Confessor est un nom que j'ai entendu depuis plusieurs années sans jamais savoir exactement ce qu'il en retournait. C'est le problême des groupes classiques, ceux dont ont parlent avec de belles phrases gonflés de révérances, on finis par ne plus savoir a quoi ressemble le groupe. Et puis surtout, si il vaut vraiment tout le bien que l'on dit de lui. Applaudis par la critique et jouant la carte marketing des citations de groupes plus neuf que les jeunes connaissent tous bien (Nile, Lamb of God, Pantera) cet album de Confessor avait tout pour intriguer et aussi pour déboussoler l'auditeur curieux que je suis. Qu'ont en commun des groupes comme Lamb of God et Nile a part d'être des têtes d'affiches de leurs genres respectifs. Même chose pour Phil Anselmo dont les projets diverses lui permettent d'être un artiste multi carte et donc inclassable. Qu'et donc Confessor sinon une enigme derrière une couverture aussi étrange que la légende qui cours derrière eux. Et bien Confessor est tout simplement un groupe qui a le potentiel pour être le groupe favoris de beaucoup de gens si ceux la n'ont pas peur de sortir de leurs ghetto et d'accepter une proposition bien différente de ce qui se faisait il y a cela une dizaine d'année et de ce qui se fait encore aujourd'hui.
La hype, encore la hype. Je n'inspire que la hype avec des phrases de ce type mais je certifie que je n'attendais rien de cet album avant de l'acheter et que finalement il m'a donné enormement. Tout d'abord, si vous êtes en posession du premier album (ce qui n'est pas mon cas) il faut vous dire que la voix du chanteur n'est plus aussi haut perché. Enfin c'est ce que l'on repete dans toutes les chroniques de ceux qui ont une connaissance encyclopedique du genre et je leur fait confiance. Sans eux je ne serais pas en train d'écrire cette chronique. Alors qu'elle devait fleurter avec des territoires Bruce Dikinsonien, elle se rapproche maintenant surtout d'une version un peu plus grave de Layne Stayley (Alice in Chains). Derrière ce timbre si particulier se place des riffs presque doom mais joué a la cadense d'un groupe comme Meshugah si il n'experimentait pas autant et laissés parler un peu plus le groove ancestrale qui fait partie des fondations de l'edifice metallique que nous écoutons aujourd'hui. Quand à la section rythmique, et c'est là un des atouts majeur de ce disque, elle est présente et se pose comme aucune autre. J'en veut pour preuve cette frappe dense et varié qui ne s'impose jamais trop dans les compositions mais ne peut s'empecher de surprendre dès que l'on s'arrête une seconde sur les capacités nettement au dessus de la moyenne de ce type qui mérite sa place a coté de Brann Dailor de Mastodon comme étant un batteur qui ne fait pas que soutenir la chanson mais la parfume encore et encore.
Confessor n'étant pas née de la dernière pluie, la comparaison avec Meshuggah est exagéré et elle ne dois pas vous faire penser a une sorte de version plus mélodique de ceux que l'on cite trop souvent en référence pour dissimuler un sevère manque de comparatif. Décalé mais croustillant sont des adjectifs qui devrait vous donner un meilleur aperçus de ce que ce disque vous reserve. Ensuite, bien que la comparaison avec Layne Stayley convienne au timbre de voix, le rythme saccadé, collant a pulsation des baguettes et au groove des médiators, mais toujours mélodique et laissant parfois couler les notes a l'instar du gospel mais avec cependant assez peu de foi chretienne et plus de colère. Une colère toute en patience et en jamais cathartique mais néanmoins présente (sur "Blueprint soul" par exemple) . Cette énonciation si particulière confère a Confessor une particularité de plus pour un tableau de chasse d'ors et déja hors normes. De plus, ils évitent sans peine le piège de l'originalité abusive en confectionnant de vrais chansons aux refrains mémorables et à l'emotion jamais feinte. Je reste un peu bête devant ces 5 trentenaires et leurs musique sans âge née trop tôt à une époque ou les avancés de la musique extrême et metal, d'une manière général, ne pouvait convenir a un public trop axé sur la virulence et pas sur la progression lente et ferme de ces artisans d'un son metal lourd, mélodique et avant tout original. Je n'ai donc qu'une chose a dire en guise de conclusion, merci d'être revenus.
Friday, March 24, 2006
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