Thursday, March 30, 2006

the Esoteric - With the sureness of sleepwalking (Prosthetic Record) 2005

Ce que je deteste le plus quand j'achète un nouvel album c'est la bon dieu de languette plastique collé avec deux tonnes de cette fameuse colle dont on vantait les mérites quand j'étais jeune en accrochant un type a un platond. Un peu plus loin, à la deuxième position, se trouve les stickers de publicités. Ceux qui vous annoncent que ce nouvel album est le meilleur de l'année alors que l'on est le 1er janvier ou les multiples citations d'obscures magazines allemand, ou encore, et c'est de ce cas là dont je voudrais parler, les disgretions sur la composition du groupe. Avec des anciens membres de. Sous entendu, si vous avez aimé ceux là, vous apprecierez aussi the Esoteric est un groupe composés d'anciens membres de Today is the Day et de Sunny Day Real Estate donc avec une équation de ce type on devrait se trouver devant un groupe de grind/death/noise/rock. Ouais ... comment dire ... ce n'est pas du tout ça, mais alors pas du tout. Ce n'est pas mauvais, attention, loin de là, mais a l'instar des messages des présentateurs de journaux censés eloigner les enfants des ecrans quand on a droit a des images plus choquantes, et bien je vous l'annonce sollenellement : Si vous aimez ces groupes, vous n'aimerez pas forcement the Esoteric.

Peu d'influences Hardcore a première vu dans ce mélange de groupe et pourtant ce sont des riffs bien hardcore (mais pas metalcore) qui fuse entres les mélodies plutot rock (et donc convenant assez a la reference a Sunny Day Real Estate). Tout de suite, une seule envie, mettre ce CD dans le panier emocore pour en finir vite. Or, ce n'est pas possible, d'une part car l'influence hardcore est joué avec une envie pressante de se jouer des régles sans pour autant trop bousculer la chanson et la rendre agréable et mémorable. Pourtant aucune voix chanté ne fait son apparition et c'est un cri clair et puissant qui tiens le micro, assez clair pour que l'on comprenne la plupart des paroles, mais aussi assez puissant pour que l'émotion brut sois ressenti. Un format peu évident, des cris ecorchés, des riffs hardcore et des mélodies rock, est on en présence d'un individu unique ? Franchement, autant j'aime beaucoup cet album, autant je ne peux pas le regarder comme une petite merveille d'originalité pour la simple et bonne raison que si les mélodies sont excellentes et les riffs bien joués, ce n'est pas encore un cocktail inimitable et il y a un petit gout de déja entendu dans tout cela. Ce n'est pas vraiment definissable mais quand je pense a Beecher et que j'ecoute ce groupe, je vois un trop gros parallèle se former et pas assez de folies (comme les défunts britanniques) pour ensencer cet album.

Par contre, les mélodies vallent a ce disque une mention speciale et cela sans que l'energie, quoi que jamais moshisante ou débordante, ne sois perdus. Des interludes electronique avec quelques relans de trip hop viennent aussi donner une coloration plus moderne et aussi plus originale mais l'on est encore loin d'une véritable inclusion réussis au sein des "véritables" ritournelles et pas uniquement dans les interludes liant le tout. Dommage d'ailleurs aussi que tout sois aussi bien lié car malgrès les efforts pour rendre chaques plages unique, l'émotion à fleur de peau ne cesse presque jamais, hormis dans des moments plus euphorique car laissant place a des effets de guitare de toute beauté, délais et échos laissent alors respirer de fraiches mélodies et brisent le rythme imposés par la voix toujours sur la rupture. Ce flot d'émotion qui rend si frais cet album pose donc un probleme quand il s'agit de differencier les plages et finalement on s'enfile avec plaisir tout cela mais les meilleurs moments de l'album ne sont alors réduit qu'a des moments dans des chansons et pas des chansons unique. Exception faite tout de même "Your new burden", la plus belle réussite de l'album qui démontre le talent de the Esoteric et ouvre une voix pleine d'espoir pour eux quand sortira leur second effort. Pour l'instant il n'y a rien a redire hormis une quête d'identité agréable et parfois surprenante qui confère a ces 13 plages une constante, la qualité et jamais la monotonie.

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