Tuesday, March 21, 2006

Däm - Purity [the Darwinian paradox] (Candlelight) 2005

A l'origine le Death Metal était une forme de Métal plus violente et technique que le Thrash mais dont le but n'était pas uniquement de faire plus vite que les autres mais d'évoquer des territoires étranges et morbide. Trey Azagoth des biens nommés Morbid Angel le disait bien lui même dans une interview, son but en faisant de la musique n'était pas de plaire aux filles mais de de répresenter des zombies qui avance, et vu son amour pour les dieux anciens et la chaos magic, ont ne va pas venir le contredire. Puis le Death Metal devins encore plus technique et le macabre pris place dans les derniers rangs pour ne faire que des apparitions devenus parodique sur les couvertures gore et plus drôle qu'effrayante de tout ces groupes de death metal plus intéréssés par les films de la Hammer ou de la Trauma que par la déchéance de la race humaine et l'extinction de ces vieux salauds d'humains qui ne font rien que pourir tout ce qui touche. Méchants humains va ! Il ne reste donc plus qu'a se pencher vers les groupes de Death a l'ancienne comme Immolation ou Autopsy, groupe que l'on n'aura jamais finis de glorifier tant sa musique fut prodigieuse. a savoir si Däm peut se placer au même rang que ces deux vénérables predecesseurs, je n'irais pas l'affirmer mais leur début se veut fulgurant et marquant. Ce qui, pour un groupe de Death dans une scèene saturé en clone, est un miracle.

Premier album sur Candlelight, ce jeune groupe anglais déja bien connus, parait il, sur les routes de la perfide Albion, propose ici une collection varié de chansons Death aux atout variés, aussi violente que groovy par moment et n'oubliant jamais de dégager un caractère noire sans être totalement inaccessible. Car en voulant être trop sombre on pourrait finir par en devenir obscure et inaccessible, or, ce n'est pas le cas de Dam. Bon, inutile de vous le cacher plus longtemps, si j'ai cité plus haut le nom de Immolation c'est aussi car c'est une influence assez évidente dans les riffs des britanniques. Donc non, Däm n'est pas révolutionnaire mais s'approprie des références de qualités pour faire sa propre sauce. Comme le disent vos mamans et vos grands mères, ce sont dans les vielles casseroles que l'on fait les meilleurs plats. Et quoi de meilleur qu'une sauce assaisoné aux milles epices contemporaine de tout ce que le Death Metal peut offrir. Un peu de Opeth par ici avec un ou deux passages chantés en voix clair (mais pas emo, pas emo c'est de la bonne voix clair ça ma bonne dame, pas du faisandé) et de la guitare acoustique. Et puis, sans vouloir encore froisser les puristes, je dirais même que Däm partage avec Neurosis une sorte de profondeur dans leur riffs parfois mélodiques sans jamais être accrocheur (comme dans Dismember). Des influences diverses et un sens aiguisé pour écrire des riffs mémorables, deux ingredients que l'on aurait put croire que les jeunes death metalleux avait oublié.

Le seul point négatif sur lequel je me dois d'appuyer est la trop grande insistance sur cette fameuse atmosphère. Oui, j'aime ça, mais je prefère aussi entendre un peu de variation dans tout ces cris de rages et de désespoir. Et bien que les influences multiples de Däm le permettent, elles peuvent encore beaucoup pour rendre ces chansons meilleurs qu'elles ne le sont déja. De ce fait, "Purity [the Darwinian paradox] n'est pas un chef d'oeuvre mais un début de carrière très prometteur qu'il me tarde de découvrir au fil des années. Bon, la question des riffs et du tempo, mis lourd mis rapide étant evoqués, je me dois de souligner aussi que la voix, bien que graveleuse et venant d'outre tombe, n'est pas excessivement gutturale et est donc beaucoup plus intelligible que celles de ses contemporains. La comparaison peut d'ailleurs se faire sur le disque en lui même puisque quelques vocalistes d'autres groupes viennent poser sur la dernières chanson, une reprise de Carcass. Alors que chacun d'entre eux a une voix bien différentes, celle présente sur le reste du disque est presque crié ce qui lui garantis d'être plus accrocheuse que leur mur de growl qui nous est reservé d'habitude. La production est quand a elle assez speciale puisque donnant aux guitares une sonorité a la fois claire pour les lead et poisseuse pour les parties plus rythmés afin que la tension rageuse et sombre ne s'éteigne jamais. Mais pourrait on s'attendre a autre chose venant d'un groupe résidant dans la patrie que la pluie a pris d'affection ?

No comments: