Monday, October 10, 2005

the Smell of Black Metal, 1995 !

Cela fait déja plusieurs mois que Mieszko Talarczyk nous a quitté et je ne m'en remets toujours pas vraiment. Pour la majorité des gens ce nom leur est inconnus mais dans ma vie cet homme et sa musique ont eu un impact majeur que je n'oublierais jamais. Chanteur, guitariste et producteur, il etait derrière Nasum un des trois composant unique et determiner a transmettre un message en lequel il, ainsi que le reste du groupe, avait foix. Une conviction indeniable et inegalable quand elle etait mis en musique dans chacune des chansons que Nasum ait ecrite. A moins d'etre afficionados dans la musique extrême, le nom de Nasum et la definition même du Grindcore ne seront rien d'autre que des noms d'une culture adolescente pueril mais pour des groupes comme Napalm Death, Nasum ou Circle of Dead Children, c'est une culture indispensable a leur vie d'artiste et donc, par extension, d'etre humain. Sans même n'avoir jamais rencontré Mieszko je me sentais transporter par l'engagement qu'il insufflait dans sa musique. Le besoin de ne pas se laisser abbatre, malgrès les circonstances, et de vaincre ses peurs, qu'importe l'opression que l'on pouvait nous soumettre.

Ma première rencontre avec Nasum se fit dans un fatidique numéro de Kerrang !, magazine auquel je dois certaines de mes grandes decouvertes musicales durant mes années de formation sonore. Un simple paragraphe presentait une chanson, "A welcome breaze of stinking air" tiré de Human 2.0, et s'en etait finis, mon imagination était piqué au vif. Vint alors la recherche sur Kazaa pour ne trouver que deux maigres mp3 qui eurent tout de meme un effet certain dans mon petit esprit de jeune garçons se confrontant a l'apre realité de la musique extreme. Pas de grosses accroches mélodique, juste de la sueur, des cris et un son capable de briser le mur de Berlin en miette. Un achat a reculon de "Human 2.0" fut donc mis a l'ordre du jour, puis une première ecoute une fois rentré chez soi. Je me souviendrais toujours de la première fois ou j'ai enclenché cet album dans ma chaine Hi Fi et que les chansons se sont enfilés les unes après les autres sans jamais faire de concession. J'ai tout de suite regretté mon achat en me disant que je ne parviendrais jamais a tirer de cette ecoute un interet quelconque. "Human 2.0" resterait donc a jamais dans ma discothèque comme un album interessant et different, mais surement pas un de ceux que j'ecouterais religieusement.

Le grindcore, genre totalement inconnus et effrayant a l'epoque, etait une curiosité bruitiste et rien d'autre. Il n'empeche que j'avais depensé quelque argent dans cet album et que je me devais de l'ecouter un peu plus afin de me faire une idée plus precise. Après un enregistrement cassette sur une chaine hi fi qui me permettait d'avoir une coupure entre chaques plages, je partis de bon matin vers la fac en ecoutant attentivement ce qui sortais de mes oreilettes. Et tel ne fut pas ma surprise de constater que les chansons défilait mais ne se ressemblait pas tant que ça. Et en fait pas du tout. C'etait même plutot bien ce truc. Il y avait un je ne sais quoi d'accrocheur dans les riffs. Une puissance de feu que l'on aurait pas imaginé trouver dans trois types au visage anodins alors que neuf gaillards deguisés arrivait a peine a secouer les planches des salles de concerts. Non, vraiment, c'etait quelque chose que je n'avais encore jamais entendu.

De fil en aiguille je me resolut a en arriver a la verité. Oh oui, j'aimais ça. Et avec passion en prime ! Une page venait donc de se tourner et je ne regarderais plus jamais derrière moi. Et cela n'en vallait de toute manière pas la peine car j'avais maintenant trouvé ce que je desirais. Ce n'etait pas l'appel de la violence, ni meme un desir malsain de me distinguer de la masse, mais la comprehension complète et sans concession de ce que devait etre la musique. Une source d'emerveillement, un univers unique ou on prends plaisir a decouvrir de nouvelles portes, et surtout, un travail de musiciens dont la determination a faire ce qui leur plait est plus forte que l'opposition qu'il rencontreront dans leur chemin. Je n'irais cependant pas m'avancer trop loin en affirmant que chacun des groupes dont je possède un album, voir plus, remplisse ces critères, mais ce serait une perte de temps que de se passioner pour des artistes qui ne remplissent pas au moins un des critères susnommés.

Et tout cela pour en arriver au point ou j'en suis aujourd'ui. Dissimulé derrière un ordinateur, je contemple la vie que j'ai aujourd'hui et tout ce que j'ai put acquerir grace, en partie, mais essentiellement, a ma decouverte d'un groupe unique en son genre et qui remplissait chacune de ces conditions qui me sont maintenant si cher. Nasum est maintenant mort mais il reste dans ma memoire des souvenirs imperissable, des decharges d'adrenalyne memorale et un visage souriant, peut etre car il sais que son reve ne seras pas oublié. Mieszko Talarczyk nous a donc quittés au début de cet année. Emporté par le tsunami alors qu'il etait en vacance avec sa petite amie. De cette tragedie il nous reste tout de meme un autre souvenir dont on peut etre fier. Celui conté par la compagne de Mieszko qui affirme se souvenir que ses dernières actions furent de la proteger. Ainsi, même si il nous a quitté, emportant avec lui les chansons qu'ils auraient put encore ecrire, il ne part pas en trahissant son ideale, celui de prouver qu'avec de la determination on peut changer et sauver une vie. Alors merci, Mr Talarczyk, merci d'avoir fait tant de choses pour la mienne.

1 comment:

Anonymous said...

"dans mon petit esprit de jeune garçons " aaaaaah t'as fait une faute !! excuse-moi...
le grindcore, c'est pas tellement mon truc, j'ai essayé 4-5 fois, franchement, c'est pas mon genre...

désolé pour toi pour la perte d'un de tes idoles