Wednesday, October 12, 2005

Time as commodity

Il se fait tard, et chaque jour ou je me mets a me pencher sur ce clavier pour ecrire le resultat de mes pensées du jour je dois me concentrer de plus en plus, a chaque ligne et a chaque nouveau paragraphe, pour ne pas perdre le fil de mon histoire. Pendant la journée, alors que j'ouvre et que je ferme les centaines de caisses qui me passent et me passeront encore demain entre les mains, je reflechis quelques instants a ce que dont je pourrais bien parler ce soir. Or aujourd'hui, en me preparant a passer a cette scèance d'ecriture, je pensais ecrire sur un sujet bien trivial et ne servant qu'as agiter mes index, mes anulaires et oriculaires (en laissent bien evidemment les pouces en suspension), les bacs a soldes de magazins d'albums d'occasions. Chaque jour ou je me penche encore et encore sur ces petits bacs pour explorer les nouveautés et me precipiter vers le distributeur de billet le plus proche afin de depenser mes quelques deniers dans le gouffre sans fond qu'est mon appetit pour de nouvelles sonorités et de nouvelles chansons.

Mais les choses ne se passent jamais comme on les imagine. La preuve, j'ai beau envisager des tas de scénarios dans mon esprit de perpetuels calculateurs, je finis toujours par etre surpris, deception ou enthousiasme, peu importe, par les reactions de mon environnement. et ce soir, en portant mon devolus vers un nouvel album a ecouter, "Chronoclast" de Buried Inside, je pris le livret l'ouvrit afin de lire une citation qui m'arreta net dans la recherche de nourriture que me demandait ma mère afin de savoir de quoi j'allais me nourir durant mes pauses d'une demi heure. Cette citation la voici :
"the Only justification for our concepts and systems of concepts is that they serve to represent the complex of our experiences; beyond this they have no legitimacy".
Albert Einstein
Pour les non anglophiles voila un petite traduction rapide et approximative : "La seule justification que nous pouvons fournir pour tout nos concepts et systemes de concepts est qu'ils servent a representer la complexité de nos experiences: au delà de cela ils n'ont aucune legitimité.
Après l'avoir lut une première fois, j'avoue que j'ai eu un peu de mal a comprendre le fond de la pensée de notre cher Albert. Et très honnetement je ne pense pas etre apte a saisir completement le tenant et les aboutissants de ce que voulait dire Einstein par cette phrase. Mais voici mon interpretation personel et j'espère qu'elle vous apporteras matière a reflexion.

Tout d'abord il s'agit de connaitre un peu le contexte de l'utilisation de cette citation. "Chronoclast" est un album qui as pour concept de s'interesser au temps a la manipulation que l'on peut en faire. Autant en tant que concept qu'en tant qu"outils physique". Le temps est une dimension arbitraire qui gère et agit sur notre quotidien. Nous sommes tous soumis au temps alors que nous l'avons nous même créer. Le temps divise nos jours, nos vies et nos epoques. Il nous sers de repère et nous nargue. C'est le concept le plus fondamental de notre existence et celui sur lequel nous basons notre vie quotidienne, de notre naissance à notre decès. Il est donc justifier par son emploi et nous ne pourrions continuer a agir dans notre société sans sa presence. Comme je le disais donc, nous sommes à la fois les maitres et les esclaves du temps. Mais la phrase de Einstein va bien plus loin que ce domaine, aussi vaste sois t'il.

La philosophie est une source de discussion infinis pour toutes les classes de Terminale et, maintenant même, de CP. Un domaine regroupant des concepts et des reflexions sur la morale ou les actions de nos contemporains et de nos ancêtres. On sens bien le poids de la fatigue dans cette phrase qui ne mène pas a grand chose, n'est ce pas ? Le terme de philosphie regroupe donc tout un tas de disgression diverses et variés dont l'utilité est discustable mais dont on ne saurais se defaire sous peine de perdre cet os a ronger a l'infinis afin de faire durer moins longtemps les longues soirées hivernales. Mais est ce que l'utilité de ses concepts est bien justifié ? Voila encore un sujet de discussion assez inutile mais qui se recoupe avec mon interpretation de la citation d'Albert Einstein. Parler et reflechir pour ne rien dire est une perte de temps dont nous n'avons aucune utilité.

