Tuesday, October 11, 2005

Pendant que le hamstere roule ...

Je ne suis pas homme a conserver un rythme identique pendant trop longtemps, et afin de ne pas prendre une voix trop repetitive je m'en vais ce soir vous conter mes observations personels sur une bande dessiné qui a bercer mon enfance, et bien plus encore, j'ai nommé Asterix. Ouah l'autre hey, il prends la voix de la facilité, il choisit un thème tout public, il se foule pas. Allez y, lancez les oeufs pendant que vous y etes. Mais ce n'est pas parce que Asterix est une des grosses references incontournable en matière de bande dessiné qu'elle ne merite pas que l'on en parle. Meme que l'on l'analyse un petit peu. La notoriété de l'oeuvre de Goscinny et de Uderzo a tellement reussis a s'imposer en tant que reference que, recemment, un ami me montrait un article sur "Asterix chez les Belges" ecrit par un chroniqueur americain. Il faut aussi dire que les americains ayant de gros problemes pour asseoir leur travail comme un art universel, s'adressant aux lecteurs de 7 à 77 ans, qu'ils doivent voir la France comme un eldorado impossible à atteindre.

L'impact de Asterix en tant que produit se ressends encore toujours dans le merchandising, le parc, alors même que le seul auteur restant ne publie des histoires qu'a un rythme très lent. La même chose pourrait etre dit a propos de "XII" mais je doute que l'on se souvienne autant des peripeties sans fin de notre agent secret du gouvernement (ou tout autre statut qu'il a put avoir depuis que j'ai finis d'etre attentif a ces scénarios mitonnés sur le pouce). Et puis lui n'as pas droit a un parc que je sache. Enfin, pas encore ... Jordy a bien eu droit a son parc, alors un autre héros de bande dessiné, cela ne serait que convenir a l'air du temps qui veut que tout ce qui sois vendable doit etre contortionné jusqu'au bout pour en tirer les dernières goutes de jus. Mais passons quand meme au but de cet article, l'observation de differents points qui font le succès d'Asterix encore maintenant.

Tout d'abord, il faut se rappeler que la série etait prepublié dans le cadre de la revue Pilote, un magazine qui sortait chaque semaine avec des pages de bandes dessiné, a un rythme de une page par semaine. Les auteurs devaient donc trouver un rebondissement ou une pirouette qui leur permette de ne pas lacher l'attention de leurs lectorat. L'action ne devait pas perdre son souffle, a l'opposé du lecteur qui devait avoir le souffle coupé, par une revelation ou un calembourd efficace. Vous pouvez donc constater dans vos propres tomes de Asterix que chaque dernières cases de chaques pages a droit a une blague ou a un retournement de situation. C'est cette contrainte exigeante auquels Mr Goscinny et Uderzo se sont soumis qui, a mon avis, donne un rythme soutenus a la lecture de chaques tomes. On a envie de savoir quel seras la suite mais aussi de savoir ce qui nous attends a la fin de la page. C'est d'ailleurs cet élement qui manque a la recette des derniers tomes ne beneficiant pas d'une prepublication. Les blagues n'arrivent pas a chaque page, perdant ainsi l'impact que pouvait avoir les premiers tomes.

Toutefois, cet impact n'etait pas garantis d'avance et Asterix n'est pas devenus la reference d'aujourd'hui sans qu'autres choses qu'une bonne manière de gerer les pages n'interviennent. C'est autre facteur etait la connivence que les auteurs exercait avec leurs lecteurs. Je parlais plus haut d'un lectorat de 7 à 77 ans, en ce qui concerne des séries comme Asterix ou Tintin. Mais ce grand ecart de generation ne serait pas possible si les multiples plaisanteries imaginer par les auteurs n'etait pas elles aussi extremement diverses. Et aussi extremement vaseuses, mais c'est sujet a discussion. Prenez par exemple les gags de repetition. Dans de nombreux tomes, les héros vont se voir confronter plusieurs fois a des personnages ou a une reference qui seras reprises a plusieurs moments dans les dialogues. Cet idée va de pair avec le rythme de parution de la série, afin de servir de marqueur temps pour permettre aux auteurs de faire reference a des evenements passés et que les lecteurs se souviennent de ce qui a put se passer auparavant. Un rappel indicé que l'on appelle ça en psychologie.

Heuresement, ce genre de plaisanterie ne sers pas uniquement le recit, mais aussi tout simplement, a faire rire le lecteur. Oui, pour que vous, petits lecteurs penché sur votre tome vous remuiez vos zygomatique avec frenésie. Parce que c'est bien beau d'analyser et de sortir de longues phrases pour faire comprendre les mecanismes d'une histoire, mais cela mets beaucoup de coté l'humour tout ça. Et qu'est ce que ça doit etre chiant a lire en plus ! Bon, j'espère que vous etes encore avec moi sur ce coup car on est repartis. Je disais donc les gags de repetition etait une manière de ne pas faire perdre le fil de l'histoire aux lecteurs, mais aussi tout simplement un gag comme un autre. Et un gag simple en plus. Parce qu'Asterix c'est aussi une quirielle de plaisanteries referencés dont on ne saisis parfois le sens que des années plus tard. Bien après que le lecteur, alors agés de 10 ou 14 ans ait lut son tome pour la première fois, s'y replonge une fois des années d'ecoles ingurgités et comprennent alors le calembours debile qu'il avait loupé pendant des années. De 7 à 77 ans je vous dit. D'abord on vous fait mijoter avec du visuel, et ensuite on vous envoie valdinguer dans les choux avec des references historiques.

L'humour de Asterix n'est pas uniquement fait pour plaire au lecteur, ou a une quelconque maison d'edition, mais aussi pour satisfaire les auteurs et leurs humour idiot de vieux croutons. Et on les remercie ces vieux croutons, bien fort en plus. Asterix le gaulois et son compagnon Obelix sont rentrés depuis bien longtemps au pantheon des personnages de fiction, au meme rang que Tintin et d'autres personnages de roman comme James Bond ou Sherlock Holmes. Bien sur, le style n'est pas du tout le même et je ne vous insulterais pas en melangent les torchons avec les serviettes, mais il faut tout de meme avouer qu'en reunissant des generations autour de deux memes personnages, Mr Uderzo et Goscinny ont reussi un paris magique que peu peuvent se vanter d'avoir reussis. Certains sont tout aussi meritant et n'ont pas droit a autant de succès, mais au moins ces deux là ont suer sang et eau pour leurs personnages, et ils ont bien gagnés chaque echelon de popularité. Relisez donc au moins un des vieux tomes de cette magnifique série, et vous verrez bien qu'elle n'as pas pris une ride. Dessin excellent, humour desopilant, on en fait plus des comme ça, moi je vous le dit !

1 comment:

Anonymous said...

je vois pas comment je pourrais répondre un truc à une déduction pareille...
je sais pas quand je m'arrêterai d'halluciner devant tes écrits... peut-être quand t'écriras kom sa kom lé pov rakaille ki se la pète grav é ki sav pa parLé...