Sunday, October 02, 2005

Grindcore is the new disco

La vie est fascinante et je ne compte la quitter de si tot. L'immortalité ne me seduis pas pour autant mais je ne cracherais pas non plus dans la soupe si on me la proposé. L'assistance respiratoire et la vie en chambre d'hopital, non merci. Mais une vie assez longue afin de mieux connaitre le monde dans lequel je vie, la je ne cracherais pas dessus. Pourquoi suivre la mentalité des jeunes qui reviens a bruler le fil de sa vie des deux bouts afin de "profiter du moment present mec" si c'est pour ne rien comprendre a ce qui se passe autour de soi. J'ai l'impression de mieux profiter de ce que j'aime le plus, autant la lecture que l'ecriture ou l'ecoute de la musique depuis que je comprends un peu ces medias. C'est comme assister a un spectacle de magie tout en connaissant le tour, on est peut etre un peu moins emerveillé par l'ambiance mais la qualité du trucage fait que l'on reste tout de meme bouche bée.

Je ne dis pas non plus que je vais mieux apprecier un groupe ou un livre pour la qualité de leurs executions plastique mais pour le nombre d'idées qui vont fourmiller devant mes yeux ou dans mes oreilles. Comment arrive t'on a aborder autant de sujet sans faire perdre le fil de l'histoire au lecteur ? Comment arriver a jouer avec les mots avec la meme dexterité qu'un chevalier maniant son fleuret. Meme remarque pour la musique et la composition d'une chanson. Se retrouver seul devant sa guitare et mettre bout a bout des morçeaux, passe encore. Et ce n'est déja pas simple du tout. Mais le faire avec quatres autres types et se mettre d'accord tout en improvisant chacun dans son coin, toujours sans faire perdre le fil de la chanson a l'auditeur, ça c'est une autre grande reussite.

C'est aussi cela qui distingue l'artiste du type qui as jetté trois seau de peintures contre la toile, le fait de se faire comprendre et d'avoir un message ou une histoire a raconter. A force de travailler au contact des livres, je vois des titres defiler devant mes yeux. Et tel le gourmand devant une boulangerie fine, je goutterais bien a tout cela et laisserait bien de coté mes cartons pour me poser pendant toute ces heures et juger par moi même de la qualité de ce que j'envoie a "mes" clients. Faudrait tout de meme pas qu'ils lisent un mauvais livre quand même, hey oh. Laissez moi verifier que l'histoire est potable ou que l'on apprends quelque chose de vraiment correct en lisant ce livre sur l'anorexie. Je devrais peut etre vous faire partager mes dernières trouvailles d'ailleurs, ce ne serait pas une mauvaise idée. Alors dans ce cas là autant commencer par un auteur que j'affectionne beaucoup en ce moment :

Donald Westlake, auteur de roman "noir" dont la touche comique n'as d"egale que les rebondissements impromptus de ses histoires. C'est dire que vous ne ressortirez pas de chaque chapitre avec un sourire aux lèvres et avec l'envie de vous relire le passage plusieurs fois pour mieux en savourer la justesse. Eloignez tout de suite vos images de tartes a la creme ou de blagues sur les homos, quand on lit du Westlake on lit de la litterature comique avec un grand C. Le comique n'est pas le genre que l'on confie aux acteurs de seconde zone. Il faut quand meme avoir un sacré culot pour pretendre tirer du gosier d'une salle quelques fous rires. Et le faire dans un livre n'est pas mal non plus. C'est pour cela que je vous recommande de lire les livres de Donald Westlake ou ses personnages, generalement des loosers perpetuels, essaye de s'en sortir avec leur culture de base et leur inventivité sans fin pour mettre du beurre dans les epinards. Enfin, c'est en gros le constat de base des aventures de John Dortmunder, son personnage favoris du voleur malchanceux. Après il ne se limite pas a cela et j'ai meme put constater qu'il s'etait attaqué a une histoire d'homme invisible (ou il epingle les compagnies vendeuses de cigarettes) et une autre histoire avec un ange chargé de guider un groupe d'elus destiné a sauver le monde. Rien que ça. Non, franchement, vous devez lire du Donald Westlake. Commencez donc par le petit "Jimmy the Kid" ou faites comme moi et prenez les yeux fermés "Après tout, qu'est ce qu'on risque ?".

1 comment:

ptitétoile said...

Alors là, je suis arrivée à la fin de l'article, et honnêtement j'en aurai bien repris un peu plus... Et je ne veux pas dire par là qu'il manquait quelque chose, ou que la chronique me semblait incomplète, non, mais elle est si bien écrite qu'on ressent toute la passion qui t'anime Mr Hororo... jolis mots, jolies phrases, just keep on !
Ah oui, aussi, tu me prêtera du Westlake dis ?
Bisou.