait un peu trop souvent comme un ballon dirigeable sur le reste des instruments. Le résultat était loin d'être inécoutable, mais il fallait tendre l'oreille pour que les guitares se fassent plus sentir. Là la production met tout le monde sur un pied d'égalité, autant les guitares que la basse ou les deux voix qui ont toutes les deux le droit de cités pour envelopper encore mieux ces chansons, certes assez pop, mais tout de même encore assez metal et tout de même très bien écrite. De même, alors que "Comalies" avait des consonnances gothique, un je ne sais quoi de mélancolique dispensé a dose thérapeutique, "Karmacode" se veut plus positif mais sans être pour autant enjoué. Attention, je ne veut pas dire pour autant que le groupe est devenus plus gentillet et tiens a tout prix a vendre. Loin de là, je pense que si ils avaient voulus emprunter cette voix là il y a beaucoup de choses qu'ils auraient put se dispenser de faire, surtout au niveau de la production comme je viens de l'expliquer. Mais ce que je retiens de cet album, malgrès mon manque d'interet pour ce style, ce sont les petits détails insérés par les instruments qui montrent bien que tout cela n'est pas un vulgaire copié / collé enfilé en deux temps trois mouvements a coup de pro tools mais un album bien réfléchis constitué de chansons dont ils peuvent être fier.
Enfin, fier ... dans une certaine mesure. Il y a tout d'abord ces riffs groovy évoquant une sorte de neo metal un peu plus couillus qui n'est pas fait pour me plaire. Mais bon, cela s'accorde bien avec les autres instruments donc pourquoi aurait il chercher a faire des riffs plus Metal "classique" ? Par contre quand l'ensemble se fait plus pop et un peu rythmé ça ne passe pas aussi bien comme sur le "pas très inspiré" "Within me" ou quelques accords basiques de guitares acoustiques sans grand intérêt palissent de honte entre des titres très efficace comme le premier single, "Our truth" ou "To the edge". A l'opposé de ce moment doux mal foutus on trouve par contre une autre réussite, le surprenant "What I see", plus violent mais toujours très accrocheur, qui m'a fait relever le nez de surprise quand je l'ai entendu débarquer après l'interlude / introduction qu'est "You create". Lacuna Coil ouvre la voix vers de nouvelles idées ou des petites variations au fil de cet album et ce n'est pas un mal. Les petits bouts d'electroniques, qui me font penser a ce que In Flames incorporent maintenant au détour de certains riffs, sont très synthétique mais s'accordent parfaitement avec la surproduction de l'album. Mais bon, c'est de Lacuna Coil dont on parle, pas d'un groupe de Brutal Death Metal.
Et d'ailleurs, même en ne voyant cet album que comme un compromis entre le monde de la pop et du metal, il n'en reste pas moins que la plupart des chansons sont très bonnes et montrent une évolution lente mais net dans leur carrière. Le problême majeur c'est que toutes ne sont pas des réussites et que certaines idées tombent un peu a plat comme ce solo très mal foutus dans "the Game" et une reprise de "Enjoy the silence" de Depeche Mode assez personel mais pas non plus mémorable, d'autant plus qu'elle conclus "Karmacode" sur une note en demi teinte. Et c'est bien dommage car le reste de l'album, surtout sa première partie, vaut très largement le coup. Bon, ça ne va pas conquérir de nouveaux fans de metal à mon avis, mais la course vers le sommet continue pour eux et ne risque pas de s'arrêter avec ce nouveau chapître. Le simple fait qu'ils aient accomplis cet album sans faire de compromis pour autant est déja très honorable dans un monde ou la musique populaire se résume à des accords basiques répétés sur tout un album. Ce "Karmacode" n'est peut être le meilleur album du groupe, je laisse les fans faire ce choix, mais il y a tout de même de très beaux morçeaux ("Our truth", "What I see", "In visible light"). Dommage que ce ne sois pas le cas pour chacun d'entre eux.
Tsjuder - Desert northern hell (Season of Mist) 2004
Il y a beaucoup d'excellentes sorties Black Metal en ce moment et cela pour tout les gouts. Que l'on sois attiré par la violence pure et dure, les innovations vers des territoires encore plus malsains ou le true black metal a l'ancienne vous avez de quoi faire. Le problême est que quand on se retrouve face a une enième pochette representant trois types maquillés en noir et blanc, un nom difficilement prononcable du premier coup et un packaging bateaux, alors qu'a coté trone des sorties autrement plus attrayante visuellement comme les albums de Deathspell Omega ou Enslaved, on aura surement tendance a ne pas prêter attention a ces trois lascards qui veulent surement faire revivre les soirées endiablés au coin du feu des églises embrasés. Oui, les stéréotypes c'est mal et vous me le copierez cent fois pour demain. Tsjuder, déja auteur de deux albums et de plusieurs démos et EP, signe sur Season of Mist un album que les puristes du metal extrême n'oublieront pas de si tot. Pourquoi utiliser le terme de metal extrême plutot que de black metal dans le cas présent ? Et bien car bien que tout sois présent ici pour faire un excellent disque de black metal, ce serait se voilé les yeux que de les ranger dans ce domaine tant ce n'est pas une atmosphère black metal mais tout simplement un excellent album de metal dont il s'agit ici.
Le black metal est une musique de conviction mais surtout d'atmosphère. Or, ce Desert northern hell sonne surtout a mes oreilles comme un album glorieux avec lequel on pourrait partir en guerre, une atmosphère épique qui ne ressemble donc pas aux rafales de vents glacés des premiers Darkthrone, groupe auquel on les comparait parait il auparavant (cf leur page sur Wikippedia). Je n'irais pas non plus jusqu'a faire un lien direct avec des groupes plus mélodiques comme Dissection ou Nagflar mais il est indéniable que ce que l'on retiens le plus ici ce sont les riffs démoniaque ou diablement efficace qu'une quelconque atmosphère froide et malsaine malgrès que le temps ne sois pas non plus a l'accalmis. Alors qu'un groupe comme Nafglar manque un peu de conviction quand ils evoquent Satan et les milles tourments que l'humanité subira quand les jours de son régne arriveront, Tsjuder ne manque par contre pas de conviction dans la démonstration de toute la rage qu'ils ont dans le ventre et la déverse dans des chansons toute plus efficaces les unes que les autres. Et puis la production est loin, bien loin, d'un raclement perdus dans un tombeau. C'est un cliché de dire que les productions des groupes de black metal sont mauvaises en général mais c'est tout de même important de le préciser ici que tout est fait pour que chaques riffs resplandissent avec le plus de puissance possible (sans tomber dans les excès d'une surproduction qui rendrait tout cela moins naturel).
Si il y a un groupe auquel je pourrais justement comparer Tsjuder ce serait Immortal vu leurs passions communes pour les riffs éfficaces a défaut d'avoir une émotion particulièrement etouffante. Ce qui peut être etouffant par contre c'est le rythme soutenus de la batterie, car malgrès des passages plus calmes, nottament vers la fin de "Ghoul" ou durant "Unholy paragon", elle manque un peu de variété. Mais bon, comme ceux ci le disent bien sur leur site officiel "Tsjuder plays raw and brutal black metal" donc pas de raison de vouloir calmer le jeu ou experimenter trop dans le domaine qu'ils se sont reservés. Reste quand même ce morçeau plus punk que j'ai pris pendant pour une reprise de Motorhead, et qui comporte un refrain assez peu traditionnel pour du black metal : "Come on baby, raise your knife". Raise your knife je veut bien, mais Come on baby ? Pas que ce morçeau sois parodique et décridibiliserait le reste mais ça me surprend assez pour le noté et pour souligner donc ce que je disais precedemment. Tsjuder joue peut etre uniquemetn du black metal brutal mais ils ne foncent pas non plus comme des abrutis. Il y a de la passion pour le Metal extrême dans ce disque et de quoi satisfaire quiconque apprecie le metal pour sa violence intense et ravageuse, sa rage sans compromis et puis ses riffs nom de dieu, ces riffs ! Aucun doute n'est a avoir sur la qualité de compositeurs de ces types la. Quand ont sait écrire des chansons toutes aussi excellentes qu'importe leur durée, de 3 minutes et des poussières a 11 minutes, ont mérite d'être mentionné à coté des plus grands.
Le black metal est une musique de conviction mais surtout d'atmosphère. Or, ce Desert northern hell sonne surtout a mes oreilles comme un album glorieux avec lequel on pourrait partir en guerre, une atmosphère épique qui ne ressemble donc pas aux rafales de vents glacés des premiers Darkthrone, groupe auquel on les comparait parait il auparavant (cf leur page sur Wikippedia). Je n'irais pas non plus jusqu'a faire un lien direct avec des groupes plus mélodiques comme Dissection ou Nagflar mais il est indéniable que ce que l'on retiens le plus ici ce sont les riffs démoniaque ou diablement efficace qu'une quelconque atmosphère froide et malsaine malgrès que le temps ne sois pas non plus a l'accalmis. Alors qu'un groupe comme Nafglar manque un peu de conviction quand ils evoquent Satan et les milles tourments que l'humanité subira quand les jours de son régne arriveront, Tsjuder ne manque par contre pas de conviction dans la démonstration de toute la rage qu'ils ont dans le ventre et la déverse dans des chansons toute plus efficaces les unes que les autres. Et puis la production est loin, bien loin, d'un raclement perdus dans un tombeau. C'est un cliché de dire que les productions des groupes de black metal sont mauvaises en général mais c'est tout de même important de le préciser ici que tout est fait pour que chaques riffs resplandissent avec le plus de puissance possible (sans tomber dans les excès d'une surproduction qui rendrait tout cela moins naturel).
Si il y a un groupe auquel je pourrais justement comparer Tsjuder ce serait Immortal vu leurs passions communes pour les riffs éfficaces a défaut d'avoir une émotion particulièrement etouffante. Ce qui peut être etouffant par contre c'est le rythme soutenus de la batterie, car malgrès des passages plus calmes, nottament vers la fin de "Ghoul" ou durant "Unholy paragon", elle manque un peu de variété. Mais bon, comme ceux ci le disent bien sur leur site officiel "Tsjuder plays raw and brutal black metal" donc pas de raison de vouloir calmer le jeu ou experimenter trop dans le domaine qu'ils se sont reservés. Reste quand même ce morçeau plus punk que j'ai pris pendant pour une reprise de Motorhead, et qui comporte un refrain assez peu traditionnel pour du black metal : "Come on baby, raise your knife". Raise your knife je veut bien, mais Come on baby ? Pas que ce morçeau sois parodique et décridibiliserait le reste mais ça me surprend assez pour le noté et pour souligner donc ce que je disais precedemment. Tsjuder joue peut etre uniquemetn du black metal brutal mais ils ne foncent pas non plus comme des abrutis. Il y a de la passion pour le Metal extrême dans ce disque et de quoi satisfaire quiconque apprecie le metal pour sa violence intense et ravageuse, sa rage sans compromis et puis ses riffs nom de dieu, ces riffs ! Aucun doute n'est a avoir sur la qualité de compositeurs de ces types la. Quand ont sait écrire des chansons toutes aussi excellentes qu'importe leur durée, de 3 minutes et des poussières a 11 minutes, ont mérite d'être mentionné à coté des plus grands.
Tuesday, March 21, 2006
Däm - Purity [the Darwinian paradox] (Candlelight) 2005
A l'origine le Death Metal était une forme de Métal plus violente et technique que le Thrash mais dont le but n'était pas uniquement de faire plus vite que les autres mais d'évoquer des territoires étranges et morbide. Trey Azagoth des biens nommés Morbid Angel le disait bien lui même dans une interview, son but en faisant de la musique n'était pas de plaire aux filles mais de de répresenter des zombies qui avance, et vu son amour pour les dieux anciens et la chaos magic, ont ne va pas venir le contredire. Puis le Death Metal devins encore plus technique et le macabre pris place dans les derniers rangs pour ne faire que des apparitions devenus parodique sur les couvertures gore et plus drôle qu'effrayante de tout ces groupes de death metal plus intéréssés par les films de la Hammer ou de la Trauma que par la déchéance de la race humaine et l'extinction de ces vieux salauds d'humains qui ne font rien que pourir tout ce qui touche. Méchants humains va ! Il ne reste donc plus qu'a se pencher vers les groupes de Death a l'ancienne comme Immolation ou Autopsy, groupe que l'on n'aura jamais finis de glorifier tant sa musique fut prodigieuse. a savoir si Däm peut se placer au même rang que ces deux vénérables predecesseurs, je n'irais pas l'affirmer mais leur début se veut fulgurant et marquant. Ce qui, pour un groupe de Death dans une scèene saturé en clone, est un miracle.
Premier album sur Candlelight, ce jeune groupe anglais déja bien connus, parait il, sur les routes de la perfide Albion, propose ici une collection varié de chansons Death aux atout variés, aussi violente que groovy par moment et n'oubliant jamais de dégager un caractère noire sans être totalement inaccessible. Car en voulant être trop sombre on pourrait finir par en devenir obscure et inaccessible, or, ce n'est pas le cas de Dam. Bon, inutile de vous le cacher plus longtemps, si j'ai cité plus haut le nom de Immolation c'est aussi car c'est une influence assez évidente dans les riffs des britanniques. Donc non, Däm n'est pas révolutionnaire mais s'approprie des références de qualités pour faire sa propre sauce. Comme le disent vos mamans et vos grands mères, ce sont dans les vielles casseroles que l'on fait les meilleurs plats. Et quoi de meilleur qu'une sauce assaisoné aux milles epices contemporaine de tout ce que le Death Metal peut offrir. Un peu de Opeth par ici avec un ou deux passages chantés en voix clair (mais pas emo, pas emo c'est de la bonne voix clair ça ma bonne dame, pas du faisandé) et de la guitare acoustique. Et puis, sans vouloir encore froisser les puristes, je dirais même que Däm partage avec Neurosis une sorte de profondeur dans leur riffs parfois mélodiques sans jamais être accrocheur (comme dans Dismember). Des influences diverses et un sens aiguisé pour écrire des riffs mémorables, deux ingredients que l'on aurait put croire que les jeunes death metalleux avait oublié.