Ma vision de la pensé d'Einstein par cette simple phrase est qu'il cherche a mettre les points sur les I sur l'utilité que dois avoir la science. Servir a comprendre le monde et analyser ce qui nous entoure, autant l'infiniment petit que le gigantesque, aussi haut que les nuages, et bien plus loin encore, ou dans les profondeurs de l'ocean. Le voila notre environnement, et nous ne le maitrisons pas encore. Tel le temps, il nous maitrise et nous ne saurions nous placer au dessus de Mère Nature dans le domaine de la creation de la vie. Conceptualiser la realité afin de mieux la saisir, c'est là le debut de la science et de la reflexion. Tout autre disgression hypothetique ne serait qu'une perte de temps. Je ne tiens pas a critiquer abusivement la philosophie par ce petit texte car j'en suis tout aussi friand que le premier etudiant litteraire venus. Mais on ne peut saisir que ce qui nous entoure, ou du moins tenter de saisir, comme des enfants agrippés a la comode, cherchant a attraper le paquet de gateau tant convoité, et pas ce qui nous echappe totalement. Voila une reflexion assez offensive par rapport a la religion. Alors est ce que je cherche a faire dire au defunt Albert plus de choses qu'il ne le pensait ? Peut etre bien. Et j'en resterais de toute manière là afin de ne pas tourner en rond a outrance. Mais il y a quand meme matière a quelques commentaires avec ce petit texte, alors laissez en quelques uns, s'il vous plait.

3 comments:

Anonymous said...

Le problème, c'est qu'on ne peut réfléchir sur quelque chose qui n'est même pas défini. L'Homme a toujours utilisé des concepts, d'une part pour la communication, mais d'autre part, pour comprendre le monde, l'interpréter, d'une certaine façon. De ce point de vue la, les concepts sont très critiquables. Comme les égyptiens donnaient au Soleil une dimension divine pour essayer de comprendre le monde. Mais le monde a évolué, et les religions telles que le christianisme ou l'islam sont considérés comme des philosophies de vie en quelque sorte, et non en des sciences du monde. En fait, il est très possible de réfléchir sur des concepts, sans les abuser, il suffit d'esprit critique. C'est pour ca que la philosophie serait à priori plus "légitime" que la religion puisqu'elle se base sur un raisonnement purement logique. Mais la religion est un autre domaine, c'est le domaine de la foi. Mais on ne peut pas tout baser sur la logique, ce n'est pas possible. Combien de fois par journée pourrait on se rendre compte qu'il existe quelque chose de plus profond, au dela des petites sensiblités empiriques... Tout être un tant peu spirituel, ne peut pas être athéiste. C'est tout juste sec. ET tout cela pour dire que non, ce n'a pas de légitimer de dépasser les limites fixées des concepts, mais ce n'est pas une question de légitimé, c'est une question de foi.

Anonymous said...

Ouh la j'ai fait des fautes de frappe, je fatigue...

Anonymous said...

que ce soit maintenant ou autrefois, les hommes comme l'a dit orange, ont besoin de se raccrocher à quelquechose pour comprendre leur monde, que ce soit la mythologie ou la science. cette dernière nous permet de comprendre notre univers. mais peut-être pas. imaginez qu'à la base, qu'au commencement, le premier à se poser la question "comment ça marche ?" et qui ai posé toutes les bases des scientifiques d'aujourd'hui, se soit trompé. tout ce que vous avez appris, tout serait faux. il faut définir le monde comme on le pense, mais ne croyez pas un seul instant que nous, humains, maitrisons notre univers.


ps : merci pour la citation je vais la placer en cours^^