Bienvenue dans l'axe de la perdition. Ce qu'est cet axe dans le monde imaginaire du groupe, je n'en ai aucune idée, mais dans la réalité c'est le nom que porte des anglais dont le but est de créer un film experimental décrivant l'interieur et l'essence d'un hopital psychatrique. Deleted scenes from the transition hospital est un album qui défie les classifications et s'ecoute d'un bloc comme si l'on regardait un film experimental. Il n'est pas possible de passer une plage pour arriver a "la scène que l'on aime bien quand il decoupe le type en morçeaux". L'idée derrière un album concept comme "Obsolete de Fear Factory" ou "Operation mindcrime" de Queensryche est que toutes les chansons sont faites pour être jouer ensemble et raconter une histoire. Mais ici, pas de narration, juste un ensemble, comme un immeuble, avec différentes pièces ou l'on progresse pas a pas mais que l'on ne peut visiter sans passer par l'une ou l'autre. Ceci n'est donc pas un album ordinaire et malgrès leurs origines Black Meta ce terme n'est plus vraiment pertinent, tout comme Blut Aus Nord. the Axis of Perdition fait du Axis of Perdition. Oui, il y a des influences encore notable, nottament le travail de Ulver ou de Mayhem, mais elles ne sont pas apparentes au premier abord et sont même derisoires quand on considère le contenus dans son entier et non pas par petite touche.
Déja, pourquoi refuser l'etiquette Black Metal ? Car les guitares saturés et la batterie (electronique) ne sont pas les seules composantes de leur musique. Alors que leur premier album, "the Ichneumon method", proposait une sorte de compromis entre Anaal Nathrakh et Blut Aus Nord, ici c'est un pas vers les musiques plus électronique qui est effectué mais tout en gardant des bases Metal. Tout comme l'on n'ecoute pas un album de Isis pour les parties plus lourdes en regardant les passages plus mélodiques comme des interludes, les différentes sonorités electronique (ou samplé on ne sais ou) font partie integrante de l'album et ne sont pas là pour faire patienter l'auditeur en attendant le retour des guitares et des cris. Oui, j'ai eu cette attitude en écoutant la première fois cet album, mais il faut dire aussi que la différence entre leur premier et ce nouvel album est tellement grande qu'il faut se faire a l'idée que the Axis of Perdition ne reviendra pas en arrière a partir de maintenant et que les murs de violences sont dépassés pour faire place net a un univers encore plus complexe. Avec ce nouvel album, l'intensité ne baisse pas d'un poil mais le volume se fait moins lourd mais toujours chargés de distorsion. C'est par contre le volume et la puissance de ces effet qui change totalement.
Très amplement ancré dans la musique industriel, des passages moins mécaniques font aussi leur apparition comme une sorte d'interlude jazz a un moment, comme si on venait de tomber dans le bar de l'hopital (ou dans le bar de l'hotel, comme dans Shining de Stanley Kubrick), ou des ambiances trip hop a un autre instant. Voila d'ailleurs pourquoi je citais Ulver au début de cette chronique, car tout comme l'immense Perdition city, l'ambition de ces deux artistes est de créer un monde unique dans leurs albums et cela sans se poser de questions relatives aux styles. De ce fait, on peut apprecier cet album sans s'être penché vers le monde sulphureux du BM auparavant et le voir comme une bizarrerie sonore, sorte de musique de film pour une pellicule qui n'aurait jamais été tournée. Et quand est il des instants plus Metal ? Et bien, sans constituer la moitié de la durée de l'album, ils sont tout de même très present et c'est pour cela que l'on peut encore voir de grosses empreintes metallique dans le cheminement de ces anglais. Les riffs me font penser a du Mayhem mais joué de la même manière complexe et inattendus comme sur le très decrié "Grand declaration of War" (que j'aime beaucoup). Quand a la boite a rythme, elle crache de tout ses poumons artificielles des rythmiques inhumaines comme le fait celle de Anaal Nathrakh sans chercher a tout prix la violence. Des séries d'electrochocs, voila ce que sont ces embardés de battements. Non pas pour reveiller les personnes qui se seraient endormis, mais pour renforcer le sentiment de psychose qui s'installe dès que l'on pose son doigt sur Lecture. Deleted scenes from the transition hospital est un petit monde ou l'on peut s'attendre a l'inattendus, tout comme dans un jeu video du type Resident Evil ou des paysages grisatres se déchirent pour laisser passser de terrifiante revelation. On apprecie ou on regarde ça de loin avec mépris, c'est au choix, mais en tout cas le mien est fait. Avec ce nouvel alum, the Axis of Perdition s'impose encore comme un de ceux qui font evoluer le Metal moderne et comme par hasard la revolution viens encore d'angleterre. De quoi donner envie aux plus suicidaires d'aller visiter Londres histoire de verifier si il n'y aurait pas un zombie qui traine. Avec des visions aussi sombre inspirés par leur environnement on se demande vraiment ce qui peut bient trainer dans les rues la nuit. Remarquez, ils ont eu Margaret Tatcher comme premier minisitre pendant un temps alors on peut effectivement s'attendre a tout.
Saturday, March 04, 2006
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