Le seul point négatif sur lequel je me dois d'appuyer est la trop grande insistance sur cette fameuse atmosphère. Oui, j'aime ça, mais je prefère aussi entendre un peu de variation dans tout ces cris de rages et de désespoir. Et bien que les influences multiples de Däm le permettent, elles peuvent encore beaucoup pour rendre ces chansons meilleurs qu'elles ne le sont déja. De ce fait, "Purity [the Darwinian paradox] n'est pas un chef d'oeuvre mais un début de carrière très prometteur qu'il me tarde de découvrir au fil des années. Bon, la question des riffs et du tempo, mis lourd mis rapide étant evoqués, je me dois de souligner aussi que la voix, bien que graveleuse et venant d'outre tombe, n'est pas excessivement gutturale et est donc beaucoup plus intelligible que celles de ses contemporains. La comparaison peut d'ailleurs se faire sur le disque en lui même puisque quelques vocalistes d'autres groupes viennent poser sur la dernières chanson, une reprise de Carcass. Alors que chacun d'entre eux a une voix bien différentes, celle présente sur le reste du disque est presque crié ce qui lui garantis d'être plus accrocheuse que leur mur de growl qui nous est reservé d'habitude. La production est quand a elle assez speciale puisque donnant aux guitares une sonorité a la fois claire pour les lead et poisseuse pour les parties plus rythmés afin que la tension rageuse et sombre ne s'éteigne jamais. Mais pourrait on s'attendre a autre chose venant d'un groupe résidant dans la patrie que la pluie a pris d'affection ?
Premier album sur Candlelight, ce jeune groupe anglais déja bien connus, parait il, sur les routes de la perfide Albion, propose ici une collection varié de chansons Death aux atout variés, aussi violente que groovy par moment et n'oubliant jamais de dégager un caractère noire sans être totalement inaccessible. Car en voulant être trop sombre on pourrait finir par en devenir obscure et inaccessible, or, ce n'est pas le cas de Dam. Bon, inutile de vous le cacher plus longtemps, si j'ai cité plus haut le nom de Immolation c'est aussi car c'est une influence assez évidente dans les riffs des britanniques. Donc non, Däm n'est pas révolutionnaire mais s'approprie des références de qualités pour faire sa propre sauce. Comme le disent vos mamans et vos grands mères, ce sont dans les vielles casseroles que l'on fait les meilleurs plats. Et quoi de meilleur qu'une sauce assaisoné aux milles epices contemporaine de tout ce que le Death Metal peut offrir. Un peu de Opeth par ici avec un ou deux passages chantés en voix clair (mais pas emo, pas emo c'est de la bonne voix clair ça ma bonne dame, pas du faisandé) et de la guitare acoustique. Et puis, sans vouloir encore froisser les puristes, je dirais même que Däm partage avec Neurosis une sorte de profondeur dans leur riffs parfois mélodiques sans jamais être accrocheur (comme dans Dismember). Des influences diverses et un sens aiguisé pour écrire des riffs mémorables, deux ingredients que l'on aurait put croire que les jeunes death metalleux avait oublié.
Le seul point négatif sur lequel je me dois d'appuyer est la trop grande insistance sur cette fameuse atmosphère. Oui, j'aime ça, mais je prefère aussi entendre un peu de variation dans tout ces cris de rages et de désespoir. Et bien que les influences multiples de Däm le permettent, elles peuvent encore beaucoup pour rendre ces chansons meilleurs qu'elles ne le sont déja. De ce fait, "Purity [the Darwinian paradox] n'est pas un chef d'oeuvre mais un début de carrière très prometteur qu'il me tarde de découvrir au fil des années. Bon, la question des riffs et du tempo, mis lourd mis rapide étant evoqués, je me dois de souligner aussi que la voix, bien que graveleuse et venant d'outre tombe, n'est pas excessivement gutturale et est donc beaucoup plus intelligible que celles de ses contemporains. La comparaison peut d'ailleurs se faire sur le disque en lui même puisque quelques vocalistes d'autres groupes viennent poser sur la dernières chanson, une reprise de Carcass. Alors que chacun d'entre eux a une voix bien différentes, celle présente sur le reste du disque est presque crié ce qui lui garantis d'être plus accrocheuse que leur mur de growl qui nous est reservé d'habitude. La production est quand a elle assez speciale puisque donnant aux guitares une sonorité a la fois claire pour les lead et poisseuse pour les parties plus rythmés afin que la tension rageuse et sombre ne s'éteigne jamais. Mais pourrait on s'attendre a autre chose venant d'un groupe résidant dans la patrie que la pluie a pris d'affection ?
Khoma - Tsunami (Black Star Foundation/Full Steam Records) 2004
Alors que Cult of Luna jouit d'une notoriété grandissante et souffre en même temps d'un nombre croissant de groupes suiveur, voila que l'on oublie de parler d'un projet parallèle du guitariste Johannes Persson . Alors que j'aurais pensé que tout le monde aurait prété attention a un groupe qui mentionnerait des membres des suédois favoris de bon nombreux de post hardcoreux. Ou alors, peut être ont il prété l'oreille timidement et ont refusé de chérir ce nouvel album en voyant que cela n'était point une variation sur le même thème mais bien un groupe a part avec, tout de même, des consonnances Cult of Lunaesque mais surtout de ravissantes mélodies que A Perfect Circle pourrait reconnaitre comme étant sienne. Si la lenteur et la gravité du groupe susnommé vous ennuie mais que vous n'avez rien contre les tendres mélodies qui surgissent au gré des notes de guitares de "Salvation", alors Tsunami a de fortes chance de vous plaire. Si vous aimez les Deftones ou n'importe quel groupe qui ne se contortionne pas pour rentrer dans une scène mais sais parfaitement comment flater les tympans a coup d'accroches profondes et superbes alors oui, et encore oui, Khoma (le groupe s'appelait d'abord Koma mais a cause d'un groupe italien du même nom ils ont dues rajouter le H) est le groupe dont vous avez besoin.
Passons de suite sur le petit problême qu'a dut occasionner le titre de l'album pour sa promotion, il fut ecris, composé et même envoyé dans les magazins suedois bien avant le drame de la fin de l'année dernière. Il n'est donc pas question de faire couler de l'encre avec un titre controversé mais simplement d'illustrer ces huits titres, ou ces huits vagues, de sons coulant tel le flot des marées avec force mais en s'infiltrant avec dexterité. Tout comme dans CoL, chaque détail a son importance mais ils sont concentrés en des titres de 4 a moins de 3 minutes en moyenne ornés d'une magnifique voix qui sais se faire forte mais généralement douce. La comparaison la plus facile serait avec Chino Moreno mais sans aucune trace de cris ou d'alternance entre les graves et les aigus. La performance est de toute manière remarquable et chaque refrains est entonnés avec une force et une conviction que seules ceux qui croient et vivent leurs paroles peuvent se vanter de possèder. Tout comme la voix, les guitares suivent le même mouvement, sans jamais exploser d'une manière trop vive, la distorsion se fait sentir doucement derrière les notes de piano ou se font reposante pour que l'emotion s'infiltre dans chaque pores de chaques secondes. Oh les grands mots ! Mais c'est si bien que ça ? Oh oui, c'est excellent même. Je n'irais pas jusqu'a dire que ce groupe est supérieur a Cult of Luna car l'un est incomparable a l'autre, chacun possédant sa façon personel et unique de toucher leur public, mais ... mais l'un n'a rien a envié a l'autre. Ils sont juste tout les deux excellents.
Ainsi, Khoma est un trio de musicien jouant assez loin de leurs camarades pour ne pas souffrir de la comparaison mais qui possèdent tout de même quelque touche commune. Le rythme surtout a les consonnances tribales de "Salvation". Et puis il y a cette lourdeur a la fois puissante mais souple dans les guitares qui ne peut que faire rappeler les détonations electriques de cet autre groupe que je ne cesse de citer depuis tout a l'heure. Mais encore une fois, Khoma c'est tout autre chose. D'ailleurs étant donné qu'un seul des membres du trio fait partie de CoL ce serait injuste de les traiter comme un simple "side project" surtout que le contenu de "Tsunami" n'a rien d'anecdotique. Peut être ne suis je pas acoutumé aux groupes de Rock plus mélodiques, mon repertoire de choix se portant plus sur la dissonance et les gresillement des instruments contre les murs des caves, mais il n'est pas encore parvenus a mes oreilles de musiques aussi fortes en émotions, sans jamais avoir besoin d'allourdir encore plus les instruments ou d'acceler le tempo, que celles ci. Pour finir penchons nous du coté de la production ou il n'y aura encore rien a redire. Même les discrètes notes de clavier n'ont rien de synthétiques. Un disque donc sans artifice pour un résultat qui mérite d'être celebrer comme un quatorze juillet.
Passons de suite sur le petit problême qu'a dut occasionner le titre de l'album pour sa promotion, il fut ecris, composé et même envoyé dans les magazins suedois bien avant le drame de la fin de l'année dernière. Il n'est donc pas question de faire couler de l'encre avec un titre controversé mais simplement d'illustrer ces huits titres, ou ces huits vagues, de sons coulant tel le flot des marées avec force mais en s'infiltrant avec dexterité. Tout comme dans CoL, chaque détail a son importance mais ils sont concentrés en des titres de 4 a moins de 3 minutes en moyenne ornés d'une magnifique voix qui sais se faire forte mais généralement douce. La comparaison la plus facile serait avec Chino Moreno mais sans aucune trace de cris ou d'alternance entre les graves et les aigus. La performance est de toute manière remarquable et chaque refrains est entonnés avec une force et une conviction que seules ceux qui croient et vivent leurs paroles peuvent se vanter de possèder. Tout comme la voix, les guitares suivent le même mouvement, sans jamais exploser d'une manière trop vive, la distorsion se fait sentir doucement derrière les notes de piano ou se font reposante pour que l'emotion s'infiltre dans chaque pores de chaques secondes. Oh les grands mots ! Mais c'est si bien que ça ? Oh oui, c'est excellent même. Je n'irais pas jusqu'a dire que ce groupe est supérieur a Cult of Luna car l'un est incomparable a l'autre, chacun possédant sa façon personel et unique de toucher leur public, mais ... mais l'un n'a rien a envié a l'autre. Ils sont juste tout les deux excellents.
Ainsi, Khoma est un trio de musicien jouant assez loin de leurs camarades pour ne pas souffrir de la comparaison mais qui possèdent tout de même quelque touche commune. Le rythme surtout a les consonnances tribales de "Salvation". Et puis il y a cette lourdeur a la fois puissante mais souple dans les guitares qui ne peut que faire rappeler les détonations electriques de cet autre groupe que je ne cesse de citer depuis tout a l'heure. Mais encore une fois, Khoma c'est tout autre chose. D'ailleurs étant donné qu'un seul des membres du trio fait partie de CoL ce serait injuste de les traiter comme un simple "side project" surtout que le contenu de "Tsunami" n'a rien d'anecdotique. Peut être ne suis je pas acoutumé aux groupes de Rock plus mélodiques, mon repertoire de choix se portant plus sur la dissonance et les gresillement des instruments contre les murs des caves, mais il n'est pas encore parvenus a mes oreilles de musiques aussi fortes en émotions, sans jamais avoir besoin d'allourdir encore plus les instruments ou d'acceler le tempo, que celles ci. Pour finir penchons nous du coté de la production ou il n'y aura encore rien a redire. Même les discrètes notes de clavier n'ont rien de synthétiques. Un disque donc sans artifice pour un résultat qui mérite d'être celebrer comme un quatorze juillet.
Friday, March 17, 2006
Lair of the Minotaur - Carnage (Southern Lord) 2004
A votre gauche vous avez le Doom, sombre et lugubre il passe ses journées dans des eglises abandonnés pour chanter la perte de sa belle et vous plonger a votre tour dans la mélancholie. A votre Droite, le Sludge, un cousin éloigné mais souffrant de la même malediction familiale de n'être jamais heureux. La grosse différence c'est que Mr Sludge n'est pas mélancholique, il est en colère contre tous. La vie ne l'aime ? Bon et bien dans ce cas la je vais vous faire comprendre a quel point je n'aime pas la vie moi non plus. Je devrais concevoir une série de personnages a l'image des Mr Bonhommes sur les genres musicaux, je suis sur que l'on aurait de magnifiques histoires a raconter aux enfants avec toutes les beuveries de Mr Sludge et de Mr Death. Oui car voila, un soir, Mr Sludge a rencontré Mr Death alors qu'il sortait du Bar et ce dernier lui a confié un secret de famille. Si tu veut montrer que tu es vraiment en colère, il faut pas pousser uniquement les amplis a fond, il faut aussi donner du punch a la batterie. Tout content de cette découverte, Mr Sludge invita Mr Doom a faire un petit boeuf tandis que Mr Death procurait au duo un peu de ses blasts tout en restant a la mesure de la vitesse et de la grosseur des riffs (donc pas bien vite, mais faut dire qu'il etait sous alcool) et ansi naquit Lair of the Minautaur.
Oh la belle histoire ! Et heuresement elle ne s'arrête pas en si bon chemin. Lair of the Minotaur, projet formé de deux membres de 7000 Dying Rats (connais pas mais ça devrait pas être mauvais) et du batteur de Pelican, mèle a des riffs gras, bluesy et bourré de distorsion jusqu'a la gorge des influences des quatres coins du Metal Extrême pour un résultat qui ne fait pas de cadeau. Déja, la production respire fort l'ampli poussé au maximum, que ce sois pour la guitare ou la basse. Les instruments raclent vos appareils auditifs histoire d'en extraire tout le serumen et de le remplacer par des relants de blues crasseux ou des grooves assez Death mais qui ne s'aventurent jamais trop loin dans le genre. Car bien que les influences de Lair of the Minotaur sois plus diverses que dans un groupe comme Crowbar, il n'a pas en douter que le but est ici de faire un disque de Sludge et cela ne fait pas l'ombre d'un doute quand des riffs incisifs laissent leur place a des ralentissements un petit plus mélodique et tout aussi jouissif. Bien plus que de la haine a l'état pure ou du dégout, Lair of the Minotaur m'inspire de larges sourires de contentement tellement il n'y a jamais de place ici pour de mauvais riffs ou un groove ennuyeux. Rien de bien nouveau sous le soleil, mais oserais t'ont refuser un logis au sein de notre discothèque a un groupe de voyageur aussi inspiré que ces trois la ?
