Il y a beaucoup d'excellentes sorties Black Metal en ce moment et cela pour tout les gouts. Que l'on sois attiré par la violence pure et dure, les innovations vers des territoires encore plus malsains ou le true black metal a l'ancienne vous avez de quoi faire. Le problême est que quand on se retrouve face a une enième pochette representant trois types maquillés en noir et blanc, un nom difficilement prononcable du premier coup et un packaging bateaux, alors qu'a coté trone des sorties autrement plus attrayante visuellement comme les albums de Deathspell Omega ou Enslaved, on aura surement tendance a ne pas prêter attention a ces trois lascards qui veulent surement faire revivre les soirées endiablés au coin du feu des églises embrasés. Oui, les stéréotypes c'est mal et vous me le copierez cent fois pour demain. Tsjuder, déja auteur de deux albums et de plusieurs démos et EP, signe sur Season of Mist un album que les puristes du metal extrême n'oublieront pas de si tot. Pourquoi utiliser le terme de metal extrême plutot que de black metal dans le cas présent ? Et bien car bien que tout sois présent ici pour faire un excellent disque de black metal, ce serait se voilé les yeux que de les ranger dans ce domaine tant ce n'est pas une atmosphère black metal mais tout simplement un excellent album de metal dont il s'agit ici.
Le black metal est une musique de conviction mais surtout d'atmosphère. Or, ce Desert northern hell sonne surtout a mes oreilles comme un album glorieux avec lequel on pourrait partir en guerre, une atmosphère épique qui ne ressemble donc pas aux rafales de vents glacés des premiers Darkthrone, groupe auquel on les comparait parait il auparavant (cf leur page sur Wikippedia). Je n'irais pas non plus jusqu'a faire un lien direct avec des groupes plus mélodiques comme Dissection ou Nagflar mais il est indéniable que ce que l'on retiens le plus ici ce sont les riffs démoniaque ou diablement efficace qu'une quelconque atmosphère froide et malsaine malgrès que le temps ne sois pas non plus a l'accalmis. Alors qu'un groupe comme Nafglar manque un peu de conviction quand ils evoquent Satan et les milles tourments que l'humanité subira quand les jours de son régne arriveront, Tsjuder ne manque par contre pas de conviction dans la démonstration de toute la rage qu'ils ont dans le ventre et la déverse dans des chansons toute plus efficaces les unes que les autres. Et puis la production est loin, bien loin, d'un raclement perdus dans un tombeau. C'est un cliché de dire que les productions des groupes de black metal sont mauvaises en général mais c'est tout de même important de le préciser ici que tout est fait pour que chaques riffs resplandissent avec le plus de puissance possible (sans tomber dans les excès d'une surproduction qui rendrait tout cela moins naturel).
Si il y a un groupe auquel je pourrais justement comparer Tsjuder ce serait Immortal vu leurs passions communes pour les riffs éfficaces a défaut d'avoir une émotion particulièrement etouffante. Ce qui peut être etouffant par contre c'est le rythme soutenus de la batterie, car malgrès des passages plus calmes, nottament vers la fin de "Ghoul" ou durant "Unholy paragon", elle manque un peu de variété. Mais bon, comme ceux ci le disent bien sur leur site officiel "Tsjuder plays raw and brutal black metal" donc pas de raison de vouloir calmer le jeu ou experimenter trop dans le domaine qu'ils se sont reservés. Reste quand même ce morçeau plus punk que j'ai pris pendant pour une reprise de Motorhead, et qui comporte un refrain assez peu traditionnel pour du black metal : "Come on baby, raise your knife". Raise your knife je veut bien, mais Come on baby ? Pas que ce morçeau sois parodique et décridibiliserait le reste mais ça me surprend assez pour le noté et pour souligner donc ce que je disais precedemment. Tsjuder joue peut etre uniquemetn du black metal brutal mais ils ne foncent pas non plus comme des abrutis. Il y a de la passion pour le Metal extrême dans ce disque et de quoi satisfaire quiconque apprecie le metal pour sa violence intense et ravageuse, sa rage sans compromis et puis ses riffs nom de dieu, ces riffs ! Aucun doute n'est a avoir sur la qualité de compositeurs de ces types la. Quand ont sait écrire des chansons toutes aussi excellentes qu'importe leur durée, de 3 minutes et des poussières a 11 minutes, ont mérite d'être mentionné à coté des plus grands.
Wednesday, March 22, 2006
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