Wednesday, March 29, 2006

Torche - Torche (Robotic Empire) 2005

Quand on aime le rock and roll avec des majuscules, c'est à dire le rock qui a la classe, le rock qui dur et qui ne ramollit pas a la cuisson et bien on est forcé d'aimer Torche. L'inverse n'est pas possible. Ce serait un peu comme être chrétien et ne pas aimer Jésus. Cela vous rend plus original auprès de vos amis et cela vous donne de la matière pendant les conversations mondaines mais vous finirez toujours pas recevoir des jets de pierre pour avoir oser commetre une telle ignominie. Pourtant, Torche n'est pas encore très connus et pour cause, ce n'est que leur premier album et en plus ils sont signés sur un label assez peu distribué, mais de qualité, Robotic Empire (Kayo Dot, the Now, Pg99). Label qui leur conviens d'ailleur d'autant plus que Torche n'est pas le sauveur du rock and roll comme aime le proclamé Rock and Folk ou Kerrang ! toutes les deux semaines a propos d'un nouveau groupe de jeunes gens qui viennent de comprendre que l'on pouvaient tiré sur une corde de guitare et que cela faisait du bruit. Et n'allez pas croire que je fustige Kerrang ! ou ce type de presse en employant leurs propres armes, ce qui serait le comble de l'hypocrisie. Oui, ma première phrase était hyperbolique mais je doute que vous puissiez la contredire.

Quelle alchimie a bien put être a l'origine de ce groupe ? Ca je n'en aucune idée mais de toute façon je ne suis pas là pour discourir sur des hypothèses mais pour parler d'un album bien concret. A première vue, la pochette ne paye pas de mine et ne semble donner que peu d'indication sur le contenu. Des couleurs chatoiyantes, des fleurs, une explosion de lave ? Et d'abord pourquoi un volcan ? Parce que les volcans sont de bons symbole pour reprensenter l'age de pierre, et de quel age de pierre parlons nous ici ? De celui du metal, enfin surtout de celui du doom, black sabbath en somme. Oui, je parlais d'un groupe de rock au début, mais ne vous y trompez pas, rien n'a changé entre temps. C'est juste que quand on pratique du doom, on est généralement triste. Mais l'arc en ciel et et les fleurs blanches dans le fond trahissent déja le propos, Torche est là pour vous faire sourire. Mais pas un sourire prélude a un rire gras, a moins que ne tenniez une bouteille de biere dans la main ce qui peut très bien convenir a l'ecoute de ce disque, mais un sourire de joie. Celui que l'on sort quand on entend une mélodie terrible vous remuez la colonne vertable et s'insinuez dans vos neurones pour que tout se remue a l'interieur de vous même. Groovy baby ! Yeaah ! Excusez moi cet emprunt a Howard Dean, mais ce groupe le mérite.

Alors qu'est ce que Torche ? Et bien d'abord ce sont des riffs bruts, lourds mais assez mélodique avec une bonne dose de gresillement salutaire mais jamais assez pour en arriver a l'overdose. Torche est un groupe que vous pourriez faire écouter avec votre maman nostalgique de Jimmy Hendrix mais avec un peu plus de decibel. Du coté de la voix, c'est un chanteur a la voix confirmé et toujours mélodique, un peu a la Black Sabbath mais beaucoup moins nassilarde, donc beaucoup plus apte a faire de toutes ces plages des mélopées encore plus entrainante qu'elle ne l'était déja grace au feu sacré de tout les musiciens positionnés derrière lui. Si il ne fallait en entendre qu'une ce serait Vampyro, le futur single repris en coeur par tout le public pendant le concert, un texte original et un peu étrange mais que vous aurez envie de chanter a tue tête. "Harakiri, missionary, vampires own the night, accept defeat and run !". Dommage que tout cela sois si cours. Parce qu'avec 10 titres enfilés sur un peu plus d'une demi heure et un titre final doomien avec un gros riffs gras qui s'étirent cela vous fait un paquet de chansons bien trop courtes. Et pour tant l'inspiration est là mais, semble t'il, les quatres ne veulent pas s'endormir sur leur lauriers et préfèrent ne pas trop repeter ses riffs accrocheurs. On ressort alors de cette écoute avec le sourire et une forte envie de se repasser tout cela une seconde fois.
Certains appelent ça du retro metal, un peu comme the Sword en gros, mais moi j'appelle ça tout simplement un très bon groupe entre le doom et le rock pure et dure.

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