Je parlais un peu plus haut de Mr Doom et de son intervention dans cette rencontre providentiel. Mais ne vous y trompez pas, il n'y a pas l'ombre d'un chant mélodique ou mélancolique dans cette mélopée vénéneuse, juste des cris déchirés et des egarement un peu Black Metal afin de faire parler les créatures mythiques qui inspirent les paroles de cet album. Car la thématique du Minotaur ne s'arrête pas au nom du groupe et se prolonge dans les paroles, obsédés alors par les mythes grec et leur conclusion sanglante. Et quoi de plus épique qu'une bonne bataille mené a coup de glaive tranchant contre les démons des abysses ? Celebrer ces mêmes monstres et ces héros glorieux, voila ce a quoi me fait penser cet album et chaque chanson est une ode toujours aussi puissante que la precedente. Aucun manque d'inspiration, jamais, mais quelques breaks laissant parler la basse ou la batterie tout de même, faudrait tout de même pas oublier de faire respirer tout ce monde là si on ne veut pas devenir lassant. Et lassant, ce disque ne l'est franchement jamais. Même quand on pense avoir fait le tour des surprises, voila qu'un fier solo de guitare se dresse la ou ne l'attends pas ou qu'un interlude electronique en forme de comptine chargé de distorsion arrête la machine a riffs sans pour autant laisser refroidir l'amplis qui a surement rendu l'âme a la fin de cette session. Alors voila, vous avez trois types, un album riche en riffs et en bonne surprise et une production plus que satisfaisante (parfaite même) pour le type de sons concernés. Et en plus c'est sur Southern Lord, donc pas une mauvaise distribution. Non franchement, je ne sais pas comment vous faites pour passer a coté de ça, mais moi je ne peut pas.
Oh la belle histoire ! Et heuresement elle ne s'arrête pas en si bon chemin. Lair of the Minotaur, projet formé de deux membres de 7000 Dying Rats (connais pas mais ça devrait pas être mauvais) et du batteur de Pelican, mèle a des riffs gras, bluesy et bourré de distorsion jusqu'a la gorge des influences des quatres coins du Metal Extrême pour un résultat qui ne fait pas de cadeau. Déja, la production respire fort l'ampli poussé au maximum, que ce sois pour la guitare ou la basse. Les instruments raclent vos appareils auditifs histoire d'en extraire tout le serumen et de le remplacer par des relants de blues crasseux ou des grooves assez Death mais qui ne s'aventurent jamais trop loin dans le genre. Car bien que les influences de Lair of the Minotaur sois plus diverses que dans un groupe comme Crowbar, il n'a pas en douter que le but est ici de faire un disque de Sludge et cela ne fait pas l'ombre d'un doute quand des riffs incisifs laissent leur place a des ralentissements un petit plus mélodique et tout aussi jouissif. Bien plus que de la haine a l'état pure ou du dégout, Lair of the Minotaur m'inspire de larges sourires de contentement tellement il n'y a jamais de place ici pour de mauvais riffs ou un groove ennuyeux. Rien de bien nouveau sous le soleil, mais oserais t'ont refuser un logis au sein de notre discothèque a un groupe de voyageur aussi inspiré que ces trois la ?
Je parlais un peu plus haut de Mr Doom et de son intervention dans cette rencontre providentiel. Mais ne vous y trompez pas, il n'y a pas l'ombre d'un chant mélodique ou mélancolique dans cette mélopée vénéneuse, juste des cris déchirés et des egarement un peu Black Metal afin de faire parler les créatures mythiques qui inspirent les paroles de cet album. Car la thématique du Minotaur ne s'arrête pas au nom du groupe et se prolonge dans les paroles, obsédés alors par les mythes grec et leur conclusion sanglante. Et quoi de plus épique qu'une bonne bataille mené a coup de glaive tranchant contre les démons des abysses ? Celebrer ces mêmes monstres et ces héros glorieux, voila ce a quoi me fait penser cet album et chaque chanson est une ode toujours aussi puissante que la precedente. Aucun manque d'inspiration, jamais, mais quelques breaks laissant parler la basse ou la batterie tout de même, faudrait tout de même pas oublier de faire respirer tout ce monde là si on ne veut pas devenir lassant. Et lassant, ce disque ne l'est franchement jamais. Même quand on pense avoir fait le tour des surprises, voila qu'un fier solo de guitare se dresse la ou ne l'attends pas ou qu'un interlude electronique en forme de comptine chargé de distorsion arrête la machine a riffs sans pour autant laisser refroidir l'amplis qui a surement rendu l'âme a la fin de cette session. Alors voila, vous avez trois types, un album riche en riffs et en bonne surprise et une production plus que satisfaisante (parfaite même) pour le type de sons concernés. Et en plus c'est sur Southern Lord, donc pas une mauvaise distribution. Non franchement, je ne sais pas comment vous faites pour passer a coté de ça, mais moi je ne peut pas.
Thursday, March 16, 2006
Axis of Advance - Purify 4.0 (Osmose Production) 2005
Avec leurs albums précédents, Axis of Advance avait consolidé les bases d'un mélange Thrash / Black Metal ne témoignant aucune pitié a l'egard des mélodies ou de la rigueur mécanique et repetitive dont témoigne les groupes de Metal une fois qu'ont les mets dans un studio. Axis of Advance ne joue pas correctement, ou plutot, ne se préoccupe pas de jouer avec rigueur. A l'ère des enregistrements pré fabriqués et des accroches commerciales, Axis of Advance présente une musique qui va a l'encontre de tout les clichés de son époque et du coup ça peut en enerver certain. Car autant le dire tout de suite, si vous voulez de la musique violente mais surproduit vous pouvez arreter de suite la lecture de cette chronique, il n'y a strictement rien pour vous. Tout de même plus clair et moins porté sur la violence aveugle que dans Revenge, le trio canadien s'efforce de ravager tout sur leurs passages en faisant un maximum de bruit, que ce sois avec cette basse vrombissante, cette guitare presque pas accordé, ce chant déchire qui crache son venin sans cesse et ce batteur ...
Alors le batteur c'est tout de même quelque chose. Pas qu'il sois mauvais hein, c'est le type parfait pour ce type de musique. Peut etre est ce due a la production, ou alors a l'absence total de production, mais j'ai parfois l'impression qu'il a du mal a suivre le rythme de la musique et qu'il tape un peu a coté. En même temps je ne peut pas dire que c'est ennuyeux ou que ça brise la magie de la musique car les autres ne se sont surement pas en reste, c'est juste que ça se sens moins. D'ailleurs, vu qu'il n'y a presque pas de prod et encore moins d'effets utilisés pour ameliorer la performance, le son est direct et sans bavure electronique. Et ça, quand on en a marre d'entendre des doubles grosses caisses depassant la vitesse du son mais ne ressemblant plus qu'a des batteries fisher price c'est rafraichissant. Ah et puis, même si le ton de ma chronique semble s'orienter vers une description d'un groupe uniquement violent, il y a tout de même des passages plus lent. Pas mélodique attention, mais avec un tempo un peu plus pesant ou des solos noise se collent douloureusement pour faire enfler l'atmosphère rageuse de tout cela.
Rageuse et pas haineuse, je souligne bien ce terme car il n'est pas ici question de propos de propagande raciste ou de skin heads expulsant leur stupidité sur un fond sonore violent et stuoide. Axis of Advance est un groupe direct et sans détour dans leur approche du Metal Extreme mais pas orienté politiquement. Tout comme Bolt Thrower est fasciné par la guerre et centre ses paroles sur ce thème, Axis of Advance plonge son public dans un bande sonore proche d'un champ de bataille matiné de riffs Thrash et assaisoné du même gouts pour les riffs rouleaux compresseurs que Marduk ne se lasse pas d'interpreter. Voila, ça c'etait pour ceux qui ne connaitrait pas encore le groupe vu que c'etait la première fois que Axis of Advance était chroniqué sur ce site. Maintenant si vous connaissez déja le groupe, ce EP est une bonne continuation des albums précédents et ne pressente pas d'innovations particulière. Ces chansons ne sont pas mes préférés mais je me les repasserais surement avec plaisir vu que sur 5 chansons en une vingtaine de minutes vous en avez pour votre argent. Destiné aux fans ardents d'entendre un peu plus de son avant que ne sorte leur prochain album, Purify 4.0 a de quoi satisfaire et mettre tout le monde d'accord sans être indispensable. Au pire vous aurez de quoi vous contentez en attendant la suite, ou alors vous pourrez vous faire une idée sur eux a un prix modique. En tout cas l'avenir ne s'annonce pas moins agité pour eux et, heureusement, pour nous non plus.
Alors le batteur c'est tout de même quelque chose. Pas qu'il sois mauvais hein, c'est le type parfait pour ce type de musique. Peut etre est ce due a la production, ou alors a l'absence total de production, mais j'ai parfois l'impression qu'il a du mal a suivre le rythme de la musique et qu'il tape un peu a coté. En même temps je ne peut pas dire que c'est ennuyeux ou que ça brise la magie de la musique car les autres ne se sont surement pas en reste, c'est juste que ça se sens moins. D'ailleurs, vu qu'il n'y a presque pas de prod et encore moins d'effets utilisés pour ameliorer la performance, le son est direct et sans bavure electronique. Et ça, quand on en a marre d'entendre des doubles grosses caisses depassant la vitesse du son mais ne ressemblant plus qu'a des batteries fisher price c'est rafraichissant. Ah et puis, même si le ton de ma chronique semble s'orienter vers une description d'un groupe uniquement violent, il y a tout de même des passages plus lent. Pas mélodique attention, mais avec un tempo un peu plus pesant ou des solos noise se collent douloureusement pour faire enfler l'atmosphère rageuse de tout cela.
Rageuse et pas haineuse, je souligne bien ce terme car il n'est pas ici question de propos de propagande raciste ou de skin heads expulsant leur stupidité sur un fond sonore violent et stuoide. Axis of Advance est un groupe direct et sans détour dans leur approche du Metal Extreme mais pas orienté politiquement. Tout comme Bolt Thrower est fasciné par la guerre et centre ses paroles sur ce thème, Axis of Advance plonge son public dans un bande sonore proche d'un champ de bataille matiné de riffs Thrash et assaisoné du même gouts pour les riffs rouleaux compresseurs que Marduk ne se lasse pas d'interpreter. Voila, ça c'etait pour ceux qui ne connaitrait pas encore le groupe vu que c'etait la première fois que Axis of Advance était chroniqué sur ce site. Maintenant si vous connaissez déja le groupe, ce EP est une bonne continuation des albums précédents et ne pressente pas d'innovations particulière. Ces chansons ne sont pas mes préférés mais je me les repasserais surement avec plaisir vu que sur 5 chansons en une vingtaine de minutes vous en avez pour votre argent. Destiné aux fans ardents d'entendre un peu plus de son avant que ne sorte leur prochain album, Purify 4.0 a de quoi satisfaire et mettre tout le monde d'accord sans être indispensable. Au pire vous aurez de quoi vous contentez en attendant la suite, ou alors vous pourrez vous faire une idée sur eux a un prix modique. En tout cas l'avenir ne s'annonce pas moins agité pour eux et, heureusement, pour nous non plus.
Despised Icon - the Healing process (Century Media) 2005
La brutalité a son charme. On peut être violent dans son expression artistique et pas être stupide pour autant, une leçon que nombreux groupes de Brutal Death feraient mieux de recopier cents fois dans leurs cahier de textes si ils ne veulent pas perdre toute violence. Parce que serieusement, ce n'est pas avec un mur de blast que l'on fait preuve de brutalité extrême mais en maltraitant son public avec autant de riffs et de changements de rythmes possible pour le surprendre, l'accrocher et lui donner envie de prendre la tête de son voisin pour jouer a la toupie dans la fosse. Et puis les chanson, faut savoir en écrire des bonnes. Et des riffs aussi, des qui rentre dans le crane et vous mette un sourire beta sur le visage quitte a ce que celui ci devienne impossible a voir a force de remuer le crane en rytme avec tout ces bon petits blasts. Et heureusement pour vous, amis de la violence brute, car Despised Icon est exactement le groupe qu'il vous faut. Non, ce n'est pas la dernière recette original qui déchainera les foules et enclencheras le bouton d'une armée de clone tout droit sortis de l'usine, mais ces messieurs du Death Core et bon dieu de bon dieu, ils le font bien.
Tout droit sortis du Canada, ce petit pays ou il ne semble pas faire bon vivre vu que tout les groupes qui en sortent sont extremement en colère, Despised Icon fait partie de la même scène que Neuraxis ou Ion Dissonance. Agression, chaos et mosh part, et tout cela sans jamais faire de pause pour reprendre son souffle. Enfin si, a un moment pendant quelques secondes dans Immaculate il y a un passage un note clair. Passage qui dois durer a peine dix secondes avant que ne sois relancé l'attaque et que vous oubliiez totalement que l'on viens de vous donner l'occasion de changer vos bandages avant de repartir a l'assaut. Donc pas d'occasion de reprendre son souffle disais je car il y a ici deux chanteurs. Deux chanteurs, donc deux fois plus de growl et surtout pas de voix clairs. D'ailleurs c'est amuant mais alors que les voix pompeuse et pleines de beaux sentiments emotifs fleurissent comme des mauvaises herbes sur les albums de Metalcore, Despised Icon cultive son petit jardin de grnid avec des vocalises Hardcore, Death et Gore Grind pour ne jamais perdre en violence. Histoire que vous n'auriez pas compris que le but était ici de provoquer les fosses dans des tournois d'imitations d'helicoptères ou du lancer de camarades a travers la pièce.
Cependant, a force de passer et repasser dans les mêmes couloirs on finis par perdre son auditeur et lui donner envie de sortir le plus vite possible de ce dédale repetitif. Mais c'est la que je vous corrige de suite, même si the Healing process (ce que vous aurez donc a entreprendre après l'ecoute de cet album) est un album unidimensinel, il n'est pas lassant. Loin de la. Chaque chanson diffèrent bien l'une de l'autre en possèdant toujours un quotas d'imprévus, de riffs croustillant et de mosh part qui, malgrès leur présence recurrente sur tout les disques etiquettés avec le suffixe core, vous font dodeliner de la tête de la même manière que des milliers de chérubins remuent en rythme avec les chansons de Chantal Goya. Hardcore donc, un petit peu a cause de cette voix rauque, un peu aussi a cause des mosh part mais il faut ajouter a cela des gangs vocals bien placés pour rajouter encore une couche a l'agression et aussi, surement, pour demander la participation de toute la salle. Et puis c'est sans compter tout ce bon Brutal Death, finement joué mais sans aucune dose de mélodie il occupe tout les emplacements qui ne sont pas Hardcore et permet aux guitaristes et au batteur de démontrer toutes leurs capacités techniques. Non, ce n'est pas impressionant ni revolutionaire mais qu'est ce que ça balance ! Oui, Despised Icon sais faire un bonne chanson tout comme Grand mère sais faire un bon café. Ce n'est pas du sous produit mal foutus et dont on peut se debarasser au bout de quatres écoutes mais d'un album solide qui vous remplis d'allegresse par sa conviction et sa determination. Du coté de la production, rien a redire non plus car qui dit Century Media dit assez de sousou pour faire du gros son, et l'argent fut surement bien investis dans cette entreprise. Voila donc qu'elle est le carton d'invitation que Despised Icon vous propose, Death Metal et Hardcore, tout deux invités a un grand bal ou régne la violence. Vous auriez tort de refuser.
