Thursday, March 16, 2006

Despised Icon - the Healing process (Century Media) 2005

La brutalité a son charme. On peut être violent dans son expression artistique et pas être stupide pour autant, une leçon que nombreux groupes de Brutal Death feraient mieux de recopier cents fois dans leurs cahier de textes si ils ne veulent pas perdre toute violence. Parce que serieusement, ce n'est pas avec un mur de blast que l'on fait preuve de brutalité extrême mais en maltraitant son public avec autant de riffs et de changements de rythmes possible pour le surprendre, l'accrocher et lui donner envie de prendre la tête de son voisin pour jouer a la toupie dans la fosse. Et puis les chanson, faut savoir en écrire des bonnes. Et des riffs aussi, des qui rentre dans le crane et vous mette un sourire beta sur le visage quitte a ce que celui ci devienne impossible a voir a force de remuer le crane en rytme avec tout ces bon petits blasts. Et heureusement pour vous, amis de la violence brute, car Despised Icon est exactement le groupe qu'il vous faut. Non, ce n'est pas la dernière recette original qui déchainera les foules et enclencheras le bouton d'une armée de clone tout droit sortis de l'usine, mais ces messieurs du Death Core et bon dieu de bon dieu, ils le font bien.

Tout droit sortis du Canada, ce petit pays ou il ne semble pas faire bon vivre vu que tout les groupes qui en sortent sont extremement en colère, Despised Icon fait partie de la même scène que Neuraxis ou Ion Dissonance. Agression, chaos et mosh part, et tout cela sans jamais faire de pause pour reprendre son souffle. Enfin si, a un moment pendant quelques secondes dans Immaculate il y a un passage un note clair. Passage qui dois durer a peine dix secondes avant que ne sois relancé l'attaque et que vous oubliiez totalement que l'on viens de vous donner l'occasion de changer vos bandages avant de repartir a l'assaut. Donc pas d'occasion de reprendre son souffle disais je car il y a ici deux chanteurs. Deux chanteurs, donc deux fois plus de growl et surtout pas de voix clairs. D'ailleurs c'est amuant mais alors que les voix pompeuse et pleines de beaux sentiments emotifs fleurissent comme des mauvaises herbes sur les albums de Metalcore, Despised Icon cultive son petit jardin de grnid avec des vocalises Hardcore, Death et Gore Grind pour ne jamais perdre en violence. Histoire que vous n'auriez pas compris que le but était ici de provoquer les fosses dans des tournois d'imitations d'helicoptères ou du lancer de camarades a travers la pièce.

Cependant, a force de passer et repasser dans les mêmes couloirs on finis par perdre son auditeur et lui donner envie de sortir le plus vite possible de ce dédale repetitif. Mais c'est la que je vous corrige de suite, même si the Healing process (ce que vous aurez donc a entreprendre après l'ecoute de cet album) est un album unidimensinel, il n'est pas lassant. Loin de la. Chaque chanson diffèrent bien l'une de l'autre en possèdant toujours un quotas d'imprévus, de riffs croustillant et de mosh part qui, malgrès leur présence recurrente sur tout les disques etiquettés avec le suffixe core, vous font dodeliner de la tête de la même manière que des milliers de chérubins remuent en rythme avec les chansons de Chantal Goya. Hardcore donc, un petit peu a cause de cette voix rauque, un peu aussi a cause des mosh part mais il faut ajouter a cela des gangs vocals bien placés pour rajouter encore une couche a l'agression et aussi, surement, pour demander la participation de toute la salle. Et puis c'est sans compter tout ce bon Brutal Death, finement joué mais sans aucune dose de mélodie il occupe tout les emplacements qui ne sont pas Hardcore et permet aux guitaristes et au batteur de démontrer toutes leurs capacités techniques. Non, ce n'est pas impressionant ni revolutionaire mais qu'est ce que ça balance ! Oui, Despised Icon sais faire un bonne chanson tout comme Grand mère sais faire un bon café. Ce n'est pas du sous produit mal foutus et dont on peut se debarasser au bout de quatres écoutes mais d'un album solide qui vous remplis d'allegresse par sa conviction et sa determination. Du coté de la production, rien a redire non plus car qui dit Century Media dit assez de sousou pour faire du gros son, et l'argent fut surement bien investis dans cette entreprise. Voila donc qu'elle est le carton d'invitation que Despised Icon vous propose, Death Metal et Hardcore, tout deux invités a un grand bal ou régne la violence. Vous auriez tort de refuser.

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