Il y a des perles de groupe dont la production est tellement faible que l'on regrettera pendant longtemps de ne pas avoir put savoir ce qui aurait put arriver ensuite. Stairland en fait partie et je vous invite a ne pas passer a coté de ce EP si jamais vous le croisez dans un bac a solde lors d'une excursion musicale. D'origine belge, ce groupe reste un nom auquel je ne peut associer des personnes vu le peu d'information que propose le EP. Juste un label, Fuel Music, dont le lancement sur google ne ramènera qu'une petite information : Fuel Music est une sous division de Gasoline Record et est spécialisé dans le Metal et le Hardcore. Ce qu'ils oublient de préciser c'est que ce fameux label a publié le EP d'un groupe de Hardcore aux accents industriel qui ne m'evoque comme référence a l'esprit qu'un Norma Jean remixé par Squarepusher ou Aphex Twin. Dès les premières seconde le carnage sonore commence et c'est une rafale de cris et de guitare au son metallique qui débarque de ce bout de plastique innocent. D'ailleurs quand je parle de "son metallique" je ne fais pas réference au genre musicale mais a une comparaison avec le materiel brut. Les metaux donc.
Puis, c'est au tour des samples electronique de venir se greffer a la machine et aux rythme saccadés et brisés. Une petite influence Meshuggah pointe le bout de son nez mais c'est plutot un lien que je pourrais tisser avec les maitres de la polyrythmie plutot qu'une véritable influence que je ressentirais dans le son. D'ailleurs les riffs ne sont pas les plus interessants dans ce EP car ce sont ses sonorités electronique mixé a la distorsion des guitares qui se font parfois asséré mais aussi menacante en baissant le volume et en ne laissant planer que quelques notes distordus placé derrière la batterie. Cette dernière qui est secondé par des rythmiques breakbeat histoire de rendre encore plus mécanique ce mélange cette rencontre sonore qui n'était déja plus très organique. Des plages plus mélodique font aussi leur apparition par moment. Mixé avec les rythmes plus lent et toujours martials, ces vocalises plus douce mais toujours déchiré serpentent et crée une petite atmoshpère tribale l'espace de quelques instants avant que les guitares ne reprennent la barre du navire.
Stairland, bien qu'a placé derrière la figure de proue du Hardcore moderne, emmèle donc les influences multiples et brouille les piste sur un EP qui pourrait convenir a des amoureux des sons industriel ou a des coreux de la nouvelle école, ceux qui ne se reconnaissent plus trop dans le son New Yorkais mais dans la nouvelle mixture qu'ont concotés des groupes comme Botch ou Norma Jean. Cependant, les sons froid de l'electronique contribue a créer une rage qui ne se veut pas si cathartique que ça mais qui met mal a l'aise. Un peu comme si vous etiez la victime et le groupe était le tortionnaire. Enfin, je dis le groupe, mais qui sais si ceci n'était pas le projet solo d'un simple belge caché derrière son ordinateur ? Ceci dit, tout en étant inclassable, Stairland propose la un EP de 4 titres qui ne forme plus qu'un magma sonore déroutant et puissant qui ne plaira surement pas a tout le monde. Et c'est la ou ça peut coincer et ou je me demande ce qu'aurait put etre la suite de ce groupe qui n'a, je precise, pas donné signe de vie depuis ce EP mysterieux. A noté d'ailleurs le boitier jaune, petite touche personnel qui contribue a faire de cet album un bel objet et peut etre une belle épitaphe. J'espère tout de même entendre un jour une suite a ce prélude froid et métallique.
Thursday, March 09, 2006
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