Tout droit sortis du Canada, ce petit pays ou il ne semble pas faire bon vivre vu que tout les groupes qui en sortent sont extremement en colère, Despised Icon fait partie de la même scène que Neuraxis ou Ion Dissonance. Agression, chaos et mosh part, et tout cela sans jamais faire de pause pour reprendre son souffle. Enfin si, a un moment pendant quelques secondes dans Immaculate il y a un passage un note clair. Passage qui dois durer a peine dix secondes avant que ne sois relancé l'attaque et que vous oubliiez totalement que l'on viens de vous donner l'occasion de changer vos bandages avant de repartir a l'assaut. Donc pas d'occasion de reprendre son souffle disais je car il y a ici deux chanteurs. Deux chanteurs, donc deux fois plus de growl et surtout pas de voix clairs. D'ailleurs c'est amuant mais alors que les voix pompeuse et pleines de beaux sentiments emotifs fleurissent comme des mauvaises herbes sur les albums de Metalcore, Despised Icon cultive son petit jardin de grnid avec des vocalises Hardcore, Death et Gore Grind pour ne jamais perdre en violence. Histoire que vous n'auriez pas compris que le but était ici de provoquer les fosses dans des tournois d'imitations d'helicoptères ou du lancer de camarades a travers la pièce.
Cependant, a force de passer et repasser dans les mêmes couloirs on finis par perdre son auditeur et lui donner envie de sortir le plus vite possible de ce dédale repetitif. Mais c'est la que je vous corrige de suite, même si the Healing process (ce que vous aurez donc a entreprendre après l'ecoute de cet album) est un album unidimensinel, il n'est pas lassant. Loin de la. Chaque chanson diffèrent bien l'une de l'autre en possèdant toujours un quotas d'imprévus, de riffs croustillant et de mosh part qui, malgrès leur présence recurrente sur tout les disques etiquettés avec le suffixe core, vous font dodeliner de la tête de la même manière que des milliers de chérubins remuent en rythme avec les chansons de Chantal Goya. Hardcore donc, un petit peu a cause de cette voix rauque, un peu aussi a cause des mosh part mais il faut ajouter a cela des gangs vocals bien placés pour rajouter encore une couche a l'agression et aussi, surement, pour demander la participation de toute la salle. Et puis c'est sans compter tout ce bon Brutal Death, finement joué mais sans aucune dose de mélodie il occupe tout les emplacements qui ne sont pas Hardcore et permet aux guitaristes et au batteur de démontrer toutes leurs capacités techniques. Non, ce n'est pas impressionant ni revolutionaire mais qu'est ce que ça balance ! Oui, Despised Icon sais faire un bonne chanson tout comme Grand mère sais faire un bon café. Ce n'est pas du sous produit mal foutus et dont on peut se debarasser au bout de quatres écoutes mais d'un album solide qui vous remplis d'allegresse par sa conviction et sa determination. Du coté de la production, rien a redire non plus car qui dit Century Media dit assez de sousou pour faire du gros son, et l'argent fut surement bien investis dans cette entreprise. Voila donc qu'elle est le carton d'invitation que Despised Icon vous propose, Death Metal et Hardcore, tout deux invités a un grand bal ou régne la violence. Vous auriez tort de refuser.
???? - Aleph
Copier les Tournesols et vouloir les vendre en les faisant passer pour l'original, ça ne vous apporte que des ennuis. Mais qui a déja vu un artiste se faire rabrouer pour avoir osé s'inspirer d'une oeuvre ou d'un artiste ? C'est tout de même là le principe de base de la création que d'user des bases de ces ainés pour créer sa propre identité et ensuite faire disparaitre a coup de pinceaux les influences des illustres prédecesseurs. De plus, et là je parle vraiment du domaine du Metal, de nombreux groupes classiques comme Slayer ou Black Sabbath ont souvent était copié par d'autres plus jeunes groupes et malgrès la presence de leur prédecesseurs, ils n'ont pas pour autant conçus des albums moins interessant ou en tout cas moins agréable. Non, en fait le problême viens de l'influence en question qui est un peu trop proche de toutes les mémoires et ne dont pas ravir les oreilles de ceux qui n'était pas la pour en témoigner, encore trop jeunes. De quels influences je parle ? Et bien celle de Meshuggah. Epoque Nothing pour être plus précis. Pouvoir situer une influence avec autant de précision est déja un assez mauvais signe pour le disque car il devra alors supporter avec encore plus d'insistance le poid de l'autre album.
Or, ce fameux album est justement celui qui doit etre le plus décrié par les fans. Manque de rythme, accordage trop grave, on a même taxé le groupe de Neo metallisme a cause de leur single, "Rational gaze" , et de leur présence sur le Ozzfest. Honnetement, même en étant un fan Hardcore de Meshuggah et donc assez peu impartial en ce qui les concerne, j'attends encore que l'on me montre ou est le neo metal dans cette chanson. Enfin bref, ???? (au moins ils ont un nom totalement original) pose les bases de sa musique sur une influence pillé et imité mais souvent mal singé pour en sortir une collection de chanson assez uniforme (et très Meshuggaesque) mais pas désagreable du tout. Autant le dire tout de suite, cet album n'est pas un remède tout trouvé si vous n'avez pas aimé Nothing car le son lourd et la voix plus grave qui était les deux défauts majeurs de cet album sont encore au rendez vous. Par contre la batterie est beaucoup plus présente et, sans être ultra energique, pose des rythmes solides et complexes qui font bien souvent décoller la machine pour la rendre bien plus mouvante que celle de leurs ainés. Tout du moins, toujours en comparant "Aleph" à "Nothing".
Si jamais le groupe viens a lire cette chronique ils vont vouloir me déchirer la gueule de comparer tout le temps leur musique a celle d'un autre groupe. Mais franchement, je ne peut pas faire autrement, et pourtant j'aime cet album. Mais même avec toute la bonne volonté du monde je ne pourrais pas m'eloigner de ce parallèle, facile certe, mais évident. ???? est un groupe qui peut toutefois se vanter d'avoir réussis a produire des chansons très Meshuggah mais qui, sans être excellente, sont tout de même très bonnes et tiennent toute la route. Souvent je reviens sur cet album avec plaisir et je decouvre un peu plus d'identité dedans, une dose d'énergie supplementaire ou une rythmique plus naturel que cet autre album dont je ne citerais plus le nom et qui fut enregistré avec beaucoup trop d'effet pro tools (je ne l'invente pas, le groupe le dit lui même). Ainsi donc vous pourriez lire sur des flyers la mention "les Meshuggah français" sans que l'on vous mente. Reste tout de même un sérieux manque d'émotion dans tout cela, du fait des chansons plus compactes et une formule pas assez varié ne reussissant pas a créer autant de tensions que des merveilles comme le Rational gaze precedemment cité ou Glints collide. Ah oui, et puis aucun solo dissonant. Donc finalement, ???? n'est pas Meshuggah et sors un premier album qui pourrait être une version light de Nothing sans pour autant être sans aucune saveur. Un album technique et puissant qui use des mêmes rythmes décalés pour créer un petit vortex sonore l'espace de 45 minutes. Un peu comme un bon "clone" de Reign in blood. Pas indispensable mais pas désagréable non plus.
Or, ce fameux album est justement celui qui doit etre le plus décrié par les fans. Manque de rythme, accordage trop grave, on a même taxé le groupe de Neo metallisme a cause de leur single, "Rational gaze" , et de leur présence sur le Ozzfest. Honnetement, même en étant un fan Hardcore de Meshuggah et donc assez peu impartial en ce qui les concerne, j'attends encore que l'on me montre ou est le neo metal dans cette chanson. Enfin bref, ???? (au moins ils ont un nom totalement original) pose les bases de sa musique sur une influence pillé et imité mais souvent mal singé pour en sortir une collection de chanson assez uniforme (et très Meshuggaesque) mais pas désagreable du tout. Autant le dire tout de suite, cet album n'est pas un remède tout trouvé si vous n'avez pas aimé Nothing car le son lourd et la voix plus grave qui était les deux défauts majeurs de cet album sont encore au rendez vous. Par contre la batterie est beaucoup plus présente et, sans être ultra energique, pose des rythmes solides et complexes qui font bien souvent décoller la machine pour la rendre bien plus mouvante que celle de leurs ainés. Tout du moins, toujours en comparant "Aleph" à "Nothing".
Si jamais le groupe viens a lire cette chronique ils vont vouloir me déchirer la gueule de comparer tout le temps leur musique a celle d'un autre groupe. Mais franchement, je ne peut pas faire autrement, et pourtant j'aime cet album. Mais même avec toute la bonne volonté du monde je ne pourrais pas m'eloigner de ce parallèle, facile certe, mais évident. ???? est un groupe qui peut toutefois se vanter d'avoir réussis a produire des chansons très Meshuggah mais qui, sans être excellente, sont tout de même très bonnes et tiennent toute la route. Souvent je reviens sur cet album avec plaisir et je decouvre un peu plus d'identité dedans, une dose d'énergie supplementaire ou une rythmique plus naturel que cet autre album dont je ne citerais plus le nom et qui fut enregistré avec beaucoup trop d'effet pro tools (je ne l'invente pas, le groupe le dit lui même). Ainsi donc vous pourriez lire sur des flyers la mention "les Meshuggah français" sans que l'on vous mente. Reste tout de même un sérieux manque d'émotion dans tout cela, du fait des chansons plus compactes et une formule pas assez varié ne reussissant pas a créer autant de tensions que des merveilles comme le Rational gaze precedemment cité ou Glints collide. Ah oui, et puis aucun solo dissonant. Donc finalement, ???? n'est pas Meshuggah et sors un premier album qui pourrait être une version light de Nothing sans pour autant être sans aucune saveur. Un album technique et puissant qui use des mêmes rythmes décalés pour créer un petit vortex sonore l'espace de 45 minutes. Un peu comme un bon "clone" de Reign in blood. Pas indispensable mais pas désagréable non plus.
Sunday, March 12, 2006
House of Low Culture - Edward's lament ! (Neurot Recordin) 2002
Une musique qui se veut experimental est, selon ma définition, une musique qui se cherche tout au long de son execution. Plus on avance dans les plages et plus la musique se fait aventureuse, un thème un objectif peut etre décelé, afin de donner un peu de cohérence mais on décèle sans faute la volonté de tester différents sons. Or, avec "Edward's lament" c'est exactement ce qui se passe. Tout comme le héros de cet album, la musique se cherche lentement mais surement, passant d'un état presque sourd a une ouverture vers des sonorités de plus en plus insidieuse rappelant les experimentations drone de Earth. Etant donné que le thème se veut triste, les basses jouent ici un rôle majeur et sont tout le temps présente, allant et venant dans le mix comme les hauts et les bas d'un individu en période de dépression. Enfin, c'est comme ceci que je vois cet album et j'ai mis un peu de temps. Pourquoi avoir persévéré ? Et bien parce que House of Low Culture est le projet electronique ambiant de, entre autre, Aaron Turner (Isis, Old Man Gloom, Lotus Eaters, Hydra Head) et quand ce dernier propose un disque, aussi aventureux sois t'il, j'ai envie de l'ecouter. Est ce le premier signe grave d'une tendance au fanboyisme ? Surement. Mais j'aurais surement put trouver une idole bien pire.
Edward's lament, deuxième effort du trio Aaron Turner, Jeff Caxide (bassiste de Isis) et Luke Scarola (Old Man Gloom) avec l'aide de James "Atomsmacher, Phantomsmacher" Plotkin, House of Low Culture est un projet se situant a la limite d'un drone apaisant et d'experimentation sonore oscillant entre un son assez noise et presque mélodique qui reste toujours lent et presque en sourdine comme un voyage interieur dans les lamentations de ce fameux Edward. Plus proche des chansons ambiantes de Old Man Gloom et de Lotus Eaters qu'aucun autre projet de Turner, House of Low Culture est un projet qu'il conviens d'ecouter avec des ecouteurs si l'on veut se prévenir de toute interferance exterieur ce qui sera inevitable étant donné la tendance des chansons a s'aventurer et a flaner longtemps dans des sons a peine audible. Ainsi la tenacité et la patience de l'auditeur fanas de décibel sera mise a rude épreuve, surtout durant le marathonien "And now the man you've all been waiting for", une plage de 19 minutes contenant des moments de silence complet entrecoupés de faible gresillements que l'on a du mal a percevoir si, par exemple, votre mère matte une bon dieu de série a la con dans la pièce a coté (experience personel ? mais non, mais non ...).
Ce n'est qu'après cette longue plage que certain trouveront inutile que l'on arrive a des moments carrement plus ecoutable par la race humaine (et plus uniquement par nos amis les chiens) comme ces boucles de raclements contre, semble t'il, du fer, ou dans la dernière chanson, "There you go and good night", quelques notes de guitares qui s'entremèlent sous un fond de crepitement de vynil. Oui, c'est clair que si vous aimez Isis ou Old Man Gloom pour leurs alternance entre la mélodie et la lourdeur vous aurez du mal a trouver satisfaction dans un album a l'écoute difficile. Je ne saurais trop dire si je suis convaincu de la qualité de cette experimentation car étant donné les quelques idées interessantes et le travail effectué sur le son je ne peut absolument pas dire que House of Low Culture est un projet destiné a se moquer du monde. Non, ce n'est pas un nouveau délire destiné a se moquer des types comme moi qui cherche a trouver du sens dans les moments les plus incertains et discutables des artistes que j'admire. Cependant, 69 minutes de ce type de son a de quoi vous faire perdre patience et je ne peut decemment pas recommander un tel achat a quelqu'un qui n'aimerais pas se prendre la tête avec des experimentations sur le son et prefèrerait entendre des chansons dans un format plus traditionnel. Vous voila donc avec deux possiblités, l'aventure et peut être l'ennuis, ou un voyage intriguant dans des territoires assez vierge pour vous permettre de monter votre propre film interieur.
Label : Neurot Recording
Note : 14/20
Site officiel
Pays : US
Style : Voyage interieur
Style global : Ovni / Experimental
Tracklisting :
1/ Edward's intent
2/ Ntrmssn a
3/ On the upswing
4/ Ntrmssn b
5/ ... and now, the man you've been waiting for
6/ A temporary setback
7/ Edward's lament
8/ Off you go
9/ Thank you, and good night
Edward's lament, deuxième effort du trio Aaron Turner, Jeff Caxide (bassiste de Isis) et Luke Scarola (Old Man Gloom) avec l'aide de James "Atomsmacher, Phantomsmacher" Plotkin, House of Low Culture est un projet se situant a la limite d'un drone apaisant et d'experimentation sonore oscillant entre un son assez noise et presque mélodique qui reste toujours lent et presque en sourdine comme un voyage interieur dans les lamentations de ce fameux Edward. Plus proche des chansons ambiantes de Old Man Gloom et de Lotus Eaters qu'aucun autre projet de Turner, House of Low Culture est un projet qu'il conviens d'ecouter avec des ecouteurs si l'on veut se prévenir de toute interferance exterieur ce qui sera inevitable étant donné la tendance des chansons a s'aventurer et a flaner longtemps dans des sons a peine audible. Ainsi la tenacité et la patience de l'auditeur fanas de décibel sera mise a rude épreuve, surtout durant le marathonien "And now the man you've all been waiting for", une plage de 19 minutes contenant des moments de silence complet entrecoupés de faible gresillements que l'on a du mal a percevoir si, par exemple, votre mère matte une bon dieu de série a la con dans la pièce a coté (experience personel ? mais non, mais non ...).
Ce n'est qu'après cette longue plage que certain trouveront inutile que l'on arrive a des moments carrement plus ecoutable par la race humaine (et plus uniquement par nos amis les chiens) comme ces boucles de raclements contre, semble t'il, du fer, ou dans la dernière chanson, "There you go and good night", quelques notes de guitares qui s'entremèlent sous un fond de crepitement de vynil. Oui, c'est clair que si vous aimez Isis ou Old Man Gloom pour leurs alternance entre la mélodie et la lourdeur vous aurez du mal a trouver satisfaction dans un album a l'écoute difficile. Je ne saurais trop dire si je suis convaincu de la qualité de cette experimentation car étant donné les quelques idées interessantes et le travail effectué sur le son je ne peut absolument pas dire que House of Low Culture est un projet destiné a se moquer du monde. Non, ce n'est pas un nouveau délire destiné a se moquer des types comme moi qui cherche a trouver du sens dans les moments les plus incertains et discutables des artistes que j'admire. Cependant, 69 minutes de ce type de son a de quoi vous faire perdre patience et je ne peut decemment pas recommander un tel achat a quelqu'un qui n'aimerais pas se prendre la tête avec des experimentations sur le son et prefèrerait entendre des chansons dans un format plus traditionnel. Vous voila donc avec deux possiblités, l'aventure et peut être l'ennuis, ou un voyage intriguant dans des territoires assez vierge pour vous permettre de monter votre propre film interieur.
Label : Neurot Recording
Note : 14/20
Site officiel
Pays : US
Style : Voyage interieur
Style global : Ovni / Experimental
Tracklisting :
1/ Edward's intent
2/ Ntrmssn a
3/ On the upswing
4/ Ntrmssn b
5/ ... and now, the man you've been waiting for
6/ A temporary setback
7/ Edward's lament
8/ Off you go
9/ Thank you, and good night
Thursday, March 09, 2006
Genghis Tron - Cloak of love (Crucial Blast) 2004
La classe des passionés de mélange est une classe très difficile, un peu trop remplis d'élèves qui se veulent studieux mais ne font que copier sur leurs voisins. Quand on se veut original, on ne regarde pas ce qui s'est déja fait mais plutot ce qui reste a faire. Et bien sur dans cette classe, les meilleurs elèves sont souvent les clowns de service. Mr Bungle ? Ouais, voila un bon élève. Et puis Genghis Tron ? Ah ben, a vous de me le dire mais je n'ai vraiment rien a leur redire. Car dans la categorie "je fusionne ce qu'il n'y avait pas a fusionner mais je le fais quand même et je le fais bien" ils gagnent un trophée au moins pour avoir eu le mérite de passer au mixer des influences Rap, Electronique, Pop et Grind. Le résultat donne un joyeux bordel qui alterne les styles sans pour autant passer pour une radio mal branché qui n'arriverait pas a rester sur une station plus de cinq secondes. Oui, l'enchainement des genres est réussis et l'on a pas droit a une confrontation sanglante entre des styles qui s'opposent mais plutot une orgie jouissive que l'on ecoute avec un grand sourire, tanto subjugé par les idées et tantot amusé par l'energie debordante du trio.
A l'instar des triangles multicolors du disque même, la musique de Genghis Tron navigue entre toutes les sphères. L'element grind est surement ce qui fait que ces trois la se retrouve sur un label "Metal" comme Crucial Blast (ou se retrouve aussi the Mass et Infidel? Castro!) et je vois aussi très mal des amateurs de rap se pencher sur le cas de ce EP avec un regard bienveillant. Si vous n'aimez qu'un des genres representé vous aurez du mal a vous enfiler ces quelques chansons. Mais si vous avez l'esprit ouvert vers tout ce qui peut se veut inventif et original alors il n'y a pas de doute que vous trouverez votre compte dans cette palette de détours sinueux pour en arriver malgrès cela toujours a une chanson cohérente (enfin, aussi cohérente que du Naked City ou du Squarepusher). Car bien que les différents styles qu'emprunte Genghis Tron sont très divers, ils sont tout de même assez bien maitrisé pour ne pas être des parodies facile destiné a faire sourire l'auditeur mais de vrais petits moment bariolés qui apportent chacun leur couleurs. Vous l'avez déja compris, j'aime beaucoup ce que fait ce groupe et je me repasse regulierement leur EP avec plaisir. D'ailleurs un nouvel album devrait débarquer dans le courant de l'année.
Toutefois, il y a quelques détails qui font que cet album n'est pas parfait. La batterie est tout d'abord electronique et ses debordement de cliquetis durant les passages grind auront surement le don d'enerver les plus accrochés a la frappe naturelle d'une bonne vielle caisse claire. Ensuite les paroles ne sont pas un element encore bien maitrisé. Hurlé et bourré de distorsion pendant les passages plus violent, donc inintelligibles, elles sont consultable sur leur site et n'apporte finalement après lecture pas grand chose de plus aux chansons. A vrai dire, malgrès mes connaissances respectables en anglais je n'ai pas put saisir le sens des phrases. Peut etre que cela se veut comique en tout cas c'est regrettable et enlève un peu de son charme a ces chansons qui auraient surement gagnés a avoir une accroche vocale autre que des cris gonflé de saturation. Cependant, que cela ne vous fasse pas pensez que Genghis Tron joue trop avec le volume car bien que s'aventurant dans des territoires plus extrême et atteint d'un déficit chronique de l'attention, leur musique est assez accessible et accrocheuse. Pas du genre a passé en boite bien entendu mais il y a toujours quelque chose qui retiens mon attention, que ce sois une partie plus rythmé ou une accroche pop bien sirupeuse et parodique, l'orgie musicale de Genghis Tron ne refuse decidemment personne a l'entrée. Reste donc a voir ce que donnera un album complet de ce mélange original mais pour un premier essai c'est un effort maitrisé et honorable.
A l'instar des triangles multicolors du disque même, la musique de Genghis Tron navigue entre toutes les sphères. L'element grind est surement ce qui fait que ces trois la se retrouve sur un label "Metal" comme Crucial Blast (ou se retrouve aussi the Mass et Infidel? Castro!) et je vois aussi très mal des amateurs de rap se pencher sur le cas de ce EP avec un regard bienveillant. Si vous n'aimez qu'un des genres representé vous aurez du mal a vous enfiler ces quelques chansons. Mais si vous avez l'esprit ouvert vers tout ce qui peut se veut inventif et original alors il n'y a pas de doute que vous trouverez votre compte dans cette palette de détours sinueux pour en arriver malgrès cela toujours a une chanson cohérente (enfin, aussi cohérente que du Naked City ou du Squarepusher). Car bien que les différents styles qu'emprunte Genghis Tron sont très divers, ils sont tout de même assez bien maitrisé pour ne pas être des parodies facile destiné a faire sourire l'auditeur mais de vrais petits moment bariolés qui apportent chacun leur couleurs. Vous l'avez déja compris, j'aime beaucoup ce que fait ce groupe et je me repasse regulierement leur EP avec plaisir. D'ailleurs un nouvel album devrait débarquer dans le courant de l'année.
Toutefois, il y a quelques détails qui font que cet album n'est pas parfait. La batterie est tout d'abord electronique et ses debordement de cliquetis durant les passages grind auront surement le don d'enerver les plus accrochés a la frappe naturelle d'une bonne vielle caisse claire. Ensuite les paroles ne sont pas un element encore bien maitrisé. Hurlé et bourré de distorsion pendant les passages plus violent, donc inintelligibles, elles sont consultable sur leur site et n'apporte finalement après lecture pas grand chose de plus aux chansons. A vrai dire, malgrès mes connaissances respectables en anglais je n'ai pas put saisir le sens des phrases. Peut etre que cela se veut comique en tout cas c'est regrettable et enlève un peu de son charme a ces chansons qui auraient surement gagnés a avoir une accroche vocale autre que des cris gonflé de saturation. Cependant, que cela ne vous fasse pas pensez que Genghis Tron joue trop avec le volume car bien que s'aventurant dans des territoires plus extrême et atteint d'un déficit chronique de l'attention, leur musique est assez accessible et accrocheuse. Pas du genre a passé en boite bien entendu mais il y a toujours quelque chose qui retiens mon attention, que ce sois une partie plus rythmé ou une accroche pop bien sirupeuse et parodique, l'orgie musicale de Genghis Tron ne refuse decidemment personne a l'entrée. Reste donc a voir ce que donnera un album complet de ce mélange original mais pour un premier essai c'est un effort maitrisé et honorable.
Stairland - Shapeless (Fuel Music) 2002
Il y a des perles de groupe dont la production est tellement faible que l'on regrettera pendant longtemps de ne pas avoir put savoir ce qui aurait put arriver ensuite. Stairland en fait partie et je vous invite a ne pas passer a coté de ce EP si jamais vous le croisez dans un bac a solde lors d'une excursion musicale. D'origine belge, ce groupe reste un nom auquel je ne peut associer des personnes vu le peu d'information que propose le EP. Juste un label, Fuel Music, dont le lancement sur google ne ramènera qu'une petite information : Fuel Music est une sous division de Gasoline Record et est spécialisé dans le Metal et le Hardcore. Ce qu'ils oublient de préciser c'est que ce fameux label a publié le EP d'un groupe de Hardcore aux accents industriel qui ne m'evoque comme référence a l'esprit qu'un Norma Jean remixé par Squarepusher ou Aphex Twin. Dès les premières seconde le carnage sonore commence et c'est une rafale de cris et de guitare au son metallique qui débarque de ce bout de plastique innocent. D'ailleurs quand je parle de "son metallique" je ne fais pas réference au genre musicale mais a une comparaison avec le materiel brut. Les metaux donc.
Puis, c'est au tour des samples electronique de venir se greffer a la machine et aux rythme saccadés et brisés. Une petite influence Meshuggah pointe le bout de son nez mais c'est plutot un lien que je pourrais tisser avec les maitres de la polyrythmie plutot qu'une véritable influence que je ressentirais dans le son. D'ailleurs les riffs ne sont pas les plus interessants dans ce EP car ce sont ses sonorités electronique mixé a la distorsion des guitares qui se font parfois asséré mais aussi menacante en baissant le volume et en ne laissant planer que quelques notes distordus placé derrière la batterie. Cette dernière qui est secondé par des rythmiques breakbeat histoire de rendre encore plus mécanique ce mélange cette rencontre sonore qui n'était déja plus très organique. Des plages plus mélodique font aussi leur apparition par moment. Mixé avec les rythmes plus lent et toujours martials, ces vocalises plus douce mais toujours déchiré serpentent et crée une petite atmoshpère tribale l'espace de quelques instants avant que les guitares ne reprennent la barre du navire.
Stairland, bien qu'a placé derrière la figure de proue du Hardcore moderne, emmèle donc les influences multiples et brouille les piste sur un EP qui pourrait convenir a des amoureux des sons industriel ou a des coreux de la nouvelle école, ceux qui ne se reconnaissent plus trop dans le son New Yorkais mais dans la nouvelle mixture qu'ont concotés des groupes comme Botch ou Norma Jean. Cependant, les sons froid de l'electronique contribue a créer une rage qui ne se veut pas si cathartique que ça mais qui met mal a l'aise. Un peu comme si vous etiez la victime et le groupe était le tortionnaire. Enfin, je dis le groupe, mais qui sais si ceci n'était pas le projet solo d'un simple belge caché derrière son ordinateur ? Ceci dit, tout en étant inclassable, Stairland propose la un EP de 4 titres qui ne forme plus qu'un magma sonore déroutant et puissant qui ne plaira surement pas a tout le monde. Et c'est la ou ça peut coincer et ou je me demande ce qu'aurait put etre la suite de ce groupe qui n'a, je precise, pas donné signe de vie depuis ce EP mysterieux. A noté d'ailleurs le boitier jaune, petite touche personnel qui contribue a faire de cet album un bel objet et peut etre une belle épitaphe. J'espère tout de même entendre un jour une suite a ce prélude froid et métallique.
Puis, c'est au tour des samples electronique de venir se greffer a la machine et aux rythme saccadés et brisés. Une petite influence Meshuggah pointe le bout de son nez mais c'est plutot un lien que je pourrais tisser avec les maitres de la polyrythmie plutot qu'une véritable influence que je ressentirais dans le son. D'ailleurs les riffs ne sont pas les plus interessants dans ce EP car ce sont ses sonorités electronique mixé a la distorsion des guitares qui se font parfois asséré mais aussi menacante en baissant le volume et en ne laissant planer que quelques notes distordus placé derrière la batterie. Cette dernière qui est secondé par des rythmiques breakbeat histoire de rendre encore plus mécanique ce mélange cette rencontre sonore qui n'était déja plus très organique. Des plages plus mélodique font aussi leur apparition par moment. Mixé avec les rythmes plus lent et toujours martials, ces vocalises plus douce mais toujours déchiré serpentent et crée une petite atmoshpère tribale l'espace de quelques instants avant que les guitares ne reprennent la barre du navire.
Stairland, bien qu'a placé derrière la figure de proue du Hardcore moderne, emmèle donc les influences multiples et brouille les piste sur un EP qui pourrait convenir a des amoureux des sons industriel ou a des coreux de la nouvelle école, ceux qui ne se reconnaissent plus trop dans le son New Yorkais mais dans la nouvelle mixture qu'ont concotés des groupes comme Botch ou Norma Jean. Cependant, les sons froid de l'electronique contribue a créer une rage qui ne se veut pas si cathartique que ça mais qui met mal a l'aise. Un peu comme si vous etiez la victime et le groupe était le tortionnaire. Enfin, je dis le groupe, mais qui sais si ceci n'était pas le projet solo d'un simple belge caché derrière son ordinateur ? Ceci dit, tout en étant inclassable, Stairland propose la un EP de 4 titres qui ne forme plus qu'un magma sonore déroutant et puissant qui ne plaira surement pas a tout le monde. Et c'est la ou ça peut coincer et ou je me demande ce qu'aurait put etre la suite de ce groupe qui n'a, je precise, pas donné signe de vie depuis ce EP mysterieux. A noté d'ailleurs le boitier jaune, petite touche personnel qui contribue a faire de cet album un bel objet et peut etre une belle épitaphe. J'espère tout de même entendre un jour une suite a ce prélude froid et métallique.
Tuesday, March 07, 2006
Thralldom - Black sun resistance (Total Holocaust Records) 2005
Thralldom est le side project Black Metal de Mr Killusion, alias Ryan Lipynsky (guitariste et chanteur de Unearthly Trance). Ainsi, sortant d'une entité doom extrème logeant au frontière du Black Metal, voila que celui ci s'aventure dans les territoires norvegien avec encore plus d'insistance. Du moins, c'est ainsi que j'imaginais le groupe, mais comme dit le proverbe, on peut faire sortir le type du Doom, mais on peut pas faire sortir le Doom du type. C'est ainsi donc que Thralldom, un projet aux orientations Black Metal (pensé True Black Metal, pas de clavier a l'horizon) titille un peu le Doom extrème avec insistance entre des blasts et ces riffs gonflés au souffre que l'on aime tant entendre chez Darkthrone (a l'ancienne) ou Mayhem. Enfin, c'est l'impression simple que je m'etais fait après quelques écoutes, mais parfois de petits miracles arrive et on découvre un groupe au bout seulement de nombreuses écoutes. Ainsi, alors que j'etais pres a ecrire une chronique positive mais avec un arrière gout de deception (etant un grand fan de UT) voila qu'avec plus d'attention je décrouvris une tout autre facette a ce groupe. Preuve en est qu'il ne faut pas s'arreter au premier impression quand il s'agit de musiciens aussi talentueux que ceux la.
Le probleme de cet album est que quand on l'écoute un peu en fond sonore on ne risque pas de trouver tout ce qui fait sa force. Comme la plupart des disques de True Black Metal, la production est sale, absolument pas boosté aux technologies nouvelles et pourrait n'être qu'un mur de son brouillon et sans cohérence. Or, c'est derrière ce mur de son que se trouve les joyaux et tel un Indiana Jones peint en noir et blanc vous vous devez de preter l'oreille pour ne pas passer a coté de ça. Les guitares, malgrès leur son réche et radical, savent se rendre plus étrangère a un jeu trop typé norvegien pour devenir psychedelique en prenant la forme de lead destructuré et gonflé aux abus de substance hallucinogène. Darkthrone avec un peu plus de marie jeanne et de doom dans le sang ? Est ce que l'equation pourrait être aussi simple ? Non, pas vraiment. Car pas besoin de preter l'oreille pour entendre la voix du sieur Killusion deposé sa bile sur tout cela et ne pas passer pour un spectre mais un enragé de première categorie. Alors que son chant crié se veut tout en contenance dans Unearthly Trance afin de poser des lignes mélodique éraille de toute merveille, il donne ici l'impression de prendre les armes. Et cela surtout quand le rythme de batterie monolithique et agressif le soutiens dans sa verve destructrice.
Du coté des influences, la cohabitation entre ses riffs tantot gressilant, tantot explorateur de mélodie sous acide rappelle l'espace d'un instant la mélancholie d'un Xasthur sur "Soothsayer of the redmoon". La comparaison s'arretant la quand la chanson suivante s'enclanche dans une mélodie douce et fievreuse évoquant un SunnO))) trop défoncés pour pousser a fond leurs amplis comme ils savent si bien le faire. 5 minutes de tension irrésolus jusqu'a ce que les decibels reprennent le relais sur la dernière chanson avec un "A gathering to invoke the gnostic bomb" au relan d'Unearthly Trance du fait d'un tempo plus lent et des notes ecrasante, du moins pendant les 3 premières minute et c'est repartis pour un peu de blast. Quelques gresillement, un souffle caverneux et c'est déja la fin d'un album très prometteur qui ne dure malheureusement qu'un peu plus d'une demi heure. Vraiment trop court, surtout quand on sais que leur prochain album devrait être le dernier pour ce projet. Heuresement qu'il nous reste Unearthly Trance. Enfin, bref, tout ça pour dire qu'avec "Black sun resistance", leur deuxième album (je ne sais pas ce qu'il en est du contenus du premier mais j'imagine que la bête est dans le même registre), Thralldom pratique un cross over mémorable entre des ambiances Doom et Black Metal qui raviras surement autant les fans de doom extrème de l'école Southern Lord que ceux de la scène BM californienne (Xasthur, Leviathan ...) mais sans jamais être proche ni de l'un, ni de l'autre.
Le probleme de cet album est que quand on l'écoute un peu en fond sonore on ne risque pas de trouver tout ce qui fait sa force. Comme la plupart des disques de True Black Metal, la production est sale, absolument pas boosté aux technologies nouvelles et pourrait n'être qu'un mur de son brouillon et sans cohérence. Or, c'est derrière ce mur de son que se trouve les joyaux et tel un Indiana Jones peint en noir et blanc vous vous devez de preter l'oreille pour ne pas passer a coté de ça. Les guitares, malgrès leur son réche et radical, savent se rendre plus étrangère a un jeu trop typé norvegien pour devenir psychedelique en prenant la forme de lead destructuré et gonflé aux abus de substance hallucinogène. Darkthrone avec un peu plus de marie jeanne et de doom dans le sang ? Est ce que l'equation pourrait être aussi simple ? Non, pas vraiment. Car pas besoin de preter l'oreille pour entendre la voix du sieur Killusion deposé sa bile sur tout cela et ne pas passer pour un spectre mais un enragé de première categorie. Alors que son chant crié se veut tout en contenance dans Unearthly Trance afin de poser des lignes mélodique éraille de toute merveille, il donne ici l'impression de prendre les armes. Et cela surtout quand le rythme de batterie monolithique et agressif le soutiens dans sa verve destructrice.
Du coté des influences, la cohabitation entre ses riffs tantot gressilant, tantot explorateur de mélodie sous acide rappelle l'espace d'un instant la mélancholie d'un Xasthur sur "Soothsayer of the redmoon". La comparaison s'arretant la quand la chanson suivante s'enclanche dans une mélodie douce et fievreuse évoquant un SunnO))) trop défoncés pour pousser a fond leurs amplis comme ils savent si bien le faire. 5 minutes de tension irrésolus jusqu'a ce que les decibels reprennent le relais sur la dernière chanson avec un "A gathering to invoke the gnostic bomb" au relan d'Unearthly Trance du fait d'un tempo plus lent et des notes ecrasante, du moins pendant les 3 premières minute et c'est repartis pour un peu de blast. Quelques gresillement, un souffle caverneux et c'est déja la fin d'un album très prometteur qui ne dure malheureusement qu'un peu plus d'une demi heure. Vraiment trop court, surtout quand on sais que leur prochain album devrait être le dernier pour ce projet. Heuresement qu'il nous reste Unearthly Trance. Enfin, bref, tout ça pour dire qu'avec "Black sun resistance", leur deuxième album (je ne sais pas ce qu'il en est du contenus du premier mais j'imagine que la bête est dans le même registre), Thralldom pratique un cross over mémorable entre des ambiances Doom et Black Metal qui raviras surement autant les fans de doom extrème de l'école Southern Lord que ceux de la scène BM californienne (Xasthur, Leviathan ...) mais sans jamais être proche ni de l'un, ni de l'autre.
Rosetta - the Galilean satellites (Translation loss) 2005
Dans cette chronique je distinguerais deux types d'explorateurs. Les explorateurs interieurs comme ce cher Sigmund et toutes ses théories sur l'inconscient et le pourquoi du comment que quand on est petit on aime tous beaucoup notre maitresse et toute notre prof de sport. Et puis les explorateurs exterieurs, ceux qui parcourent le vaste monde a la recherche de nouveaux territoires, de plantes et d'animaux mysterieux. Et bien pour moi, je distingue les groupes de "post hardcore" (excusez l'emploi de ce terme déja trop utilisé) en deux catégories similaires. D'abord les groupes inspirant une exploration interieur comme Neurosis ou Cult of Luna, ceux qui vous plonge dans vos psychoses ou dans vos tourments pour en ressortir plus fort ou en tout cas plus instruit. Et puis ceux dont les mélodies et les pulsations font voyager l'auditeur en dehors de son corps pour admirer l'exterieur avec un autre oeil, des groupes comme Isis ou, Rosetta. Du moins c'est ce que je ressens et cela me semble être une comparaison pertinente puisque le thème de "the Gallilean satellites", comme le precise le groupe dans le digipack, est un astronaute. Un autre grand explorateur des temps moderne qui est partis voir ce qu'il y avait au dessus de la tête de Christophe Colomb et autre Vasco de Gama.
Cependant, le rapprochement avec Isis n'est pas (malheuresement) reservé a la thématique mais aussi a la musique. En effet, en écoutant ce premier effort je n'ai pas put m'empecher de songer a un album perdus que la bande a Aaron Turner aurait enregistré entre Oceanic et Panopticon. Mélodique sans jamais être aussi proche du post rock que l'est Isis sur son dernier album et toujours assez lourd, voir peut être autant qu'a l'époque de Celestial. Ce n'est jamais une tache rejouissante pour moi que de fonder une chronique autour d'une comparaison aussi simpliste et cela ne donne pas une très bonne opinion de l'artiste. Surtout quand il s'agit d'un groupe qui a manifestment plus a offrir qu'un simple ersatz surfant sur une vague de hype. Car bien que la comparaison entre les deux entités est valide, elle n'est pas fort heuresement pas une fin en soi. Tout d'abord, le jeu des musiciens est beaucoup plus dense. La batterie surtout se veut plus puissante et beaucoup plus varié. Les guitares sont beaucoup plus agressive sans jamais perdre de vu l'aspect reveur de la musique et la voix ne s'aventure jamais dans un territoire plus chanté. Les hurlements gutturaux sont donc de la partie pendant toute la durée de l'album mais ils ne sont jamais lassant car les paroles sont ici plus comprehensible et accroche donc plus l'oreille que ceux, souvent etouffé par la distorison, de Mr Turner.
Et puis il y a le second CD. Oui, il y a un second album, je ne vous l'avais pas dit ? Ah ben tant pis. Donc oui, deux albums pour le prix d'un, et ce n'est pas une operation promotionnel. Tout comme Neurosis pour les albums "Grace" et "Times of grace", ce second CD est a joué en même temps que le premier afin de donner une nouvelle dimension a celui ci. Et alors que je m'etais arreté a cet image de groupe Isis like, autant vous dire que l'écoute de ce deuxième album m'a fait reviser ma copie. Ce n'est plus du tout le même groupe qui se dévoile et se déroule des enceintes mais un entité beaucoup plus dense et fouillé. En fait, si Rosetta avait sortis cet album avec les deux albums mixé en même temps, je ne sais même pas si je les aurais classé en post Hardcore tellement il y a là une autre dimension bien loin du son Isis. Et je dis ça sans pour autant cracher dans la soupe, j'adore Isis. Mais Rosetta est un être différent et ce "Gallilean satellites" merite tout le bien que l'on a put dire de lui dans les millieux autorisés seulement quand les deux albums font corps. Toutefois, cet écoute étant tout de même reservé au plus patient d'entre vous, je ne sais pas si je peut recommander totalement cet album comme une merveille a ne pas manquer. J'ajouterais tout de même qu'au millieu de la mode du moment il y a des individus qui use des "régles" d'un genre pour s'exprimer d'une façon non moins original etRosetta en fait justement partis.
Cependant, le rapprochement avec Isis n'est pas (malheuresement) reservé a la thématique mais aussi a la musique. En effet, en écoutant ce premier effort je n'ai pas put m'empecher de songer a un album perdus que la bande a Aaron Turner aurait enregistré entre Oceanic et Panopticon. Mélodique sans jamais être aussi proche du post rock que l'est Isis sur son dernier album et toujours assez lourd, voir peut être autant qu'a l'époque de Celestial. Ce n'est jamais une tache rejouissante pour moi que de fonder une chronique autour d'une comparaison aussi simpliste et cela ne donne pas une très bonne opinion de l'artiste. Surtout quand il s'agit d'un groupe qui a manifestment plus a offrir qu'un simple ersatz surfant sur une vague de hype. Car bien que la comparaison entre les deux entités est valide, elle n'est pas fort heuresement pas une fin en soi. Tout d'abord, le jeu des musiciens est beaucoup plus dense. La batterie surtout se veut plus puissante et beaucoup plus varié. Les guitares sont beaucoup plus agressive sans jamais perdre de vu l'aspect reveur de la musique et la voix ne s'aventure jamais dans un territoire plus chanté. Les hurlements gutturaux sont donc de la partie pendant toute la durée de l'album mais ils ne sont jamais lassant car les paroles sont ici plus comprehensible et accroche donc plus l'oreille que ceux, souvent etouffé par la distorison, de Mr Turner.
Et puis il y a le second CD. Oui, il y a un second album, je ne vous l'avais pas dit ? Ah ben tant pis. Donc oui, deux albums pour le prix d'un, et ce n'est pas une operation promotionnel. Tout comme Neurosis pour les albums "Grace" et "Times of grace", ce second CD est a joué en même temps que le premier afin de donner une nouvelle dimension a celui ci. Et alors que je m'etais arreté a cet image de groupe Isis like, autant vous dire que l'écoute de ce deuxième album m'a fait reviser ma copie. Ce n'est plus du tout le même groupe qui se dévoile et se déroule des enceintes mais un entité beaucoup plus dense et fouillé. En fait, si Rosetta avait sortis cet album avec les deux albums mixé en même temps, je ne sais même pas si je les aurais classé en post Hardcore tellement il y a là une autre dimension bien loin du son Isis. Et je dis ça sans pour autant cracher dans la soupe, j'adore Isis. Mais Rosetta est un être différent et ce "Gallilean satellites" merite tout le bien que l'on a put dire de lui dans les millieux autorisés seulement quand les deux albums font corps. Toutefois, cet écoute étant tout de même reservé au plus patient d'entre vous, je ne sais pas si je peut recommander totalement cet album comme une merveille a ne pas manquer. J'ajouterais tout de même qu'au millieu de la mode du moment il y a des individus qui use des "régles" d'un genre pour s'exprimer d'une façon non moins original etRosetta en fait justement partis.
Monday, March 06, 2006
Psykup + Sikth au Nouveau Casino
Je ne manquerais sous aucun pretexte un de mes groupes favoris, surtout quand celui ci m'a déja causé tant de soucis pour me procurer leur album, donc rendez vous était pris devant le Nouveau Casino pour assister a la prestation parisienne de Sikth malgrès la perspective peu engageante de n'avoir que 4 heures de sommeil dans le sang pour recommencer a travailler le lendemain. Me voila donc avec un chrono qui tourne derrière moi et l'espoir fou que Sikth sera la tête d'affiche. Bien entendu en arrivant je découvre que ce n'est pas le cas juste un peu avant que le groupe ne monte sur scène. Un petit peu déçus mais pas trop quand même, de toute manière ils ne me laissent pas le temps de me poser trop de questions puisqu'ils embrayent directement sur Hold my finger sans trop prevenir. Juste le temps de me rendre compte que le riff d'introduction d'une de mes chansons favorites viens d'être joué et voila que le pit commence a bouger a coté de moi. Quelques fans se sont donc donnez rendez vous devant la scène et je n'ai vu qu'une personne s'éloigné au bout de la première chanson, preuve que les anglais ont du convertir quelques nouveaux fans ou convaincre ceux qui était déja aux anges de les avoir enfin sur nos côtes.
Pour ce qui est de la performance, le son est un peu sale et aurait mérité beaucoup plus de soins du fait des riffs assez techniques et des nombreux jeux de voix des deux chanteurs. De plus, malgrès l'enthousiasme du public et la présence de quelques fans venus d'Angleterre, le groupe ne semble pas trop en forme. Peut etre est ce due au trajet jusqu'a chez nous, en tout cas ce n'est que vers a quatrième chanson du set que l'on sens un entrain se developper chez eux et cela quelques titres avant qu'ils ne prennent congés de nous. Revenez bande d'enfoiré, on a peine eu le temps de s'amuser. Mais non, ils se barrent ! Heureusement, pendant ce court laps de temps, deux chansons du prochain album furent joué, ainsi que quelques classiques de "the Trees are dead ..." comme "Scent of the obscene" ou"Wait for something wild" de même qu'une vielle chanson, datant surement de leurs démos, que je n'ai pas reconnus. En ce qui concerne les nouveaux titres ils sont un peu plus lent et mélodique que les anciens mais ne sont en aucun cas des versions aseptysés de la sauce Sikth. On sens déja plus de maitrise dans tout ce qui fait l'originalité du groupe, c'est a dire les voix et les effets de guitares, et peut etre une envie moindre de composer des chansons qui fassent se remuer les fosses (toutefois, celle ci n'etait pas particulierement endormis pendant ces chansons). Malgrès ces défauts dans leur performance je n'ai pas été vraiment déçus par leur prestation et j'espère les revoir très bientot en tête d'affiche.
Passons maintenant a Psykup dont je possède les albums mais qui ne m'ont jamais totalement convaincus. Oui leur dernier album est bien meilleur que le premier et beaucoup plus cohérent mais j'avais des doutes quand a leur capacité de rendre tout ceci passionant sur scène. Et bien, même si je n'ai pas specialement envie de me replonger a fond dans leur musique, je suis par contre totalement convaincus de leur facilité a passioner un public qui ne serait pas autant acquis a leur cause que celui de ce soir. Déja, en arrivant sur scène au son des hurlements d'une bande d'homme prehistorique en furie, le groupe entame une reprise de "the Sound of silence" (non, pas la chanson de Nevermore) alors que la tension commencait a monter ... puis, ils relancant la machine avec un titre de leur premier album. Impressionant de maitrise, très carré. Je me suis demandé plusieurs fois quel etait la part de leurs prestations musicale et comique qui etait préparé a l'avance tellement les membres sont en phase l'un par rapport a l'autre. Les deux chanteurs discutent entre les morçeaux et s'amusant même pendant (le chanteur principal venant tiré les cheveux du second pendant que celui ci s'evertue a se concentrer) tandis que les autres membres enchainent sans faux pas les multiples riffs et ambiances qui s'ecoulent de chaques chansons.
Chaque titre est un pretexte a des effets et une atmosphère différente avec toujours une atmoshpère bon enfant. Cependant, un concert de Psykup n'est pas un spectacle comique et a plusieurs moments l'intensité emotionnel a atteint de très beaux instants comme durant un échange de voix entre les deux chanteurs qui se concluent par un magnifique crescendo. Oui, Psykup est un groupe qui mérite tout les applaudissements du monde pour ce qu'ils tentent de faire et reussissent parfois a obtenir de leur musique. Le probleme c'est que malgrès ces moments passionants j'ai eu mal a rester concentrer tellement les différentes sections des chansons pouvaient trainer en longueur. Oui, les idées sont là mais alors que Sikth en change très souvent et ne s'attarde pas trop sur tout ce qui passe dans leurs chansons, Psykup s'attarde un peu trop et ne gagne donc pas toute ma sympathie quand il s'agit d'ecouter leurs albums. De plus, comme je le disais au début, mon temps était compté et je voyais donc d'un mauvais oeil ces longs passages qui retardaient la fin du concert que l'on m'avait décrites comme fameuse. Et fameuse elle fut. Trois fins de merde, comme ils les appellent, avec une imitation de Johnny Halliday, un pseudo solo de guitar héro et une conclusion explosive avec dechainement de tout les instruments sur lit de hurlement aigus. D'ailleurs a cette occasion c'est le chanteur principal qui prit la guitare et le guitariste qui prit le micro. Suite a cela je pris la poudre d'escampette tandis qu'un rappel débutait. D'ailleurs en sortant de l'appartement ou j'avais laissé mes affaires je ne vis personne sortir du Nouveau Casino, preuve en est donc que Psykup n'est pas avare d'effort pour satisfaire leur public jusqu'a plus soif. En conclusion je dirais donc que Psykup est une entité totalement imprévisible et qui a toujours le mot pour rire sans jamais perdre de vue la qualité de leur musique, et ils ont les moyens de faire encore beaucoup d'excellents albums qui seront surement meilleurs que les precedents. Alors si la sauce ne prend pas sur votre platine, n'hesitez pas a venir les applaudir pres de chez vous, ils vallent largement le deplacement.
Pour ce qui est de la performance, le son est un peu sale et aurait mérité beaucoup plus de soins du fait des riffs assez techniques et des nombreux jeux de voix des deux chanteurs. De plus, malgrès l'enthousiasme du public et la présence de quelques fans venus d'Angleterre, le groupe ne semble pas trop en forme. Peut etre est ce due au trajet jusqu'a chez nous, en tout cas ce n'est que vers a quatrième chanson du set que l'on sens un entrain se developper chez eux et cela quelques titres avant qu'ils ne prennent congés de nous. Revenez bande d'enfoiré, on a peine eu le temps de s'amuser. Mais non, ils se barrent ! Heureusement, pendant ce court laps de temps, deux chansons du prochain album furent joué, ainsi que quelques classiques de "the Trees are dead ..." comme "Scent of the obscene" ou"Wait for something wild" de même qu'une vielle chanson, datant surement de leurs démos, que je n'ai pas reconnus. En ce qui concerne les nouveaux titres ils sont un peu plus lent et mélodique que les anciens mais ne sont en aucun cas des versions aseptysés de la sauce Sikth. On sens déja plus de maitrise dans tout ce qui fait l'originalité du groupe, c'est a dire les voix et les effets de guitares, et peut etre une envie moindre de composer des chansons qui fassent se remuer les fosses (toutefois, celle ci n'etait pas particulierement endormis pendant ces chansons). Malgrès ces défauts dans leur performance je n'ai pas été vraiment déçus par leur prestation et j'espère les revoir très bientot en tête d'affiche.
Passons maintenant a Psykup dont je possède les albums mais qui ne m'ont jamais totalement convaincus. Oui leur dernier album est bien meilleur que le premier et beaucoup plus cohérent mais j'avais des doutes quand a leur capacité de rendre tout ceci passionant sur scène. Et bien, même si je n'ai pas specialement envie de me replonger a fond dans leur musique, je suis par contre totalement convaincus de leur facilité a passioner un public qui ne serait pas autant acquis a leur cause que celui de ce soir. Déja, en arrivant sur scène au son des hurlements d'une bande d'homme prehistorique en furie, le groupe entame une reprise de "the Sound of silence" (non, pas la chanson de Nevermore) alors que la tension commencait a monter ... puis, ils relancant la machine avec un titre de leur premier album. Impressionant de maitrise, très carré. Je me suis demandé plusieurs fois quel etait la part de leurs prestations musicale et comique qui etait préparé a l'avance tellement les membres sont en phase l'un par rapport a l'autre. Les deux chanteurs discutent entre les morçeaux et s'amusant même pendant (le chanteur principal venant tiré les cheveux du second pendant que celui ci s'evertue a se concentrer) tandis que les autres membres enchainent sans faux pas les multiples riffs et ambiances qui s'ecoulent de chaques chansons.
Chaque titre est un pretexte a des effets et une atmosphère différente avec toujours une atmoshpère bon enfant. Cependant, un concert de Psykup n'est pas un spectacle comique et a plusieurs moments l'intensité emotionnel a atteint de très beaux instants comme durant un échange de voix entre les deux chanteurs qui se concluent par un magnifique crescendo. Oui, Psykup est un groupe qui mérite tout les applaudissements du monde pour ce qu'ils tentent de faire et reussissent parfois a obtenir de leur musique. Le probleme c'est que malgrès ces moments passionants j'ai eu mal a rester concentrer tellement les différentes sections des chansons pouvaient trainer en longueur. Oui, les idées sont là mais alors que Sikth en change très souvent et ne s'attarde pas trop sur tout ce qui passe dans leurs chansons, Psykup s'attarde un peu trop et ne gagne donc pas toute ma sympathie quand il s'agit d'ecouter leurs albums. De plus, comme je le disais au début, mon temps était compté et je voyais donc d'un mauvais oeil ces longs passages qui retardaient la fin du concert que l'on m'avait décrites comme fameuse. Et fameuse elle fut. Trois fins de merde, comme ils les appellent, avec une imitation de Johnny Halliday, un pseudo solo de guitar héro et une conclusion explosive avec dechainement de tout les instruments sur lit de hurlement aigus. D'ailleurs a cette occasion c'est le chanteur principal qui prit la guitare et le guitariste qui prit le micro. Suite a cela je pris la poudre d'escampette tandis qu'un rappel débutait. D'ailleurs en sortant de l'appartement ou j'avais laissé mes affaires je ne vis personne sortir du Nouveau Casino, preuve en est donc que Psykup n'est pas avare d'effort pour satisfaire leur public jusqu'a plus soif. En conclusion je dirais donc que Psykup est une entité totalement imprévisible et qui a toujours le mot pour rire sans jamais perdre de vue la qualité de leur musique, et ils ont les moyens de faire encore beaucoup d'excellents albums qui seront surement meilleurs que les precedents. Alors si la sauce ne prend pas sur votre platine, n'hesitez pas a venir les applaudir pres de chez vous, ils vallent largement le deplacement.
Sunday, March 05, 2006
Mistress - In disgust we trust (Erache) 2005
L'année dernière, Earache a signé deux groupes qui font revenir a leur surface ses glorieux origines. Le premier est Municipal Waste, precedemment chroniqué par mes soins dans ces pages, et le second est Mistress. Déja auteur de deux superbes demonstrations force dans le departement "sludge explosif", les voila de retour avec une offre encore plus grind que sludge mais avec encore et toujours un son bourré de distorsion et de haine a l'egard de tout, animaux de compagnie et humanité tout entière inclus. Iron Monkey et Napalm Death dans une bataille de rue, voila ce que pourrait annoncer un de ces flyers promotionnel decrivant une formule de groupes associés censé donner une idée du son auquel on doit s'attendre. Avec Mistress, pas vraiment besoin de disertation en ce qui concerne leurs influences et la n'est de toute manière pas le propos. Pourquoi s'interesser aux origines d'un groupe qui les assume au point d'orner son disque d'une pochette qui rappelle sans aucune hesitation le fameux "From enslavement to obliteration" de Napalm Death. Tout comme Municipal Waste le temps est venus de rendre visite aux aieux et de donner un grand coup de fouet a ce qui fut le son Earache. Mais contrairement a Municipal Waste, il n'y a pas de temps pour rire. Ou alors rire en ecartelant le chat de la voisine.
Comprenant dans leurs rang, Migg Kinney (batterie) et Dave Cunt (hurlement et chant), les deux acolytes de Anaal Nathakh, et bien evidemment produit au studio Necrodeath, le son de ce dernier opus est tout bonnement fantastique. Crasseux mais puissant, ne laissant aucun instrument electrique sans une couche de distorsion mais ne rendant jamais le tout brouillon. Rien que quand les premières notes retentissent dans les enceintes on sens déja les premières emanation de souffre venir chatouiller nos narines. Pas de doute a avoir sur l'objet du delit, ces types là ne frequentent pas les eglises mais ne jouent pas non plus avec un quelconque respect pour Lucifer. Il parait qu'après une explosion nucleaire il ne restera que les cafards pour peupler la planète. Et bien c'est faux, il y auras aussi Mistress dans un coin et il se marreront en pissant sur vos cadavres. Voila ce que m'inspire cet album. Non, pas une envie de me lancer dans la désécration de sepulture mais une sincérité dans le flot de haine que deverse a grand flot chaques chansons mais cela sans que cela semble pretentieux. Après tout, on a affaire a des anglais. Et quoi de plus fameux que l'humour anglais ? Ainsi, par ci par là on a des occasions de sourire un peu, mais sans jamais tomber dans la parodie, comme durant le refrain de "Whiskey tastes better" ou Dave Cunt fait entendre une voix mélodique aigus que Rob Halford pourrait presque reconnaitre comme la sienne.
Le sludge et le grind font donc bon ménage sur toute la durée de cet album mais sans que l'on ne puisse parler de course au bruit le plus tonitruant. Chaques chansons est on ne peut plus mémorable, chaque riffs s'impriment au fer rouge dans votre tête et viens chatouiller votre cortex pour solliciter votre imagination dans ses endroits les plus malsains. Non, cet album n'est pas un appel au meurtre, famille de france peut dormir tranquille, mais je ne vois pas non plus comment on pourrait penser a Winny L'ourson en écoutant cet album. Bref, je vous ai donc je pense bien fait comprendre que l'on etait en presence d'un album violent mais pas totalement serieux non plus. D'un groupe d'anglais furibards avec une envie pressante d'en découdre avec tout ce qui bouge. Mais ce que je n'ai pas encore bien précisé c'est a quel point il y a avait dans chaque plage une dose d'originalité qui la faisait jaillir en tête de tout les exercices de styles dissonants d'autres groupes de sludge et de grindcore. Petits passages mélodique, gang vocals, solos distordus et surtout inattendus. Le programme est varié et donne envie de revenir encore et encore s'abreuver a la source. Et puis cette fin d'album monumentale, un riff sludge lent et malsain a souhait en forme de rouleau compresseur. En écoutant cet album pour la première fois je me suis souvenus de mes premières écoutes de "Human 2.0" de Nasum. Ce sentiment que ce n'est pas juste un simple album que j'entendais mais un groupe tout entier qui vivait a l'interieur du disque et crachait tout ce qu'il avait dans le ventre. L'image est simple mais les intentions de Mistress ne me semble pas bien complexe. Etre franc et honnête avec une musique extrême mais toujours extremement bien ecrites. Et de ce fait, In disgust we trust n'est pas un album de plus dans le genre mais un de ceux qui naviguera encore et encore a la surface des marais poisseux ou viennent se receuillir les fans du genre. Une oeuvre vivement conseillé.
Comprenant dans leurs rang, Migg Kinney (batterie) et Dave Cunt (hurlement et chant), les deux acolytes de Anaal Nathakh, et bien evidemment produit au studio Necrodeath, le son de ce dernier opus est tout bonnement fantastique. Crasseux mais puissant, ne laissant aucun instrument electrique sans une couche de distorsion mais ne rendant jamais le tout brouillon. Rien que quand les premières notes retentissent dans les enceintes on sens déja les premières emanation de souffre venir chatouiller nos narines. Pas de doute a avoir sur l'objet du delit, ces types là ne frequentent pas les eglises mais ne jouent pas non plus avec un quelconque respect pour Lucifer. Il parait qu'après une explosion nucleaire il ne restera que les cafards pour peupler la planète. Et bien c'est faux, il y auras aussi Mistress dans un coin et il se marreront en pissant sur vos cadavres. Voila ce que m'inspire cet album. Non, pas une envie de me lancer dans la désécration de sepulture mais une sincérité dans le flot de haine que deverse a grand flot chaques chansons mais cela sans que cela semble pretentieux. Après tout, on a affaire a des anglais. Et quoi de plus fameux que l'humour anglais ? Ainsi, par ci par là on a des occasions de sourire un peu, mais sans jamais tomber dans la parodie, comme durant le refrain de "Whiskey tastes better" ou Dave Cunt fait entendre une voix mélodique aigus que Rob Halford pourrait presque reconnaitre comme la sienne.
Le sludge et le grind font donc bon ménage sur toute la durée de cet album mais sans que l'on ne puisse parler de course au bruit le plus tonitruant. Chaques chansons est on ne peut plus mémorable, chaque riffs s'impriment au fer rouge dans votre tête et viens chatouiller votre cortex pour solliciter votre imagination dans ses endroits les plus malsains. Non, cet album n'est pas un appel au meurtre, famille de france peut dormir tranquille, mais je ne vois pas non plus comment on pourrait penser a Winny L'ourson en écoutant cet album. Bref, je vous ai donc je pense bien fait comprendre que l'on etait en presence d'un album violent mais pas totalement serieux non plus. D'un groupe d'anglais furibards avec une envie pressante d'en découdre avec tout ce qui bouge. Mais ce que je n'ai pas encore bien précisé c'est a quel point il y a avait dans chaque plage une dose d'originalité qui la faisait jaillir en tête de tout les exercices de styles dissonants d'autres groupes de sludge et de grindcore. Petits passages mélodique, gang vocals, solos distordus et surtout inattendus. Le programme est varié et donne envie de revenir encore et encore s'abreuver a la source. Et puis cette fin d'album monumentale, un riff sludge lent et malsain a souhait en forme de rouleau compresseur. En écoutant cet album pour la première fois je me suis souvenus de mes premières écoutes de "Human 2.0" de Nasum. Ce sentiment que ce n'est pas juste un simple album que j'entendais mais un groupe tout entier qui vivait a l'interieur du disque et crachait tout ce qu'il avait dans le ventre. L'image est simple mais les intentions de Mistress ne me semble pas bien complexe. Etre franc et honnête avec une musique extrême mais toujours extremement bien ecrites. Et de ce fait, In disgust we trust n'est pas un album de plus dans le genre mais un de ceux qui naviguera encore et encore a la surface des marais poisseux ou viennent se receuillir les fans du genre. Une oeuvre vivement conseillé.
Saturday, March 04, 2006
Axis of Perdition - Deleted scenes from the transition hospital
Bienvenue dans l'axe de la perdition. Ce qu'est cet axe dans le monde imaginaire du groupe, je n'en ai aucune idée, mais dans la réalité c'est le nom que porte des anglais dont le but est de créer un film experimental décrivant l'interieur et l'essence d'un hopital psychatrique. Deleted scenes from the transition hospital est un album qui défie les classifications et s'ecoute d'un bloc comme si l'on regardait un film experimental. Il n'est pas possible de passer une plage pour arriver a "la scène que l'on aime bien quand il decoupe le type en morçeaux". L'idée derrière un album concept comme "Obsolete de Fear Factory" ou "Operation mindcrime" de Queensryche est que toutes les chansons sont faites pour être jouer ensemble et raconter une histoire. Mais ici, pas de narration, juste un ensemble, comme un immeuble, avec différentes pièces ou l'on progresse pas a pas mais que l'on ne peut visiter sans passer par l'une ou l'autre. Ceci n'est donc pas un album ordinaire et malgrès leurs origines Black Meta ce terme n'est plus vraiment pertinent, tout comme Blut Aus Nord. the Axis of Perdition fait du Axis of Perdition. Oui, il y a des influences encore notable, nottament le travail de Ulver ou de Mayhem, mais elles ne sont pas apparentes au premier abord et sont même derisoires quand on considère le contenus dans son entier et non pas par petite touche.
Déja, pourquoi refuser l'etiquette Black Metal ? Car les guitares saturés et la batterie (electronique) ne sont pas les seules composantes de leur musique. Alors que leur premier album, "the Ichneumon method", proposait une sorte de compromis entre Anaal Nathrakh et Blut Aus Nord, ici c'est un pas vers les musiques plus électronique qui est effectué mais tout en gardant des bases Metal. Tout comme l'on n'ecoute pas un album de Isis pour les parties plus lourdes en regardant les passages plus mélodiques comme des interludes, les différentes sonorités electronique (ou samplé on ne sais ou) font partie integrante de l'album et ne sont pas là pour faire patienter l'auditeur en attendant le retour des guitares et des cris. Oui, j'ai eu cette attitude en écoutant la première fois cet album, mais il faut dire aussi que la différence entre leur premier et ce nouvel album est tellement grande qu'il faut se faire a l'idée que the Axis of Perdition ne reviendra pas en arrière a partir de maintenant et que les murs de violences sont dépassés pour faire place net a un univers encore plus complexe. Avec ce nouvel album, l'intensité ne baisse pas d'un poil mais le volume se fait moins lourd mais toujours chargés de distorsion. C'est par contre le volume et la puissance de ces effet qui change totalement.
Très amplement ancré dans la musique industriel, des passages moins mécaniques font aussi leur apparition comme une sorte d'interlude jazz a un moment, comme si on venait de tomber dans le bar de l'hopital (ou dans le bar de l'hotel, comme dans Shining de Stanley Kubrick), ou des ambiances trip hop a un autre instant. Voila d'ailleurs pourquoi je citais Ulver au début de cette chronique, car tout comme l'immense Perdition city, l'ambition de ces deux artistes est de créer un monde unique dans leurs albums et cela sans se poser de questions relatives aux styles. De ce fait, on peut apprecier cet album sans s'être penché vers le monde sulphureux du BM auparavant et le voir comme une bizarrerie sonore, sorte de musique de film pour une pellicule qui n'aurait jamais été tournée. Et quand est il des instants plus Metal ? Et bien, sans constituer la moitié de la durée de l'album, ils sont tout de même très present et c'est pour cela que l'on peut encore voir de grosses empreintes metallique dans le cheminement de ces anglais. Les riffs me font penser a du Mayhem mais joué de la même manière complexe et inattendus comme sur le très decrié "Grand declaration of War" (que j'aime beaucoup). Quand a la boite a rythme, elle crache de tout ses poumons artificielles des rythmiques inhumaines comme le fait celle de Anaal Nathrakh sans chercher a tout prix la violence. Des séries d'electrochocs, voila ce que sont ces embardés de battements. Non pas pour reveiller les personnes qui se seraient endormis, mais pour renforcer le sentiment de psychose qui s'installe dès que l'on pose son doigt sur Lecture. Deleted scenes from the transition hospital est un petit monde ou l'on peut s'attendre a l'inattendus, tout comme dans un jeu video du type Resident Evil ou des paysages grisatres se déchirent pour laisser passser de terrifiante revelation. On apprecie ou on regarde ça de loin avec mépris, c'est au choix, mais en tout cas le mien est fait. Avec ce nouvel alum, the Axis of Perdition s'impose encore comme un de ceux qui font evoluer le Metal moderne et comme par hasard la revolution viens encore d'angleterre. De quoi donner envie aux plus suicidaires d'aller visiter Londres histoire de verifier si il n'y aurait pas un zombie qui traine. Avec des visions aussi sombre inspirés par leur environnement on se demande vraiment ce qui peut bient trainer dans les rues la nuit. Remarquez, ils ont eu Margaret Tatcher comme premier minisitre pendant un temps alors on peut effectivement s'attendre a tout.
Déja, pourquoi refuser l'etiquette Black Metal ? Car les guitares saturés et la batterie (electronique) ne sont pas les seules composantes de leur musique. Alors que leur premier album, "the Ichneumon method", proposait une sorte de compromis entre Anaal Nathrakh et Blut Aus Nord, ici c'est un pas vers les musiques plus électronique qui est effectué mais tout en gardant des bases Metal. Tout comme l'on n'ecoute pas un album de Isis pour les parties plus lourdes en regardant les passages plus mélodiques comme des interludes, les différentes sonorités electronique (ou samplé on ne sais ou) font partie integrante de l'album et ne sont pas là pour faire patienter l'auditeur en attendant le retour des guitares et des cris. Oui, j'ai eu cette attitude en écoutant la première fois cet album, mais il faut dire aussi que la différence entre leur premier et ce nouvel album est tellement grande qu'il faut se faire a l'idée que the Axis of Perdition ne reviendra pas en arrière a partir de maintenant et que les murs de violences sont dépassés pour faire place net a un univers encore plus complexe. Avec ce nouvel album, l'intensité ne baisse pas d'un poil mais le volume se fait moins lourd mais toujours chargés de distorsion. C'est par contre le volume et la puissance de ces effet qui change totalement.
Très amplement ancré dans la musique industriel, des passages moins mécaniques font aussi leur apparition comme une sorte d'interlude jazz a un moment, comme si on venait de tomber dans le bar de l'hopital (ou dans le bar de l'hotel, comme dans Shining de Stanley Kubrick), ou des ambiances trip hop a un autre instant. Voila d'ailleurs pourquoi je citais Ulver au début de cette chronique, car tout comme l'immense Perdition city, l'ambition de ces deux artistes est de créer un monde unique dans leurs albums et cela sans se poser de questions relatives aux styles. De ce fait, on peut apprecier cet album sans s'être penché vers le monde sulphureux du BM auparavant et le voir comme une bizarrerie sonore, sorte de musique de film pour une pellicule qui n'aurait jamais été tournée. Et quand est il des instants plus Metal ? Et bien, sans constituer la moitié de la durée de l'album, ils sont tout de même très present et c'est pour cela que l'on peut encore voir de grosses empreintes metallique dans le cheminement de ces anglais. Les riffs me font penser a du Mayhem mais joué de la même manière complexe et inattendus comme sur le très decrié "Grand declaration of War" (que j'aime beaucoup). Quand a la boite a rythme, elle crache de tout ses poumons artificielles des rythmiques inhumaines comme le fait celle de Anaal Nathrakh sans chercher a tout prix la violence. Des séries d'electrochocs, voila ce que sont ces embardés de battements. Non pas pour reveiller les personnes qui se seraient endormis, mais pour renforcer le sentiment de psychose qui s'installe dès que l'on pose son doigt sur Lecture. Deleted scenes from the transition hospital est un petit monde ou l'on peut s'attendre a l'inattendus, tout comme dans un jeu video du type Resident Evil ou des paysages grisatres se déchirent pour laisser passser de terrifiante revelation. On apprecie ou on regarde ça de loin avec mépris, c'est au choix, mais en tout cas le mien est fait. Avec ce nouvel alum, the Axis of Perdition s'impose encore comme un de ceux qui font evoluer le Metal moderne et comme par hasard la revolution viens encore d'angleterre. De quoi donner envie aux plus suicidaires d'aller visiter Londres histoire de verifier si il n'y aurait pas un zombie qui traine. Avec des visions aussi sombre inspirés par leur environnement on se demande vraiment ce qui peut bient trainer dans les rues la nuit. Remarquez, ils ont eu Margaret Tatcher comme premier minisitre pendant un temps alors on peut effectivement s'attendre a tout.
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